Les militants du PSDC le Pari, parti des forces du changement, ont la profonde douleur d’annoncer au peuple congolais le décès de leur frère René Samba, dont le nom restera à jamais lié à la Conférence Nationale Souveraine et pour cause :
25 février 1991, Palais des congrès de Brazzaville, débutent les travaux de la conférence nationale. De national, ce forum devient très rapidement souverain suite à la forte pression exercée par de nouveaux acteurs constitués en majorité :
- des nouveaux partis politiques qualifiés à tort de ‘’partis des jeunes’’ (Comme le PSDC le Pari),
- d’universitaires,
- de « diplômés sans emploi »,
- d’associations de la vie civile, parmi près de 1100 délégués et conférenciers.
Ces nouveaux protagonistes exigent immédiatement la fin du système politique en place.
Ce premier débat de procédure sur la souveraineté de la conférence, annonce déjà la suite des événements à savoir, une confrontation permanente entre ceux qui dirigeront la plupart des commissions revendicatrices (l’aile la plus radicale) et les ’’ainés politiques’’ membres ou anciens membres du système politique décrié. A titre d’exemple, Thystère Tchicaya (AND), pourtant initiateur de plusieurs lettres ouvertes au président de la République, cosignées avec plusieurs personnalités nationales et réclamant une ouverture démocratique, refuse pourtant de militer en faveur de la souveraineté de la conférence.
Parmi les partis les plus virulents il y a le PSDC le Pari.
Ce groupement politique est issu du rassemblement de militants de l’AEC (principalement de la section de Paris et de Poitiers), d’anciens militants de l’UJSC (principalement de Rennes), de militants du M22 et de fonctionnaires installés au Congo. Le parti n’est pas ethniquement teinté car les adhérents et les membres de la direction sont d’origines différentes et variées.
Samba René est membre de la direction intérieure.
Dès le début de la conférence, un rapprochement s’opère entre quatre partis issus de la même école de pensée politique. Il s’agit du Pari, de la CAUSE, du MOLIDE et du FDR qui stigmatisent le consensus mou de la conférence nationale. Ces partis très influencés par l’AEC seront par la suite à l’origine de la création des forces du changement.
Mars 1991, les débats s’enlisent un peu. Plusieurs conférenciers hésitent à indexer et dénoncer directement la responsabilité du général Sassou Nguesso dans l’échec patent de son régime depuis 1979.
Les maux dont souffre le Congo sont dénoncés à mots souvent trop couverts.
Il faut absolument radicaliser le discours.
Vient le moment des déclarations des partis et associations et de la désignation des orateurs. Ce sera Samba René pour le Pari, il est membre de la direction et installé à Brazzaville alors qu’une grande partie de la direction repartira en France.
Les brazzavillois avaient vécu passionnément l’événement de la conférence nationale souveraine pendant cinq mois. Dans les marchés, les bus et sur les lieux de travail, les postes radios restaient allumés tout au long de la journée au rythme des travaux.
Une vaste clameur émanant de Makélékélé, Ouenzé, Moungalai ou Diata accueille le discours de Samba René du Pari est par cause :
Les maux portaient désormais un nom : ’’Mwana poro poro, la main noire’’
Le roi est nu.
La sévérité de cette déclaration fait référence au retournement opéré par bon nombre ’’d’éminents représentants’’ qui se serrent désormais les coudes pour tenter d’imposer une parodie de réconciliation nationale. Dès le lendemain, toutes les organisations devant prendre la parole changent le ton de leurs interventions, un pas est franchi.
La suite est connue, les forces du changement, leur récupération et leur anesthésie, le régime du président Lissouba puis le coup d’état de 1997 et tout à recommencer comme si la conférence nationale n’avait jamais eu lieu.
Samba René docteur en économie de l’université de Poitiers, enseignant à l’université Marien Ngouabi, membre de la direction du PSDC le Pari et des forces du changement est mort ce matin 27 avril 2015, des suites d’une maladie.
Son discours à la conférence nationale souveraine appartiendra à l’histoire de notre pays.
