Dans une analyse géopolitique mondiale, abordant les problèmes africains, une équipe de scientifiques de l’Institut Français de Géopolitique (IFG) et du CNRS a admis que “Les frontières coloniales africaines ont séparé des peuples et réuni des populations qui n’avaient ni histoire, ni intérêt commun […] tel un poison lent, elles auraient miné la stabilité du continent […]Etla représentation d’un continent malade de ses frontières est admise par une large opinion, même éclairée.“ (‘’Géopolitique’’, D. Papin, Bréal, Paris, 2010).
Au moment où le Congo-Brazzaville, un de ces états aux frontières poisons, célèbre ce 28 novembre 2013, le 55ème anniversaire de sa proclamation, la reconnaissance même tardive de cet épineux problème devrait enfin ouvrir à une approche plus intelligible et consensuelle des maux africains.
Depuis l’adoption de la Charte des Nations Unies en 1945, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (l’autodétermination) a constitué la base juridique et politique du processus de décolonisation qui a vu naître, dès lors, les nouveaux états. Néanmoins, l’histoire des dernières décennies montre qu’en pratique, la création d’un nouvel Etat n’obéit pas toujours à des critères objectifs et juridiques.
Textes juridiques pertinents
Le droit à l’autodétermination et à la souveraineté des peuples sur leurs richesses et ressources naturelles a été consacré dans nombre d’instruments internationaux et régionaux.
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Les deux (2) pactes des Nations Unies (ONU) – Celui relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et le second relatif aux droits civils et politiques – consacrent dans les mêmes termes le droit des peuples à l’autodétermination.
L’article 1er, commun aux deux (2) pactes, proclame en son 1er point: « Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel ».
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Au niveau régional africain, l’article 20 de la Charte de l’Union africaine (UA) stipule: « Tout peuple a droit à l’existence. Tout peuple a un droit imprescriptible et inaliénable à l’autodétermination. Il détermine librement son statut politique et assure son développement économique et social selon la voie qu’il a librement choisie. Les peuples colonisés ou opprimés ont le droit de se libérer de leur état de domination en recourant à tous moyens reconnus par la Communauté internationale […] »
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En Europe l’acte final d’Helsinki, texte fondateur de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), apparaît plus progressiste en proclamant en son chapitre 8 : «[…] En vertu du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, tous les peuples ont toujours le droit, en toute liberté, de déterminer, lorsqu’ils le désirent et comme ils le désirent, leur statut politique interne et externe, sans ingérence extérieure, et de poursuivre à leur gré leur développement politique, économique, social et culturel […]».
Un tracé venu d’ailleurs
La reconnaissance de l’arbitraire des frontières interétatiques africaines et leur mauvaise réputation, rendent de facto caduque leur intangibilité, proclamée en 1963 par des dirigeants clients des ex puissances coloniales. Cette reconnaissance ouvre aussi à une analyse plus consensuelle des crises politiques récurrentes et leur impact dans le développement des pays africains en général et le Congo Brazzaville particulièrement.
Il est acquis que, telle une proie, le continent a été dépecé à la conférence de Berlin en 1885, où plus de 90% du tracé des limites interétatiques ont été définit, recoupant les aires historiques, linguistiques et culturelles. Même l’Ethiopie qui échappa à la colonisation dû négocier ses frontières.
Une description de Michel Foucher [“Fronts et frontières“, Fayard, 1991] révèle que bien de possessions coloniales eurent pour noyau des états préexistants souvent regroupés avec d’autres entités.
Ainsi, le royaume Ashanti se retrouva dans le centre du Ghana (Côte d’or) ; les Sultanats de Kano et Sokoto inclus dans le Nigeria ; le royaume Mossi dans le Burkina Faso (Haute Volta), celui d’Abomey dans le Bénin (Dahomey) et de Buganda dans l’Ouganda. En revanche, d’autres royaumes et empires en Afrique centrale et australe (Kongo, Ndébélé, Zoulou, Xhosa, Tswana) et dans le Sahel (Samory, Ouadaï, Mahdi) furent démembrés. D’autres encore, divisés, furent parfois reconstitués comme au Soudan Français (Mali) et au Soudan Anglo-égyptien avec le Darfour en 1916.
