De la nécessité d’une stratégie idoine pour la lutte de libération de la tyrannie. Par MAVOUNGOU PAMBOU

MAVOUNGOU PAMBOU

MAVOUNGOU PAMBOU

De prime abord, il convient de souligner que le régime en place au Congo-Brazzaville, dans un souci permanent de confiscation et de pérennisation du pouvoir, s’est toujours illustré pendant longtemps à endormir, à anesthésier la conscience civique et citoyenne en maintenant les citoyens dans l’ignorance et dans l’obscurantisme. Cette volonté d’abrutissement du peuple participe de la soif immodérée de domination du clan mafieux au pouvoir. A cela s’ajoute le fait que les autorités n’ont jamais ménagé les efforts pour étouffer la fibre patriotique et détourner ainsi les congolais de leurs préoccupations. Voilà pourquoi il est clair qu’un peuple qui a perdu sa capacité à dénoncer les méfaits d’un pouvoir dictatorial, sur fond de dérive mafieuse et kleptomane, ou du moins à revendiquer ses droits est voué à subir à jamais la dictature, la tyrannie et l’oppression.

Il y a cependant lieu d’affirmer que Sassou Nguesso, l’autoproclamé président, n’a que le pouvoir qu’on lui donne, et ce, par le fait de la division entretenue dans les rangs de l’opposition et surtout par l’allégeance que lui vouent certains leaders politiques et des pseudo sages. Cette malheureuse situation est symptomatique de la domination et surtout de la main de fer par laquelle Sassou Nguesso dirige le pays au point d’avoir pris en otage tout un peuple. A cela s’ajoute le fait qu’il est un criminel viscéral et un destructeur impénitent qui n’a jamais voulu du bien des congolais. La priorité de tout gouvernement responsable, qui plus est de gauche, aurait été l’érection de la justice sociale pour plus d’égalité de chance dans la vie et l’amélioration des conditions économiques et sociales de tous.

Mais en dépit d’immenses moyens financiers à sa disposition, la volonté politique lui a toujours fait défaut pour œuvrer au bien-être du peuple. L’injustice sociale et l’exclusion qui lui est consubstantielle sont telles que Sassou Nguesso aura fabriqué à tour de bras des laissés pour compte dont d’actuels quadragénaires et quinquagénaires bardés de diplômes qui, faute d’emploi, sont condamnés à vivre encore sous le toit parental. De ce fait, Sassou Nguesso aura non seulement sacrifié des générations de jeunes sur l’autel de la félonie, de l’égocentrisme et de la kleptomanie, mais il n’aura pas parvenu à préparer l’avenir des futures générations, En effet, toute sa vie il n’a manifesté qu’une soif immodérée du pouvoir pour le pouvoir au service du mal. Ainsi aura-t-il consacré la force de son esprit démoniaque non seulement à détruire le tissu social en y inoculant des antivaleurs rétrogrades, à paupériser le peuple par la confiscation des richesses nationales, mais surtout à planifier la mort et les larmes des autres.

On aura donc compris que le peuple congolais est confronté à un réel drame dont Sassou Nguesso est l’auteur. C’est pourquoi on peut affirmer sans coup férir qu’il est le problème du Congo-Brazzaville. En effet, depuis des décennies, il a imposé aux congolais une vie au rabais, cela s’entend par une vie méprisée, une vie de misère au quotidien, une vie hantée perpétuellement par le spectre de la guerre et de la mort planifiée sur fond de terrorisme d’Etat. On ne saurait donc accepter la pérennisation du statu quo caractérisé par une misère endémique ponctuée d’un carcan macabre. C’est pourquoi il est urgent de briser ce carcan, afin que la vie reprenne ses droits dans un environnement de liberté. Par ailleurs nous devons avoir présent à l’esprit le fait que renoncer à la liberté reviendrait à renoncer à la dignité et ipso facto souscrire à la fatalité.

