S’il est un constat cinglant et sans complaisance que l’on pourrait dresser de la sphère politique au Congo-Brazzaville c’est que la situation de l’opposition est fort déplorable et surtout laisser à désirer à tout point de vue. Il n’est un secret pour personne qu’à l’intérieur du pays cette opposition est laminée et considérablement affaiblie par le pouvoir en place qui, au moyen de l’argent du contribuable, y débauche des éléments et non des moindres à son profit. Le même pouvoir utilise des méthodes peu élégantes consistant en l’intimidation, l’humiliation et la répression d’opposants qui osent le braver en dénonçant les abus de pouvoir, les atteintes aux droits et libertés, les méfaits et les effets pervers de sa gestion hasardeuse et calamiteuse. Un sort des moins enviables est cependant réservé à ceux des braves opposants qui osent soumettre au régime corrompu et honni de Sassou Nguesso un camouflet en déclinant l’achat éhonté des consciences et l’indécente prostitution qu’il veut leur imposer. On ne saurait cependant perdre de vue que ce régime œuvre inlassablement dans le sens de l’érection d’un bloc monolithique entre le PCT et ses affidés.
Dans une démocratie on ne saurait estimer le rôle combien essentiel et vital qu’est censé représenter l’opposition. Bien évidemment, le dessein non avoué du pouvoir est de faire perdre à l’opposition toute sa capacité de contrepoids et sa force d’alternance qu’elle est constitutionnellement censée incarner, comme c’est le cas dans tout système démocratique digne de ce nom. Le moins que l’on puisse dire c’est que le régime ethnocentrique et autocratique de Sassou Nguesso est animé d’une réelle volonté machiavélique sinon maléfique d’occulter l’opposition et même de l’annihiler en vue de la réhabilitation du monopartisme, quand ce n’est déjà une réalité, et ce aux fins de confiscation et de conservation du pouvoir ad vitam aeternam.
Il y a cependant lieu de souligner que l’homme politique digne de ce nom c’est d’abord celui qui se montre respectueux envers ses propres convictions, qui manifeste de la constance dans sa vision et surtout sa fidélité pour le sacerdoce qu’il s’est assigné envers son peuple, et pour lequel il a consenti au sacrifice. Le Congo-Brazzaville a plus que jamais besoin de politiques qui fassent la politique autrement; plaçant ainsi l’homme au centre des préoccupations et œuvrant résolument pour la justice sociale et pour un réel développement socio-économique. Mais, Comble de traitrise pour des opposants politiques que de se laisser circonvenir et de se prostituer allègrement auprès d’un pouvoir félon !
On ne saurait cependant perdre de vue un fait non moins important; à savoir la raison d’être de la politique. Laquelle est définie comme l’art de mettre en place des stratégies et mécanismes visant à conquérir le pouvoir d’Etat, par des moyens démocratiques, afin de gérer les affaires publiques au profit de l’intérêt général et de celui de chacun des membres de la communauté. Mais loin de cette noble optique, les professionnels de la politique, tous bords confondus, battant en brèche les scrupules et se délestant de toute éthique politique, se muent en véritables bêtes nécrophages dont le but est de se repaître de la carcasse de l’Etat. La politique est ainsi dévoyée au point où on en a fait un système criminogène quand ce n’est un instrument au service de la criminalité en col blanc.
En effet, de manière générale, l’opposition congolaise, tant à l’intérieur que dans la diaspora, souffre d’un manque de dynamisme et de crédibilité, c’est ainsi que nous déplorons en son sein l’absence d’un leader charismatique. Or pour qu’un leader de cette trempe ou de cette envergure puisse émerger il s’avère nécessaire que les différents leaders des partis placent l’intérêt du peuple et de la patrie au centre des préoccupations quand ce n’est au-dessus de tout. Les sensibilités et orientations politiques peuvent diverger – c’en est la règle fondamentale du jeu démocratique – mais il n’en demeure pas moins que le combat devrait converger vers un seul et même dessein. Pour ce faire, le peuple et la patrie doivent devenir une priorité devant transcender non seulement l’esprit de profit et d’intérêt personnel, mais surtout les égos un tant soit peu surdimensionnés des uns et des autres.
Il est de notoriété publique que le pouvoir de Sassou Nguesso n’a aucune légitimité populaire sinon celle que lui confère les armes. L’évidence c’est que jamais son pouvoir n’a résulté d’une élection au suffrage universel. Pourquoi les congolais devront-ils donc continuer à subir un usurpateur, un imposteur qui n’a que mépris de la volonté du souverain primaire ? Si l’objectif visé par une majorité écrasante de congolais est de libérer le Congo-Brazzaville de la dictature, de tyrannie, de l’oppression, de l’arbitraire, on conviendra donc qu’il est impératif pour les différents appareils politiques censés représenter les forces de l’opposition de s’unir en vue de créer une dynamique unitaire et solidaire qui aura pour vocation de se faire rallier cette importante frange des forces vives ainsi que la société civile. En somme, il est plus que jamais impérieux de mutualiser les intelligences et de fédérer les forces pour le salut de la patrie et surtout pour l’avènement de l’Etat de droit. En effet, on peut affirmer sans coup férir que c’est de l’érection d’une telle synergie que résultera non seulement un rapport de force efficient à l’encontre du pouvoir, mais surtout de l’inverser en faveur du peuple et ipso facto de poser les jalons d’une alternance politique et démocratique que le peuple appelle de tous ses vœux.