Ce maillage a été légué à l’Afrique lors de la décolonisation. A l’exception du Cameroun et de la Tanzanie, tous les réaménagements frontaliers post coloniaux ont été l’œuvre de la lutte des peuples.
Peuples, nations, états et frontières
Parmi ces luttes, celle du peuple Sahraoui qui, sorti dans la violence du joug colonial Espagnol, s’est vu délesté de sa souveraineté après avoir proclamé son indépendance (par le Polisario en 1976).
Depuis que le statut définitif du territoire a été porté devant le comité de décolonisation de l’ONU, une centaine de résolutions du conseil de sécurité ont réaffirmé le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui [“Camouflet diplomatique“, F. Lebeaud, Afrique-Asie, Octobre 2012]. Paradoxalement, l’ONU qui n’a pu trancher, en ne reconnaissant ni la souveraineté du peuple sahraoui, ni celle du Maroc sur le Sahara occidental, a implicitement admis le primat du fait (l’annexion marocaine) sur le principe légal (l’autodétermination du peuple sahraoui) dans l’option “d’un plein exercice des droits des sahraouis sous juridiction marocaine’’, formalisée sur le plan d’autonomiei proposé par le Maroc.
Si certains séparatismes (Biafra, Katanga, Cabinda) se sont brisés sur le tracé des partages coloniaux, d’autres luttes acharnées des peuples d’Afrique australe ont eu raison de l’union forcée de la fédération Rhodésie-Nyassaland regroupant la Zambie (ancienne Rhodésie du Nord), le Zimbabwe (Rhodésie du sud) et le Malawi (Nyassaland) [“Les frontières du refus – Six séparatismes africains“, M.C. Aquarone, CNRS, 1987].
Les Erythréens et les Sud Soudanais, victimes d’autoritarisme oppressante, ont combattu respectivement trente (30) et vingt (20) ans pour recouvrer, les uns, la frontière tracée au milieu territorial du peuple Tigréen et les autres la limite méridionale de l’influence musulmane imposée au Soudan Anglo-égyptien.
Dans ces deux (2) cas, les scissions entamées dans la violence, ont fini par être agréées par l’UA et l’ONU à l’issue de plans de règlement par referendum d’autodétermination approuvés par le Conseil de sécurité.
En Europe, dans le sillage de la chute du mur de Berlin, la libération et l’autodétermination des peuples des pays Baltes et du Sud Caucase, étouffés par l’autoritarisme soviétique, ont été rapidement entérinées. L’ex-Tchécoslovaquie a choisi la voie pacifique pour une séparation sans dégâts alors que l’ex-Yougoslavie a payé le lourd tribut de la tentation d’une unité forcée.
Saisie par la Serbie pour déterminer la validité juridiqueii de la déclaration d’indépendance du Kosovo, le président de la Cours Internationale de Justice déclarait en 2010 « La Cour a conclu que l’adoption de la déclaration d’indépendance du 17 février 2008 n’a violé ni le droit international général, ni la résolution 1244 (1999) du Conseil de sécurité, ni le cadre constitutionnel“.
Les deux (2) situations, africaines et européennes, bien que totalement différentes, illustrent la difficulté d’ériger l’intangibilité des frontières en principe inviolables et les instances internationales, devant la profondeur des conflits, ont fini par constater l’irréconciliable.
Ceci démontre également la primauté de la nation sur l’état et le primat du principe de fait (réalité) sur le principe légal (ici, l’intangibilité de frontières issues de la colonisation ou de l’autoritarisme).
Il est en effet impossible de s’opposer à la volonté d’un peuple qui finit par se concevoir une conscience de peuple et une propre conscience nationale s’il ne trouve pas sa place dans la frontière coloniale établie. À plus forte raison face aux massacres, crimes de génocide et crimes contre l’humanité avérés, et en l’absence de démocratie et de stratégie sincère d’unification.
Le schéma : “frontières coloniales à l’intérieure desquelles ont été regroupés des peuples recoupés, à qui fut demandé de créer une nation“, frontière => état => peuples regroupés=>nation (état-nation) est d’évidence un échec qui requière réparation, par une inversion où “un peuple avec sa propre conscience de nation (historique, culturelle et linguistique) se dote de sa propre forme d’état dans les limites de son territoire“ : peuple =>nation =>état => frontière (nation-état).