Au regard de la gravissime situation socio-politique qui prévaut au Congo-Brazzaville, il n’est guère judicieux de se limiter aux incantations, mais plutôt se montrer plus pragmatique. C’est pourquoi il est urgent pour les congolais de se départir de la léthargie coupable dans laquelle ils sombrent et de se donner les moyens de leur libération de la tyrannie incarnée par Sassou Nguesso. En tout état de cause, c’est aux citoyens congolais eux-mêmes qu’il revient le devoir de se battre pour l’exercice de leurs droits. Ceci passe avant tout par la quête de la liberté. Mais ne perdons pas de vue que cette légitime quête de liberté ne s’amorcera que quand la peur aura disparu des esprits. Et seule notre capacité à maintenir vivace le souffle de l’espérance en la liberté conjuguée à l’action unitaire nous permettra d’avoir raison de la tyrannie. C’est le moment ou jamais de se ressaisir et surtout de se défaire de la léthargie afin de passer à l’ultime action salvatrice. Pour ce faire, les patriotes, où qu’ils soient, au-delà des clivages idéologiques, ethniques et religieuses, doivent prendre fait et cause pour la noble lutte en vue de la libération de notre cher et beau pays des forces du mal.

La lutte de libération ne pourrait être axée vers une chasse aux sorcières, mais plutôt contre un système corrompu et corruptible. En effet le PCT est la pire des monstruosités que le Congo-Brazzaville n’ait jamais connu. Ce système est d’autant plus pervers et périlleux pour la société que les congolais se doivent de le mettre hors d’état de nuire. Il est cependant important de signaler que nos concitoyens au pouvoir, loin d’être nos ennemis, sont plutôt nos adversaires politiques. Même si à leurs yeux, nous autres incarnant l’opposition radicale, passons pour des ennemis qu’ils doivent abattre et réduire au silence, en raison de nos convictions et opinions contraires aux leurs. En effet, dans la perspective du changement qui pointe à l’horizon, nous devons faire preuve de grandeur d’âme et ne manifester aucune soif de vengeance à leur égard. C’est pourquoi il convient de laisser à la justice le soin de faire son travail à l’encontre de quiconque est présumé coupable de crime économique et de sang.

On ne saurait donc se tromper de combat; c’est pourquoi les ténors de l’opposition républicaine et autre leaders d’opinion doivent avoir présent à l’esprit que le combat consiste avant tout dans la libération du pays, et pour mener à bien ce combat, il importe de faire taire notre égo surdimensionné en vue de la constitution d’une union sacrée ou du moins d’une dynamique unitaire impliquant toutes les forces politiques de l’opposition, la société civile ainsi que l’ensemble des forces vives de la nation. Il convient ainsi de parler d’une seule voix, forte et suffisamment clair pour exprimer notre espérance de liberté et de changement. En effet, si cette option a fait ses preuves ailleurs, par d’éclatants succès, il ne pourrait en être autrement, une fois mis en œuvre par les congolais. Bien évidemment, un tyran n’a jamais vaincu face à un peuple debout, uni, déterminé et engagé dans l’action pour arracher sa liberté. C’est pourquoi la détermination du peuple congolais à faire aboutir ce noble idéal doit prévaloir et l’emporter sur la volonté immodérée de Sassou Nguesso de mourir au pouvoir.

Il y a lieu d’insister sur le fait que la nécessité d’une dynamique unitaire du peuple est avant tout une unité pour la lutte visant à libérer le pays de la tyrannie ainsi que de la violence qui lui est consubstantielle. Celle-ci étant manifestement caractérisée par le terrorisme d’Etat. Il serait donc illusoire de parler de libération sans unité au sein de l’opposition. C’est pourquoi il ne nous est pas permis de disperser inutilement nos forces. Il s’avère donc impératif de jouer collectif. Il y a donc lieu d’être solidaire, de se serrer les coudes et ensemble de répondre présent à l’appel de la ligne de front du salut de la patrie et de jeter toutes nos forces dans l’ultime bataille salvatrice. Ceci demeure une condition sine qua non sans laquelle l’espérance de liberté ne saurait se traduire dans les faits. On ne dira jamais assez qu’aucun tyran au monde n’a jamais vaincu un peuple debout, uni et déterminé à conquérir sa liberté. Le pouvoir de Sassou Nguesso est plus que jamais moribond et seule notre capacité à fédérer nos intelligences, à mutualiser nos forces nous permettra de lui asséner le coup de grâce.

