En raison de sa dépendance au pétrole, représentant 90 % de ses exportations et les deux tiers de son PIB, l’économie congolaise est restée hermétique à la promotion de l’esprit d’entreprise. Si d’importantes réformes ont été engagées, plusieurs obstacles se dressent encore sur le chemin du développement du secteur privé, notamment l’accès au crédit. Celui-ci reste difficile en dépit de la surliquidité du système bancaire. Comment comprendre un tel paradoxe ?
D’abord, si les banques congolaises sont frileuses en matière d’octroi de crédit, c’est parce que leurs clients ne leur présentent pas des demandes crédibles et solvables. En effet, une bonne partie des demandes présentées par les ménages congolais sont souvent farfelues et ne respectent pas les exigences minimales de solvabilité. De même, les dossiers déposés par les entreprises ne sont pas crédibles et le business plan ne montre pas la rentabilité des projets à financer. Il s’en suit donc une certaine méfiance des banques vis-à-vis des clients qui se traduit par leur frilosité lors de la distribution des crédits. Cela ne fera que confirmer l’idée selon laquelle les banques ne prêtent qu’aux riches car en l’occurrence ces derniers présentent des dossiers plus crédibles. Cette inégalité sociale face au crédit est entretenue par la faible bancarisation des ménages congolais. Car la non possession de compte signifie tout simplement l’exclusion des services bancaires, en l’occurrence l’accès au crédit. Avec un taux de bancarisation autour de 5% au Congo, il n’est pas étonnant que la demande de crédit soit faible par rapport à l’offre, d’où la surliquidité des banques. Cette faible bancarisation s’explique, d’une part, par la pauvreté (avec un taux de près de 50%), et le poids de l’informel dans l’économie. Et qui dit secteur informel, dit revenus irréguliers, d’où la frilosité des banques à accorder des crédits.
Par ailleurs, les institutions bancaires au Congo sont refroidies par la morosité de la conjoncture économique, surtout que les perspectives de croissance dépendent en grande partie de la rente pétrolière. Aujourd’hui, elles ne paraissent pas prometteuses à cause du prix du baril qui est en perpétuelle chute. La chute du prix du pétrole pourrait déséquilibrer la trésorerie congolaise. Beaucoup d’hommes d’affaires et de salariés sont payés par le Trésor public. Aussi, ceux qui sont en train de rembourser leur crédit bancaire, à cause des tensions de trésorerie consécutives à la mévente du pétrole, peuvent avoir des difficultés dans le remboursement de leur crédit. Cette situation pousse les banques à être prudentes et regardantes dans l’octroi des crédits à des Congolais qui deviennent de moins en moins solvables. On peut dire que cette conjoncture provoquée par la baisse du prix du baril de pétrole augmente le risque pour les banques d’accorder des crédits.
Ensuite, la pénurie de crédits devient compréhensible quand l’on connaît le risque afférent à cette activité. En effet, l’on note déjà l’absence d’un bureau de crédit chargé de centraliser l’information sur la solvabilité des clients et de la diffuser auprès des banques. L’objectif étant de prévenir les clients d’abuser du système bancaire en contractant des crédits sans les rembourser. Avec la faible bancarisation encore une fois, il est difficile de faciliter l’accès à l’information sur les clients potentiels, ce qui explique la frilosité des banques. Dans le même sens, le cadre juridique, et en dépit de la réforme de 1999, ne garantit pas de manière satisfaisante les droits des prêteurs et des emprunteurs. Dans un tel contexte risqué, il n’est pas étonnant que les banques demandent davantage de garanties et que les clients réfléchissent mille fois avant de faire la demande. Car les banques ne sont pas rassurées quant à la possibilité d’être remboursées, et les emprunteurs ne sont pas protégés contre les abus des pratiques bancaires, profitant parfois de l’ignorance et de l’incrédulité des clients. En général, les banques recommandent à leurs clients de se rapprocher des conseillers qui s’occupent principalement d’eux. L’enquête publiée à Brazzaville en août 2014 par le cabinet 2R Consulting révèle que 58,39% des usagers des institutions bancaires ne sont pas satisfaits des prestations de celles-ci. Les clients peu informés sur les tenants et les aboutissants d’un crédit, se retrouvent dans une situation complexe au moment du remboursement quand l’emprunt leur a été accordé. Souvent le taux d’intérêt calculé au moment de la perception du crédit, ne correspond pas à celui demandé par la banque à la fin du crédit.