Se séparer pour mieux faire la paix
A l’heure où la mondialisation pourrait faire croire à l’annihilation des frontières, la matérialisation d’une volonté de séparation apparaît paradoxalement de plus en plus dans les divers murs (aux sens propre et figuré) qui s’érigent entre les hommes. Ces murs se dressent dans des situations de tension pour répondre à des menaces ou de l’insécurité de populations.
Des “peace lines“ de Belfast à la redoutable 38ème parallèle nord des deux (2) Corées, en passant par les murs des quartiers Chiites et Sunnites de Bagdad, celui dit de sécurité Israélienne et celui historique de Berlin, les rôles des murs et frontières de séparation ont été différents selon qu’ils soient érigés en temps de guerre ou pour le maintien d’une forme de paix.
Novosseloff et Neisse [‘’Ces murs qui nous séparent’’, Diplomatie, Nov. 2009] considèrent que les murs belligérants consacrent le divorce avec l’objectif d’une frontière, alors que les murs, choix des acteurs chargés du rétablissement de la paix, ont pour l’essentiel un caractère provisoire qui en fait un moyen et non un objectif.
Cette approche a emmené l’équipe des scientifiques de l’IFG à conclure que “ Les murs séparent physiquement, divisent, opposent […] La frontière est aussi une barrière, une limite, mais qui oblige par sa reconnaissance, la reconnaissance de l’autre. Si l’accord s’établit sur un équilibre du rapport de force en présence, les frontières sont sources d’échanges et de revenus alors que les murs témoignent de l’enracinement dans le sol des tensions géopolitiques et rapports de force inégaux“.
Au Congo-Brazzaville, face à l’inconciliable et aux risques de pérennisation de tensions géopolitiques, source de pertes considérables de vie humaines, la responsabilité et le courage politique imposent le choix de la ‘’barrière’’ frontière, clairement identifiée et reconnue, qui contribuerait à une réelle pacification ouvrant même à de solides coopérations transfrontalières.
Par Robert Poaty Pangou
Diffusé le 27 novembre 2013, par www.congo-liberty.org
Mon frère plus vous développez votre opinion à l’appui des preuves irréfutables à l’échelle planétaire, plus votre voeu de revenir à nos frontières d’avant colonisation me paraît soutenable. Merci beaucoup c’est votre opinion que je respecte beaucoup et à laquelle je pourrai un jour adhéré.
En tout état de cause, il y a quelque chose d’anormal avec la gouvernance actuelle au Congo-Brazzaville. Les acteurs de ce régime on les connaît depuis 1968 et on a le sentiment qu’ils ont une conception du pouvoir qui est diamétralement opposé à celle d’autres Congolais.
Une revue intelligente cher monsieur, mais qui parmi tous ces aliénés de l’occident osera ouvrir ce dossier que pourtant mêmes les descendants de colons connaissent.
Nos grand-parents ont subi le fouet du colon qu’ils ont pourtant courageusement, mais nous, acceptions volontiers l’aliénation culturelle, linguistique, religieuse et jusqu’à accepter même que nos ancêtres sont des Gaulois: une hérésie.
Peut imaginer dans ces conditions remettre en question ce que le colon a construit à notre place?
Le travail est immense et d’abord dans nos têtes. Vous avez peut-être le courage et l’intelligence de montrer ce qui devait être naturel, mais avec les schéma de pensée calqué du colon, combien sont-ils prêts à faire cette revolution de pensée?
Et les puissants maîtres du monde le voudront-ils?
C’est une forme de résistance mais qui ne résout rien !
Vous croyez que ça été facile de construire la nation américaine (guerre de session) ou la France (entre les basques, bretons, corses, alsaciens…)?
Le problème des nation africaines ne se résume pas en terme d’intangibilité des frontières ou non mais plutôt à l’anthropologie de l’africain ou du noir.
Comment penser panafricanisme ou africanisme quand la diversité des tribus pose des problèmes auxquels soulevés dans cet article Pangou. C’est donc pour moi un faux débat.
Penser intangibilité, pensez individu ou l’africain d’abord. Celui-ci n’a plus de repères quel que soit l’échelle: individuelle, tribale (primitive), locale, régionale, nationale et continentale.