Reconnaissance éternelle
Pour le Pari
Toungamani B
Le discours du PARI que notre regretté frère René Samba avait brillement lu à la CNS de 91 est toujours d’actualité.
Cher frère René Samba, ton combat pour un Congo Juste et au service de toutes ses filles et ses fils continue et te survivra. Merci pour ton courage qui doit nous inspirer
Repose en Paix cher frère et toutes mes condoléances à la famille éprouvée
RIP dear elder brother Rene Samba! I always will remember our chats during those tulmultuous days of 1991-1992. May God keeps your soul and take care of your offspring. Much love and peace!
Paix a son Âme, mais il n’était pas encore temps. Nous avions besoin de lui pour les combats a venir. Il a fait partie des braves de la Conférence Nationale avec les Kouvouama, Clément MIERASSA etc..
Samba René paix à ton âme, que la terre te soit légère et nous ne t’oublierons pas. Chao cher ami et compagnon de lutte.
Ntéla
Cher frère que la terre lui soit légère et paix à son âme . Le Congo appartient à nos morts aux vivants et à la future génération il est des nôtres
Il rejoint Gregoire MAVOUNIA qui le premier dans une serie d’ article dans le journal la semaine africaine avait expliqué la notion de la souveraineté de cette conference nationale. Nous ne les oublions jamais car leur combat pour instaurer la democratie au CONGO etait noble.
On parle souvent de generations sacrifées lorsqu’on fait reference aux quadra et + dans notre pays je pense que Samba René qui avait l’abnégation et le courage d’un grand cadre fait partie de cette generation sacrifiée. Au moment où il lisait ce fameux discours plein de « scuds » à la CNS, Sassou avait encore toute sa capacité de nuisance mais pour le pays Samba a accepté de se sacrificer pour le bien-être de la collectivité nationale toute entière.
Ce cadre nous manquera beaucoup. Repose en Paix
Ta lutte ne sera pas vaine elle ira jusqu´à la victoire totale du Congo et son peuple.
Nous ne t´oublierons jamais tu es un Héros du Congo. Cet acte , ce courage montre l´amour pour que tu avais pour ta patrie . Sois fier vaillant combatant toi qui a tant aimé ton Pays et qui le voulais libre et prospère. Dis à nos ailleux que la souffrance , le combat n´est pas encore terminé mais saches le que le soleil finira toujour par se lever bien que les nuits restent encore longues hélas . La lutte continue tous les mots que tu avais cité il ya 20 ans sont encore là voir bien plus qu´avant . Pour moi tu reste un géni car tu avais tout dit , Que dire encore de plus si ce n´est te souhaiter une terre douce pour toi notre frère. Yenda mboté bika Zambi ka ku sakumuna . Ku bichindou wélé kwa Yenda ba nkanka.
Ku Nionga andi.
Donne nous seulement la force de continuer ton combat et de le terminer car tous on est fatigué des tels intrigues et injustices alors que le Congo est le patrimoine de tous.
La lutte continue vive le Congo patrimoine que nous ont laissé nos ailleux.
Je ne te connaissais pas mon frere mais pour moi tu es Congolais un patriote comme disent les Européens tu es mien voila.
En Voila un Homme qui s´en va qui n´ pas froid aux yeux de dire ce qu´il a dans son coeur.
Que Dieu te bénisse.
No comment – Ben, c’est très bien dit – salut Ben et a+++++++++++++++
Sassou NGUESSO est le fils biologique de satan – ça a été prouvé depuis son 1er crime diabolique dès l’age 11 ans – c’était en 1953 non loin de Tsambitso – Sassou Nguesso égorgea son propre cousin pour une histoire de jalousie de pèche (cf les archives coloniales au Congo Brazzaville).
En effet, ce 1er victime de Sassou criminel était plus talentueux sur la pèche que lui.
Sassou l’avait alors étouffé le 22 mars 1952 à 16h00 à 3 km du village Tsambitso (Rivière l’alima) puis Sassou entra au village et la suite… 6 personnes encore en vie et 17 petits-enfants seraient prêts à témoigner le crime.
