CONGO-BRAZZAVILLE : les synopsis de l’alternance politique. Par Gisèle Patricia GOULOU

Gisèle Patricia Goulou

Gisèle Patricia Goulou

Les consultations sur « la vie de la Nation et de l’État », initiées par le Président de la République, Monsieur Denis Sassou Nguesso, l’ont conduit à convoquer un dialogue inclusif, qui s’est déroulé du 13 au 17 juillet 2015, à Sibiti. Ayant refusé de participer à ce qu’ils ont qualifié de « monologue », les partis d’opposition ont organisé, à leur tour, un dialogue national alternatif, du 26 au 29 juillet 2015, à Brazzaville. Subséquemment, les conclusions de ces dialogues ont été soumises à l’appréciation de Monsieur Denis Sassou Nguesso, en sa qualité de Chef de l’État et garant de l’unité nationale. Face à cet antagonisme politique, ce dernier devrait se situer au-dessus de la mêlée, pour préserver l’intérêt de la Nation. Cependant, dans son for intérieur, il voudra aussi faire valoir son intérêt personnel, pourvu que ces deux intérêts ne soient point conflictuels. Tel est le dilemme auquel est confronté le Chef de l’État, à qui il faut, ne serait-ce que par patriotisme, suggérer une orientation des plus honorables, d’autant que l’alternance s’imposera à lui in fine. Partant des synopsis qui se dégagent des deux dialogues susmentionnés, un troisième scénario est susceptible de créer un consensus politique, qui sera une grande victoire aussi bien pour le peuple congolais que pour le Président de la République.

L’ALTERNANCE AU PRIX DU SANG DES CONGOLAIS.

La gouvernance électorale et la réforme des Institutions ont été les thématiques sur lesquelles se sont penchées les deux commissions du dialogue inclusif. Leurs travaux ont débouché sur des conclusions, qui montrent en substance l’intention inavouée de donner la possibilité au Président de la République de convoquer un référendum, devant lui permettre de briguer un troisième mandat. Or la constitution du 20 janvier 2002 ne lui en donne ni le droit ni les prérogatives. En son article 86, la constitution stipule que : « Le Président de la République peut, après consultation des  Présidents des deux chambres du Parlement, soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs  publics, les garanties des droits et libertés fondamentaux, l’action économique et sociale de l’État ou tendant à autoriser la ratification d’un traité ». En outre, l’article 57 atteste que : « Le Président de la République est élu pour sept ans au suffrage universel direct. Il est rééligible une fois ». Ces textes sont clairs, mais certainement pas pour des courtisans dans le sérail du pouvoir, qui se sont mués en propagandistes, pour induire en erreur le Chef de l’État. Nonobstant ces dispositions constitutionnelles, celui-ci peut faire le choix de poursuivre son projet référendaire. Il fera alors face au peuple, qui usera de son droit de résistance. A ce propos, les partis d’opposition ont lancé, à l’issue de leur dialogue, un appel solennel au peuple congolais, pour résister sans relâche. Au plus fort de la contestation, l’armée finira par céder. Au cas contraire, le sang des Congolais coulera de nouveau, sans pour autant entamer la détermination des manifestants. Sur ces entrefaites, tout devient possible. Et lorsque le pouvoir vacille, le danger peut venir des soi-disant fidèles, qui retourneront leur veste, pour se racheter aux yeux du peuple, en infligeant au « chef suprême » la pire des sentences. Ainsi en 1989, sonna le glas pour Helena et Nicolas Ceausescu, pourtant extrêmement puissants.

L’ALTERNANCE AU PRIX DE LA NAIVETE DU CHEF DE L’ÉTAT.

Il sied d’emblée de souligner qu’il serait utopique de croire que le Chef de l’État, par naïveté, attendrait la fin de son ultime mandat, pour confier le pouvoir à son éventuel successeur. Quelle peut être la probabilité que celui-ci tienne compte des conclusions du dialogue national alternatif ? Elle est inexistante, d’autant que le respect de l’ordre constitutionnel et la gouvernance électorale, tels que prônés par l’opposition, n’entrent pas dans le dessein d’une présidence à vie. L’impossibilité d’une telle probabilité conduit à s’interroger sur les raisons de cette attitude. Les manquements très graves constatés dans les domaines sociopolitiques et économiques au Congo, par le fait du Chef de l’État et de ses partisans, montrent à suffisance les risques encourus par ces derniers, en cas de perte de pouvoir. On peut citer entre autres les passe-droits, les détournements des deniers publics, l’autoritarisme, les crimes économiques, etc. Ce constat d’échec général pourrait faire craindre le pire aux intéressés, aussi bien sur le plan national qu’international.

Malgré cette fuite en avant du Chef de l’État, le respect de l’ordre constitutionnel prévaudra, de quelle que manière que ce soit. Il paraît donc judicieux, pour Monsieur Denis Sassou Nguesso, d’adopter une démarche courageuse, sage et salvatrice.

L’ALTERNANCE AU PRIX DU PARDON DES CONGOLAIS.

La synthèse entre les propositions du dialogue inclusif et du dialogue national alternatif, permet de mettre en exergue des points qui pourraient, raisonnablement et impartialement, faire naître un consensus. Le Président de la République peut s’appuyer sur de nombres points d’accord, parmi lesquels l’institutionnalisation d’un exécutif bicéphale, la fixation à 30 ans minimum et à 70 ans maximum pour être éligible à l’élection présidentielle, la durée du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une seule fois, l’adoption d’un nouveau code électoral, la réalisation d’un découpage électoral aux normes internationales, l’établissement d’un fichier électoral couplé de biométrie, la mise en place d’une commission électorale indépendante, etc.