En cause notre état d’esprit africain – il est incapable de pouvoir structurer, organiser et élargir dans l’espace et le temps des écosystèmes sociétaux diversifiés au plan culturel (tribu), philosophique, juridique, socioéconomique et environnemental.
On peut un avoir état uniquement Kongo, mais les mêmes problèmes que nous connaissions à l’échelle nationale vont se répéter entre téké, lari, kongo, etc puisse qu’actuellement tout n’est pas aussi rose ces tribus.
On peut descendre dans l’échelle primitive d’organisation étatique – au Congo par exemple, il y a 67 tribus ou zone tribale, on aura alors 67 états-nation ou 12 region-état, etc.
Comment traiter l’anthropologie et le cerveau du Congo – pour l’instant il y a pas de médicament et la situation n’arrange personne.
On peut tout de même les traiter de con et compagnie !
A suivre quand Sassou sera dégagé de cette merdouille de pouvoir mchochis et de ses alliés laris et kongo.
Dans ce cas cher Mr., tous les Kongo et les Mbochis devraient déguerpir et rejoindre leurs terres respectivement en Angola et au Zaïre. En outre, sans ces 2 groupes bandits il n`y aura plus de guerre pour le pouvoir. Les vili et les teke ont toujours vecu en paix sur ces terres avant, pendant et après la colonisation. Poaty Pangou devrait donc se préparer pour l’exodus vers l’Angola de son peuple, de la même manière que les juifs après la guerre mondiale. ça sera en tout cas un bon debarras et un pas de géant pour la vraie paix définitive au Congo.
Mon frère RPP je m’aperçois que tu es un chercheur digne de ce nom! Car effectivement cette cohabitation est impossible , en effet depuis l’avènement des ngalas en 1968 aux affaires nous assistons à un sabotage économique , des assassinats politiques aussi gratuits comme le génocide du Beach , le pillage des minerais de Mayoko , Zanaga , le pétrole au large de pointe noire et surtout le ravage des nos forêts , en somme une bestialité inouïe des ngalas plongeons le pays dans chaos sans précédent ! Alors Massamba débat avait laissé un pays sans chômeurs !!!Mais cette si la scission est inéluctable .
Quiconque connaît parfaitement la situation congolaise , se souvient de nombreux coup d’Etat qui l’ont traversés et ont nui gravement à son développement. Ils ont toujours été humainement très catastrophiques aux populations du Sud, chaque fois injustement accusées de coupables.
L’auteur de cet article comme 99% des Kongo est dépité et agacé par tant de mauvaise foi, de brimades et d’assassinats contre les Sudistes. Sa révolte se comprend. Nous la partageons. Elle n’est pas métaphysique mais pragmatique.
Un simple survol historique de la politique congolaise, fait débusquer de multiples exactions gratuites sur les Kongo par les populations du Nord et ses alliés, aliénées par la violence. Il apparaît clairement qu’à la suite de l’usurpation brutale et sanglante du pouvoir légitime par Sassou en 1997, le vivre ensemble entre les Nordistes aux pratiques antidémocratiques nourries par le nihilisme moral et le Sud-kongo naturellement démocratique, n’est plus qu’illusion.
En outre, aujourd’hui le Sud se dit : » Avec toute la rente pétrolière de ces dix dernières années, les Congolais auraient dû être parmi les habitants les mieux lotis de la planète ». Or, que voit-il, un putschiste au pouvoir qui se complaît dans les valeurs immorales : abus de pouvoir, kleptomanie, corruption, triche, oligarchie, complots divers et dépenses irraisonnées.
Assoiffés de gestion rigoureuse et d’équité, galvanisés par l’éthique et la fraternité, les Kongo rêvent d’une séparation avec leurs bourreaux pour une paix définitive afin de se lancer à corps perdu, dans la modernisation de leurs contrées.
Quel intérêt y aurait-il demain à encore coexister avec des groupes allergiques à la DEMOCRATIE? Que gagnerait le Kongo à cohabiter avec ceux qui nuisent à la cohésion d’une Nation?
Deux interrogations à soumettre à l’ensemble des Congolais en 2016 après l’aventure de Sassou et son clan. Le peuple souverain décidera librement par référendum, s’il veut la Scission ou Non.