Enfin, si les banques ne distribuent pas assez de crédit, en dépit de leur surliquidité, c’est qu’elles ne sont pas incitées à faire puisqu’elles bénéficient d’une rente de situation. En effet, le marché bancaire congolais reste compartimenté géographiquement et socialement, ce qui explique la faible concurrence que se livrent les banques locales. Autrement dit, chaque banque possède son propre segment et elle n’est pas inquiétée par la rivalité éventuelle d’un concurrent potentiel. Lire l’intégralité de l’article…
El Moussaoui Hicham, Maitre de conférences en économie à l’université Sultan Moulay Slimane (Maroc) et Noël Kodia, essayiste et critique littéraire congolais.
UNE ANALYSE TRONQUÉE
Cette analyse est tronquée et pour un maître de conférence, c’est désobligeant!
La vraie RAISON est l’absence de volonté politique.
Tous les pays du monde qui avancent le font grâce à la volonté politique.
Au commencement, tous les citoyens d’un pays sont pauvres.
Donc, il faut cultiver la terre… pour récolter ses produits… demander de l’argent à la banque sans business plan mais avec du palpable… le cycle des cultures…
Deuxièmement, il faut de la volonté pour passer d’une économie informelle à une économie formelle…. par le respect de la législation et des outils de contrôle efficaces, par le respect des normes comptables obligatoirement respectés par tous les commerçants… par la dématérialisation des moyens de paiement…
Troisièmement, il existe des moyens de mutualiser le crédit par la micro-finance… et les mutuelles…. et la réassurance.
Les Congolais doivent savoir que la BGFIBANK Congo est née de la défunte banque FIBA, la banque d’ELF. Son véritable patron est le dictateur de Brazzaville c’est à dire Sassou Nguesso, avec pour principal administrateur Jean-Dominique Okemba.
Le clan d’Oyo a fait main basse sur le pays car ces paysans et assassins gèrent toutes les banques du pays. Comment voulez-vous qu’ils organisent un système bancaire saint et mettent en place des politiques pour sortir le système informel de son état actuel. S’ils attribuent des crédits au Congolais, ceux-ci s’affranchiront de leur nasse et prendront leur indépendance. Ce n’est pas le but. En revanche, les Libanais, ouestaf et autres étrangers n’ont aucune diffuculté a accéder au crédit.
Belle réponse a tous les deux. On continue a nous prendre pour des gamins jusqu’à nous dire qu’est ce que nous avons le droit de manger. C’est vraiment affligeant.
En effet, c’est gravissime pour un Maitre de conférence.
Que fait-il des facteurs politiques endogènes ?
DANS UN PAYS OU LA THÉSAURISATION EST LE FAIT DES PLUS HAUTES AUTORITÉS
La thésaurisation est la véritable cause des dysfonctionnements du système bancaire. Les catacombes de KONA KONA sont devenus des cavernes d’ALI BABA, tandis que les banques servent juste aux paiement des salaires et le DG des impôts se vantait des revenues que lui procuraient cette hémorragie. Mathias DZON (que je n’apprécie pas particulièrement comme politicien mais comme fin connaisseur de la gestion peu orthodoxe des finances publiques du Congo) a bien démontré les mécanismes de fraudes au cours de sa conférence à Paris.
