LE VERDICT DES URNES OU LE VERDICT DES RUES ?
Le camp favorable au changement de Constitution, s’attèle, depuis l’adresse du Président de la République à ce sujet, à mobiliser davantage du monde, par tous les moyens, pour avoir plus d’adhésions à cette cause, qu’il défend bec et ongles, en se servant, parfois, des organes étatiques. Les commissions administratives de révision des listes électorales (CARLE), les commissions locales d’organisation des élections (COLEL) et la commission nationale d’organisation des élections (CONEL), mises en place sur la base des recommandations de Sibiti, sont à pied d’œuvre pour préparer la tenue du référendum sur le changement de Constitution. C’est à partir du fichier électoral constitué au terme du recensement administratif spécial (RAS) de 2013, que portent toutes opérations de révisions annuelles ou extraordinaires. Malgré les contestations formulées, cette année-là, par les partis d’opposition, et encore maintenant, il semble être établi que toutes les sensibilités politiques, y compris la société civile, y ont été associées. Et contrairement au recensement, la révision se fait sur la base du volontariat, c’est l’électeur qui va à la rencontre de l’organe chargé de la refonte des listes électorales, laquelle démarche comporte la phase de notification, puis celle de consultation. Aussi, les partis de la majorité présidentielle, ont-ils incité les populations à participer, en grand nombre, à la révision dite extraordinaire des listes électorales, qui serviront, naturellement, pour le verdict du prochain référendum, et probablement d’autres échéances électorales.
Pour la coalition de l’opposition, qui s’est tenue à l’écart de tous ces préparatifs électoraux, qu’elle qualifie de mise en scène, où la victoire du -oui- serait garantie, quelles qu’en soient les circonstances, non pas parce que le peuple le voudrait, mais par le fait d’un tripatouillage. Pour ce faire, la réponse apportée au projet référendaire, dont la date se fait attendre, demeure, sans conteste, le Méga-meeting organisé le dimanche 27 septembre 2015, au boulevard Alfred Raoul, à Brazzaville.
Lors de ce Méga-meeting, auquel les Brazzavillois ont répondu, massivement, présents, pour défendre le respect de l’ordre constitutionnel, l’émotion était à son comble. Des femmes, des hommes, des filles et des garçons, du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest, unis comme une seule et unique famille, à l’unisson, et à l’unanimité, ont scandé maintes fois : non au référendum ! Un fait incontestable, c’est la première fois, depuis plus de vingt ans, que l’opposition congolaise a pu autant mobiliser le peuple, encore une fois, pour dénoncer un coup d’État constitutionnel.
Les uns après les autres, les ténors de l’opposition ont galvanisé leurs militants et sympathisants, qui ont promis de répondre toujours présents, et aussi nombreux que possibles, à leurs appels. Ainsi absorbés par une telle exaltation, ces manifestants étaient prêts à toutes actions, dès lors que le mot d’ordre serait venu de leurs leaders. Heureusement, ces derniers n’ont pas perverti l’appel de Diata, qui, en partie, exhortait « …le peuple congolais à la ‘‘résistance héroïque’’ pour défendre l’ordre constitutionnel au cas où celui-ci venait à être violé ». Ils ont ainsi mis en exergue le sens de responsabilité, indispensable dans de pareilles circonstances. De leur côté, aussi, les manifestants et la force publique, bien entendu, la police, la gendarmerie et l’armée, ont fait preuve de discipline, de contrôle et de maîtrise, dénotant une grande maturité politique qu’on ne pouvait soupçonner chez les Congolais. En conséquence, pas un seul incident n’a été constaté, avant, pendant, ou après ce Méga-meeting.
Une manifestation de cette envergure, sous d’autres cieux, auraient conduit des décideurs à reconsidérer leur position, qui, par ce fait, apparaît impopulaire. A ce propos, le nombre de manifestants s’avère être un indicateur précieux, pour aider à porter un jugement conséquent face à une situation donnée. C’est pourquoi, il est important, dans l’intérêt de tous et de la démocratie, d’œuvrer pour rapprocher le plus possible de la réalité. En l’espèce, deux faits n’ont pas concouru à un tel objectif. Il s’agit des évènements concurrents et de la qualité du comptage.