Il convient également de souligner que la situation éminemment ambiguë dans laquelle se trouve Sassou Nguesso est telle qu’après avoir pris en otage les congolais, il s’est fait prendre lui-même dans son propre traquenard. C’est pourquoi nous estimons qu’à terme, l’aboutissement de la lutte de libération, quitte à en payer la rançon, finira également par tourner à l’avantage du bourreau des bords de l’Alima; et encore… Mais l’idéal serait que cette quête de liberté se fasse surtout dans la paix et qu’on épargne toute effusion de sang aux congolais qui n’ont que trop souffert pendant des décennies. En effet, si le régime tyrannique a le monopole de la violence politique, caractérisée par des guerres, meurtres, assassinats, tortures, empoisonnements, répressions… nous autres de l’opposition républicaine avons le devoir moral d’envisager le changement et l’alternance politique par la non-violence sinon par des moyens pacifiques. L’idéal serait donc d’affirmer notre volonté et notre détermination de briser le cycle de violence pour qu’enfin règne indéfiniment dans notre pays la paix des cœurs et la tranquillité des esprits. L’option étriquée de la violence politique est donc à proscrire à jamais des esprits afin que la liberté reprenne pleinement des droits, et ce, en vue de l’érection d’une véritable démocratie dans notre pays.

Nous avons donc l’impérieux devoir sinon la mission historique de sortir le Congo du chaos. Pour se faire, les ancêtres kongo interpellent notre conscience par ce vibrant défi, à savoir :

Nzundu nene yabwa mu nzadi yisaka bitombodi.

“la grande enclume tombée dans le fleuve cherche ceux qui l’en sortent.”

Nous ne saurions donc mener à bien cette mission sans une conscience aiguë de notre responsabilité collective et sans une réelle volonté de mutualisation de nos forces face à ce défi majeur. En effet, si toutes les filles et tous fils du Congo-Brazzaville venaient par leurs mains assemblées se saisir de l’enclume, pour la sortir des abysses le pays sera sauvé.

En outre, qu’on ne se méprenne pas, car le peuple à de la mémoire, et le moment venu, il saura reconnaître ses héros et leur témoignera de la gratitude, tant ils auront réellement bravé le régime tyrannique et combattu au péril de leur vie pour la cause sacrée de la libération du patrie.

Il est cependant des signes qui ne trompent pas, le vent de l’espérance de la liberté s’est levé et souffle désormais, car du littoral les embruns de la grande marée du soir ont été annoncés, en prélude à l’impétueuse lame de fond à venir.

Vivace demeure la flamme de l’espérance de la liberté, inextinguible est notre soif de liberté, car celle-ci surviendra inéluctablement. Libres nous le seront, libres nous vivrons sur la terre de nos ancêtre!

Ensemble nous vaincrons, isolés nous serons vaincus.

Puisse Dieu bénir le Congo-Brazzaville!

René MAVOUNGOU PAMBOU

Unis Pour le Congo

Secrétaire chargé des questions éducatives et culturelles

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

4 réponses à De la nécessité d’une stratégie idoine pour la lutte de libération de la tyrannie. Par MAVOUNGOU PAMBOU

  1. Le combattant dit :

    Cher Mavoungou Pambou,

    Tout ce que vous dites ici est connu des congolais, mais que proposez vous exactement. Les opposants qui sont à Brazzaville sont systématiquement pourchassés avec les armes dès qu’ils lèvent un petit doigt. Tous les dialogues initiés par le sieur Sassou sont toujours voués à l’échec parce que Sassou n’est pas un homme de parole.Vous savez que nous sommes ici sous un régime armé qui ne sait pas qu’est ce que c’est la démocratie et Sassou est prêt à tuer pour rester éternellement au pouvoir.
    Vous qui êtes en France, dans un pays de la liberté que faites vous si ce n’est des meetings en salle et nous faire de la littérature.
    Je vous conseille de faire comme les combattants de la RDC qui ont empêché les musiciens qui chantent le pouvoir Kabila de jouer en Europe.
    Mettez en mal le sejour en Europe de tous les dignitaires du pouvoir et leurs affidés qui viennent se vautrer dans les palaces parisiens.
    Quand ils seront ménacés à chaquefois qu’ils viennent en Europe, quand les sejours de Sassou seront pertubés, ils comprendront qu’on ne veut plus d’eux. Sassou aime les rapports de force il faut lui opposer la force, c’est le seul langage qu’il connaît, rien d’autre.