Ainsi, malgré la solidité des arguments déployés, il ne revient donc point à M. Robert Poaty Pangou d’imposer une vérité de perspective aux Congolais.
VIVEMENT le vote !!!
Notre sauveur en attente Matsoua André vient de me reveler ceci:
Loubaki lua malanda = Poaty Pangou Robert en chair et en esprit.
Il m’a aussi dit de faire attention avec ce type, il travaille pour Sassou d’après Matsoua.
SUD-KONGO…. Qu’en est-il du SUD NON KONGO? Comment se fera la séparation entre SUD-KONGO et SUD NON KONGO?
Vous feriez mieux de perdre votre temps à faire autre chose au lieu de rêver devant vos écrans dans les banlieues des villes Françaises.
Un retour aux frontières d’avant colonisation est impossible. Par exemple, pour reconstituer ce que les blancs avaient qualifié de royaume kongo, il faudra d’abord detruire la RDC et l’Angola pour récuperer les terres qui appartenaient aux kongo. Ce qui impossible. Pour reconstituer les téké, il faudra faire autant avec le Gabon et les 2 Congos.
C’est une impossibilité qu’il ne sert à rien de disserter à longueur des journées.
En 1632, un catéchiste kongo, Franscico Kassola se proclama « Fils de Dieu » et fonda la première Eglise chrétienne indépendante.
Kimpa Vita ou Dona Béatrice. Déclarée envoûtée par le Diable par les capucins, elle fonda en 1704 une Eglise sous l’inspiration de Saint-Antoine et proclama que Jésus Christ était noir, que Saint Antoine restaurerait l’unité du royaume de Kongo, que les Portugais devaient être chassés d’Afrique, et que la sorcellerie et la magie devaient être combattues. Pour avoir donné naissance à un enfant métis alors qu’elle se disait vierge, Kimpa Vita fut condamnée à mort sous l’impulsion des capucins et fut brûlée vive en 1706.
Simon Kimbangu :Les Eglises ngounzistes annoncent la venue d’un messie noir, et Simon Kimbangu, dont le nom signifie « celui qui révèle les choses cachées », est le fondateur de l’Eglise kimbanguiste inspirant par la suite d’anciens catéchistes kongos du Moyen Congo (colonie française) qui créèrent, après la deuxième guerre mondiale et deux ans après la mort de Matswa, les Eglises matswanistes.
Les Matswanistes sont répartis en cinq tendances : les Corbeaux, les Pigeons, les Amicalistes, les Ikouole, les Bulamananga. Le Révérend Pasteur Ntumi et ses miliciens Nsilulu appartiennent à la branche radicale des bulamananga.
l Le prophete lassy simon zephyrin : A la fin de la gurre, il fut démobilisé et pratiqua la danse, encore la boxe en Europe. A son retour au Congo Francais, par Brazzaville en 1945, il s’installa sur les terres du chef Téké Moungali; où il pratiqua le commerce. En 1948 il eu la revelation divine
Il debuta son ministere vers 1953 à la même période que Malanda ma croix-koma. le prophete lassy zephiryn
Dans les années 1990, Fréderic Bintsamou se révèle comme un guérisseur spécialiste des maladies mentales. Il recueille les malades mentaux (communément appelés « fous ») dans les rues de Brazzaville et les soigne, notamment par la prière. En 1997, il affirme avoir reçu une révélation divine lui ordonnant de se rendre dans le département du Pool
Robert POATY PANGOU
Le Peuple Kongo s’y prépare.
Le Peuple NGala quant à lui, il se prépare à la Modification de sa Constitution.
Ceci, est ce que le Peuple doit savoir.
Le Peuple Kongo ne peut plus se laisser divertir.
Tout comme l’Etat Juif, Croate et Sud-Soudanais ; l’Etat Kongo va permettre au Peuple Kongo d’avoir :
– Un Pouvoir Kongo
– Un Président Kongo
– Une Armée Kongo.
Je ne sais pas où se situe le Sud non kongo. Tout le Sud est Kongo, Vous ne parviendrait plus à déstabiliser les Kongo antisassou. Ils veulent un développement séparé.