D’après les témoignages congolais et français encore en vie et les archivages de l’administration coloniales du haut Congo ( l’actuel Nord Congo Brazzaville) – tout est près pour livrer aux congolais la carrière criminelle de Sassou.
Rendez vous sur tele congo dès que Sassou sera en prison ou mort
Aussi pleurent tous les enfants de mon Ouenzé natal du côté de l’avenue Boueta Mbongo qui croise ma rue Sainte Anne. Ainsi va la vie de ceux qui ont e le courage de la déformer en bien. Ainsi est parti sans partir mon frère samba René.
Lire « Ainsi va la vie de ceux qui ont eu le courage de la déformer en bien. Ainsi est parti sans partir mon frère Samba René »
Mbuta SAMBA RENE DU PARI, je ne vous connais pas, mais cet hommage d’un fils combatant de la Démocratie, des Droits et Liberté du peuple Congolais qui vous est fait m’a ému. Oui, vous êtes parti sans avoir vu l’hydre tombé à terre … mais nous vous confions notre détresse, nos larmes, nos craintes et nos espoirs de voir notre pays assassiné par le mal du Congo se libérer incessamment, nos souffrances ont trop durés. Apporte le message noyé de larmes et de sang kua ba Kulu ye kua Muela KONGO: ka nkia tangu mpulusu yilungana ? Ingeta !
ABIGNA. Avant qu’il soit militant du Pari, il était militant de l’AEC quand j’étais au Comité Directeur et quand nous luttons contre la ligne opportuniste et collaborationniste, mais hélas le Seigneur nous enlève un brave militant au moment ou nous avons besoin Que la paix soit avec son âme.
Peuple Congolais, Combattants de Liberté
Je viens adresser, avec toutes mes pensées et mes condoléances pleines d’affection pour notre compatriote, » Muana Mbuta » Réné SAMBA, notre ami, notre frère de libération du Congo face au joug du Parti-Etat, à la barbarie humaine et au despotisme,comme gangrènes décriées par les Conférenciers et cultivées sans de cesse par un récidiviste criminel, SASSOU NGUESSO.
. Même si les décisions prises par les conférenciers souverainement élus n’ont pas été excutées en raison de la corruption établie par les réseaux de Sassou au sein des commissions et que les enveloppes-Nguiris en guise de corruption aient profité aux membres de la Commission assassinats, je relève tout de même que la volonté pour en découdre pendant la CNS était de rigueur
. J’espère, suite à la victoire prochaine des Forces Vives,et avec tous mes souhaits, qu’une stèle soit érigée au Congo en la mémoire de notre ami de lutte pour la défenses des libertés fondamentales et de l’économie de marché, Réné SAMBA.
Que son esprit rayonne sur sa Terre-Patrie et, aussi qu’il repose en paix.
Adorons notre frère et courageux compatriote qui n’a pas eu l’opportunité de boxer Sassou pendant la conférence nationale.
Jérôme ITOUA OKONGO.
RIP. Mr René. Merci pour votre apport au processus de tentative de modernisation de notre beau et riche pays le Congo. Que L’univers vous accorde beaucoup de bonheur dans votre voyage sans fin, vers Dieu, que vous avez entamé . Vos idées que vous laissez sur terre produiront un jour des fruits escomptes. Mes condoléances a votre famille.
Moi parcontre j’ai connu l’homme. Non pas dans la rue ou sur un ecran de television, mais plutot a « Bayardelle ». Professeur d’economie il le fut. Pas n’importe le quel, mais le vrai. Il m’enseigna en deuxieme annee de licence l’economie publique. Qui fut une symbiose de l’economie des financements publiques et de la microeconomie approfondie.Lhomme fut a son aise dans la matiere.De lui nous retenons la notion des biens collectifs et des biens privatifs et la fameuse loi de Gaston Laffer. stipulant que le » Trop d’impots tuant L’impots » Professeur vous avez ete un Maitre remarquable d’une intelligence exceptionnelle. Reposez en Paix Tres cher Maitre.