Pour apaiser les esprits, le Chef de l’État devrait annoncer qu’il ne serait pas candidat à la prochaine élection présidentielle, prévue en 2016. Pour ce faire, il pourra même désigner à ladite élection son fils comme candidat de son parti, le PCT.

En contrepartie des engagements fermes que le Chef de l’État aura pris pour garantir une véritable paix aux Congolais, la classe politique et la société civile pourront lui accorder des circonstances atténuantes, au regard des crimes commis sous son règne, en particulier les crimes contre l’humanité et les crimes économiques. D’aucuns pourraient réagir, pour dire : combien de fois allons-nous lui pardonner ?… Les âmes pieuses et clémentes répondraient : « … jusqu’à soixante-dix fois sept fois » (Mathieu 18, 22). C’est le prix à payer pour obtenir la paix, une véritable paix, exempte de simagrées politiques. C’est sans nul doute le dernier effort de pardon à déployer, pour que les Congolais connaissent un avenir radieux, dénué de toutes nuisances que les tenants du pouvoir actuel pourraient engendrer, ad vitam aeternam, pour se faire regretter, quand bien même ils seraient devenus de simples citoyens. Enfin, pour un nouveau Congo, riche et prospère, la loi devrait s’appliquer partout et à tous.

Par Gisèle Patricia GOULOU

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32 réponses à CONGO-BRAZZAVILLE : les synopsis de l’alternance politique. Par Gisèle Patricia GOULOU

  1. Isidore AYA TONGA de Makoua universaliste congolais dit :

    Si c’est elle qui a pensé ce synopsis de l’alternance politique, je dirais chapeau Gisèle Patricia GOULOU. Alors lorsqu’on est intelligente comme vous Gisèle Patricia GOULOU, qui garde les enfants et s’occupe du ménage? (lol)

  2. LE KOUILOU EN COLERE dit :

    Madame,sauf respect de ma part,vos propositions prouvent que vous n’avez pas des parents qui ont été sauvagement assassinés sur ordre de Sassou.Massamba-Débat,Ngouabi,Kimbouala-Nkaya,Ontsou,Kikadidi et d’autres anonymes sont ils morts pour rien?Que dire des disparus du beach?
    A la chute du tyran,l’association,le Kouilou en colère demandera une autopsie sur les restes de Thystère Tchicaya,U tam si,Tati-Loutard,Colonel Louembet pour savoir de quoi sont-ils morts?
    Alors chère dame,vous comprenez que ça sera dure pour Sassou,car les crimes commis par lui,lui collent à la peau comme l’escargot avec sa carapace.

  3. John Bantou dit :

    There madame Goulou,
    Vraisemblablement, vous avez un lien avec le pouvoir Sassou. Les conclusions ou la conclusion de votre texte laissent entrevoir ce que beaucoup suspectent en lisant le coprs de votre argumentaire.
    Mais, ici, sur le web, nous sommes dans un vai espace de liberté. Si le fils a Sassou pourra vous inviter a etre ministre, c’est tant mieux. Mais en toute politesse, il ne sera pas president en Aout 2016. Peut-etre en 2017, 2018 ou 20…

  4. L'amour et non la guerre ! dit :

    Bonsoir Messieurs John Bantou et Le Kouilou en colère, j’ai lu et relu avec attention la conclusion de Madame GOULOU, rien ne montre qu’elle est pour le pouvoir de Sassou, moins encore pour son fils. Elle fait une suggestion pour que le sang des Congolais ne soit pas versé de nouveau, comme elle le décrit très bien dans le premier Scénario de l’alternance, où elle interpelle Sassou qui risque de finir comme le couple présidentiel de Roumanie en 1989 (Nicolas Président et Héléna Vice-Présidente). Comme l’a remarqué Isidore Aya Tonga, cette femme a fait une analyse très pertinente, je vous invite à la relire et à prendre la peine de bien la comprendre. Rares sont des femmes africaines capables de produire un tel travail, il faut encourager ce genre de femme. Elle doit penser comme vous que le fils de Sassou n’a aucune chance de gagner ni en 2016, ni peut-être jamais, mais elle voulait simplement dire que Sassou doit partir, à la limite il désigne son fils comme candidat, mais il ne fera pas le poids face à l’unité de l’opposition malgré les milliards volés aux Congolais. Bonne réflexion à vous !!!!

  5. Anonyme dit :

    Mme GOULOU,
    J’ai l’impression que le gouvernement actuel vous a confié une mission afin de tester la réaction des Congolais, mais peine perdue.

  6. Anonyme dit :

    Bonsoir Anonyme, John Bantou et le Kouilou en colère, j’ai lu et relu avec une attention particulière l’excellent texte de Madame GOULOU, que j’aurais pu approuver par sa qualité, comme l’a fait Isidore Aya Tonga. Je vous invite à prendre la peine d’analyser ce que cette femme a voulu exprimer. En clair pour elle, Sassou doit absolument partir, et l’alternance est inévitable pour lui. S’il s’entête avec sa logique du référendum, il finira comme le couple présidentiel roumain en 1989. En ce moment, nous attendons tous le décision de Sassou après les deux dialogues. Soit il signe son arrêt de mort, mais après avoir fait couler le sang des Congolais, car il a l’armée, le police et la gendarmerie; soit il négocie, pour laisser les Congolais en paix. Mais Sassou doit partir, s’il veut, il peut désigner son fils comme candidat, mais son fils n’a aucune chance de gagner ni maintenant, ni peut-être jamais. C’est ce que cette femme a essayé de dire. Quant au pardon pour avoir la paix, il faut mieux faire la paix que la guerre. Je vous rappelle que le Pape Jean Paul II partait rendre visite en prison à l’homme qui avait tiré sur lui. Parfois, il ne faut pas durcir son cœur, comme peuvent le penser les croyant, il faut pardonner, si cela peut nous faire avancer. Mais rassurez-vous, Sassou est très imbu de sa personne, cette dame sait qu’il ne demandera pas pardon, il préférera finir comme Khadafi. Pour terminer, je salue le travail de cette dame, car rares sont des Africaines qui ont de telles qualités intellectuelles. Bonne soirée.