Vivez heureux! Vivez sous les ordres de Sassou et son clan! Vivez loin des Kongo!
A Mr Pre colonialisme. Je constate que vos connaissances sur le peuple Kongo sont nul. Pour info les vili, les lari font partie intégrante du peuple Kongo. Concernant Mr Poaty à qui vous demandez a préparer son éxodus est vili comme moi et originaire du Kouilou. Deuxième info: on trouve les Kongos depuis le sud de la RDC, en Angola, dans le sud du Congo et une minorité au Gabon. Le royaume Kongo fut un grand royaume.
Les colonisateurs, comme s’ils jouaient a un jeu d’enfants ont scelle le sort de millions d’etres humains….deshumanises. Sur une carte de l’afrique, ils ont trace a grands traits, des lignes sur le papier, decidant que ces traits de crayons deviendraient des frontieres. Le role de ces frontieres arbitraires, inventees etait unique : se partager le pillage des ressources locales.
Les annees passerent…..enfin, la decolonisation arriva. Les pouvoirs coloniaux repartirent chez eux mais laisserent en place un pouvoir central et une administration basee sur leur modele, animes par des africains formates, fideles continuateurs de l’oeuvre du blanc, qui ne tenait compte, ni des realites ethniques et culturelles locales, ni des traditions et organisations sociales.
C’est ainsi qu’une fois obtenue l’independance politique, des difficultes d’ordre ethnique commencerent dans la quasi totalite des pays africains et elles perdurent.
Je crois fermement que c’est au moment de la decolonisation qu’il aurait fallu redonner leur independance a tous les peuples rassembles d’une facon arbitraire. Une myriade de petits etats independants aurait ete ainsi creee qui aurait permis d’eviter le declenchement des guerres ethniques et favoriser la creation d’une federation semblable a celle des Etats unis d’amerique ou de l’Europe.
Declencher ce processus me parait aujourd’hui tres ose mais pas impossible, il suffit d’avoir ce reve, d’y penser, de retrouver cet esprit de fraternite africaine et pourquoi pas? Israel depossede s’est bien reconstitue en un Etat avec ses frontieres naturelles, par la foi de ses fils, non?
Tout africain d’aujourd’hui qui refuse de s’interesser a cette grande oeuvre collective ou, plus simplement, qui ne veut rien savoir de ce processus de retour vers les anciennes frontieres naturelles d’avant la colonisation est un traitre, un lache de premiere categorie, ne merite pas d’etre appele « africain » car il ne l’est deja plus, il est sans ame, c’est un mort vivant.
Une question cependant : la reconstitution de ces etats qui, a l’origine etaient des royaumes, entrenainera t-elle la revalorisation de nos royautes?
Mon cher LULENDO de Ponton, le sud du Congo n’est pas excusivement Kongo, il est aussi Téké, Pounou et autres non Kongo. La Lékoumou est entièrement Téké, le Pool, la Bouenza et le Niari sont à moitié Téké ou presque. D’où vient que le Sud du Congo est exclusivement Kongo? De quel sud parlez-vous, du même sud dont je suis originaire?
Arretez avec votre trompérie et votre démagogie hégémonique mal placée. Les esclavagistes portugais avaient établi la carte du royaume Kongo. Il ressort de cette carte que le royaume Kongo se situait exclusivement au bas Zaire et au nord de l’Angola. Les terres du Pool tout comme celles de la Bouenza et du Niari sont les terres Téké. Sur ces terres les noms des choses et des rivières sont en Téké, ce qui prouve l’influence antérieure de la culture téké sur ces terres.
Entre les Vili au sud et dans le Mayombe et les Téké à partir de la limite nord du Mayombe, il n`y a pas de royaume Kongo au milieu. Cette théorie n’existe même pas dans les livres ou les mémoires des explorateurs esclavagistes ou colonisateurs. Les territoires Kongo, il faudra les chercher au bas-zaire et sans doute en Angola, mais surement pas au Congo. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas des Kongo au Congo, Gabon, voir même Tchad ou encore Allemagne. Cette présence Kongo sur les terres qui ne leur appartiennent pas ne leur donne pas le droit de créer des états Kongo sur les terres qui les ont acceuillies, ça serait de l’usurpation inacceptable. Les juifs Polonais ou Allemands, malgré leurs citoyennetes, n’ont jamais cherché à diviser la Pologne ou l’allemagne pour créer un état juif. Ils sont répartis sur leurs terres et ont créé Israél au dépend des palestiniens.