Hormis le Méga-meeting, qui s’est déroulé un dimanche, sur une question aussi cruciale que l’avenir de la Nation, d’autres évènements qui ont été organisés le même jour, dont certains incompréhensibles, sont apparus comme une diversion et un boycott, pour nombre de gens. Si c’était une simple coïncidence, elle était vraiment malencontreuse. Autrement, ces initiatives n’ont pas manqué de produire des effets pervers. Compte tenu du succès du Méga-meeting, celles-ci se sont avérées être un échec et un aveu de faiblesse, mais aussi et surtout mesquines. A l’avenir, aussi bien pour des meetings que pour des votes, la loyauté aidant, les chiffres ne devraient plus être biaisés pour quelque motif que ce soit.
Bien que le Méga-meeting ait drainé un monde fou, ses organisateurs et leurs sympathisants ont annoncé des chiffres, avec des écarts si élevés, qu’on pourrait penser qu’ils étaient fictifs. A ce propos, des méthodes de comptage des manifestants existent, il faut s’en servir à bon escient. La force publique, aussi, devrait s’y mettre, afin de prévenir certaines situations, dans sa mission de sécurité et d’ordre.
Après la démonstration de force faite au Méga-meeting, l’opposition a programmé ses deux prochains meetings, respectivement, à Pointe-Noire et à Dolisie. De leur côté, les partis de la majorité présidentielle ont, à leur tour, annoncé un meeting à Brazzaville, pour défendre le changement de Constitution, par voie référendaire. A cette allure, il va y avoir une succession de manifestations et contre-manifestations.
En considérant la détermination des uns et des autres, le Congo est loin d’être sorti de l’auberge. Il faut donc espérer que par un sursaut patriotique, la classe politique, malgré ses divergences, la société civile et toutes les forces vives de la Nation, prennent en main les choses, pour privilégier l’intérêt général. Sans les aspirations égoïstes des uns et des autres, qu’il faut transcender, cette crise peut être définitivement dénouée.
Dans ce duel juridique sinon politique, qui est en train d’aller crescendo, il y a fort à parier que les dégâts risquent d’être énormes. Comme dans toute crise, et suivant sa nature, les vainqueurs auront la loi à faire respecter, et les vaincus, à la subir. Par ailleurs, la perte de souveraineté nationale n’est pas exclue, au cas où des forces internationales d’intervention, pour le règlement des conflits, seraient amenées à agir.
Au vu de tout ceci, à qui donc incombe la responsabilité de ce fiasco qui se profile à l’horizon ?… Il n’en demeure pas moins que, le peuple congolais n’a que trop souffert. Aujourd’hui, encore, il semble être pris en otage. Tout le monde parle en son nom. Maintenant, plus que jamais, il est déterminé à faire entendre sa voix. Quelles que soient les circonstances, lui seul vaincra, car les moyens, il se les procurera, pour qu’enfin ceux à qui, il donnera mandat, œuvrent réellement pour le bonheur et le bien-être, auxquels il aspire. Ne dit-on pas que chaque chose en son temps ? Lire l’intégralité du texte DIALOGUE DES SOURDS AU VERDICT DES URNES OU DE LA RUE
Par Gisèle Patricia GOULOU
Diffusé le 3 octobre 2015, par www.congo-liberty.org
Madame Goulou,
Que choisissez vous finalement, le verdict des urnes ou celui des rues. Si vous choisissez celui de urnes, vous êtes d’accord pour aller au référendum anticonstitutionnel. Si vous voulez celui des rues, vous aurez donc constaté avec nous que c’est Sassou et son pct qui l’auraient voulu.
Merci d’avoir résumé aussi bien le monologue de Sibiti du comité central du Pct assisté de ses nguirisés que les rétrouvailles des opposants à Diata, mais nous aurions souhaité que vous nous donniez votre position si oui votre êtes pour le changement ou non de la constitution pour voir si vous êtes avec nous opposants au changement de cette constitution ou avec les têtes de turque du pct et tous les nguirisés qui refusent de voir la réalité en face.
