Depuis les années 80 – de sombre mémoire1 – des générations entières et successives de jeunes diplomés ont littéralement été sacrifiées sur l’autel de l’égoïsme et de l’égocentrisme des hommes politiques. Le marché du travail étant devenu cruellement déficitaire, en raison du manque d’une politique volontariste de création d’emplois. Aussi, les conditions d’insertion des jeunes sur le marché du travail sont quasi inexistantes. On est également réduit à constater que la justice sociale et l’égalité des chances n’ont guère progressé ; elles ont plutôt beaucoup régressé. A l’évidence, ce contexte de chômage accru, et la précarité qu’il induit, constitue un frein à l’émancipation des jeunes. Lesquels vivent aux depens de leurs parents beaucoup plus longtemps sinon jusqu’à un âge très avancé. De cette conjoncture peu réluisante, rares sont les jeunes ayant terminé leur études à l’étranger manifestent d’enthousiame quant à l’idée d’un retour au bercail. Il est cependant aisé de comprendre que le Congo-Brazzaville est manifestement un pays non égalitaire où l’exclusion est devenue la règle. Situation somme toute symptomatique d’une fracture sociale au sein de la société.
Le Congo-Brazzaville, en dépit d’une embellie financière sans précédent, est donc paradoxalement confronté à un chômage de masse, le régime en place s’étant mué en usine à fabriquer des diplômés chômeurs. Lesquels sont allégrement abandonnés à leur triste sort, quand ce n’est sur le bas côté de la route, car ne percevant aucune allocation chômage. Des jeunes gens ayant consacré de longues années aux études sont ainsi transfomés en laissés-pour-compte. Le savoir et l’expertise qu’ils ont accumulés ne sauraient hélas être mis au service du progrès de la patrie. En conséquence, des vocations sont ainsi brisées, faute d’égalité de chances quant à l’insertion professionnelle. On peut dans ces conditions réaliser le manque à gagner pour le pays qui aura investi des masses d’argent pour l’éducation de ces jeunes. Par ailleurs, il y a lieu de déplorer le fait que les hommes politiques se soient accaparés sans ménagement des richesses nationales, en imposant la précarité et une misère endémique au peuple.
Nous somme donc en droit de dénoncer l’injustice sociale sinon la fracture sociale avérée; laquelle résulte d’une gestion hazardeuse et calamiteuse d’un pouvoir viscéralement ethnocentrique et kleptomane. Mais plus grave encore, c’est le fait que l’éducation nationale est devenue le parent pauvre du service public, alors que ce secteur devait être retenu comme priorité des priorités. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a une crise des vocations dans l’éducation nationale ponctuée de défections d’enseignants au traitement insignificant. Lesquelles vont remplir les rangs de l’enseignement privé. On comprendra donc aisément qu’au Congo-Brazzaville on prépare très mal ou presque pas l’avenir de la jeunesse. En effet, c’est enfoncer des portes ouvertes que de dire que la jeunesse est l’avenir d’une nation. Pour ce faire, l’éducation de la jeunesse mérite une prise en charge conséquente de la part des pouvoirs publics, tant il en va de l’avenir du pays. Ne pas investir dans la formation et l’éducation de la jeunesse ne serait-il pas une façon de faire l’impasse sur l’avenir et condamner le pays au sous-développement?
A l’évidence, le tissu social est déliquescent, le pays sombre dans un climat déletère et le peuple désabusé est fort désemparé, en raison d’une grave crise morale, politique et sociale. Cela devra impérativement déboucher sur une alternance pacifique que les congolais, dans leur ensemble, appelent de leurs voeux, et suite à laquelle il faudra sceller un pacte républicain de bonne gouvernance fondé notamment sur le respect des valeurs républicaines et des droits essentiels des citoyens. Ceci constitue une condition sine qua non qui permettra au pays de repartir sur des nouvelles bases.
Il est de notoriété publique qu’il n’y a de richesse que d’hommes. Mais faudrait-il encore qu’un pays ait des hommes de qualité, instruits, férus d’amour de la patrie et qui se mettent résolument au service de celle-ci, en vue d’impulser une dynamique de développement endogène, multi sectoriel et durable. Il sied cependant de signaler que le plus important consiste pour le politique de savoir gérer à bon escient le capital humain ou ressources humaines, notamment des cadres ayant acquis quelque connaissance sinon une certaine expertise indispensable pour l’essor du pays et surtout de leur accorder les conditions idoines pouvant leur permettre de s’épanouir professionnellement, donc d’apporter leur pierre à l’édifice. En effet, tout dirigeant d’un Etat, pour peu qu’il soit doté d’une vision pour l’essor de ce dernier et surtout de la volonté politique d’oeuvrer pour le bien-être du peuple, doit avoir présent à l’esprit un principe inaliénable pour le progrès d’un pays, à savoir : “l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.” Son application s’avère impérative pour une exploitation un tant soit peu optimale des potentialités humaines et économiques. Le développement socio-économique du Congo-Brazzaville est à ce prix.
