Des stratégies diverses, variées et parfois contradictoires.
Avant d’aborder les éventuelles solutions à la crise actuelle, proposées par l’opposition politique et citoyenne congolaise, il est impérieux de jeter un regard sur le positionnement politique des différentes tendances de l’opposition congolaise
Les positions politiques des différents groupes et tendances politiques de l’opposition sont diverses, variées et parfois contradictoires.
• Certains partis ont tenu un double langage : annoncer le boycott des élections (présidentielles de 2009) et y participer par la suite, apportant indirectement leur aval au processus électoral.
Beaucoup de ces partis, tout en sachant qu’elles étaient perdues d’avance, ont décidé d’aller aux législatives et pire d’aller à la concertation d’Ewo où les dés étaient pipés aussi d’avance. Raison évoquée pour les premiers : se faire entendre des populations. Le message devait manquer de crédibilité car en tenant compte des taux de participation, la stratégie aura été un échec.
• D’autres structures et tendances posent le problème de la légitimité du pouvoir venu sur la scène suite à un coup d’état et ayant triché à toutes les élections depuis le changement de la constitution de 1992 jusqu’aux dernières élections législatives. Certains d’entre eux ne reconnaissent même pas la nouvelle constitution de 2002.
• Une troisième tranche considère que le contentieux est juste électoral. Il réside dans la transparence des scrutins. Pour eux, les états généraux et un gouvernement d’union nationale (avec un premier ministre issu de l’opposition) devraient remettre à plat la loi électorale, les listes électorales, la commission électorale, le découpage électoral et le processus démocratique repartirait.
• Une dernière tendance estime que la crise est globale. Elle touche des institutions mal adaptées et non respectées. Une panne totale de la redistribution des richesses nationales, un manque de stratégie de développement économique, un état non adapté pour secréter la nation. En gros, le départ de Sassou ne nous suffirait pas.
Des questions les plus diverses se posent : Avons-nous besoin d’un président de la république sur le modèle actuel ? Avons-nous besoin d’une armée ? Devrions nous garder la monnaie actuelle où environ 60% de notre valeur de change se retrouve dans la banque centrale d’un pays en concurrence avec nous, la France sans la nommer ? Pouvons- nous continuer avec une corruption des plus fortes d’Afrique et une pauvreté qui touche au moins 70% de la population ? Bien d’autres aléas prouvent que notre pays navigue à vue sans un projet politique et économique intégrés.
Je suis bien sur un fervent apôtre de cette dernière tendance surtout à l’orée de l’année 2016 où la production pétrolière est sensée faire un sérieux bond quantitatif qui ferait passer le budget national de 5.000 milliards à environ 10.000 milliards de francs CFA.
Je fais partie de ce courant qui estime que le seul départ de Sassou ne suffirait pas car il nous faut en tout état de cause, une transition institutionnelle et un nouveau contrat entre la nouvelle classe politique dans son ensemble et les populations.
Le changement de la constitution, l’usine à gaz.
Deux ans avant la fin de son dernier mandat (prévu en 2016), Sassou découvre avec stupeur que sa constitution de 2002 n’est plus adaptée à la situation congolaise actuelle. D’après lui
« Malgré la ‘’stabilité et la paix ‘’ qu’elle a apportées, il faut la modifier, mieux, la changer ».
Ce même Sassou siffle alors la fin de la récréation et invite toutes les composantes politiques de prendre part à un débat ‘’pseudo juridique’’ sur la constitution congolaise.
La ficelle était certes grosse, le piège évident, mais une grande partie des forces vives s’y est engouffrée.
Pour prendre le risque d’un pareil débat, il faille tenir compte de quelques constatations historiques :
· Le personnel politique congolais ( Sassou tout particulièrement) n’a jamais respecté une quelconque constitution. Le nombre impressionnant de constitutions (1961, 1963, 1969, 1973, 1975, 1992, 2002) sans compter les lois fondamentales qui ont émaillé toutes les alternances politiques, en sont une preuve vivante. La plus célèbre et la plus longue loi fondamentale étant celle de Sassou Nguesso, qui a duré 5 ans, de 1997 à 2002.