  7. OYESSI dit :

    @ Mme GOULOU?

    Merci pour votre contribution, mais si « Pour apaiser les esprits, le Chef de l’État devrait annoncer qu’il ne serait pas candidat à la prochaine élection présidentielle, prévue en 2016. Pour ce faire, il pourra même désigner à ladite élection son fils comme candidat de son parti, le PCT » non merci le Congo n’est pas un Royaume pour qu’il désigne son fils candidat du PCT.
    Nous ne voulons plus de 1/2 Congolais à la tête de ce pays. Ce petit fils du Beninois Sacé ne sera pas candidat.Pourquoi pas OKOMBI, BOWAO, et Mme OLOU,elle est député non, même si elle doit nous parler en lingala puisqu’elle s’est fachée avec le français.

    Ce que vous devez savoir chère dame, c’est que SASSOU doit dégager le plancher avec sa bande en 2016.Si SASSOU ne veut pas partir parce qu’il a peur de se retrouver à la CPI, il se trompe. Nous l’y obligerons.

    Mgr Nkombo l’a sauvé en 1990, il a été pardonné après le lavement des mains. iIl est resté Président a organisé les élections et a échoué lamentablememnt. Il est revenu avec ses mercenaires, a tué les congolais en grand nombre et a chassé le pouvoir élu démocratiquement pour exterminer les peuples du sud, éliminer tout ce qui bouge autour de lui comme éventuels concurrents, narguer avec sa famille les congolais,piller et hypothéquer toutes les ressources du pays et vous voulez que nous pardonnions une fois de plus un bandit de grand chemin.

    Vous vivez où? Au congo? Non merci de vos propositions. Sassou paiera pour que ceux des congolais qui viendront aux affaires après lui s’en souviennent et fassent attention.

  8. Anonyme dit :

    @Anonyme 2,
    Vous s’avez le pardon c’est bien, mais pour nous Africains trop de pardon c’est dangereux. Pourquoi? C’est cette théorie que les catholiques nous ont appris depuis la nuit des temps. Mon compatriote, je dois te dire tout cela, pour nous rendre faible.
    Je vis depuis plus de 20 ans, hors de ma terre natale plus précisément en Europe, et j’en sais assez mon frère.

  9. OYESSI dit :

    @ Anomyme,

    Vous pouvez être un bon coiffeur, mais il suffit d’une petite erreur, pour que vous vous passez de mauvais. L’ analyse de Mme GOULOU n’ est pas mauvaise en soi, bien au contraire, mais elle est tellement intelligente qu’elle introduit des phrases qui fâchent et qui, à bien regarder font à la fois plaisir à SASSOU qu’à nous autres qui demandons à SASSOU de partir, sinon comment elle peut penser un seul instant que SASSOU propose son fils comme candidat du PCT où il ya plus ancien et plus aguerri que ce voleur.

  10. Paul Mouleri dit :

    PAUL MOULERI

    Quel machisme , les femmes africaines ne vont elles pas à l’école ?, comment osez penser que la très chère soeur Patricia ne soit capable d’écrire un tel texte.
    Avant de reclamer le depart de Sassou reconnaissons d’abord le droit l’égalité. La dame pose un problema pertinant sur trois volets. Oui nous sommes tous d’accord pour le depart de Sassou évitons d’être extremiste moi j’ai perdu 2 amis parmis les disparus du beach et un frère assasiné par les cobras chez nous (dans notre parcelle) à poto -poto. Je pense que le recours à la violence n’est pas la solution pour le congo car la guerre , on sait quand sa commence mais personne ne sait quand sa finie. Servons nous de l’exemple de Nelson Mandela.

  11. William dit :

    Madame,

    Proposer le pardon comme solution a l’alternance politique dans notre pays est une pensee louable. Elle n’est pas nouvelle. Deja, en 1991, la Conference nationale et l’ensemble des congolais avaient fait ce pas. Nous connaissons la suite.

    Que s’est-il alors passe pour qu’aujourd’hui, l’acte du pardon parmi le congolais lambda, ne signifie plus grand chose? Pourquoi, aujourd’hui, le congolais est nerveux, colerique, haineux, revanchard et s’attache a ses propres interets plutot qu’a ceux de son prochain? Pourquoi ce peuple si cosmopolite et pacifique s’est negativement transforme en quelques annees?

    Une seule explication: La personne (Sassou) a qui le pardon avait ete accorde n’etait pas (n’est pas) sincere. Dans ce cas, ce geste aussi digne soit-il, se retourne contre son auteur car le beneficiaire qui n’a pas reconnu pas sa valeur l’utilise contre celui qui lui a offert une occasion de se racheter une meilleure conduite.