1 Période au cours de laquelle le PCT, parti prétendument de gauche révolutionnaire, au pouvoir depuis 1969, a rompu le contrat social. En conséquence, l’Etat-providence est mort sous Sassou I, de surcroît, en plein boom pétrolier des années 80; d’où l’émergence d’une fracture sociale. En fait, sous les instances des institutions de Bretton Woods (FMI et Banque Mondiale), ayant initié un Programme d’Ajustement Structurel (PAS), le recrutement systématique à la fonction publique des jeunes diplômés fut interrompu. Depuis lors, les congolais vivent dans une société à deux vitesses, fondée sur l’exclusion sociale. Les jeunes désoeuvrés se consacrent ainsi aux paradis artificiels quand ils ne se font enrôler dans des milices tribales de leaders politiques bellicistes et assoiffés de pouvoir qui les utilisent pour de basses besognes.
René MAVOUNGOU PAMBOU
Collectif Unis Pour le Congo
Secrétaire chargé des questions éducatives
et socio-culturelles
Voilà encore et toujours un combattant patriotique qui se fait des soucis pour son Pays Natal, qui est le Kongo.
Rappelez vous, mon Cher Frère le PCT est tout simplement le Parti Congolais du tribalisme.
Recensement général de la population: comment repenser un développement social et économique opérationnel du Congo post dictature Denis Sassou Nguesso?
Pas de chéquier, ni de carte bancaire et encore moins de relevés de compte – que dalle !!!
Alors, peut-on gérer efficacement et en temps réel ou décalé, son compte bancaire sans tenir ou prendre en compte les outils d’aide aux transactions financières? – pas si sûr !!!
Problème: une organisation quel qu’elle soit état, entreprise ou association peut-elle efficacement fonctionner sans prendre en compte les problématiques: traçabilité, fiabilité et cycle de vie des données entrantes et sortantes?
Un état peut-il planifier et élaborer un management socioéconomique, culturel et sociétal stratégique et opérationnel sur différentes échelles – quand les données biostatistiques de la population sont faussent? Ça ne colle pas !
Le plan d’action de tout gouvernement reste-il une œuvre humaine et donc perfectible? Cela implique t-il la prise en compte de bien d’autres informations au-delà du simple état civil, carte d’identité et passeport informatisée biométrique, et carte électorale des citoyens?
Le recensement général de la population post dictature Sassou Nguesso a pour objectif de doter l’état et ses institutions nouvelles, les administrations et les collectivités locales reformées d’un véritable outil de travail fiable et d’aide à la décision.
Les résultats de ce recensement général concernera le volume de la population – la répartition – la structure par sexe, âge, tribu ou groupe ethnique – la situation familiale – l’éducation ou l’enseignement, la formation professionnelle – la maitrise des langues, les nationalités – les migrations intérieures et extérieures – les modes de production, de consommation, de transport et de rejet dans l’environnement – les revenus et pouvoir d’achat – l’activité socioéconomique sur différentes échelles: individuelles, locales, rurales, urbaines, régionales et nationales – les conditions de l’habitat et de logement, d’accès aux soins, à l’eau potable et à l’énergie – le cadre de vie urbaine, les pollutions et les nuisances…
A SUIVRE …
LE MYSTÈRE DE L’ANTENNE BEAC D’OYO ENFIN LEVÉ PAR UN JOURNALISTE BÉNINOIS
OUF! Il a fallu un fils du pays du VAUDOU pour lever le mystère de la BANQUE CENTRALE d’OYO:
LA THÉSAURISATION DU GAP ENTRE LES RECETTES DE L’ÉTAT CONGOLAIS ENTRE 2003 et 2013.
http://www.afriqueeducation.com/index.php?option=com_content&view=article&id=382:numero-399-beac-pourquoi-on-ne-change-pas-la-gamme-monetaire-vieille-de-douze-ans&catid=1:africa-info
Je m’en doutais un peu, mais j’osais encore espérer que nos dirigeants n’étaientt pas aussi sataniques à ce point, car je suis meurtri de voir que notre pays a pu enfanter de tels monstres.
Les révélations de Ministre NDZON ont en effet trouvé l’écho du coté des tombes de KONA KONA comme nouveaux coffres forts du trésor public bis.
Les TERRIBLES TOMBES COFFRES FORTS en attendant une agence BEAC HORS CONTRÔLE.
PAUL TEDGA qui s’y connait en pratique mystico-maconnique n’a pas eu de mal à décrypter les signes de pratiques outre tombes qui régissent aujourd’hui le CONGO.
ENTRE SATANISME et CYNISME, le Congolais doivent se faire maintenant à l’idée que d’importantes ressources ont été détourné pour déstabiliser notre pays pour au moins trois décennies!
COMMENT LE CONGO, A T IL PU ENFANTER DE TELS INDIVIDUS ?
VIVEMENT UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE LEADERS POLITIQUES.