    Merci

  2. Utaleto dit :

    Notre combat contre la dictature du génocidaure Sassou Ngusso, Famille et co
    Sassou Nguesso, artisan d’ « un PLAN bien CONCERTE, bien PLANIFIE, BIEN MIS AU POINT pour TUER EN GRAND NOMBRE et devant une population SPÉCIFIQUE, bien CIBLÉE : les « KONGO ». veut revenir à la charge.http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/1684-si-pour-laurent-bgagbo-qui-na-rien-faitcest-possible-combien-de-fois-pour-sassou-nguesso-le-genocidaire-.html
    « L’expression de SASSOU « ils ne connaissent pas le goût du sang », est proprement scandaleux de la part d’un président s’adressant à son Peuple.Rusé et manipulateur comme Satan lui même, SASSOU a manipulé avec 600 millions de Franc CFA un groupe d’anciens Ninja et de ressortissants du Pool « affamés », afin qu’ils puissent émettre des déclarations en faveur du coup d’Etat constitutionnel à Kinkala »http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=5261.
    « On ne saurait donc se tromper de combat; c’est pourquoi les ténors de l’opposition républicaine et autre leaders d’opinion doivent avoir présent à l’esprit que le combat consiste avant tout dans la libération du pays, et pour mener à bien ce combat, il importe de faire taire notre égo surdimensionné en vue de la constitution d’une union sacrée ou du moins d’une dynamique unitaire impliquant toutes les forces politiques de l’opposition, la société civile ainsi que l’ensemble des forces vives de la nation. C’est pourquoi il ne nous est pas permis de disperser inutilement nos forces. Il s’avère donc impératif de jouer collectif. Il y a donc lieu d’être solidaire, de se serrer les coudes et ensemble de répondre présent à l’appel de la ligne de front du salut de la patrie et de jeter toutes nos forces dans l’ultime bataille salvatrice ».http://congo-liberty.com/?p=12327
     » Youlou nous avait mis en garde contre un fou qui allait diriger le Congo et y semer la mort et la désolation.

    Le Congo est réellement dirigé par un fou, qui est Sassou Nguesso entouré d’ une bande de fous qui sont sa clique, famille auteurs d’assassinats politiques, de crimes de masse ou contre l’humanité – n’avoir jamais été de détournements de deniers publics, de biens mal acquis qui veulent garder à tous les prix le pouvoir par la force meme s’ il faut sacrifier la quasi totalité des habitants du Congo. Comme l’a dit Koueti, » Il vaut mieux organiser une guérillas urbaine que fuir dans les fôrets dans lesquelles les gens vont mourir de maladie ou de faim ou rattraper par les milices de Sassou ». Sassou Nguesso est un génocidaire, un dictateur, un criminel, hors du commun et une personne qui ne méritait pas d’exister. »Il n’ y aura jamais de paix et l’unité nationale ni de deveveloppement véritables au Congo aussi longtemps que Sassou Nguesso, sa famille et sa clique seront au pouvoir. Il est temps que le peuple congolais tout entier sur qui Sassou veut tromper le monde pour se maintenir au pouvoir, « c’est le peuple congolais qui décidera en toute souveraineté  » forme un bloc commun pour se débarrasse du voleur, génocidaire et sa clique « comme d’une ordure. » Congolais voulez revivre d’autres événements du genre la guerre 1997, les explosions de Mpila etc? Voulez vous continuer à vivre dans la misère de plus en plus grandissante alors que Sassou Nguesso dont le » pouvoir affairiste crucifie et ruine les chances de développement du Congo » continuent à mener une vie exempt du souci matériel et gaspiller l’argent qui vous revient de droit? « http://www.starducongo.com/forum/Infrastructures-construction-de-la-Corniche-de-Brazzaville_m211657.html:
    http://www.ladepechedabidjan.info/LA-SAGA-DU-CLAN-DE-SASSOU-NGUESSO-AU-Congo-Brazzaville-Main-Basse-sur-les-richesses-d-un-PPTE_a1882.html. Non fatigué de de crucifier le peuple du Congo, Sassou Nguesso. le génocidaire veut de nouveau faire couler en masse du sang et des armes des autres au Congo.http://ufrcongo-brazza.e-monsite.com/pages/archives/congo-brazzaville-l-aveu-public-de-sassou-nguesso-devant-les-sages-du-kouilou.html
    Comme le prpose le Combattant, l‘ autre stratégie est de „mettez en mal le sejour en Europe de tous les dignitaires du pouvoir et leurs affidés qui viennent se vautrer dans les palaces parisiens.
    Quand ils seront ménacés à chaquefois qu’ils viennent en Europe, quand les sejours de Sassou seront pertubés, ils comprendront qu’on ne veut plus d’eux. »