    Croyez-vous que Monseigneur N’KOMBO et les congolais ont eu tort? Non, c’est Sassou qui a eu tort de ne pas saisir au vol cette bouee de sauvetage. Pourquoi pensez-vous que Okombi, Oba Apounou, Moundele Ngolo, Jean Pierre Nonaulth et bien d’autres, quittent la barque si ce n’est parce qu’ils ont compris que cet homme n’a pas de parole.

    Cet homme ne vit que de ruse.

    Il est la ruse personnifiee.

    Le peuple a deja deploye son effort de pardon, le seul obstacle a cet elan pieu c’est Sassou. Vous auriez plutot pose la probleme a l’inverse: Sassou, est-il pret a solliciter le pardon des congolais pour une alternance politique apaisee?

    Et puis, le pardon n’exclut pas le chatiment. C’est certainement ce qui a manque a la conference nationale et aux congolais.

  12. Anonyme dit :

    Moukoutampia.
    Merci Paul pour avoir compris un peu de ce que madame GOULOU a écrit . Pour moi, cette dame veut bien du départ du tyran mais pour ne pas lui laisser assouvir sa soif de revanche , elle souhaiterait que ce dernier laisse à son fils le soin de se faire candidat à la prochaine élection présidentielle. Être candidat à une élection est une chose et la gagner en est une autre.

  13. Anonyme dit :

    @ Romuald MOUBENDA,
    Depute criminel, ce que tu aimes faire le plus dans ta vie, est justement ce qui va t’amener a ta fin. Avant l’operation de Lekana, va te confesser a la Basilique St Anne de Poto-Poto. Parce que non seulement que ton operation echouera la-bas, mais c’est que les autres reviendront mais pas toi. Tout le Congo t’en veut et prie DIEU pour que tu n’aie pas de sepulcre. Je sais que tu me connais tres bien. Et dans le quartier ton comportement inquiete tout le monde au risque de subir par tes turpitudes.

  14. TONA dit :

    Le fils sassou ne peut prétendre gagner les élections au Congo sauf si et seulement si leurs amis de France (UMP actuel républicains) mettent leur nez dans les affaires Congolaises. Ce qui me choque chez les Congolais est leur lecture trop rapide sur un texte pourtant très bien écrit. Les propositions faites par notre compatriote sont pourtant claires. Déjà l’état major du PCT travaille sur ces propositions c’est-à dire demander à sassou de partir et de présenter le petit sassou ou Okemba aux élections présidentielles d’Août 2016. C’est aux Congolais de se battre pour réviser le fichier électoral, celui qui est en vigueur laisse la porte ouverte aux Nguessos d’être « élus » comme d’habitude. L’autre proposition est aussi louable c’est-à dire le pardon. Que le Congolais « repardonne » sassou serait une petite affaire parce qu’il sera rattrapé par les organes internationaux. sassou sait que plus jamais rien ne sera comme avant. A tous mes compatriotes qui demandent à notre sœur GOULOU son planning perso cela prouve que nous sommes immatures. Pensez-vous réellement que seuls les hommes peuvent réfléchir sur l’avenir de notre pays? Allez jusqu’à lui demander qui garderait ses enfants quand elle écrit me paraît mesquin. Pour TONA l’auteur de cette question est encore à l’âge de la pierre mais peut être aussi, que j’ai mal compris cette question dans ce cas, je demande pardon à celui qui a posé cette questio. Pour ma part, sans tenir compte de ce que dit mon Oncle, notre Compatriote GOULOU nous présente un joli texte qui fait sans doute réfléchir sassou et son clan de DALLAS (Mpila).

  15. Diasporien dit :

    Diasporien

    Bravo la soeur Gisele. La démocratie que nous voulons tous mérite que des femmes comme vous qui a visâge découvert s’expriment librement sans avoir peur. Certains congolais qui eux se cachent derrière des faux noms comme moi ne comprenent pas que votre texte est une simple contribution et non une participation ou un soutien. Qui a besoin de savoir où vous êtes? Ce qui. Compte c’est votre contribution. Merci de l’avoir partagé.

    Au Congo aujoud’hui plus que jamais nous avons besoin d’une vraie solution pour ne pas que le sang coule vu que ni sassou ni les opposants et encore moins le peuple pris en otage par une partie minoritaires d’ambitieux ne cedera sur les faux et vrais principes démocratique.

    Nous voulons des gens comme notre soeur qui apportent des propositions de sortie de crise. Peut-être finalement que la solution viendra des femmes? Qui sais?

    Les hommes sont trop chaud. Dans le texte de notre soeur il n’ y a pas d’insultes mais des pistes. Que l’on a le droit d’aimer ou pas mais pourquoi toujours croire que cela vient d’une forme de soutien? Elle peut se tromper. Cela arrive. Mais elle peut aussi avoir raison. Au lieu de critiquer apportons nous aussi des contre propositions concretes svp sans insultes ou colère.

    Soutien la soeur bravo pour votre contribution. Congolais soyons démocrates. Sassou va partir.

  16. MITSOTSO dit :

    Me Mberi Martin est contre un troisieme mandat pour Sassou et d’accord pour la modification de la constitution:

  17. NATTA dit :

    Beau texte! Clair, agréable à lire et au contenu pertinent .

    Si celui que vous nommez « Président de la République » savait lire et réfléchir, il cogiterait sur le propos suivant que je tiens du texte :  » Or, la Constitution du 20 Janvier 2002 ne lui en donne ni le droit ni les prérogatives ». Ignorerait-il ce que tous les compatriotes savent? . Sinon, votre  » Monsieur  » ne serait- il pas dingo?