A MADAME GISÈLE PATRICIA NGOULOU
Pour commencer j’aimerai savoir si vous pris connaissance de la démission de monsieur BOWAO du PCT? quelles en sont les raisons? aussi je veux vous demander si vous avez lu Madame REBECCA BOWAO? En vous lisons j’ai comme l’amère impression de constater que ce qui se passe au Congo ne vous concerne point car vous vous situer sur un piédestal où vous arrivez comme une spectatrice de la situation. A quel moment comprendrez vous que le pb n’est plus celui de faire des constat et tirer comme une synthèse en renvoyant le peuple de l’opposition et du pouvoir (pct) dos à dos? Vous ne trancher point sur cette escroquerie constitutionnelle, oublions que le pouvoir en annonçons le référendum s’éloigne même de la dite constitution qu’eux mêmes veulent changer tandis qu’ils n’ont aucun droit.
Votre article n’apporte aucun éclairage, car ce que veux le peuple aujourd’hui majoritairement c’est le non changement et la prolongation du pouvoir actuel pour un troisième mandat. C’est clair! Alors ne nous amener pas dans les méandres de la politique de l’autruche car le glas a sonné au peuple d’user des mécanisme constitutionnels pour sortir ce pouvoir hors institutionnel donc le bouter loin de gestion de l’état. entre le vote des urnes et le vote de la rue quelle est votre position? ce quoi à quoi s’attend le vrai compatriote pour donner encore plus de force à la mobilisation.
Si vous êtes du côté de ceux qui viennent ici pour amadouer le peuple meurtri, affamé, et mal soigné, et dirigé vers l’alcool et la dance pour finir abruti alors , il est temps pour vous de changer de route. Le peuple est très mémorable et saura au moment opportun dire ce qu’il faut pour son avenir mais pas avec des urnes déjà bourrées, ni avec des listes déjà conçues pour une victoire des oppresseurs. Pensez-vous vraiment que cette cours suprême et cette conseil constitutionnel sont -ils dans la légalité? Allez réfléchir et revenez donc ici un texte pour expliquer au peuple ce que le pouvoir actuel fait pour régresser ce pays.
nb àmadame ngoulou,,,,,,,,,quelques coquilles de ma part (attention,n’en tenez pas rigueur),,,,si vous avez pris connaissance jvdire, ,,,,,,ce conseil constitutionnel,,,,,,mécanismes,,,,,,,ce à quoi s’attend,,,,,,,,,revenez donc ici avec un texte pour expliquer,,,,,,,,,,aussi un peu de redondance sur quelques phrases,,,,merci de me lire,,,,,,,
Madame NGOULOU fait la synthèse à la Hollande! Elle ne veut pas présenter sa position, elle fait le « ni ni », elle rappelle ce que tout le monde sait, c’est une forme d’intellectuelle sans conviction, absence d’intuition critique! Est-ce, c’est de la lâcheté ou réellement de la conviction dans ses écrits? Je me suis interrogé! Elle joue le rôle du rapporteur! C’est bien! Continuer! Vous rendez service au PEUPLE Congolais et au général putschiste!
Mme goulou elle est juriste c’est une dame qui a reçu les nguiris elle est obligé d’écrire pour faire plaisir à leur chef dictateur assoiffé du pouvoir sassou le béninois s’il était congolais il n’allait pas agir ainsi pour son peuple peuple congolais mobiliser vous pour la prochaine mitings
Bonjour mes chers compatriotes,
j’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’article de Madame Goulou, comme vous certainement, mais je n’ai pas eu l’impression qu’elle œuvre pour le pouvoir de Sassou, qu’elle dénigre sans citer son nom, sauf qu’elle fait ses démonstrations de façon trop intellectuelle, qui ne donne pas la possibilité à tout le monde de saisir l’orientation de ses écrits, comme Jésus avec ses paraboles.
