Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers Compatriotes,
Chers Frères et Sœurs,
Distingués Invités
En prenant la parole ici devant vous, en cette date solennelle du 15 août 2015 commémorant l’indépendance de notre pays, je tiens d’abord à remercier tous ceux et celles qui ont organisé cet évènement et œuvré pour sa réussite.
Merci de nous avoir rassemblé pour honorer les pas de nos pères fondateurs.
A vous qui êtes venus de toutes les régions de France et d’Europe, à vous aussi venus du Congo, notre pays à tous, mais hélas qu’une camarilla indigne de toute confiance a pris en otage, veuillez trouver ici toute ma considération fraternelle et militante.
Comment ne pas penser en ce moment à tous les pionniers, à tous ces pères fondateurs du Congo postcolonial qui au prix quelquefois de leur vie ont posé les jalons pour bâtir notre pays, je pense à l’Abbé Fulbert YOULOU, Jacques OPANGAULT, Stéphane THITCHELLE, Jean-Félix TCHICAYA, Simon-Pierre KIKHOUNGA-NGOT, Félix MALEKAT, Hervé SAMBA-DHELLOT, Dadet Emmanuel DAMONGO, Aubert LOUNDA, Basile MAPINGOU, André PORTELLA, Pierre GOURA, René MPARA, Omer OKOUERE et bien d’autres patriotes qui composaient la première assemblée territoriale de notre pays. Ils venaient de toutes les contrées du pays comme nous aujourd’hui, ils venaient du nord, du sud, de l’est et de l’ouest avec une seule et même volonté : donner un sens à leur combat en participant à la création d’une République unie et prospère. Leur rêve était celui de vivre ensemble et partager cet idéal de paix nécessaire à toute communauté civilisée. C’était le rêve de nos pères.
Cinquante cinq ans plus tard, chacun d’entre nous porte les joies, les blessures, les réussites, les échecs et les illusions de ce que notre pays est devenu, assumant quelquefois des dérives auxquelles nous n’avons pas été forcément comptables ni responsables.
Je sais aussi que nous avons, heureusement, laissé à l’histoire sa part d’espérance, en croyant fermement que ce que les générations précédentes n’ont pas pu réaliser demeurera sans doute le défi des générations futures.
Autour de l’ouvrage, des générations se succèdent, se complètent et toutefois qu’elles seront portées par des valeurs de paix et d’amour, l’œuvre participera à une forme d’universalité, pourquoi pas d’éternité.
Un chef bantou, un vrai, est celui qui s’imprègne de cette richesse, celle qui consiste à comprendre un principe élémentaire qu’évoquait déjà l’ecclésiaste en confirmant qu’il y avait un temps pour tout.
Alors, aux adeptes du néo sessekoïsme (rappelez-vous Mobutu Sesseko), adaptez-vous à une époque que vous n’avez pas vu venir, écoutez le message de cette jeunesse qui vit une période extraordinaire, une période où le règne de la force n’est pas celui de la civilisation, mais de la barbarie.
La jeunesse aujourd’hui a compris ce que disait autrefois CHURCHILL, je cite : « les empires du futur sont les empires de l’esprit ». Nous devons êtres les guerriers de l’esprit pour reprendre Stephen SWEIG, c’est-à-dire des hommes et des femmes capables d’éclairer le Congo, notre pays, avec des valeurs et des idées porteuses d’avenir.
Les néo-sessekoistes devraient écouter attentivement le murmure du Fleuve Congo qui nous raconte l’histoire des Disparus du Beach et qui nous rappelle tous que le sang des innocents est indélébile. Les morts ne sont jamais morts.
Il est donc inutile de verser du sang supplémentaire parce que certains d’entre nous veulent à tout prix confisquer le pouvoir, un pouvoir hégémonique guidé par la haine de l’autre, le mépris d’un peuple.
Cela dit, je pense en ce moment à mes amis, acteurs de la Conférence Nationale Souveraine ; autre moment décisif de l’histoire de notre pays, certains nous ont quitté très tôt, Jean Blaise KOLOLO, Albert-Roger MASSEMA, Germain PIMBI, René SAMBA, Gabriel MATSIONA et les frères Grégoire et Ange MAVOUNIA, qu’ils trouvent ici la détermination d’une génération décidée à poursuivre leur rêve.