· Une constitution ne doit son applicabilité que grâce à l’existence des contre pouvoirs à savoir :
– une justice indépendante (particulièrement sa cour suprême et son conseil constitutif)
– Une presse indépendante non censurée à chaque critique de la politique en cours
– une opposition politique et citoyenne ayant les moyens de l’état et pouvant s’exprimer
· Aucune de ses conditions n’existe actuellement au Congo, comme en 2002, lors de l’élection du président de la république à moins de 15% du corps électoral, vu et constaté par l’ensemble de l’opinion internationale.
· Toutes les alternances politiques depuis 1963 (exception faite pour 1992) ont été le fruit de coups d’état militaire, institutionnel ou de palais. Rappelons-nous le cas de Jean pierre Thystère tchikaya en 1979. En décembre 1975 se tient une session extraordinaire du Comité central du PCT, le Bureau politique est dissout et un État Major Spécial Révolutionnaire est mis en place. Thystère-Tchicaya est un des cinq membres, avec Marien Ngouabi (Président), Louis Sylvain-Goma,Denis,Sassou-Nguesso et Jean-
· Cet acte fondamental de 1977, comme le changement de la constitution d’aujourd’hui ne visait qu’une simple et même chose : la conservation du pouvoir politique.
Je refuse d’entrer dans cette oblitération qui ne dit pas son nom.
Fort de cet éclairage historique, En ce qui me concerne, je me refuse d’entrer dans cette mascarade de débat où les prétendus enjeux juridiques, sont complètement anachroniques et pipés.
Le débat actuel n’est point juridique mais bien politique comme l’ont affirmé sur les ondes, Thierry Moungala et Théophile Obenga (à leur avis Sassou est l’homme providentiel, sans lui, point de salut pour le Congo), il s’agit en fait de l’avenir de Sassou et de rien d’autre.
L’opposition intérieure et extérieure commet une erreur politique monumentale en entrant dans ce jeu.
Les populations ne savent même pas à quoi sert une constitution, celle de 2002 a été adoptée sans le vote de toute la région du Pool et des congolais de l’extérieur, sans que cela ne pose une interrogation au pouvoir actuel.
La seule question pour laquelle l’opposition a besoin de l’avis des populations est celle de savoir si après 35 ans de chemin d’enfer, elles veulent continuer l’expérience ?
En effet, la révision ou le changement de la constitution, de l’avis de l’opinion internationale, vise tout simplement à lever l’interdiction d’accomplir plus de deux mandats présidentiels pour consacrer la rééligibilité indéfinie à la présidence. (Conférence Afrique/USA d’aoûtt 2014)
Je considère qu’une telle révision ne peut avoir lieu car tout en purgeant la Constitution de toute référence à la limite d’âge et du nombre de mandats présidentiels, cette révision traduirait une grave dérive monarchiste et obérerait les chances d’une alternance démocratique. Il convient de bien souligner que tout en restant ouverte aux hypothèses de modification, la Constitution du 20 janvier 2002 contient des dispositions qui sont insusceptibles d’être modifiées…Fin du débat juridique.
Les véritables enjeux du débat actuel
A ce propos, si le dictateur de Mpila pense changer de constitution pour le bien de son peuple, je le mets au défi de le faire mais que celle-ci ne s’applique qu’à son successeur (on ne change pas les règles du jeu en plein match…)
Il est évident que monsieur Sassou Nguesso appréhende son départ du pouvoir pour deux raisons évidentes :
1. Au début de l’année 2014, ENI, le groupe pétrolier italien, a fait état d’une énorme découverte pétrolière dans l’offshore congolais situé dans le bloc marine XII. 2,5 milliards de barils d’huile et 20 milliards de m3 de gaz. Le pétrolier italien prévoit un extraordinaire potentiel supplémentaire à cette découverte dont la mise en production est prévue pour 2016. (date du départ de Sassou) A ce très proche horizon, avec Moho-Bilondo Nord, 700.000 à 800.000 barils devraient être extraits chaque jour, contre environ 400.000 aujourd’hui. Le budget congolais passerait de 5.000millards à près de 10.000milliards. Le dictateur actuel pourrait-il abandonner pareil pactole ?
