Contribution aux Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique. Par ISIDORE AYA TONGA

AYA TONGA

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Dans « La Marée du soir », Henri Montherlant a écrit « Il n’y a que deux partis dans un pays : ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, le pays est fichu ».

Albert Camus ajouta plus tard : « Ce n’est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu’elle exige » – je dirai de l’individu.

En effet, du 7 au 10 juin 2014 se tiendront à Paris(France), les assises nationales du Congo pour l’alternance démocratique. L’enjeu sera de mettre la pression civile  à Sassou Nguesso et au système dictatorial réinstallé au Congo depuis le coup d’état militaire du 5 juin 1997.

C’est dans cet état d’esprit  noble ou légitime en vue de la restauration de l’alternance politique au Congo Brazzaville que, moi, Isidore AYA TONGA, membre de la résistance extérieur au dictateur propose deux plans d’actions concrètes.

Le premier plan est intitulé: plan d’action et de lutte contre les serviteurs volontaires à la modification de la constitution congolaise du 20 janvier 2002.

Ce plan 2014 à 2015 aura pour contenu:

– Sassou Nguesso n’assigne pas à résidence territoriale les résistants intérieurs.

– Sassou Nguesso ne touche pas à ta constitution.

– Sassou Nguesso, le peuple souverain dit NON à l’assemblée nationale et à un sénat illégitime.

– Sassou Nguesso,  le peuple souverin a dit NON aux perspectives du referendum constitutionnel avant 2016.

– Sassou Nguesso,  le peuple souverain conteste les résultats du recensement administratif spécial.

– Sassou Nguesso n’achète pas la conscience des sages ou du peuple congolais.

– Sassou Nguesso, les sages ne sont ni des constitutionnalistes et  encore moins habilité à être représentatifs du peuple souverain.

– Sassou Nguesso doit partir en aout 2016 ou avant point barre.

– Sassou Nguesso vous aviez eu une chance inuit en 1991, mais cette fois-ci les choses ne passeront plus comme il y a 23 ans.

– Sassou Nguesso ne joue pas avec le feu ou avec les nerfs du peuple souverain – a défaut c’est votre vie et celle de vos enfants, familles et clans au pouvoir qui seraient menacé dès la restauration de l’alternance politique.

– Sassou Nguesso soit raisonnable et conscient du danger civile qui guette non seulement le peuple congolais mais aussi toute la sous-région d’Afrique centrale.

Ce plan 2014 à 2015 aura pour destination ou cible, tous les leaders et relais d’opinion intérieurs et extérieurs.

Le mot d’ordre sera lancé à tous les leaders et relais d’opinion  quel qu’ils soient du pouvoir ou de la résistance intérieure et extérieure: non à la servitude volontaire.

Ce plan 2014 à 2015 aura pour actions concrètes, tous les leaders et relais d’opinion intérieurs et extérieurs.

Cela signifie que tout leader ou relais d’opinion intérieur et extérieur  qui collabore volontairement avec le régime en vue de la modification de la constitution ou du maintien de Sassou Nguesso au pouvoir  sera non seulement considéré traite mais aussi comme ennemi de la future démocratie congolaise. En effet, dès la restauration de l’alternance politique, ses individus traités comme tel à savoir:

– pas d’activités politiques, juridiques, sociales, économiques, culturelles et sociétales au Congo pendant une durée de 30 ans. Une loi sera d’ailleurs voté à juste titre pour punir dans le temps, ces traitres des intérêts supérieurs du peuple souverain.

Dans le continu de ce plan , tout individu congolais quel qu’il soit et qui coopère avec le régime sera désormais fiché et archivé comme ennemi à la résistance contre la dictature Sassou Nguesso.

Les données comportementales et intérêts particuliers des profils-cibles intérieurs et extérieurs seront au moment opportun, transmises aux nouveaux big brothers de l’espionnage et du contre-espionnage congolais dès l’avènement de la vraie démocratie au Congo Brazzaville.

Sur ce plan, les données récoltées par certains agents ou agents de relais de la résistance avec bien sûr l’aide de nos valets étrangers sont immenses et pourraient être traités dès que possible avec dans nos nouveaux services de renseignements ou la DGST congolais dès l’avènement de la vraie démocratie.

Ces données m’ont été exposé à Paris, le 22 novembre 2013 dans un bar restaurant du coté de la porte d’Orléans à Paris…. Mes gars, lisez mes articles et rendez-vous au Congo dès la chute du dictateur.

D’après mon analyse, la plupart de ses AS patriote congolais de l’informatique et des nouvelles technologies de l’information seraient tous installés en France et seraient non seulement du Nord mais surtout du Sud Congolais.

Cependant, qu’est ce qui les unit entre eux ?

Je pense personnellement que leur famille quelle qu’elle soit du Nord ou du Sud Congo ont été à un moment où l’autre victime du régime ou du dictateur Sassou Nguesso.

Ce plan 2014 à 2015 aura aussi pour actions concrètes  d’inonder tous les médias disponibles en occident et ailleurs dans le monde des messages argumentés contre la dictature sassou Nguesso.

Ce plan 2014 à 2015 aura ensuite pour actions concrètes de manifester par des opérations coups de poing  devant des ambassades des pays accrédités en France ou en occident qui, par leurs intérêts particuliers nourrissent la légitimité du  régime machiavélique Sassou Nguesso.

