Notre message c’est L’HUMANISME AGISSANT, livré sous l’exposé de l’enchainement des idées, des faits et des circonstances.
Le Parti du Peuple a été créé dans le mouvement de la Conférence Nationale Souveraine, par Jean Joseph William OTTA, humaniste, membre du Mouvement Humaniste International. Le Parti du Peuple – Le PAPE, est un parti humaniste par excellence dans ce sens que nous mettons l’homme au centre et comme finalité, dans toute préoccupation qu’elle soit politique, économique, environnementale, etc…
Le Président de la République Monsieur Denis SASSOU NGUESSO a annoncé un dialogue national qui va se tenir du 11 au 15 juillet 2015.
Dans une démarche apparemment contradictoire, il indique que ce dialogue sera sans exclusif et sans préalable. En même temps il fixe le contenant et le contenu du débat :
Le dialogue national est chargé d’examiner les questions relatives à :
-la gouvernance électorale
-la réforme des institutions
Assorti d’un questionnaire auquel doivent répondre les participants à ce dialogue le tout contrôlé et exécuté par une commission d’experts de 40 membres choisis délibérément par lui.
Aucun congolais qu’il soit du pouvoir ou de l’opposition ou simple citoyen ne peut prouver qu’une telle manière de faire rentre dans les prérogatives constitutionnelles du président de la République. C’est une violation flagrante de sa constitution de 2002 taillée sur mesure.
Mais le Président SASSOU, depuis qu’il est aux affaires au Congo, il n’a jamais respecté les règles constitutionnelles d’accès ou de sortie du pouvoir. L’abrogation des Constitutions Existantes, les Actes Fondamentaux, les Constitutions sur mesure…, sont des techniques habituelles de monsieur SASSOU pour arriver et conserver le pouvoir depuis des décennies. Ceux qui pensent et qui semblent le justifier qu’il doit rester aux affaires, au tant de temps, parce qu’il s’est mis à construire le pays, peuvent-ils montrer un seul article de la Constitution de 2002 qui indique qu’à la fin de ses deux (2) mandats successifs et définitifs possibles, qu’il pourra modifier, abroger ou changer de constitution parce qu’il travaille bien ???
Depuis son coup d’ETAT de 1997 qui a fait beaucoup de morts, créer beaucoup de désolations parmi le peuple, il s’est successivement inspiré de Napoléon BONAPARTE dans son coup d’Etat du dix huit (18) brumaire pour justifier le sien , du Général DE GAULLE pour dire qu’il a besoin de beaucoup de pouvoir entre ses mains pour contenir le pays encore en effervescence; de Jean JAURES et d’HOUFOUET BOIGNY avec son éléphant comme symbole de puissance au détriment du P.C.T. pour rassembler autour de son égo personnel; c’est la résistance de quelques membres du P.C.T. qui l’a fait reculer et se rapprocher de nouveau de ce parti au moyen de corruption des membres, d’octroi des postes et des emplois publics etc…. aux fins de contrôle de ce parti.
Pour terminer son œuvre de contrôle politique des élites et de la société, il a mis en place un projet de société en deux pôles : d’un côté les municipalisations accélérées, de l’autre, la corruption généralisée, le tout dans un projet de société intitulé Le CHEMIN D’AVENIR. Une œuvre où le maitre d’ouvrage est en même temps le maitre d’œuvre, c’est-à-dire, sans contrôle et sans bilan, une manipulation à outrance, à très haute échelle des populations innocentes.
Aujourd’hui, décidé à en faire boire encore de plus belle au peuple cette drogue, pour faire peur, pour qu’on lui accorde encore plusieurs mandats, il agite la menace de la guerre civile après son départ, dans une démarche macabre ou il évoque le gout du sang auquel il est habitué.
Il a placé le peuple sous surveillance par des caméras placées dans tous les quartiers des grandes villes.