2. Il existe une panoplie impressionnante de dossiers judicaires en cours ou avenir où la responsabilité de monsieur Sassou Nguesso est très fortement engagée. (des assassinats de Ngouabi et Massamba Débat à l’Affaire des disparus du Beach en passant par les BMA ou l’affaire du 4 mars et autres…)
Notre despote aura-t-il le courage de dire sereinement sa part de responsabilité sans avoir l’immunité présidentiable ?
Mes positions en tant qu’acteur politique
Dans le débat politique actuel, et devant la seule question qui en vaille la peine, à savoir : Que faire ?
Il m’a semblé important de donner ma position face à une situation pré insurrectionnelle, qui à certains égards ressemble à celle des forces du changement en 1990, dont j’ai été co-concepteur.
Les mots d’ordre de l’opposition doivent être simples, clairs et compris de toutes les couches des populations.
1. Non radical à la modification, à la révision et au changement de la constitution congolaise du 20 janvier 2002.
Sans en être un adepte, je l’utilise volontiers pour le départ de Sassou.
2. Non au projet de référendum sur la question de la constitution.
Avec les autorités politiques actuelles, aucune élection n’est fiable.
3. Rejet total des résultats du recensement administratif spécial 2013 ;
4. Pas d’organisation d’élection sans un fichier électoral répondant aux normes internationales de transparence, sans une commission électorale nationale indépendante dûment accréditée par toutes les parties prenantes à savoir : les partis politiques, la société civile, sous l’égide de l’Union Africaine et des Nations Unies ;
5. Refus catégorique de toute participation à des états généraux, à une transition et un gouvernement d’union nationale qui aurait à sa tête monsieur Sassou Nguesso.
Lire mon avis en 2012 https://congo-liberty.org/?p=
6. Les mêmes exigences sur les conditions d’organisation d’élection citées plus haut valent aussi pour 2016.
Nous ne pouvons être exigeants aujourd’hui et ne pas l’être en 2016.
7. Tout parti ou organisation politique qui participerait aux élections locales de septembre 2014 ne serait pas membre du front du refus mais de facto du coté de la majorité présidentielle qui milite pour le 3 ème mandat.
8. Les forces vives intérieures ont la responsabilité, d’alerter la communauté internationale (chose faite avec sa participation à la rencontre de Washington), d’accélérer les dossiers judiciaires (affaire des disparus du Beach, des BMA et autres), de réfléchir aussi sur des stratégies de lutte (cas des assises de juin 2014 à Paris)
9. Même si certains ne nous reconnaissent pas ce droit, ceux de la diaspora qui partagent les mêmes positions que moi lancent un appel aux populations pour un boycott de ces élections locales comme lors des présidentielles de 2009.
En tout état de cause, le peuple qui, est souverain a le droit de décider de reprendre son pouvoir avant 2016 s’il le souhaite
Président de la Plate forme contre la corruption et l’impunité (PCCI)
Animateur de Exodus
Au cas ou le Peuple n’a pas les moyens de reprendre le pouvoir avant 2016, UNE SCISSION sera plus favorable pour le peuple, à mon humble avis.
Le texte est très bon et c’est ce qui doit arriver en temps normal.
Je me demande pourquoi Sassou ne veut pas quitter le pouvoir. Il a passé plusieurs années là et n’a rien fait de bon. La majorité des congolais ne mangent pas bien, sont mal chaussés ou sont encore pieds nus, pas de structures scolaires et sportifs viables. Des contrées sans actes de naissances (donc des enfants naissent sans être déclarés ni connus); des femmes et hommes; des familles entières triment pour survivre dans des conditions effroyables, pitoyables…
En tout cas, il n’est pas l’homme providentiel. Mais il n’existe même pas d’homme providentiel dans ce monde où tout change et dans lequel tout homme est mortel! Croire à l’homme providentiel ou au sauveur relève de l’absurdité.