Vous pourriez faire autant, répartir en Angola livrer la guerre à Dos Santos, puis créer un état Kongo sur les cendres du royaume Kongo. Mais au Congo actuel, votre rêve ne pourra jamais se réaliser parce que ce ne sont pas vos terres. Les Sud Soudanais l’ont fait sur leurs terres, les Juifs aussi. Personne ne créé des états sur les terres étrangères. Pour le faire, il faut livrer une guerre et annexer les propriétaires comme l’avaient fait les Européens en Amérique ou en Australie. Au Congo, les Kongo ne sont pas des conquérants, ce sont des gens acceuillis en peuple frêre. Cela ne donne pas le droit à ce peuple reçu de créer un pays exclusivement à eux.
S’il y a un SUD-KONGO, il y a nécessairement un SUD-NON KONGO puisque au sud tout le monde nèst pas Kongo. Alors, évitez l’amalgame.
LULENDO De Ponton, cher frère, es-tu vraiment congolais de Brazza? En tout cas, permet moi d’en douter. Sinon comment peux-tu dire sans aucun remord que «tout le sud est kongo». Juste cette phrase maladroite prouve que tu n’es pas congolais.
Lissouba est bien du SUD, pourtant il n’est pas Kongo. La Lékoumou qui est au sud est 0% Kongo et 100% Téké. Le pool, la bouenza et le niari sont Téké à moitié ou presque. Donc pour vous les Pounou ne comptent pas, les Téké ne comptent pas, il n’y a que les Kongo qui comptent.
KOUILOU est le seul lieu où les Kongo peuvent se régrouper si bien sûr les vilis l’acceptent. Mais la bouenza, le niari, le pool et la lekoumou ne sont pas des terres Kongo sur lesquelles ils peuvent fabriquer un état. Les terres kongo sont au bas zaïre et au nord de l’Angola, rien sur le sol du Congo. Vous pouvez le vérifier à partir des cartes du royaume kongo établies par les blancs esclavagistes. Il n`y a aucune extention du royaume kongo sur les terres actuelles du Congo malgré la présence récente des kongo venus de l’autre côté du fleuve.
Les thèses de POATY PANGOU sont les oeuvres de Bunda dia Kongo, ce sont des rêves infentiles et infantilisant. Comment pouvez-vous rêver de détruire les frontières des pays actuels pour ensuite créer des micros états ethniques? Recréer le royaume kongo implique la dislocation de l’Angola et de la RDC, les seuls pays sur lequel s`étendait le royaume Kongo. Êtes vous confiants de vos ambitions?
Écouter chers frêres, vous avez certainement mieux à faire que de rêver devant vos écrans d’une hégémonie ethnique qui n’a jamais existé.
À mon avis, ce qui pourra se passer dans un avenir proche sera la mise en cause des frontières actuelles et la fusion de plusieurs pays (multiethniques) en un seul grand et efficace. Dans ce sens, vous et Poaty Pangou, vous êtes dans le mauvais sens de l’histoire de l’évolution des sociétés.
Mr. KOUILOU, les communautés humaines évoluent et s’organisent perpétuellement, les nouvelles communautés naissent et évoluent à leur manière. L’homme était au départ africain, il est devenu asiatique, européen, américain… Tout comme les téké, kongo, hutu, mienè, fang… étaient tous des bantous avant d’évoluer en communautés ethniques très légerement distinctes. Les vilis est une nouvelle communauté ethnique bien connue au Congo comme differente des kongo, sauf bien sur par les membres et propagandistes de bounda dia kongo comme vous. En tout cas, les vilis ne sont pas les dondo, et encore moins les Laris.
MAPIA MA LUTIRI ! depuis quand les Vilis ne sont plus devenus des Kongo ? Depuis mon enfance j’ai toujours appris LARI-BEMBE-SUNDI-KAMBA-DONDO-VILI OU LWANGO sont des cousins ou frères germains tous descendants des Kongo.
Mamééé luvunu ya bawu ééé !