Lorsque j’avais lu son premier article sur ce site, j’avais eu du mal à comprendre sa position par rapport à notre combat, pour faire partir Sassou et son clan. Le défaut de Madame GOULOU, c’est sa difficulté à se mettre au niveau intellectuel de la plupart d’entre nous. Cette intellectuelle congolaise est contre le changement de la constitution, contre le référendum anticonstitutionnel, et pour le départ de Sassou et pour l’alternance politique dans notre pays. Certains de nos compatriotes l’ont compris, voyez comme Sassou est représenté par elle sur ce lien :
http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/2640-congo-brazzaville-du-dialogue-de-sourds-au-verdict-des-urnes-ou-des-rues-.html
A l’attention de Madame Goulou,
Comme je viens de le souligner, j’ai lu votre article avec grand intérêt, votre analyse est pertinente, je salue votre contribution intellectuelle dans le combat du peuple congolais contre la dictature de Sassou. Je pense que le peuple congolais a aussi besoin du soutien d’autres peuples africains, des instances internationales, et encore d’autres personnes, qui sont sensibilisés et touchés par le sort du peuple congolais, à travers vos écrits, qui interpellent au-delà du congolais lambda, qui croit que pour combattre Sassou, il faut l’insulter. Je vous prie de comprendre et d’excuser nos compatriotes qui vous jugent très mal, alors que vous avez bien montré comme Sassou est de très mauvaise foi, et qu’au final, c’est le peuple qui va triompher, et les vainqueurs qui seront choisis par le peuple, feront subir la loi et le droit pénal à Sassou, mais vous le dites avec tact, ce que les partisans de Sassou comprennent très bien. Si vous avez l’occasion d’intervenir ici pour édifier les uns et les autres, n’hésitez pas, ce serait un grand honneur pour certains parmi nous.
Bravo et bonne continuation Madame Goulou.
Maintenant à nos femmes, mamans, tantes, cousines, nièces ou filles…
Vous devrez prendre l’exemple sur Madame Goulou et Madame Bowao, si vos capacités intellectuelles vous le permettent, pour vous exprimer sur des questions qui concernent l’avenir de notre pays, surtout montrer à certains de nos compatriotes, que la femme peut agir aussi bien que l’homme, et même parfois mieux que l’homme. Quelque soit votre domaine d’activité, vous devrez participer à la libération du Congo, et à l’émancipation de la femme. Vous devrez sortir de ces mauvaises conditions, où vous avez plongé Sassou et ses politiques nulles où la femme apparaît comme un objet avec quoi il faut s’amuser en l’achetant avec l’argent du trésor public, comme c’est le cas avec l’achat des consciences à tous les niveaux, y compris les membres de la cour constitutionnelle. Bon courage à vous.
AUX COMPATRIOTES
Le problème avec l’article de Madame NGOULOU, n’est pas celui d’avoir fait une analyse ou au mieux une synthèse, car sa contribution intellectuelle est probante, mais ici je me demande qu’est ce que son article apporte à la communauté militante qui lutte contre l’imposteur? qu’est ce que son article apporte encore de plus à la stratégie qu’est celle de l’opposition à vouloir remettre en cause les élans du pouvoir?,,S’aurait été mieux qu’elle nous donne sa posture politique et de fait orienter les opposants sur ce qui reste à faire. Néanmoins elle a écrit et remarqué de bonnes choses que déjà tous nous connaissons, à la conclusion le verdict sera celui de la rue si seulement le pouvoir s’entête à narguer le peuple. Il n’est plus question de se couvrir derrière les mots; et attendre que le peuple agisse. Non il faut plutôt avoir une position claire et voir l’intérêt collectif donc du peuple tout entier.
Je suis de ton avis macktchicaya. L’heure des constats est dépassée. Nous voulons , souhaitons et attendons des stratégies pour mettre le monstre hors d’état de nuire.
Cet article n’a plus d’intérêt à l’heure actuelle, sauf peut-être à mettre en avant et valoriser son auteure.
Combien d’options restent-ils:
– 1 Sassou revient et annule le référendum prévu ( On peut toujours rêver !!!)
– 2 Sassou annonce la date du référendum et l’opposition tergiverse encore une fois et même avec un boycotte de ce dit référendum et seulement 10% d’électeur sa victoire est assurée.
– 3 Sassou Sassou annonce la date du référendum et le peuple comme un seul homme se soulève et balai tout ce clan de mafieux.
Tout le reste à ce jour n’est que gesticulations intellectuelles car l’excuse de la surprise n’existe plus.
L’heure est à l’action et à la préparation rapide et urgente de cette réplique à cette forfaiture et coup d’état (qui a déjà été) annoncé.
« DEGAGE », « DEHORS », « QUITTE-LA »
L’heure est grave et n’est plus permis à l’opposition d’attendre d’abord de recevoir un coup de point du putschiste constitutionnel Sassou avant de réagir. Il faut multiplier des actions offensives afin d’obliger SASSOU MUYIBI NDOKI de reculer comme dans un ring de Boxe. Car le fait d’attendre peut occasionner un coup fatal du putschiste susceptible de lui conduire à terre. Les prochaines sorties doivent être déterminantes. A l’heure actuelle, rassurez vous que le putschiste Sassou ne peut plus tuer en masse les congolais comme avant sinon il ira rejoindre les autres dictateurs comme Bagbo et Taylor à la CPI.