En démocratie, on se prépare à ceder le témoin; à gagner ou échouer et il ya un temps pour chaque chose.
Nous ne sommes plus aux temps de Youlou; de Massamba débat; de Ngouabi ou de Yhombi ou de Lissouba ni en 2013 ou avant et les choses vont continuer à changer et le monde ne cessera d’évoluer. Avançons avec le monde et choississons la modernité comme nous avons choisi l’internet, l’ordinateur, l’habillement occidental, la bonne nourriture et toutes les autres choses qui sont dues à l’avancée de la science et de la technologie. On a le droit de copier ce qui est bon chez les autres qui avancent et qui vivent mieux, dans les autres pays évolués où nous voyageons et on peut aussi le faire sur internet ou par la télévision
Je suis surpris par le fait que les congolais raisonnent encore en terme d’être au pouvoir, de vivre au collé de la tribu, d’éthnie, de région, du garnd frère, de la soeur, de la tante, de l’oncle pour vivoter. Alors qu’il appartient à tout le monde de chercher et obtenir la liberté (financière,…)
Mais je crois au changement et ça se fait sur la base d’un choix individuel, personne.
Brillant article quant à la forme et surtout la forme, l’espoir renait, on sent que la mayonnaise monter, le peuple l’emportera en 2016.
Bon abord de la question de la constitution.En effet,tout nous laisse croire que toutes les couches sociales aspirent au changement. Beaucoup de nos jeunes qui ont maintenant près d’une quarantaine d’années et qui n’ont connu que Sassou aimeraient essayer autre chose pour pouvoir avoir au moins une fois un bulletin de salaire. Même les anciens militaires fatigués ne veulent plus en découdre pour Sassou. Il semble cependant devant l’immobilisme de l’opposition ballonnée financièrement, que le seule solution qui sauverait les futures génération soit le soulèvement populaire. si quelqu’un a une autre solution, nous avons les oreilles ouvertes
Contente de retrouver Congo liberty.
Les rumeurs de Paris dont la source est Brazza, contiennent l’idée d’une mise en place d’un 1er Ministre issu de l’opposition radicale qui aurait pour mission d’assainir le pays avant les élections de 2016.
Il n’est pas question de parler d’un 1er Ministre de Sassou, mais de la République. Ce dernier conduirait à la mort lente la constitution de 2002 et à un nouvel recensement administratif . La loi n’étant pas rétroactive, Sassou ayant fait ses 2 mandats, irait pêcher des carpes au village.
Il était une fois des rumeurs!
Aux internautes hors-sujets,
Tout propos hors-sujet sera supprimé. Réagissez par rapport au sujet proposé !
A bon entendeur salut !
La paragraphe ci-dessous en dit long.
« En tout état de cause, le peuple qui, est souverain a le droit de décider de reprendre son pouvoir avant 2016 s’il le souhaite »
Ce paragraphe démontre que 2016 n’existe pas et que la démocratie a été confisquée.
Félicitations BenToug !
Très bon document, il a le mérité d’ être clair ! Oui le peuple congolais doit boycotter ces élections locales truquées d’avance comme d’habitude rappelons-nous celles des présidentielles de 2009 ! Nous sommes dans le 21ème siècle : il n’ y a plus d’ homme providentiel ! A la fin du énième mandat volé du dictateur congolais, parce qu’il doit partir, la transition collégiale sera de 5 ans pour préparer le peuple congolais au changement de mode de gouvernement, nous ne pouvons pas continuer avec la démocratie à la française ; le tribalisme, le régionalisme, l’ éthnie, vont continuer de gangrener notre société, ce n’est pas possible.
La crapule Sassou est un autocrate sanguinaire, il est seul responsable en chef des crimes au Congo depuis quatre décennies » le sang et les larmes DES AUTRES ont trop coulé dans ce pays » il s’adresse à son auditoire de partisans, ceux avec qui il a construit cette entreprise criminelle et mafieuse.