Je pense aussi aux associations, aux partis politiques qui se battent au pays revendiquant le respect de la constitution, je salue leur courage devant la barbarie d’un système aux abois, qui jusque-là n’a tout eu que par la violence, la ruse et le mensonge.
A nous tous, élites d’hier et d’aujourd’hui, sous prétexte de parler au nom du peuple, nous avons quelquefois trahi notre mission. A présent, laissons ce peuple choisir son destin et accompagnons-le sur le chemin de la résistance.
Car il n’existe pas de chemin d’avenir dans cette république devenue une république de cauchemar où intimidations, tortures, arrestations arbitraires et assassinats renseignent sur la laideur des pratiques de ce régime englué dans l’ivresse et l’ébriété de la répression aveugle.
Qu’on ne vous mente pas avec des discours fictions sans fondement décrivant un Congo virtuel et fantasmé où l’on vous parle d’accès à l’eau potable, à l’électricité, de salaires confortables et d’un peuple heureux. Bref, un Congo paradisiaque qui n’existe que dans l’esprit de ceux qui méprisent la réalité que vit le peuple.
Qu’on ne nous fasse pas le procès mal intentionné du bilan d’André MILONGO, qui entre vent et marées, avait mené à son terme une transition sanctionnée par des élections démocratiques, libres et transparentes.
Qu’on arrête enfin de diaboliser le règne du Président Pascal LISSOUBA alors que par esprit de nuisance gratuite, on a torpillé son mandat et livré le peuple à une soldatesque milicienne. Respectons le silence et la dignité des absents, méditons sur le sort qui a été réservé à ceux qui sont morts en exil et qui ne verront plus jamais un Congo fleuri d’espérances et débarrassé de cette engeance.
Personne n’est dupe, chaque congolais sait qui a posé tel ou tel acte dans notre pays. Hier, la révolution dévorait ses enfants, aujourd’hui c’est la volonté de puissance d’un clan qui veut endeuiller encore une fois de plus nos familles. C’est à l’histoire d’en juger un jour, car son verdict n’épargne ni les nombrilistes ni les chantres du fanatisme outrancier.
La politique n’est pas un exercice d’autosatisfaction et d’auto-félicitations, car ce narcissisme d’un autre âge n’est pas conforme à l’idée que nous nous faisons de l’histoire.
Chers amis, Congolaises, Congolais, il y a un temps, où surtout lorsqu’on a la prétention d’incarner un vrai pouvoir, celui que l’on acquiert par les urnes à la faveur de la souveraineté populaire, la pertinence d’une vision fédératrice voudrait qu’on s’adressât à son peuple à la fin de son mandat en ces termes, je cite : « J’ai essayé humblement d’apporter ma pierre à l’édifice, c’était le sens de mon serment, à présent, convaincu que sur quatre millions d’habitants, il y aura forcément un qui à son tour poursuivra l’œuvre de la construction nationale, je m’en vais en respectant la constitution, tout en demandant à la providence de me laisser regarder avec bienveillance la poursuite du travail inachevé, mais qui s’accomplira dans de meilleures conditions, parce le peuple congolais est un grand peuple ».
Cette manière élégante et distinguée de saluer l’avenir peut faire qu’un chef soit reconnu par tous et que son nom soit gravé et inscrit dans le panthéon des grands hommes congolais.
Voltaire disait, je cite, : « le génie n’a qu’un siècle, après quoi il faut qu’il dégénère». C’est pour cette raison, tirant les leçons de la période du monopartisme traduisible des mandats illimités et des présidences à vie, ceux qui avaient rédigé la constitution congolaise de 1992 étaient bien inspirés en limitant le nombre de mandats à deux. Au nom de l’alternance démocratique et politique.
Cet héritage constitutionnel a été repris par ceux qui ont rédigé la constitution de 2002, bien que s’inscrivant dans la logique d’un Etat d’exception issu d’un coup d’Etat et s’éloignant du républicanisme congolais dont les jalons fondateurs ont été posés par la Conférence national souveraine.
Par ailleurs, en violation de l’esprit et de la lettre de la conférence nationale souveraine, ces chantres de la présidence à vie, ont écarté des adversaires politiques en constitutionnalisant l’âge des candidats à la présidence de la république. Voilà pourquoi, à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Ils ont cru nous avoir vaincu mais ne nous ont jamais convaincu.
Pendant 17 ans, ils nous ont imposé une constitution taillée sur mesure pour assouvir l’obsession d’un pouvoir tyrannique et personnalisé.