René MAVOUNGOU PAMBOU
Collectif Unis Pour le Congo
Secretariat chargé des questions éducatives et socio-culturelles
Toujours le même disque. enlève ton costume et cravate vas déloger ce sassou. Ton blablas est du déjà entendu…
A Anonyme,
Vous avez certes raison de vociférer ces sornettes : “Ton blablas est du déjà entendu…”. Mais tout ceci c’est parce que nous sommes convaincus que les gens entendent, mais ne comprennent que dalle à l’histoire. Bien évidemment, c’est le fait de n’être pas compris qui nous incite à signer et persister. Il convient donc de perséverer dans notre démarche de sensibilisation, d’éveil de l’opinion et de conscientisation des forces vives. C’est un travail ardu et de longue haleine, mais tôt ou tard les gens finiront par comprendre le bien fondé de notre abnégation quand à la réalisation de cette coalition au demeurant salutaire pour notre patrie. Pour ce faire, nous avons présent à l’esprit que seule la patience paye. N’en déplaise aux cireurs de pompes patentés de Sassou Nguesso et autre adeptes de la reptation devant le trône du tyran d’Oyo-Edou. Vous avez le pouvoir et prétendez être forts et pourtant vous ne cachez pas votre appréhension – vous trouillez – à la moindre perspective du rassemblement et de l’unité au sein des appareils politiques de l’opposition ainsi que des forces vives, en vue mettre hors d’Etat de nuire ce pouvoir criminogène et liberticide. Il demeure cependant une vérité inaliénable et implacable, c’est que les jours de ce pouvoir moribond et aux abois sont comptés.
A luta continua a vitoria e certa!
A luta continua a victoria e certa amigo
De la nécessité d’une dynamique unitaire de l’opposition, mais quelle opposition?
Vous savez que dans une dictature, il n’y a pas de force d’opposition. On ne parle de l’opposition que dans une démocratie.
Mais vouloir signaler que » De la nécessité d’une dynamique unitaire de l’opposition », c’est légitimé la dictature sassou comme si elle fonctionnait comme un régime démocratique.
Par ailleurs, dans une dictature, il n’y a que des forces de résistance, de la résistance et des dissidents.
D’où la nécessité d’une dynamique unitaire de la RÉSISTANCE INTÉRIEURE ET EXTÉRIEURE du Congo Brazzaville !
VIVE LA RÉSISTANCE QUEL-QU’ELLE SOIT, MAIS LA DICTATURE SASSOU EST A BOUT DE SOUFFLE… SA CHUTE N’EST PLUS UNE AFFAIRE DE QUAND? MAIS DE COMMENT?
LE PROCESSUS EST IDENTIQUE A CELUI DU CANCER… NOUS ENTRAIN DE RANGER PAS A PAS SASSOU JUSQU’À MI 2015 SASSOU NE SERA PLUS… RASSUREZ-VOUS
CANCER = LES MÉTASTASES OU CELLULES CANCÉREUSES SONT ENTRAIN D’ENVAHIR LE RÉGIME SASSOU… SUIVEZ….
SOCIÉTÉ, CIVILISATION & NOUVELLES SYNTHÈSES !
Demandez à tous les métis américains d’adopter ou d’accepter à tort ou à raison la politique de Barack Obama !
Demandez à tous les noirs américains d’adopter ou d’accepter à tort ou à raison la politique de Barack Obama !
Demandez à tous les occidentaux d’adopter ou d’accepter à tort ou à raison la politique de Barack Obama parce qu’il est occidental!
VOILA L’ÉTAT D’ESPRIT QUI RÈGNE ENCORE AU XXI E SIÈCLE UN PEU PARTOUT DANS LE CONTINENT NOIR.
En 2014 et partout en Afrique noire, les crises politiques du passé et d’aujourd’hui sont d’abord des crises tribales, celles de la confiscation politique du pouvoir tribal, des ressources naturelles, des deniers publics et de représentations politiques tribales (primitive) sur différentes échelles: locale, régionale, nationale, continentale et planétaire. Madame BABA YAME A ÉTÉ LU COMME REPRÉSENTANTE ENVIRONNEMENTALE DE L’AFRIQUE A L’ONU… CETTE FEMME FAIT SEULEMENT HONNEUR A LA TRIBU MAIS PAS A SON PAYS…OUI, C’EST A PEU PRES CELA DANS L’INCONSCIENT TRIBAL ET POLITIQUE AFRICAIN…
MALGRÉ L’ARRIVÉE DU NUMÉRIQUE OU DE LA CULTURE GLOBALE, LA PENSÉE POLITIQUE, SOCIO-ÉCONOMIQUE, CULTURELLE, PHILOSOPHIQUE, ENVIRONNEMENTALE ET SOCIÉTALE FONCTIONNE ENCORE COMME A L’ÉPOQUE MÉDIÉVALE DU MOYEN-AGE EUROPÉEN, C’EST A DIRE AVANT LA DÉCOUVERTE DE L’AMERIQUE…