« La patrie ou la mort, nous vaincrons »
Mes très chers compatriotes,
Je me permets d’intervenir ici, dans cet échange d’idées, après être interpellée par quelques-uns sur des points, qui me paraissent importants d’être clarifiés.
En ce qui me concerne, j’écris pour apporter ma modeste contribution sur des sujets, dont j’ai une certaine connaissance. Je ne m’attends pas à ce que mes vues soient partagées par tous, loin s’en faut, la critique lorsqu’elle est objective ne peut qu’être bénéfique.
Quand d’aucuns pensent que je bénéficie de « nguiris », ou bien, je cherche à en avoir, je peux vous garantir qu’il est encore des Congolais, au Congo et à l’étranger, qui n’ont jamais joui des privilèges de ce pouvoir, et qui ne sont pas prêts à y adhérer, quelles en soient les circonstances, et j’en fais partie. Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée, si je ne m’abuse, il est des Congolais très compétents et intègres, qui ne marchanderaient jamais leur savoir, même au prix des milliards.
S’agissant de l’esprit de mon article, j’ai présenté, en premier lieu, sous la forme d’une chronique, l’antagonisme juridique sinon politique entre le pouvoir et l’opposition, en mettant en lumière la mauvaise foi du Président de la République, qui fait la sourde oreille sur des vérités juridiques qu’il n’est pas censé ignorer, et qu’il foule au pieds délibérément, en méprisant les autres, dans le seul et unique but de demeurer indéfiniment au pouvoir.
Pourtant, mes écrits le montrent, je suis opposée au référendum anticonstitutionnel, au changement de Constitution, et je milite pour l’alternance politique en 2016.
En second lieu, je montre que tout est mis en place par le pouvoir pour la tenue du référendum (des nouvelles listes électorales, la nouvelle constitution, etc.), y compris des contre-manifestations d’envergure, avec des moyens illimités, pour contrer l’opposition.
De leur côté, des ténors de l’opposition font un travail fabuleux, qui n’est pas apprécié à sa juste valeur, par leurs sympathisants qui sont pressés d’en découdre avec le Président de la République. Ce faisant, ils sont traités de tous les maux, pendant qu’ils prennent des risques énormes, et déjouent des pièges tendus qui leur sont tendus, pour qu’ils soient en faute.
C’est pourquoi, j’ai salué le sens de responsabilité dont ces ténors en fait preuve, en canalisant ces foules à leur merci, alors que pour certains irresponsables que j’ai lus et entendus ici et là, ils en auraient profité pour intimer l’ordre aux manifestants d’aller jusqu’au palais présidentiel. Ces manifestants, les gendarmes, les policiers et les militaires ont fait également honneur à la Nation. Le moment venu, ils seront tous ensemble pour acclamer la victoire du peuple, pour le non changement de Constitution.
Et quelles que soient les circonstances, l’alternance politique s’imposera au Président de la République, probablement après certains drames que j’ai tentés de présenter rapidement, tout en insistant sur la solution du compromis, qui est une option plausible et possible, pour qu’il y ait au final une alternance pacifique.
En espérant avoir répondu aux questions qui m’ont été posées, je suis ouverte aux critiques, même les plus acerbes, et répondrai toujours aux questions de mes compatriotes, pour la clarification nécessaire des choses.
En fin! La pertinence d’arguments est mitigés!
A MADAME NGOULOU GISELE
QU’EN DITES VOUS ALORS POUR GALVANISER LA POPULATION FACE AUX GRANDS DEFITS RESTANTS? CAR VOS ARGUMENTS SONT TRES MITIGES VOUS NE DITES RIEN PAR RAPPORT A VOTRE SOUTIEN AUX ACTIONS DE L’OPPOSITION c’est bête ma question mais très fondamentale pour votre auguste personnalité en plus du fait que jamais nous ne lisions ici l’avis de la gente féminine
J apprécié la pertinence de vos arguments. Cependant, dans un contexte de combat de grande anvergure, on souhaiterai beaucoup plus des développements accessibles aux populations et qui les guident dans leur action. Vous êtes une vraie intellectuelle, le moment viendra où, ensemble nous allons tous capitaliser vos atouts. En plus vous êtes courageuse et assumer vos points de vue. Bravo Mme . On se carra sous peu.