Certains compatriotes, il y a quelques années, étaient exclus de l’élection présidentielle, ils se sont inclinés en respectant la constitution et les règles de jeu démocratique. Aujourd’hui, les concepteurs de cette pitoyable exclusion mettent en place des stratégies, déjà démasquées par le peuple à Sibiti, pour violer la même constitution pour se maintenir au pouvoir.
Mes Chers amis, Congolaises, Congolais, nul n’est au-dessus de la loi, et un autre principe nous rappelle que : « ne faites jamais aux autres ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse ».
Malgré toutes ces évidences, depuis le début de l’année le pouvoir de Brazzaville a lâché ses chiens de chasse, aboyant et mordant ici et là. A ce folklore abject s’ajoutent les propos de juristes médiocres et incompétents, des tribuns de mauvaise facture et des communicants sans talent au service d’un pouvoir en panne d’imagination.
Tous aujourd’hui versent dans un travers infect en soutenant l’insoutenable. A ces mercenaires de la plume et aux griots d’un autre âge, le peuple victorieux réservera le sort qu’ils mériteront.
Mes chers amis, Congolaises, Congolais, l’histoire est en marche, personne, même le Parti communiste le plus puissant des Tropiques, ne pourra arrêter ce processus dicté par l’histoire, car, très bientôt comme à la proclamation de la République, le peuple, cette fois-ci, viendra célébrer la victoire du NON AU CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION.
Goethe a dit « l’histoire est l’atelier mystérieux de Dieu ». Mes amis, Congolaises, Congolais, l’histoire s’écrit en ce moment, l’histoire est imprévisible, l’histoire est entre nos mains, l’histoire s’accélère, l’histoire nous interpelle, l’histoire chancelle mais la flamme ne s’éteint pas, l’histoire galvanise notre peuple, alors venez, venez nombreux, rejoignez le Congo en marche, la victoire annoncée est entre nos mains, elle est proche.
Je vois ce peuple des villes, des campagnes, je vois ceux qui sont morts demandés à Dieu ce jour-là l’autorisation de revenir sur la terre du Congo, aider les vivants à porter haut les couleurs d’un CONGO LIBRE.
Pour la grandeur du Congo, pour sa dignité, enfin pour la liberté, ô chère liberté, engageons-nous dans les rangs de la résistance. Ce n’est qu’en ce moment-là que surgiront les géants oubliés qui viendront rappeler le génie d’un peuple, le peuple congolais, que l’on croyait résigné et humilié.
Moi aussi, je lance l’appel de la résistance à la tyrannie pour que chaque congolaise, chaque congolais, du nord au sud, de l’ouest à l’est, comprenne que : « Tangu ya ngo me kuma , Ngunga ebeti, Ba Congolais Botelema, Beno Telema ».
Vive la Démocratie,
Vive le Congo,
Que Dieu bénisse le Congo
Je vous remercie.
Marc MAPINGOU MITOUMBI
Paris le 15 août 2015
Salut Frangin,
Nous luttons au pays continuez à mobiliser à Paris, nos efforts conjugués chasseront le tir an du pouvoir acquis mal honnêtement.
Brillant discours Marc, merci, le peuple va vaincre le tyran, la libération s’approche, elle est
proche
Félicitation continuer surtout à mobiliser les peuples qui souffre au Congo les pauvres jeunes diplômés chauffeur de taxi à Brazzaville tout le monde ne souhaite que le départ de sassou la salubrité pas d’eau tout le jour il faut acheter les bidons deau les ouest africains
Les maisons pousse comme les champignon pour les enfant bâtard de sassou les congolais souffre soyons. Unis du nord au sud pour faire partir sassou
Merci Grand Marc pour la limpidité de ton discours et surtout pour la richesse et la lucidité qu’il contient. C’est un moment de grand éclairage sur les enjeux qui seront les nôtres dans les jours et mois à venir. Puisse cet appel trouvé un échos au plus profond de nous. Fraternellement
Merci Marc Mapingou pour la clarté de ton discours. Cependant, il va falloir que certaines personnalités de l’opposition vivant à l’étranger se fassent violence en prenant le risque de rentrer pour un temps au pays pendant cette période qui s’annonce troublée et pleine d’incertitudes. Ceci donnerait plus de force à nos frères qui se battent bon gré mal gré sur place. Le temps des discours doit être derrière nous, il faut des actes, rien que des actes seule stratégie qui puisse fléchir au-delà de ses forces, notre cobra royal.