    Aucun pays dans ce Monde ne tolère de coup d’Etat de surcroît, d’un récidiviste sanguinaire. Celui que vous nommez « Chef de l’Etat », a brillé par son abus de pouvoir, sa kleptomanie et ses violences multiples qui ont endeuillé tant de familles. Vous avez raison de le noter. Le voilà qui se positionne comme le champion de toutes sortes de mensonges, de corruptions et de fraudes.

    Il sera difficilement pardonnable. Même les Etats étrangers ne comprendraient pas. Voyez vous chère Madame, tout ne peut être pardonné. Gouverner, c’est s’élever en ne faisant pas du tort à autrui. Gouverner ne peut pas être la perte de l’humanité, mais oeuvrer pour son épanouissement .

    Aussi, pour que s’installe une Nouvelle République Socialiste et Démocratique, le Congo devra faire appel à la vraie Justice. Une Justice assainie, audacieuse, pédagogue mais sans complaisance.

    Ne dit-on pas que : « L ‘orgueilleux ayant pris son envol vers le ciel, alla tomber aux Enfers » ?

  18.  » pertinente, je vous invite à la relire et à prendre la peine de bien la comprendre. Rares sont des femmes africaines capables de produire un tel travail, il faut encourager ce genre de femme.  »

    Sincèrement, ce genre de propos est humiliant et paternaliste pour ne pas dire misogyne. C’est à proscrire. Fin!

    Je ne partage pas les propos de Madame Ngoulou. Une parenthèse, il n’y a pas de Goulou au Congo., mais bien des Ngoulou. Fin de la parenthèse.

    Nous avons un texte constitutionnel qui ne doit souffrir d’aucune entorse quant à son application intégrale. Nous avons un code pénal ( je dirai criminel) pour sévir contre les criminels de l’acabit de petit satan. Nous devons l’appliquer contre lui et son gang. Donc ni petit satan ni son fils ni les membres de son clan à la tête du Congo. Aucune amnistie possible pour ses criminels auteurs de plusieurs crimes de sang, économique, environnemental, de guerre, contre l’humanité, etc.

    Un peuple entier ne peut s’adapter à un seul individu sous le prétexte qu’il va nous tuer encore si ont tenté d’appliquer contre lui et sa famille la sévérité de la loi. Et bien, ils n’avaient qu’à penser avant de commettre tous leurs crimes. Qui les avait pousser su crime? Eux-mêmes.

    Gardons ceci présent à l’esprit : la peur conduit à l’asservissement. petit satan l’a compris et joue sur cette corde en parlant de ceux qui n’ont pas encore goûté à leur propre en se mordant la langue. Retenez ceci: il n’y a qu’une seule mort et, comme le jour de la naissance, on ne choisit pas le jour de sa mort. Alors, ne donnons pas à petit satan l’alibi pour continuer à nous asservir.

    La démocratie c’est bien, mais nous sommes en période de guerre. Aussi, les mesures à appliquer contre l’ennemi doivent être martiales. Il n’y a pas de demi-mesures, du genre lavement de mains. C’est de la naïveté pure et simple.

  19. OYESSI dit :

    @ Bakala Telema

    Bien dit, je suis tout à fait d’accord avec vous. Notre constitution voulue par Sassou est claire. Il doit partir, la loi c’est la loi, même si elle est dure et personne n’est sensé l’ignorer, en premier Sassou qui y a prêté serment deux fois. N’est il plus un homme d’ honneur?

  20. rada dit :

    Madame,
    Lorsque vous pronez la révolte ou la résistance par le sang, je ne suis pas contre cette proposition à la seule condition que vous et vos enfants soyez en première ligne.
    Aussi radieuse que vous êtes, vous n’êtes donc pas à plaindre.
    Vous voulez toujours envoyer les enfants des autres à l’abattoir.

    EN TOUT CAS, MOI JE VOUS ENCOURAGE À ÊTRE EN PREMIÈRE LIGNE.

    NE FAITE PAS COMME BEN LADEN QUI ENVOYAIT LES ENFANTS DES AUTRES AU JIHAD, ALORS QUE SES ENFANTS ETAIENT DANS LES UNIVERSITÉS OCCIDENTAUX.

  21. « NIGERIA

    Buhari, son combat pour relancer l’économie

    Aristide Koné

    Le président, Muhammadu Buhari, a trouvé les caisses publiques vides, en accédant à la magistrature suprême. Pressé par les promesses qui engagent son action, il a vite fait de courir aux Etats-Unis exposer ses soucis. Une bonne idée au regard de la moisson engrangée.

    En visite officielle aux Etats- Unis, du 20 au 23 juillet, le nouveau président élu du Nigeria, Muhammadu Buhari, a demandé l’aide à son homologue américain, Barack Obama, pour localiser et rapatrier quelque 150 milliards de dollars (75.000 milliards de F CFA) d’avoirs volatilisés par des anciens hauts fonctionnaires corrompus et logés à l’étranger. Pour bien imprimer cette décision dans le subconscient des milieux d’affaires américains, il a signé un article, le 20 juillet, dans le Washington Post. « Le fait que je cherche maintenant l’aide d’Obama dans la localisation et le rapatriement de 150 milliards de dollars de fonds spoliés au cours de la dernière décennie et placés dans des comptes bancaires à l’étranger par des anciens hauts fonctionnaires véreux, constitue une preuve irréfutable sur la mauvaise gouvernance dont a souffert le Nigeria », a-t-il écrit. Avant de conclure : « Cette façon de diriger le pays ne peut plus continuer ». La corruption, dans le pays, est un sport national. Selon le nouveau président, l’équivalent de 250.000 barils de pétrole brut est volé, chaque jour, au Nigeria, premier producteur d’or noir d’Afrique, soit, plus de 10% de la production nationale. »

    Madame,

    Remplacez Nigéria par Congo et vous trouverez la raison pour laquelle nous nous battons pour que la racaille qui tient lieu de gouvernants aux congolais soient éradiqués complètement comme de la mauvaise herbe.