Tout simplement ahurissant…
D’autre part 2 pour cent de la population congolaise essentiellement des politiciens captent 80pour cent de la richesse nationale faisant du Congo l’un états les plus inégalitaires au Monde. L’Entrepreneuriat se résume aux marchés de l’Etat et aux importations sans volonté de protéger l’embryon d’une industrie nationale naissante…
EL MOUSSAOUI, ET NOEL KODIA
Votre article intitulé « paradoxe du crédit bancaire » soumit ici sur cet espace m’interpelle, ce pourquoi je vais relever ici les quelques faiblesses de votre analyse. Trois aspects de ma réaction vont élucider ici mon propos:
La dépendance de l’économie congolaise quand aux recettes du pétrole.
Le faible taux de bancarisation et le secteur informel
La frilosité des banques.
parler de l’économie congolaise dont les recettes viennent principalement du pétrole est une évidence que l’on ne discute plus, oui vous l’aviez évoqué mais ce qui me semble ici important de souligner est de dire aussi que cette économie n’étant pas diversifié ne peut permettre au pays de faire face à la crise actuelle de la baisse du prix du pétrole.
Aussi il a fallut relever qu’attend fait des entrées précédentes pendant plusieurs années avant cette chute étant donné que les statistiques internationales le prédisaient. si les banques ne doivent prêter qu’aux riches est ce pourtant l’on doit incriminer les clients du fait d’être de petits porteurs de projets? je pense qu’il aurait fallut dénoncer ici la politique qui est mise en place pour encourager le crédit envers les ménages et les porteurs de projets. La situation est paradoxale certes mais il faut l’expliquer concrètement car quelque part vous sembler dans votre analyse voir que le client n’est pas solvable par son propre vouloir, étant donné le fait qu’il n’a d’ailleurs aucune connaissance des produits qu’offrent les banques de la place.
Aussi la crédibilité des dites banques vous êtes passé outre car les clients des banques du Congo sont très prudent du fait d’avoir déjà vécu le scénario avec la BCC et BNDC. Quelles sont les possibilités mises à leur dispositions pour bénéficier de la sur-liquidité des banques au Congo? On en revient à la politique et la gestion de ces structures qui n’offrent aucune information fiable au client lambda bien qu’étant pauvre parfois. La plus part des clients des banques sont des fonctionnaires car les activités outre que la fonction publique sont tenues par les étrangers qui n’épargnent d’ailleurs pas dans ces banques par contre qui bénéficient de ce crédits en montant des dossiers fallacieux.
J’en viens au faible taux de bancarisation, vous le soulignez mais vous ne dites pas pourquoi ce phénomène. par simple observation de la gestion de la structuration de ces banques et de leur position géographique déjà il ya des problèmes ne permettant aucune accessibilité à l’ensemble de la population, et comme déjà dit; aucune politique encore d’encouragement à l’épargne n’est opérée auprès des potentiels clients pour les inciter donc l’investissement plus tard. Les causes de ce phénomènes résident en l’absence de la volonté des gouvernants qui ne perçoivent pas l’intérêt de telles mesures pour l’ensemble de la population. les service de poste qui existaient longtemps ont été simplement mis à mort aujourd’hui l’épargne par les caisses n’existent pas au Congo, le paysan qui évolue dans l’informel n’a aucune information de ce qu’est une banque et l’importance d’une bancarisation.quitter l’informel demeure à ce point une question sans solution dès l’instant qu’aucune mesure incitative ne sera prise pour demander aux acteurs de ce système de se constituer en association d’économie solidaire, de manière à tenir des comptabilités.