Le Président SASSOU parle souvent de la paix dont il serait le seul garant ; mais la paix est un sentiment personnel ressenti par chaque citoyen. Ce n’est pas sous l’encadrement des armes et des menaces qu’on peut penser qu’un peuple est en paix ? Et s’il s’y ajoute les difficultés d’ordre économique et sociale sous lesquelles croupissent les peuples, on ne peut pas dire que le peuple congolais est en paix, alors ce serait la paix romaine imposée ( pax romana) de l’Empire Romain.
Ce que le président SASSOU ne dit pas au peuple c’est qu’il veut rester au pouvoir le plus longtemps possible, y mourir, et être enterré avec les honneurs de Chef d’Etat.
Les congolais doivent savoir que les royaumes dans les pays développés sont nés à partir des déclarations d’un soldat heureux qui après une victoire, prend son courage et dit aux autres combattants que pour mieux conserver leur unité et leur combativité, faites de moi Chef de l’unité et finalement ROI. C’est ce que veut certainement faire monsieur SASSOU quand il exhibe ses propres enfants ou sa propre famille comme successeurs possibles, les autres congolais étant à ses yeux n’importe qui (sis), à qui il ne peut laisser le pouvoir.
Si l’on considère toutes ses manœuvres, alors nous nous posons la question
Suivante : ?
Lorsqu’un Chef d’Etat, Président de la République, Chef de la Nation, garant de toutes les institutions de l’Etat et de la vie des citoyens, se livre à de telles manœuvres déstabilisantes de son pays et de son peuple, qu’est-ce qui lui reste de dignité comme Chef d’une Nation ?
A notre humble avis d’humaniste, le Président SASSOU devrait quitter le pouvoir à la fin de son mandat, aussi pour indignité, sans écoulement de sang des congolais, écoulement tout à fait prévisible par sa façon d’agir.
A notre humble avis aussi, ce dialogue est sans objet, il n’a aucun sens et qu’il faille revenir sur l’application stricte de la Constitution de 2002, qui organise la sortie par vacance de pouvoir légalement constaté par les institutions habiletées à cet effet, la succession également par un intérim légal qu’il faille transformer en une Constituante qui pour nous sera un compromis national et de bonne volonté.
Fait à Chatillon le 2 Juillet 2015
Par Mr Jean Joseph William OTTA Président du Parti du Peuple – le PAPE.
Président du Parti du Peuple – LE PAPE
Membre du Mouvement Humaniste International
Eh bien mon vieux Willy,
Vous aviez récolté ce que vous semez. Je suis quand même curieux de vous voir opposer à Sassou que vous aviez aidé à foutre la pagaille dans le gouvernement Bongho Nouara, votre propre frère.
Corrompus et achètés par Sassou, c’est avec ta voix et celle de Gambiki devenu depuis Gambeg que le gouvernement Bongho Nouara est tombé profitant au groupe des 4 de s’accaparer du pouvoir Lissouba et le contrôler parce que leur tour était arrivé jusqu’à destabiliser Lissouba pendant 5 ans pour aboutir au coup d’ état de Sassou en 1997.
Vous voyez que rien qu’avec quelques millions dévalués de Sassou on peut mettre tout un pays dans les mains d’ un voyou comme Sassou et le regretter après comme vous êtes entrain de le faire. Comme vous êtes en France, votre ancien ami Sassou y arrive, dites lui qu’il foute le camp et nous colle la paix.
Bravo tonton Willy
Mon vieux frère, qui n’as pas le courage de me dire son nom et qui me connaît certainement bien. Ce qui fait la différence entre vous et moi, c’est que j’ai des croyances, je suis avait tout humaniste c’est-à-dire que je mets l’homme au centre et comme finalité dans toute activité humaine. Et que je suis républicain, je crois en l’Etat de droit et je suis démocrate.
Au dessus de tout, j’aime la vérité.
pour ce qui est du vote de la motion de censure contre le gouvernement de mon frère Bongo Nouara, je l’assume entièrement parce que le président Lissouba avait bel et bien violé la constitution de 1992, notamment l’article 75.