La condition humaine catastrophique au Congo Brazzaville a atteint le niveau rouge de mobilisation générale depuis le début de l’année 2014.
Ne comptant donc pas sur les têtes de liste de l’opposition politique intérieur pour mobiliser le peuple. Ce sont des imposteurs et des lâches qui, pour leurs propres intérêts particuliers endorment le peuple à travers des interviews, des messages, des dialogues et des meetings à la con.
Avec ces individus là, Sassou Nguesso sera peut être remplacé par un taupe de crime de sang et de biens mal acquis de ses 18 dernières années. http://congo-objectif2050.over-blog.com/2015/08/peuple-congolais-arretons-de-rever-le-soulevement-populaire-c-est-maintenant.html
Mes félicitations à cet homme Marc MAPINGOU, qui inscrit son engagement politique dans la lignée des grands hommes politiques que le Congo, notre pays a connu, j’ose croire qu’il ne reculera point et c’est dans cette lignée que nous avons agi en organisant un débat contradictoire entre trois fils de la républiques dans la ville de Reims, ville jumelée avec celle de Brazzaville sous l’initiative du président Fulert YOULOU, qui est une dédicace adressée à
à tous ces pères fondateurs du Congo post colonial qui au prix quelquefois de leur vie ont posé les jalons pour bâtir le Congo nous pensons à l’Abbé Fulbert YOULOU, Jacques OPANGAULT, Stéphane THITCHELLE, Jean-Félix TCHICAYA, Simon-Pierre KIKHOUNGA-NGOT, Félix MALEKAT, Hervé SAMBA-DHELLOT, Dadet Emmanuel DAMONGO, Aubert LOUNDA, Basile MAPINGOU, André PORTELLA, Pierre GOURA, René MPARA, Omer OKOUERE, Julien BOUKAMBOU, Abel TAULEY NGANGA et bien d’autres. https://youtu.be/bL53xKmbxS4
Diata ou dialogue alternatif valide l’idée du référendum de sassou de mourir au pouvoir. Quelle lâcheté?
Brazzaville, Congo (CONGOSITE) – Le 31 décembre 2014, le Chef de l’Etat avertissait que si les divergences entre les acteurs politiques persistaient, seul le peuple souverain serait appelé à trancher par vote.
La rencontre de l’opposition radicale tenue récemment à Diata, a accentué la division des acteurs politiques sur la question de la révision ou du changement de la constitution. Par conséquent, le référendum devient incontestable.
Congo-site et la dictature sassou sur la toile !
Le Président Denis Sassou N’Guesso avait encouragé les acteurs politiques à exprimer librement leurs opinions sur l’avenir des institutions du pays. Il soulignait cependant que personne n’avait le droit d’empêcher une telle confrontation des idées et que personne n’avait non plus le droit de mener cet exercice démocratique à la dérive et au désordre.
Après les consultations nationales, le Chef de l’Etat a demandé aux Congolais d’aller discuter à Sibiti, chef-lieu du département de la Lékoumou, pour essayer de trouver un compromis sur les modalités de faire fonctionner les institutions de la République dans le futur. Une grande partie d’acteurs politiques, de la société civile et des confessions religieuses s’est rendue à ces assises. D’autres, précisément les leaders de l’opposition dite radicale, n’y sont pas partis. Ils ont préféré se retrouver à Diata, un quartier de Makélékélé (1er arrondissement de Brazzaville), pour discuter presque des mêmes questions à l’ordre du jour à Sibiti.
Les conclusions du dialogue de Sibiti ont été remises au Chef de l’État. Celles de la rencontre de Diata aussi, selon une source proche de l’opposition radicale. En rappel, les participants aux assises de Sibiti ont opté pour les réformes institutionnelles, tout en soumettant le document à l’appréciation Président de la République, conformément à ses prérogatives constitutionnelles. De son côté, l’opposition radicale a demandé au gouvernement de prendre les dispositions prévues par la constitution concernant l’organisation de l’élection présidentielle, la mise en place en place d’un calendrier électoral, ainsi que la transparence du processus électoral.