L’informel est souhaité et même encouragé de sorte que les gouvernants véreux profitent de cette décadence économique.
j’en viens à la frilosité des banques, effectivement cet aspect est certes vrai mais quelles en sont les causes endogènes et exogènes? Ce que vous n’avez pas éluder ici dans votre analyse: en premier il faut voir pourquoi les banques sont réticentes est ce le fait de l’insolvabilité des clients ou un autre paramètre? Les causes endogènes sont le manque de la maîtrise des données que eux mêmes gèrent, car nombreux sont des travailleurs de banques recruter dans la rue et sans formation aucune des techniques de gestion de portefeuilles, du Crédit Doc et de la monnaie. le personnel qui doit informer est incompétent, aussi la plupart de ces banques ne sont que des effigies de systèmes occultes dans le montage mafieux tenus par les expatriés se cachant au Congo puisque bénéficiant de conditions favorables à leurs opérations louche sur la finance mondiale. demandez -vous les filiales de ces banques sont où?
Les banques refusent du crédit par ce qu’elles sont implanter au Congo pour autre chose que le développent de ce pays. Sur le fait des causes exogènes à cette frilosité je dirais: la non stabilité des mesures prises par les politiques pour rassurer ces banques en cas de problèmes, quelles en sont les garantis? Les clients étant principalement les fonctionnaires qui ont des situations d’employabilités des fois pleines de risques du fait des mesures de restructuration édictées par les programmes d’ajustement. la non existence des mutuelles et des associations tenant des comptabilités dans le circuit de l’économie solidaire et sociale comme cela se fait en Afrique de l’ouest ne pour donc donner du gage à une banque face à un individu qui vient seul demander du crédit malgré que le dossier souvent ne soit fiable. Ce paradoxe est entretenu et encouragé par les décideurs de la politique générale du crédit au Congo et aussi des gouvernants qui empêchent par des freins administratifs l’octroie au crédit pour les populations et même les étudiants de manière à financer leurs études. c’est le non développement qui est voulu certainement au lieu de voir les populations quitter la misère. Ce sujet est très large et j’ai essayer ici de me réduire à l’essentiel pour mon apport à ce débat que cela suscite.
« C’est au confins des contradictions que jaillit la lumière «
EL MOUSSAOUI ET EL NOEL NKODIA
Votre papier qui aurait pu être utilisé comme support de méditation dans les chiottes n’est guère d’un niveau de réflexion émanant des hommes de culture élevée, en l’occurrence celle d’un maître de conférences dans une université de qualité.
Vous dites « si les banques congolaises sont frileuses en matière d’octroi de crédit, c’est parce que leurs clients ne leur présentent pas des demandes crédibles et solvables. En effet, une bonne partie des demandes présentées par les ménages congolais sont souvent farfelues et ne respectent pas les exigences minimales de solvabilité ». Parler en ces termes des difficultés qu’ont les congolais qui recherchent, par le fait de leurs compétences techniques ou technologiques, un accompagnement dans la réalisation de leurs projets, relève d’une incroyable méconnaissance de la situation du Congo en la matière. Je ne sais pas d’où tirez-vous ces conclusions ?
Vous ajoutez ceci : « Par ailleurs, les institutions bancaires au Congo sont refroidies par la morosité de la conjoncture économique, surtout que les perspectives de croissance dépendent en grande partie de la rente pétrolière. Aujourd’hui, elles ne paraissent pas prometteuses à cause du prix du baril qui est en perpétuelle chute ». « […] On peut dire que cette conjoncture provoquée par la baisse du prix du baril de pétrole augmente le risque pour les banques d’accorder des crédits ». Vous croyez vraiment que les banques au Congo existent pour le bien des Congolais ? Sont-elles là pour encourager l’entrepreneuriat ? Est-ce que pendant le temps où le baril avait atteint 140€, les banques au Congo prêtaient-elles davantage pendant cette période de vaches grasses ? Avez-vous des statistiques fiables sur le sujet ?
Si vous avez suivi les révélations sur la gestion de l’économie de la Tunisie par la famille présidentielle Ben Ali, vous n’aurez pas parlé en ces termes car ce qui a prévalu en Tunisie, c’est ce qui se fait au Congo depuis que ce pays est sous la coupe du clan Sassou NGuesso. Il ne faut jamais prendre ses perceptions personnelles pour des arguments scientifiquement prouvés. Vous êtes totalement à côté de la plaque.