Pour ce qui est de la fraternité, des rapports entre frères, cette question il fallait bien la poser à Bongo Nouara de son vivant. Comment expliquerait-il par exemple toute la guerre qu’il a faite à ses propres frères de la Cuvette Ouest alors qu’il était parvenu à cette position grâce à ses frères de la cuvette ouest, notamment grâce à Otta William qui l’a replacé dans son camp paternel, car politiquement monsieur se définissait comme politicien de la Sangha.
Pour ce qui est de la corruption par Sassou, si vous me connaissez bien j’ai grandi au milieu de l’argent par mes parents, les fonctions techniques que j’ai exercé me mettaient en présence des intérêts capitalistes et j’avais tiré aucun profit.
Sassou certainement achète des gens, mais il ne peut pas acheter un homme libre, d’où ma liberté d’esprit face à Sassou et son système. De ma vie je n’ai jamais tété corrompu. Vous savez si Sassou pouvait vous écouter, il vous dirait que c’est l’un des plus grands obstacles de sa politique de corruption au Congo.
Pour ce qui est du départ de Sassou, juridiquement et politiquement parlant, Sassou par son entêtement anti constitutionnel il a trahi son serment de garant des institutions et de la Nation, il est devenu indigne pour diriger le Congo. Cependant il est soutenu et encouragé par des anonymes qui ne s’engagent pas dans le combat. Merci pour votre compréhension.
Monsieur OTTA, je ne vous connais pas personnellement, mais je me permets de faire un commentaire sur vos propos. Je dis NON, LISSOUBA n’avait pas violé l’article 75 de la constitution.
En effet, cet article stipule « … le président de la république nomme le premier ministre issu de la majorité parlementaire… ». Dans tous les régime parlementaires ou semi-parlementaires du monde, il revient au parti majoritaire (relatif soit-il) de consolider sa majorité par le jeu des alliances ponctuelles ou pérennes. Dans le cas du Congo en 92, il revenait bien à l’UPADS, parti majoritaire (relatif), de rechercher la consolidation de sa majorité par le jeu des alliances. Le gouvernement ayant été censuré (jeu démocratique normal) suite à la dislocation de l’alliance UPADS-AND/PCT. Il revenait à l’UPADS de constater après des tractations qui pouvaient durer des jours, des semaines, voire des mois, qu’il n’arriverait pas à constituer un gouvernement majoritaire à l’assemble (crise). Le président, dans ces prérogatives, suite à une crise née à l’assemblée, décide de convoquer des élections anticipées dans les 45 ou 90 jours qui suivent. Il ne pouvait pas être question de nommer un premier ministre issu d’un parti minoritaire (PCT, MCDDI, RDPS, UP, …) sous prétexte que ce dernier se serait allié avec d’autres partis minoritaires. Car cette majorité d’une coalition post électoral, hétéroclite, de certains partis minoritaires, aurait été instable, et, donc néfaste pour la conduite des affaires de l’Etat. Le président LISSOUBA avait donc décidé, après avoir constaté « la crise persistante et aiguë », en usant de ses prérogatives présidentielles de convoquer un nouveau scrutin. N.B : l’appréciation du caractère « aiguë et persistante » de la crise était laissée à la discrétion du chef de l’Etat, par la constitution !!!
Je dirais, vous devez assumer vos errements, et veuillez cesser d’affirmer des contre-vérités.
Juste pour rappel : L’article 75 de cette Constitution stipulait : «Le président de la République nomme le premier ministre issu de la majorité parlementaire à l’assemblée nationale…».
Par ailleurs, l’article 80 énonçait : «Lorsque l’équilibre des institutions publiques est rompu notamment en cas de crise aigüe et persistante entre le pouvoir exécutif et le parlement, ou si l’assemblée nationale renverse à deux reprises le gouvernement en l’espace d’un an, le président de la République peut, après consultation du premier ministre et du président de l’assemblée nationale, prononcer la dissolution de l’assemblée nationale».
Il revenait bien au chef de l’Etat d’apprécier et de DECIDER de la dissolution ou non de l’assemblée, après consultation du premier ministre et du président de l’assemblée. C’est ce qui fut fait!