MORCEAUX CHOISIS DU TEXTE DE BEN. T. :
« Je refuse d’entrer dans cette oblitération qui ne dit pas son nom.
Fort de cet éclairage historique, En ce qui me concerne, je me refuse d’entrer dans cette mascarade de débat où les prétendus enjeux juridiques, sont complètement anachroniques et pipés.
L’opposition intérieure et extérieure commet une erreur politique monumentale en entrant dans ce jeu.
La seule question pour laquelle l’opposition a besoin de l’avis des populations est celle de savoir si après 35 ans de chemin d’enfer, elles veulent continuer l’expérience ?
En effet, la révision ou le changement de la constitution, de l’avis de l’opinion internationale, vise tout simplement à lever l’interdiction d’accomplir plus de deux mandats présidentiels pour consacrer la rééligibilité indéfinie à la présidence. (Conférence Afrique/USA d’aoûtt 2014)
Les véritables enjeux du débat actuel
A ce propos, si le dictateur de Mpila pense changer de constitution pour le bien de son peuple, je le mets au défi de le faire mais que celle-ci ne s’applique qu’à son successeur (on ne change pas les règles du jeu en plein match…) »
NON BEN, VOUS RENTREZ BIEN DANS LE DÉBAT ET VOUS DONNEZ VOTRE AVIS.
LE COMBAT CONTRE SASSOU CONSISTE AUSSI :
– A ANÉANTIR LES FORCES DE ADVERSAIRE POLITIQUE,
– A COMBATTRE LES ARGUMENTS AFFICHES POUR JUSTIFIER LEUR FORFAIT, LEUR COUP D’ÉTAT CONSTITUTIONNEL
AUTREMENT, IL FAUT NOUS DONNER LA FAMEUSE FORMULE QUI CONDUIRAIT L’ACTUEL PRÉSIDENT A ABANDONNER LE POUVOIR AVANT 2016 POUR LAISSER LA PLACE A UNE TRANSITION LA PLAÇANT DE FACTO ENTRE LES « VERROUS », AU VU DE SON PEDIGREE QUE VOUS AVEZ DÉCRIVEZ A JUSTE TITRE. ET, LE PLUS VITE SERAIT LE MIEUX POUR TOUS LES OPPRIMES.
A MON HUMBLE AVIS, IL A UNE DIFFÉRENCE :
– ENTRE LES ATTENTES DU PEUPLE CONGOLAIS, ET LES MOYENS DE PARVENIR A UNE BONNE GOUVERNANCE, A UN ETAT DE DROIT
– ENTRE LE MONDE IDÉAL ET LA RÉALITÉ DU TERRAIN QUI APPELLE A LA NÉGOCIATION ET AU COMPROMIS DANS L’INTERET DU PEUPLE UNIQUEMENT, ET NON POUR UN CONFORT DE QUELQUES ESPRITS EXCITES.
Madouma Lissafi, Tel que présenté, cet article est composé de trois inconnues dont les deux premières sont insolubles par les démocrates congolais. La troisième est la seule logique dans la simplification de cette équation.
Cette dernière réunit tous les suffrages de bon sens, d’autant plus que tous les démocrates s’accordent à la méthode usitée dans sa résolution: le départ de sassou dénis sans conditions du pouvoir le 16/08/2016. Sur ce, j’épouse le choix de l’auteur. Le mien, proposé à mes compatriotes depuis dix ans, qui sied au débat sur la Dissolution du type coercitif diligenté par le pouvoir inique de Brazzaville.
Mais, pourquoi les deux autres inconnues font les choux gras des autres tendances qui les chérissent? La raison, la simple raison milite dans le fait que leur simplification paraît depuis lors actée. La dictature pérenne étant à son apogée, les justifie. Et, ces deux premières tendances ne souhaitent aucun substitut juridique, politique, social etc. à la trique tenue comme le meilleur moyen de gouvernance.