Au Congo, l’esprit d’entreprise n’a jamais été encouragé car la volonté politique a toujours encouragé ceux qui organisent la rapine de l’Etat. La plupart des soi-disant « nouveaux riches » qui battent le pavé dans ce pays le sont grâce au détournement des fonds publics. Citez-moi un seul millionnaire ou milliardaire congolais qui s’est distingué sans se servir dans les caisses de l’Etat ou des entreprises publiques.
Et pourtant, il y a des patriotes Congolais qui ont osé investir toutes leurs petites économies dans ce pays par amour. Il y en a d’autres qui ont eu le malheur de solliciter les structures de la place (banques, autorités de tout genre) pour réaliser leurs projets. Hélas, pour les uns, ils ont été trainés dans la boue pour simplement les ruiner ou les détruire (voici une vidéo d’un homme de terrain qui va vous instruire : https://www.youtube.com/watch?v=08Tqu_zp5SA), d’autres ont vu purement et simplement leurs projets détournés par les hommes du pouvoir pour en faire leur propre business (je vous invite à prendre connaissance de ceci dans les liens suivants : 1) http://www.lolakayacongo.com/encore-un-projet-de-la-diaspora-detourne
2) http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/1634-2014-05-13-18-19-09.html ).
(Si vous ne pouvez les ouvrir directement, copiez-les dans la ligne adresse internet).
Je ne vais rien vous apprendre : les affaires marchent dans un environnement propice aux affaires, ce qui n’est pas le cas au Congo des Sassou NGuesso où la politique indigne fait tout. Les conflits d’intérêt sont légion, les passe-droits une religion, l’honnêteté un défaut. Vous le savez très bien, sauf si vos recherches se limitent à vos propres fantasmes. Votre papier (car ce n’est pas un article crédible) ressemble étrangement à ce que disent les chantres du chemin de l’enfer, qui passent leur temps à culpabiliser les Congolais, à les traiter des fainéants alors qu’ils sont exclus méthodiquement des activités économiques nationales au profit des Chinois, Libanais et autres porteurs de « madeso ya bana », votre coauteur Nkodia vous dira ce que c’est. Je me demande bien si vous n’êtes pas en mission commandée pour divertir les cerveaux vides de raison. Je vous conseille de revoir votre papier dignement. Votre supposée analyse est très, très, très légère. Je ne reviendrai pas sur ce que les autres internautes ont dit car je partage leur étonnement. Allez voir les indices du Congo en termes de Gouvernance, affaires, transparence, corruption, de blanchissement d’argent sale dont certains établissements bancaires de la place en ont fait une spécialité majeure, etc. Ensuite revenez nous parler du défaut de crédit au Congo malgré la sur-liquidité que vous avez remarquée.
Encore une vidéo du même homme de terrain : https://www.youtube.com/watch?v=RRhYgUlNppg
A Noël nkodia, et El moussaoui
Pour revenir un tout petit peu sur votre article sans prétention aucune de vous juger , je constate que vous connaissez moins bien la sociologie du Congo et l’état psychologique dans lequel vivent les Congolais. Dire que les banques au Congo sont frileuses quand à la problématique d’octroi de crédit aux Congolais est une pure méconnaissance du fonctionnement de cette société qui déjà belle lurette vit au gré de l’air du vent qui passe par là.
Autrement comment pensez -vous qu’il en soit autrement dès l’instant où les politiques préfèrent thésauriser que de mettre des liquidités dans les institutions financières du pays? Si et seulement cet argent était de l’argent propre rien ne ferait hésiter à ces hommes de le placer de manière à ce qu’il revienne avec une plus- valus Si liquidité il ya et que les banques hésitent de prêter le problème est ailleurs, car les Congolais dans leur majorité ne sont pas responsable de cette situation où dans les ménages pour assouvir les besoins essentiels l’on doit recourir à l’assujettissement.