Ce plan 2014 à 2015 aura enfin pour actions concrètes destinées à la résistance intérieure. Celui-ci est plus essentiel et indispensable à la restauration de l’alternance politique au Congo. C’est la raison pour laquelle, nous ne vous communiquerons pas dans cet article, les stratégies de lutte intérieure.

LES PANS B ET C, PERSONNE NE LE SAURA SAUF LES DURS DES DURS DE LA RÉSISTANCE LÉGITIME CONGOLAISE AUX FORCES D’OCCUPATION ET DE DICTATURE POUR L’AVILISSEMENT DU PEUPLE CONGOLAIS

Isidore aya tonga, membre de la résistance extérieure !

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5 réponses à Contribution aux Assises Nationales du Congo pour l’Alternance Démocratique. Par ISIDORE AYA TONGA

  1. Bantu_avant_tout dit :

    Bon article mais…

    Mon frère, le problème n’est pas seulement la constitution au Congo-B car le putschiste-sanguinaire ne la respecte pas.

    Mais, le président Lissouba, démocratiquement élu, a présidé sans conseil constitutionnel pendant 5ans avant de le remettre sur pied aux fins de report des dates d’élections présidentielles en 1997.

    Si nous respectons la plus mauvaise de notre constitution, nous aurons toujours 50% d’épines en moins dans les pieds… ce qui n’est pas mal!

    Apprenons vraiment et sincèrement à respecter nos institutions…. c’est le premier fondement de la démocratie.
    La meilleure constitution au monde, non respectée, n’apportera que des drames.

  2. Madouma Lissafi

    Mon cher compatriote, le noble Chapelet des directives et propositions ô combien de fois magnifiques, A OMIS SANS DOUTE INVOLONTAIREMENT- je ne peux vous tenir une quelconque colère à cet effet-UNE AUTRE DISPOSITION, CELLE A MON AVIS, LA PLUS FONDAMENTALE: LA DISSOLUTION DE LA PITEUSE, SANGUINAIRE CRIMINELLE force publique mise en place par la dictature de sassou dénis.

    C’est, à ma juste vision, l’ACTE FONDATEUR DE LA MISE EN PLACE DE TOUT LE CHAPELET EGRENE FORT JUSTEMENT DANS TON ARTICLE.

    PAS DE NOUVELLE COERCITION PUBLIQUE ORGANISEE COLLECTIVEMENT PAR LES DEMOCRATES ET DONT LE FONCTIONNEMENT ECHAPPERAIT A CEUX-CI,MON CHER AYA, NOUS SERONT INCAPABLES DE REMETTRE LE PROCESSUS DEMOCRATIQUE E MARCHE, TEL QUE VOULU ACTUALLEMENT PAR LA MAJORITE DES CONGOLAIS.

  3. marché total dit :

    @ Bantu avant tout,

    le problème de l’homme noir et du Congolais ait que malgré ses diplômes, ils n’ont aucun esprit d’analyse et leurs réflexions se limitent à la propagande.

    Pour parler du constitutionnel que Lissouba a effectivement fait installer à la fin de son mandat et c’est regrettable, il faut que vous sachiez qu’il n’y avait pas à ce propos un vide institutionnel car la cour suprême avait vocation a remplir la tâche du conseil constitutionnel. Voilà pour votre information , que j’ose croire, vous ne connaissiez pas.
    Donc cela ne peut expliquer la folie meurtrière du 5 juin 97 que sassou a imposé au peuple.
    Un intellectuel, si c’est votre cas, doit faire des recherches ou poser la question, et non affirmer avec certitude certaines choses .

    La Haine ne doit pas prendre le dessus sur la passion.

    Mawa mingui !

  4. Bantu_avaant_tout dit :

    A marché total

    Monsieur, lisez mes postes et ils sont dépourvus de haine et de fanatisme car en 1993, c’est Lissouba qui a bombardé les laris à bacongo (c’est criminel!), et en 1994, nourri la guerre dite « sud-sud ».

    Votre cours de droit indexe vos lacunes et non les miennes, si la cour suprême avait vocation à remplir la tâche du constitutionnel, alors pourquoi avoir remis sur pied ledit conseil constitutionnel prévu par la loi fondamentale pour reporter les élections? La cour suprême aurait dû le faire… Ah, n’est pas juriste qui veut!!!

    Et puis, il est facile à des fanatiques comme vous de demander justice mais une justice partiale, je ne suis ni mbochi ni kongo et je sais que les ninjas, cocoyes, cobras et autres aubevillois ont tous terrorisé et massacré le peuple congolais avec 17.000 à 40.000 morts de nos compatriotes.
    Commencez déjà par juger les criminels de vos propres camps!

    Oui à la justice mais TOUS LES CRIMINELS DOIVENT ÊTRE JUGÉS

  5. GIL dit :

    Il va de soi que ceux qui défendent le changement de la constitution veulent sauver Sassou d’une prison attendue. Ses délits et travers moraux rempliraient deux studios d’étudiant.

    Ses valets le savent et jouent le tout pour le tout. Peut être qu’ils se disent que le peuple congolais est composé de sots ou de pétards mouillés.

    Le danger n’est pas loin. Et la honte galope vers nous!
    Le hibou lugubre et ses valets boukouteurs veulent éterniser le pays dans le statut d’Etat bananier.

    Je partage l’indignation et la colère de l’auteur du texte ci-dessus

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