Aussi, au regard de la vélocité de la dictature et de ses conséquences inconcevables devant le droit international contre le peuple congolais, génocide de 750000 victimes sudistes entre 1998/2002 oblige, ce double choix est parrainé par l’absence de toute coercition publique collectivement négociée.
Ainsi, ce double choix s’aligne sur les casseroles judiciaires que ses tenants dont sassou en premier y compris la France, ne veulent assumer. Plutôt préfèrent le nier!!!
Mon cher compatriote, ta question alors évoquée, que faire?, convoque, à mon humble avis, une réponse récurrente. La mienne, celle ayant trait à la DISSOLUTION des quatre milices levées en lieu et place d’une réelle coercition. Par les deux premières tendances considérées comme les plus lourdes criminelles du pays.
Pour ne pas conclure, je dis ceci: tant que cette lourde inconnue, qu’est la Dissolution n’est actée par la troisième tendance, les congolais se verront exproprier pour longtemps leur pays!
REVUE ET CORRIGÉE !
Les présidentielles post dictature Denis Sassou Nguesso: comment réduire au silence les majorités politiques tribales compactes?
PHILOSOPHIE !
Dans l’entreprise, on recherche et on regroupe les meilleurs talents.
Par contre, en politique, on divise pour mieux régner. C’est la raison pour laquelle la politique pose bien des problèmes socioéconomiques et environnementaux dans diverses sociétés actuelles.
Mais, tout compte fait, la tribu congolaise post coloniale se définit comme une subdivision de l’ethnie et sous une forme d’appartenance politique.
En effet, avant d’être un homme politique ou d’état au Congo, on est naturellement le représentant d’un groupe ethnique quelconque.
Cela d’autant plus par manque d’éducation de la population et de manque de transmission des valeurs démocratiques, de liberté de conscience, d’expression et d’association.
Les visionnaires sont comme des inventeurs ou des savants, c’est à dire qu’ils sont universels et immortels sur différentes échelles.
En effet, André Milongo au lendemain du déclenchement du processus démocratique déclarait en ses termes, je cite « je ne suis pas l’otage d’une tribu ou d’une région … »
Cette pensée visionnaire d’André Milongo avait pour but premier de discipliner les habitudes dé-civilisationnelles tribales et de comportement politico-régionaliste d’un autre temps.
André Milongo souhaitait donc réduire au silence ces habitudes pour que le congolais, du Nord au Sud
et de l’Est à l’Ouest ne se contente pas d’obéir aveuglement à ce que le tribalisme politique ou ethno-régionaliste commande.
S’il suffit d’obéir à la majorité ou coalition tribale pour appliquer l’alternance politique, alors les électeurs issus des tribus minoritaires congolaises ne connaîtront jamais la démocratie.
La seule solution à ce problème à la fois politique, moral et civilisationnel, c’est la mise en place d’un processus démocratique d’élection présidentielle basé sur le collège d’électeurs à l’échelle nationale.
Seule
la synthèse entre le modèle d’élection présidentielle américain, et la constitution congolaise du 15 mars 1992 puis la nouvelle constitution post dictature Denis Nguesso pourra correspondre au mieux à la
problématique « représentativité électorale suprême » au Congo.
Le collège électoral comptabilisera l’ensemble des grands électeurs paritaires par région.
C’est pourquoi, nous devons d’abord repenser l’idée d’une république fédérale au Congo post dictature Sassou Nguesso.
L’idée d’une république fédérale au Congo Brazzaville implique que toutes les collectivités régionales doivent elles-mêmes gérer et participer dans la conduite des affaires politiques, juridiques, administratives, socioéconomiques, culturelles, environnementales et sociétales de leur écosystème local et national.
Cette république nouvelle sera celle de la représentativité juste et viable des collectivités locales à l’échelle nationale.
Nous devons ensuite repenser à l’échelle locale, régionale ou nationale nos modes de pouvoir politique ou économique, de démocratie revisitée ou participative.
Nous devons enfin repenser à l’échelle locale, régionale ou nationale nos modes d’éducation, de formation, de besoins, de production, de consommation, de transport et de rejet dans l’environnement national.