Comme on peut le constater, les acteurs politiques congolais n’ont pas pu trouver un compromis sur la question de la révision ou du changement de la constitution. L’on doit avouer que c’est surtout la rencontre de Diata qui a prouvé le manque de consensus entre l’opposition et la majorité présidentielle, validant ainsi la tenue du référendum. Car, si l’opposition radicale s’était rendue à Sibiti, on aurait pu trouver un compromis qui éviterait au Chef de l’Etat de saisir le peuple pour aller au référendum.
Ainsi, il revient au peuple souverain de trancher. Tous les regards sont désormais rivés sur le Chef de l’État, garant des institutions républicaines, pour diligenter le processus de l’organisation du référendum. C’est la démocratie : «pourvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple».
Les acteurs politiques ont exercé leur droit, celui d’exprimer leurs points de vue sur l’avenir des institutions de la République. L’occasion leur a été offerte pour trouver un compromis dans l’intérêt de la Nation. Ils n’ont pas pu le faire, leurs visées étant portées sur des intérêts personnels.
Il est temps pour le peuple, détenteur du pouvoir, de dire son mot. Le référendum est un procédé de démocratie par lequel le peuple est appelé à exprimer son point de vue sur une question qui lui est soumise. Personne n’a le droit d’empêcher au peuple d’exercer son droit de vote, surtout lorsqu’on se dit défenseur des intérêts du peuple. Le faire serait être antidémocrate.
Contre explication http://congo-objectif2050.over-blog.com/2015/08/peuple-congolais-arretons-de-rever-le-soulevement-populaire-c-est-maintenant.html
Marc Mapingou,
C’est beau comme discours. Je dis bravo comme tous les autres. Toutefois, souffrez que je vous rappele que votre parcours a été quelque peu sinueux depuis le retour aux affaires du fils de satan avec qui, un temps, vous semblez être au même diapason. Par ailleurs, votre réveil a été long quand les autres n’ont cessé de mener la guerre depuis le jour zéro contre ce sataniste.
Bref, mieux vaut tard que jamais.
Ya ba colère vé
Très beau texte, un texte très profond et chargé de symboles et d’émotions, ce texte galvanise à nouveau les troupes et les fantassins qui vont bientôt entrer dans l’ère de la résistance au prix de leur sang pour sauver notre peuple
Vous avez fait un bon commentaire, mais j’aimerais quand même vous éclairer sur l’action de Marc Mapingou depuis que je suis la politique Congolaise.
Après la chute de Lissouba, Marc Mapingou a eu l’occasion de discuter avec lui et les deux hommes avaient à l’époque, tirés les leçons des erreurs dont Marc Mapingou était le premier à dénoncer dans le camp de Lissouba.
Ceux qui avaient demandé d’ailleurs à Lissouba d’excommunier Marc Mapingou sont pêles mêles rentrés au gouvernement de Sassou:Mounari, MBeri et quelques autres cadres qui ont rejoint comme des couilles molles (pardonnez moi l’expression).
Il est vrai que Marc Mapingou s’est retrouvé au premier forum de Sassou à Brazzaville en 98, mais publiquement il avait invité Sassou à la tolérance devant la communauté de la Lékoumou.
Proche de BONGO, de la droite française , de la Grande Loge Nationale Française et des réseaux importants, Marc Mapingou aurait pu travailler avec Sassou, mais il ne l’a pas fait.
En revanche, il a soutenu après 1998 toutes les initiatives comme le CERDEC auprès de MOUGOUNGA, il a organisé à l’hôtel MARRIOT une rencontre pour reconcilier l’UPADS, il a participé et apporté son financement aux dernières assises de Brazzaville, et donner sa contribution.
Marc Mapingou, pour nous qui le connaissons, est un homme qui parle peu.
Le jour ou vous serrez, comment TSOUROU et autres ont été sauvés par les radios internationales, vous comprendrez que c’est une bonne chose que Marc Mapingou sort aujourd’hui sa tête de façon officielle.
Et je peux vous dire que, désormais, vous compterez avec lui, car il est l’un des rares congolais à côtoyer les décideurs de la politique Française à Paris.
L’heure est au rassemblement et non à l’invective.
Beau texte, ce texte dope les troupes, que Mapingou rejoigne publiquement le FROCAD et l’IDC, qu’il soutienne Parfait Kolelas et Okombi, car l(heure est au rassemblement pour faire barrage au régime autocratique de Brazzaville
Ce qui était dit sur Mapingou
http://www.i-services.com/membres/combox/combox.php?page=6&uid=131031&sid=75786&id=5642&iframe=oui