Savez-vous seulement qu’au trésor publique Congolais il n’y a plus rien en matière de réserves de l’état? et chaque fois qu’il est question de la paie il se passe une gymnastique entre ceux des membres du clan qui gardent la monnaie chez eux et les fonctionnaires? L’incrimination du Congolais comme quoi qu’il n’a pas de garantis à fournir pour un hypothétique prêt par les banques est une pensée très sclérosée au point d’ignorer comment se fait la redistribution de la rente du pétrole dans ce pays où l’eau et l’électricité sont des « denrées » de luxe que seuls les gouvernants savourent.
Comment voulez-vous que la bancarisation prenne effet si déjà au préalable le blocage vient des autorités elles mêmes pour exemple: les vidéos ici citée par les intervenants avant moi. L’indice du bien être des populations du Congo ne sera jamais en amélioration tant qu’il existera une mentalité de vouloir que les Congolais souffrent chez eux. Ces normale qu’il y ait sur-liquidité dans les banques puisque volontairement il y’a blocage auprès même des entrepreneurs de sorte à les décourager sinon les obliger à déposer des bilans.
On en vient à douter de la clairvoyance intellectuelle des auteurs de ce texte. Vos diplômes sont du toc?
L’espace congolais est pollué, dirigé par un despote kleptomane de surcroît putschiste récidiviste. Partant, les ambitions financières et économiques sont illusoires!
Vous êtes (auteurs de cette publication), des comédiens aux sorties maladroite et non des universitaires intrépides et rigoureux.
Copie à revoir au plus vite !!!
Un brin de rappel
Le Congo et ses gouvernants sont champions aujourd’hui dans la course vers les diplômes faciles d’où la présence exubérante des enfants Congolais à Casa et à Tunis, pour soit disant parfaire leurs formations. Si le niveau actuel des enfants Congolais est en baisse , la raison est connue: le niveau de formation des formateurs est méprisable, la qualité des enseignements est dépassée, les structures ne répondant plus aux normes de l’Unesco, l’achat des diplômes universitaire et déjà même le Bac, car la corruption a atteint des proportions incommensurables dans toute l’administration d’ailleurs. Les écoles privées qui fleurissent les grandes villes du Congo sont tenus dans la plupart des cas par des hommes au pouvoir éloignés donc de tout contrôle. Comment ne pas s’étonner de la qualité de l’article de Nkodia et El Moussaoui?
Loin de juger leur niveau de compétence je remarque simplement qu’ils ont faillit à la rigueur intellectuelle et aux principes simples d’une analyse économique et financière. Ce constat n’est pas surprenant c’est que l’on voit tout le temps à Brazzaville dans l’ensemble de son administration car la langue utilisée pour des besoins des citoyens aujourd’hui est « connue » imaginez-vous qu’à kakamouéka que les administrés s’expriment en langue vernaculaire pour les besoins des citoyens de ce département étant donné que tout est écrit en Français chez nous;
quel contraste? A l’image je pense à Collinet Makosso,qui embrigade les enfants pour confier leur éducations aux pasteurs et Imams du Congo.cf: (réunion le moi passé entre son ministère et les représentants des églises)
Ce qui rappelle la radiation pure et simple de l’ex directeur de la SNDE qui tenait jusqu’en 2012 des réunion de l’administration en nkouyou à Brazzaville. Où va alors le pays? si cette gangrène « tribaliste » envahissait toute l’administration du pays. Si au départ la formation des jeunes est bridée et non efficiente, ne nous attendons pas qu’à la fin qu’il y est des cracs dans le sérail de la fonction publique Congolaise. Heureusement qu’à l’époque de M. Ngouabi l’école était gratuite ce qui avait permis à certains de garder un niveau leur permettant d’éduquer encore les petits.
Où sont passés notre maître de conférences et son compère ?
Pour votre gouverne : https://www.youtube.com/watch?v=jZVP4ru9y-Y