  3. Utaleto dit :

    Notre combat contre la dictature du génocidaure Sassou Ngusso, Famille et co
    Sassou Nguesso, artisan d’ « un PLAN bien CONCERTE, bien PLANIFIE, BIEN MIS AU POINT pour TUER EN GRAND NOMBRE et devant une population SPÉCIFIQUE, bien CIBLÉE : les « KONGO ». veut revenir à la charge.http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/1684-si-pour-laurent-bgagbo-qui-na-rien-faitcest-possible-combien-de-fois-pour-sassou-nguesso-le-genocidaire-.html
    « L’expression de SASSOU « ils ne connaissent pas le goût du sang », est proprement scandaleux de la part d’un président s’adressant à son Peuple.Rusé et manipulateur comme Satan lui même, SASSOU a manipulé avec 600 millions de Franc CFA un groupe d’anciens Ninja et de ressortissants du Pool « affamés », afin qu’ils puissent émettre des déclarations en faveur du coup d’Etat constitutionnel à Kinkala »http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=5261.
    « On ne saurait donc se tromper de combat; c’est pourquoi les ténors de l’opposition républicaine et autre leaders d’opinion doivent avoir présent à l’esprit que le combat consiste avant tout dans la libération du pays, et pour mener à bien ce combat, il importe de faire taire notre égo surdimensionné en vue de la constitution d’une union sacrée ou du moins d’une dynamique unitaire impliquant toutes les forces politiques de l’opposition, la société civile ainsi que l’ensemble des forces vives de la nation. C’est pourquoi il ne nous est pas permis de disperser inutilement nos forces. Il s’avère donc impératif de jouer collectif. Il y a donc lieu d’être solidaire, de se serrer les coudes et ensemble de répondre présent à l’appel de la ligne de front du salut de la patrie et de jeter toutes nos forces dans l’ultime bataille salvatrice ».http://congo-liberty.com/?p=12327
     » Youlou nous avait mis en garde contre un fou qui allait diriger le Congo et y semer la mort et la désolation.

    Le Congo est réellement dirigé par un fou, qui est Sassou Nguesso entouré d’ une bande de fous qui sont sa clique, famille auteurs d’assassinats politiques, de crimes de masse ou contre l’humanité – n’avoir jamais été de détournements de deniers publics, de biens mal acquis qui veulent garder à tous les prix le pouvoir par la force meme s’ il faut sacrifier la quasi totalité des habitants du Congo. Comme l’a dit Koueti, » Il vaut mieux organiser une guérillas urbaine que fuir dans les fôrets dans lesquelles les gens vont mourir de maladie ou de faim ou rattraper par les milices de Sassou ». Sassou Nguesso est un génocidaire, un dictateur, un criminel, hors du commun et une personne qui ne méritait pas d’exister. »Il n’ y aura jamais de paix et l’unité nationale ni de deveveloppement véritables au Congo aussi longtemps que Sassou Nguesso, sa famille et sa clique seront au pouvoir. Il est temps que le peuple congolais tout entier sur qui Sassou veut tromper le monde pour se maintenir au pouvoir, « c’est le peuple congolais qui décidera en toute souveraineté  » forme un bloc commun pour se débarrasse du voleur, génocidaire et sa clique « comme d’une ordure. » Congolais voulez revivre d’autres événements du genre la guerre 1997, les explosions de Mpila etc? Voulez vous continuer à vivre dans la misère de plus en plus grandissante alors que Sassou Nguesso dont le » pouvoir affairiste crucifie et ruine les chances de développement du Congo » continuent à mener une vie exempt du souci matériel et gaspiller l’argent qui vous revient de droit? « http://www.starducongo.com/forum/Infrastructures-construction-de-la-Corniche-de-Brazzaville_m211657.html:
    http://www.ladepechedabidjan.info/LA-SAGA-DU-CLAN-DE-SASSOU-NGUESSO-AU-Congo-Brazzaville-Main-Basse-sur-les-richesses-d-un-PPTE_a1882.html. Non fatigué de de crucifier le peuple du Congo, Sassou Nguesso. le génocidaire veut de nouveau faire couler en masse du sang et des armes des autres au Congo.http://ufrcongo-brazza.e-monsite.com/pages/archives/congo-brazzaville-l-aveu-public-de-sassou-nguesso-devant-les-sages-du-kouilou.html
    Comme le prpose le Combattant, l‘ autre stratégie est de „mettez en mal le sejour en Europe de tous les dignitaires du pouvoir et leurs affidés qui viennent se vautrer dans les palaces parisiens.
    Quand ils seront ménacés à chaquefois qu’ils viennent en Europe, quand les sejours de Sassou seront pertubés, ils comprendront qu’on ne veut plus d’eux. »