Problème: une organisation quelle qu’elle soit: état, entreprise ou association, peut-elle efficacement fonctionner sans prendre en compte les problématiques de traçabilité, fiabilité et cycle
de vie des données entrantes et sortantes?
Un état peut-il planifier et élaborer un management socioéconomique, culturel et sociétal stratégique et opérationnel sur différentes échelles – quand les données biostatistiques de la population sont fausses? Ça ne colle pas !
Le plan d’action de tout gouvernement reste-il une œuvre humaine et donc perfectible? Cela implique t-il la prise en compte de bien d’autres informations au-delà du simple état civil, carte d’identité et passeport informatisé biométrique, et carte électorale des citoyens?
Le recensement général de la population post dictature Sassou Nguesso a pour objectif de doter l’état et ses institutions nouvelles, les administrations et les collectivités locales reformées d’un véritable outil de travail fiable et d’aide à la décision.
Les résultats de ce recensement général concerneront le volume de la population – la répartition – la structure par sexe, âge, tribu ou groupe ethnique – la situation familiale – l’éducation ou l’enseignement, la formation professionnelle – la maitrise des langues, les nationalités – les migrations intérieures et extérieures – les modes de production, de consommation, de transport et de rejet dans l’environnement – les revenus et pouvoir d’achat – l’activité socioéconomique – les conditions de l’habitat et de logement, d’accès aux soins, à l’eau potable et à l’énergie….
Fiabiliser scientifiquement et techniquement les données statistiques – c’est aider les différents acteurs de la vie publique ou politique, juridique, sécuritaire, militaire, socioéconomique, culturelle, environnementale et sociétale à se libérer et à pouvoir conquérir la maitrise de ces données et donc construire pas à pas la démocratie, la société et la civilisation nouvelle.
En effet, la fiabilité des données statistiques est le signe tangible des connaissances, de liberté, de justice, de démocratie, du savoir, des savoir-faire, de la créativité, de l’innovation, des technologies, des valeurs ajoutées, du progrès, de société et de civilisation nouvelle.
Rendez-vous dans la nouvelle civilisation post tyran Sassou Nguesso !
Je veux des éclaircissements sur le 4ème refus.
Je cite » Pas d’élection sans fichier électoral répondant aux normes internationales de transparente……..et des Etats Unis. »
Cela suppose que Sassou devra demeurer au pouvoir au-delà de 2016 ?. L’idée de lui priver l’organisation des prochaines élections en confiant le pays à un compatriote et qui éviterait une révolution sanglante est à creuser.
Mais le despote pourra-t-il lâcher la fraude? L’unique culture qu’il maîtrise parfaitement et dont le PCT est le principal promoteur!
Il n’ y a donc dans ce texte aucune stratégie fiable à se mettre sous la dent que nous avons contre le dictateur kleptomane de Mpila.
A mon frère Gil
A moins que tu veuilles que monsieur Toungamani te dise quelles sont les étapes de ce qu’il propose sur la dernière ligne (lire Makosso), si tu es un militant politique, tu devrais comprendre.
A mon avis si je l’ai bien compris, il appelle à une transition dès à présent sans Sassou et l’ancien appareil politique.