  22. Bonjour mes chers compatriotes, Congolaises et Congolais, j’ai lu avec une attention particulière l’excellente contribution de Madame Goulou sur l’actualité politique de notre pays, ainsi que les différents commentaires.

    Le fonds et la forme du texte de Madame est d’un niveau un peu trop élevé pour certaines personnes comme moi. Alors j’ai pris le temps de bien le comprendre.

    Madame GOULOU dit « NON » au changement de la constitution de 2002, mais « OUI » à une révision constitutionnelle.

    Madame GOULOU dit « OUI » à l’alternance politique en 2016.

    Madame GOULOU montre que l’entêtement de SASSOU de convoquer le referendum risque de conduire à sa propre mort, comme Nicolas Ceausescu et sa femme. Mais avant, il va y avoir le sang des Congolais qui va couler. Or RADA qui ne l’a pas comprise, se permet de dire à cette brave femme, qu’elle prône la révolte par le sang, en lui demandant de mettre ses enfants en première ligne des manifestations. Pour rappel, c’est l’opposition qui a lancé un appel à la résistance et non madame GOULOU.

    Madame GOULOU constate que SASSOU ne va pas attendre calmement la fin de son mandat pour laisser le pouvoir. Ne rêvons pas, c’est un peu ce qu’elle dit. Car SASSOU et son entourage savent qu’on les attend au tournant partout, y compris à l’étanger.

    Madame GOULOU qui doit être sûrement pacifiste, donc n’est pas pour le sang, les armes, propose à SASSOU de demander pardon, et qu’il négocie avec l’opposition et la société civile pour une alternance pacifique.

    On peut ou ne peut être d’accord pour le pardon, mais elle dit qu’il y a des Congolais, donc les âmes pieuses et clémentes, qui voudraient faire ce choix pour continuer de vivre en paix.

    Même si on pardonne à SASSOU et ses partisans, ils seront libres et en paix avec nous au Congo, mais pas à l’étranger où ils risquent gros à cause de plusieurs plaintes contre eux. Alors, il faut par exemple négocier avec eux pour que l’argent qu’ils nous ont volé, soit rapatrié pour servir par exemple à des œuvres caritatives, ils peuvent même faire comme des milliardaires qui donnent la moitié de leur fortune pour aider les autres, alors qu’ils ont gagné cet argent à la sueur de leur front.

    Pour terminer, Madame GOULOU comme Madame BOWAO, sont à encourager, car elles font honneur à tous les Congolais, et en particulier aux femmes congolaises.

  23. le fils du pays dit :

    Madame Goulou ou Ngoulou qui veut le depart de mr sensu avec clémence pour ses crimes economies et crimes de sang doit aller sur le site :demain le nouveau congo et lire ce que le marabout de Mr Sassou dit son client.Qui pour dominer le peuple Congolais depuis 1997 jusqu’a present Sassou,kiki et coco divergent leurs caca et les urines dans l’eau du robinet que les Congolais consomment c’est a dire a SNDE ceci se passe a brazzaville,Pointe noire ,dolisie etc…Et ce qu’il met dans sa bière Ndzoko est pire.Mme Sassou est un criminel hors paire.Mme,Je prone la force brute pour descendre du perchoir le corbeau Sassou qui detruit et decime les Congolais.Mme je doute fort que Mr Sassou ait encore une nouvelle opportunité d’être pardonne,la conference nationale l’avait deja pardonne.Mme l’angelisme n’est pas bon surtout quand on n’a en face un criminel de la taille de Mr Sassou.Empoisonnement des Congolais avec leurs excréments et leurs urines.

  24. cherifbv dit :

    Bonjour gizele, j’ai lu votre article.

  25. Azalyn Richard dit :

    Madame Goulou, vu vos capacités intellectuelles, j’imagine que vous prenez de la hauteur devant certaines criques insensées. Mes compatriotes au lieu de rester dans le débat d’ici, s’attaquent au nom de la personne, pire encore à la personne physique.

    Lorsqu’un certain William, croit tout savoir, en déclarant que vous avez honte de votre négritude, pour avoir enlevé le « N » sur votre nom qui est devenu Goulou au de Ngoulou, cet homme ignore si c’est votre nom marital ou de jeune fille, pire encore il ignore que les colons ont francisé certains noms congolais, car c’est eux qui ont commencé à faire les actes de naissance. Que dirait-il de ceux qui sont nés dans les années 40, qui auraient le nom de Goulou ou de Gabio (au lieu de Ngabio), comme notre célèbre journaliste sportif. Pour votre information, j’ai connu vieux monsieur qui portait le nom de Goulou, le pauvre, il a dû lui aussi avoir honte de sa négritude. Sincèrement, vous êtes pitoyable.