    Utaleto

  4. Sam Bousky dit :

    Mon cher RMP, la question de la stratégie idoine pour se débarrasser de ce système est tout à fait pertinente, encore faut-il trouver UNE qui fasse unanimité. Nous avons affaire à quelqu’un qui n’a de cesse de ruser avec tout le monde, de tout temps. Au lendemain de l’assassinat de Marien Ngouabi, le président de l’Assemblée nationale populaire, à qui devait échoir l’intérim du pouvoir, a entendu ce « conseil » qui avait une forte teneur de menace: « le recours à toute solution constitutionnelle n’est pas possible actuellement. La situation est militaire ». Le pauvre Alphonse Mouissou Poaty était plus préoccupé à se demander ce qui a pu arriver au camarade président. Et le Congo connut la férule du CMP, qui a eu l’outrecuidance de rendre la gloire de Marien « immortelle ». L’est-elle vraiment? Le Congo est dit abusivement le pays de Marien. De quoi faire retourner le modeste et patriotique défunt homme d’état dans sa tombe. Depuis toujours, le respect des normes n’a jamais été la préoccupation du « fidèle continuateur de l’oeuvre de Marien Ngouabi ». Il s’agit même d’un virus qu’il a transmis à une important frange de la population, maintenue dans une ignorance totale des textes, mêmes les plus fondamentaux régissant leur vie dans la famille, la société et la nation. Comme la scène politique est occupée par des opportunistes, sans esprit d’à-propos et d’assise idéologique, il est fort à parier que celui qui tient les cordons de la bourse et redistribue à sa seule volonté, a sous sa coupe tout ce beau monde… pour se pérenniser au pouvoir.
    Dans cette perspective, il a véritablement pesé le pour et le contre.
    – Il ne croit pas à la capacité des hommes politiques congolais de le déboulonner, c’est-à-dire que ce ne sont pas les simples et ordinaires mécanismes démocratiques qui peuvent l’influencer. Ces hommes étant par trop divisés, sûrs de leur ego et considération messianique, et incapables d’identifier – et s’allier à – celui qui peut véritablement être l’homme de la situation.
    – Il ne croit pas à la résilience du peuple, trop apeuré pour se mettre dans la rue plus de trois jours afin de réaliser des contestations type « Printemps arabe ».
    – Il croit avoir la confiance absolue de l’Armée, capable de lui obéir à l’œil et au doigt.
    – Il croit que le manque de connivence de l’Eglise, incapable à combattre le satanisme visible gouvernant l’Etat, est un blanc-seing. En effet, Monsieur croit en ses fétiches, comme l’a révélé le premier ministre Souchlaty Poaty.
    – Il croit et comprend que toutes les menaces visant à l’expédier à la CPI sont superflues, et que l’Union africaine s’y opposera.
    – Il croit que les éventuels départs de Barack Obama et François Hollande en 2016 et 2017 vont jouer en sa faveur, car il cherchera à jouer avec le temps qui passe.
    – Il ne croit pas que les congolais ont mis une CROIX à son mandat. Il y a encore des tas de choses auxquelles il croit, et une seule qu’il ne croit pas: être ex-président de son vivant.
    A mon humble avis, comme il veut ruser avec le temps, eh bien utilisons le même temps pour continuer à sensibiliser et éduquer le peuple, souverain primaire, à la nécessité de la fin de ce système odieux et pernicieux… et demander que soit confirmé l’adage latin: Vox populi, vox dei.

Laisser un commentaire