la route est donc tracée, c’est aux forces politiques intérieures et extérieures de trouver les stratégies
Excellent article. Bonne refléxion. Où va l’argent de l’or noir, pour reprendre l’indignation et l’étonnement du président Théodoro Obiam Nguéma ? En voyant l’état de délabrement avancé de Sibiti,lors de la célébration du 54ème anniversaire du Congo à Sibiti, le président équato-guinéen, ne pouvait pas se retenir de demander aux devant certains collaborateurs du dictateur congolais en ces termes: « Comment avec autant d’argent, l’intérieur du Congo peut-il être dans un état aussi calamiteux, pitoyable et désastreux, alors que tous les équato-guinéens vivant au Gabon sont rentrés, et que notre pays se transforme? Où va l’argent public congolais? ».Le Congo n’a, depuis plus de trente ans, jamais été gouverné normalement. » disant mieux depuis 1977. » Et surtout depuis l’immigré béninois-ivoirien de se hisser au pouvoir dans notre pays) comme l’ a commenté madouma lissafi.Le dictateur Sassou-Nguesso, sa famille, son clan et ses courtisans ont méthodiquement vidé les caisses. L’entourage du tyran d’Oyo s’est enrichi sans vergogne, au détriment d’une population clochardisée.Aujourd’hui, les congolais ne vivent pas, mais survivent… » Les congolais meurent comme des mouches et vivent dans des conditions épouvantables et sont exposés à tout genre d’épidemie par manque total d’ hygiène. L’OMS devrait fermer sa direction en guise de protestation » Ne laissons pas au dictateur Sassou-Nguesso s’asseoir sur nos institutions en humiliant l’ensemble du pays et ses forces vives. A l’impossible, le peuple congolais n’est tenu.(http://congo-liberty.com/?p=9972). » Non au changement de la constitution! Non au referandum. Par ailleurs il ne vaut pas la peine que l’opposition, les intellectuels perdent leur temps pour ce faux débat. L’heure est arrivée pour déposer le tiran et son System.
. Réunissons nous sans plus attendre 2016 et brisons les chaines de misère qui nous retiennent.
QUE CHACUN EN TANT QUE CITOYEN(NE) PRENNE SES RESPONSABILITÉS
Il est illusoire et surtout criminel pour un opposant ou les opposants de promettre au peuple ce qu’il(s) ne peuvent délivrer: une alternance en 2016.
Sassou-Nguesso est un putschiste sanguinaire qui a été débarqué du pouvoir par le peuple à plus de 83% et, est revenu aux affaires 5 ans après par la voie des armes.
Par conséquent, le respect de la constitution et de la souveraineté du peuple n’est pas dans son ADN.
MOTO ASIMBI MODOKI BA TUNA KA VULA NA YE TE!
Le putschiste sanguinaire n’a besoin de l’aval de personne pour changer la constitution afin de demeurer à vie au pouvoir.
Ce qu’il cherche dans son marché de dupes est le meilleur voile pour couvrir son bébé…
L’occident est ou sera complice comme toujours. Nous africains, sommes encore soumis aux blancs et les opposants prennent un malin plaisir à aller pleurnicher, chialer et faire la courbette devant les blancs… Encore de la soumission.
Tous, nous savons que si sassou change la constitution, PERSONNE ne s’y opposera… Bien sûr, nous allons tous maugréer, tousser, crier derrière les claviers dans l’anonymat ou en son nom propre mais en prenant le soin d’être hors du Congo…
L’opposition ou ceux qui s’appellent comme telle n’est pas crédible! Quel est cet opposant qui emporte l’adhésion des congolais? A 2 ans de la présidentielle, c’est plus qu’inquiétant!
Des assises dites « nationales » qui se tiennent hors du Congo me laissent pantois et tous les congolais que j’ai rencontrés en ce mois d’août 2014 en vacances au pays.
Le débat sur la constitution est un faut débat, car sassou-nguesso a prêté serment devant le peuple et le monde entier de respecter la constitution. Qu’il la respecte et point barre!
Ce n’est pas à lui de la changer pour en améliorer les points faibles car depuis 1979, il n’a jamais respecté une seule constitution et la meilleure des constitutions au monde ne nous servira à rien puisqu’il ne respecte pas sa propre constitution de 2002.
Alors, ce qu’il faut c’est que chaque citoyen(ne) prenne ses responsabilités et cela demande un travail de conscientisation du peuple.
C’est au peuple de regagner sa souveraineté et d’être le guide de sa libéralisation.
Soyons tous en grève générale jusqu’à son départ.
En 2016, le putschiste sassou-nguesso ne sera privé de rien! Le peuple reprendra sa souveraineté et qu’il aille se reposer où il veut avec ses enfants et petits-enfants, et point barre!
Nous voulons juste rétablir un Etat de droit, de liberté, affranchi de la colonisation françafricaine et du néocolonialisme chinois.
c’est mon prof