    Quant à critiquer votre beauté qui d’après lui cacherait un fond différent, il n’en sait rien. Il aurait préféré peut-être que vous soyez laide, car il reste encore dans le stéréotype d’associé les femmes belles au manque d’intelligence, comme diraient certains les blondes sont bêtes. Croyez-vous, William, qu’il n’y aurait pas de congolais de teint clair, et que oui, et le teint il faut l’entretenir, même quand il est foncé. Mon cher William, le monde évolue, la beauté aussi évolue, et la façon de l’entretenir, c’est vous autres qui critiquez les inventions occidentales, et qui vous vous empressez à les utilisez. Pourquoi n’avez-vous pas gardé les caches sexe en feuilles de manioc, et rester à vivre au village. …

    Vous ne pouvez pas juger les gens par leur apparence physique ou par la manière dont ils prennent soin d’eux, c’est honteux de votre part. Madame Goulou, daignez excuser ce cher traditionnaliste William, qui a autant critiqué Madame Bowao que vous. Moi, je vous trouve très belle, vous incarnez la beauté et l’intelligence, un mélange qui suscite logiquement de la jalousie chez certains… Je vous encourage à vous exprimer comme vou l’avez fait, car ce n’est pas donné à tout le monde, et à soigner ainsi votre apparence… Bonne continuation !

  26. Felista dit :

    Madame GOULOU, je tiens à vous féliciter pour votre courage et votre analyse profonde de la situation politique au Congo.

    Je suis une femme comme vous, j’ai vécu des drames à cause du pouvoir de Sassou, je ferai part de mon témoignage tout à l’heure.

    Par contre, je tiens à attirer votre attention sur le fait que la plupart des hommes politiques au Congo, surtout ceux qui ont gouverné et gouvernent avec Sassou, ne supportent pas la concurrence compétition, les vérités, moins encore venant d’une femme. Quelle que soit la femme, surtout quand elle est séduisante comme vous, ils vont chercher par tous les moyens, l’argent, les menaces, les divisions familiales, pour la contraindre à accepter leurs avances.

    Lorsqu’un des intervenant ici « surpris » s’étonne que vos propos soient mal interprétés par certains lecteurs ici, je lui donne raison, et j’attire votre attention sur l’interprétation que peuvent avoir les tenants actuels du pouvoir sur certains de vos paragraphes.

    Pourtant, vous interpellez Sassou de ne pas convoquer le référendum, sinon il y a aura des affrontements, qui risquent aussi d’entraîner sa propre mort. Mais un des intervenant a cru à tort que vous prôner la révolte par le sang. Alors que c’est l’opposition a appelé à la résistance héroïque…

    Voyez-vous, ce n’est un secret pour personne au Congo, que Sassou est responsable des crimes contre l’humanité, au Pool, à la Cuvette et dans le Niari, la Bouenza et la Lékoumou. Mais avec leurs discernements, ils vont vous attribuer la paternité de cela. C’est un secret de polichinelle que c’est Sassou et ses lieutenants qui se sont débarrés des disparus du Beach. Pourquoi le général Dabira est convoqué par la justice française ? Pourquoi le général Ndéngué a été arrêté en France, libéré en pleine nuit et expédié discrètement au Congo ?… Mon témoignage va vous édifier, et certaines personnes pourront me reconnaître facilement.

    Pour les autres crimes, y compris les crimes économiques, c’est encore un secret de polichinelle quand on découvre tout le mal que Sassou et les siens font subir au peuple congolais par le pillage des biens publics, l’argent du trésor public est devenu le leur, au lieu de faire construire les hôpitaux, les universités, les écoles, ou de créer des emplois, ce sont réellement des crimes…

    Lorsque vous prônez le pardon pour avoir la paix, je suis d’accord avec vous, si c’est vraiment le prix à payer, car la vengeance vous ruine, vous détruit. Mais en face, je veux dire Sassou et les siens, s’ils ont conscience de la portée de votre intervention. S’ils peuvent pour une fois devenir humbles, ils auront beaucoup à gagner, mais s’ils s’obstinent à rester au pouvoir, ils risquent de le regretter amèrement.

  27. Felista dit :

    Voici mon témoignage :

    J’ai quitté le Congo en 1989, parce que je ne supportais plus le harcèlement dont j’étais l’objet par les gens du pouvoir de Sassou, pour venir en France, car j’avais déjà la nationalité française, mais maintenant je vis dans un autre pays d’Europe.

    Pour votre information, je suis Kouyou, de par mes deux parents. Vous devinez bien que ma famille a connu des drames en 1987 et 1997, à cause de Sassou et les siens. Ce sont des choses qui ne se racontent pas facilement, ceux qui les ont vécues le savent.

    J’ai connu Pierre Anga, c’était un brave homme, un homme qui avait le sens de l’honneur. Il a tenu tête à l’armée congolaise. Mais ne supportant pas que les membres de sa famille soient torturés, martyrisés, jusqu’à ce que Sassou et les siens ont fait opérer sa sœur pour aller chercher dans son ventre soi-disant le fétiche qui rendait son frère invincible, vous comprenez que le brave Pierre Anga n’avait pas d’autres choix que de se donner la mort par arme blanche, pour ainsi laisser les siens en paix.

    Connaissant mes origines, les gens du pouvoir, dans leur soif d’humiliation ou de vengeance, je ne sais comment le décrire, voulaient rabaisser me rabaisser, comme ils avaient réussi sans doute avec d’autres femmes ou d’autres hommes, d’abord par l’argent, puis par des menaces… Mais j’avais trop d’amour-propre pour me laisser ainsi avoir par cette bassesse d’esprit, j’ai dû donc tout quitter pour m’installer en France.

    J’ai juré de ne plus remettre les pieds au Congo, d’autant que je m’étais marié avec un blanc. J’avais gardé rancune à Sassou et les siens, seulement, je ne savais comment me venger. Mais après mon divorce, par un concours de circonstance, j’ai rencontré un Congolais, un homme formidable, avec qui je partage ma vie depuis plusieurs années. Il est de Pointe-Noire, et moi d’Owando. Grâce à mon mari actuel, je me suis donné à Dieu, j’ai vaincu ma soif de vengeance, je suis en paix avec moi-même, et par ricochet avec les autres.

    Par conséquent, je suis prête à pardonner Sassou et les siens pour que les Congolais vivent en paix, si seulement si les tenants du pouvoir pouvaient saisir cette chance qu’on leur offre.

    Pour terminer, j’exhorte les Congolais à s’unir, à ne pas prôner la division sur des bases régionalistes ou tribales, sinon on fera le jeu des politiciens comme Sassou.

    Pour ceux qui prônent la partition du pays, en Sud et Nord, où prévoient-ils situer mon mari, mes enfants et moi ?

    Ressaisissons-nous pour un Congo uni, indivisible, riche et prospère. Encore merci Madame GOULOU pour votre riche intervention.

  28. rada dit :

    @ Azalyn Richard

    Je suis heureux de savoir que vous et moi ne possédant la totalité de la connaissance et de l’intelligence.

    Aussi, je suis ravi de voir que vous avez comme moi lu les propos de Madame Goulou sur  » L’ALTERNANCE AU PRIX DU SANG DES CONGOLAIS. »

    Oui, il est certes vrai que Madame Goulou n’appelle pas directement L’ALTERNANCE AU PRIX DU SANG DES CONGOLAIS; mais elle en fait indéniablement l’apologie.

    «  » <> «  »

    Vous me direz qu’elle ne donne que son point de vue.
    Mais, à bien y regarder, le texte Madame Goulou est écrit au futur de l’indicatif.

    Bref, ceci est simplement mon point de vue.
    À tous les opposants et à tous les résistants.
    À tous ceux qui sont en Europe et constitue la diaspora congolaise.
    À vous tous qui prônez la résistance par le sang, venez et mettez vous, vous et les vôtres en première ligne.
    Ainsi, vous ferez dons de vous aux générations avenir des congolais.

    Merci.

  29. rada dit :

    A ce propos, les partis d’opposition ont lancé, à l’issue de leur dialogue, un appel solennel au peuple congolais, pour résister sans relâche. Au plus fort de la contestation, l’armée finira par céder. Au cas contraire, le sang des Congolais coulera de nouveau, sans pour autant entamer la détermination des manifestants.

  30. Mon cher Rada, j’apprécie votre démarche de justification, quand bien même vous restez dans la même position, c’est votre opinion ou votre droit, ou encore votre façon de voir les choses. Mais lorsque que je lis et relis ce paragraphe, je constate que c’est l’opposition qui appelle à la résiste, c’est une démarche républicaine, en précisant que c’est pour des manifestations pacifiques.

    Madame Goulou explique, en des termes concis et imagés, que lorsque la contestation aura pris de l’ampleur, il est certain que l’armée, qui sera en face du peuple cédera. Alors si ce n’était pas le cas, ce qui revient à dire que si l’armée décidé d’utiliser les armes pour disperser les manifestations, il y aura le sang des Congolais qui va couler, en sachant que certains manifestants vont poursuivre la contestation… Madame Goulou décrit un scénario possible, mais dramatique, que seul le Président peut et devra éviter, qu’il risque d’y laisser la peau comme bon nombre de Congolais.

    En aucun cas, Madame Goulou ne fait aucunement l’apologie de l’alternance par le sang. Bien au contraire, elle en appelle même à la sagesse du Chef de l’Etat pour demander pardon, en négociant avec l’opposition et la société civile pour laisser le pouvoir en 2016, quitte à désigner son fils comme candidat, afin que les Congolais vivent en paix, sans effusion de sang… Madame Goulou est pacifiste.

    Voyez-vous Felista, qui a subi de drames familiaux à cause de Sassou, que vous et moi n’avons jamais peut-être connus, fait un témoignage émouvant pour prôner au final le pardon comme Madame Goulou. Parfois, le pardon libère mieux que la vengeance, même en passant par la justice, surtout lorsque la présumé coupable s’en sort avec un sursis ou juste une peine symbolique, grâce aux meilleurs avocats chèrement payés. Lisez Felista pour comprendre que parfois il vaut mieux le pardon que la soif de vengeance qui est dévastatrice… Bonne continuation à vous !

  31. J’allais oublier de vous souligner que lorsqu’on va manifester, on poursuit un idéal auquel n’adhère pas forcément votre famille ou vos enfants, même si c’était le cas, lorsqu’un mouvement populaire est en marche, soit on y croit, on avance, soit on y croit pas, on reste chez soi. Si le mouvement échoue parce qu’on estime qu’on aurait dû y participer, même s’il y a eu des morts, on a un problème de conscience, pour un vrai patriote. Sinon comment pouvez-vous expliquer qu’un étudiant chinois puisse braver un char, ou dans d’autres horizons, les manifestants continuent d’avancer, même lorsque certains tombent sous les balles, et au final, ce sont les détenteurs d’armes qui finissent par détaler ou capituler… Il vaut mieux parfois risquer sa vie que de la perdre par la servitude…

  32. Anonyme dit :

    c’est vrai sauf erreur de sassou car les carottes sont cuites vraiment il ne reste que a l’opposition de mobiliser le peuple est lancé un appel a la désobéissance civile dés que sassou annoncera le référendum nous serons dans la rue une organisation est mis en place deja pour travailler dans ce sens vive le congo libre est indépendant

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