Selon moi, madame goulou a fait une très bonne contribution qui ne peut être réduit au fait qu’elle n’a pas dit clairement ou de façon radicale qu’elle est contre le changement de la constitution. Je pense que c’est sa philosophie de présenter les choses comme elle a fait. Moi, elle m’a permis de mieux comprendre les arguments juridiques de l’opposition qui exige le respect de l’ordre constitutionnel. Et tout ce que fait le camp présidentiel et son chef, c’est n’importe quoi, juste pour conserver le pouvoir. Et puis madame goulou montre bien que le camp présidentiel comme l’opposition vont faire les manifestations et les contremanifestations. Mais entretemps, Sassou a changé les listes électorales, pour son référendum. Soit on fait un compris avec lui pour son départ pacifique. Soit il va dégager par la pression populaire. Pourquoi certains voient autre chose que ce qu’elle a écrit ? l’opposition doit être unie, nous devront soutenir toute initiative qui montre que Sassou est en train de faire un coup d’état. Après, la solution est unique, c’est une très grosse pression populaire à Brazzaville, ni à Pointe-Noire ni à Dolisie.
Monsieur Kinga, c’est ce que j’ai compris en lisant Madame Goulou. D’abord cette femme est très courageuse d’écrire comme elle a fait. Les gens de Sassou qui la lisent savent qu’elle est contre le référendum, puis elle-même l’a confirmé. Au Congo, le droit à la différence est dans la constitution. On a le droit de ne pas être d’accord avec Sassou, donc de dire non au changement de la constitution, comme l’ont fait si courageusement le parti de Silou, de Mampouya, de Toumi, de Yhombi et Mbéri Martin, qui semblent être pourtant en bon termes avec Sassou.
Mais en plus, Madame Goulou va plus loin, en mettant en valeur les arguments de l’opposition, et démontrant que le droit n’est pas du côté du Président et ses complices, qui risquent de subir la loi, quand ils seront vaincus, mais Madame Goulou le dit avec des métaphores, ce n’est pas de la lâcheté, comme d’aucuns l’ont souligné, c’est son style, c’est un style qui est aussi apprécié, voici quelques extraits qui le prouvent :
Excusez-moi, voici quelques extraits de l’article qui le prouvent :
« Ayant décliné cette invitation, les principaux partis d’opposition ont qualifié ledit dialogue, tantôt de monologue, tantôt de soliloque, en raison de son caractère doucereusement consensuel. Ils ont martelé qu’il ne pouvait y avoir de véritables débats contradictoires, sinon une mascarade visant à entériner des décisions prises à l’avance. Pour ces derniers, le vrai consensus ne peut se dégager qu’à partir d’une réelle confrontation de vues entre les protagonistes. Celui-ci ne peut être unilatéralement encensé, lorsque la partie adverse n’y a point adhéré. »
« Hormis l’équivoque du consensus, l’opposition s’est attardée sur deux suggestions du dialogue de Sibiti, lesquelles dénotent le dessein de lever certains verrous érigés dans la Constitution. Au travers de leurs recommandations, les participants à ce dialogue ont arrêté entre autres : « …c) La fixation de l’âge pour être éligible à l’élection présidentielle à 30 ans minimum ; d) La fixation de la durée du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable ;… ». »
« Retenus dans les réformes à engager pour faire évoluer les Institutions de la République, par un changement de Constitution, ces deux points ont évidemment conforté l’opposition dans son opiniâtreté à réfuter toute incongruité constitutionnelle. A ce propos, elle s’est appuyée sur les articles 57 et 58, qui disposent que : « Le Président de la République est élu pour sept ans au suffrage universel direct. Il est rééligible une fois » ; « …- s’il n’est âgé de quarante ans au moins et soixante dix ans au plus à la date du dépôt de sa candidature ;… ». »
« Dans ce duel juridique sinon politique, qui est en train d’aller crescendo, il y a fort à parier que les dégâts risquent d’être énormes. Comme dans toute crise, et suivant sa nature, les vainqueurs auront la loi à faire respecter, et les vaincus, à la subir. Par ailleurs, la perte de souveraineté nationale n’est pas exclue, au cas où des forces internationales d’intervention, pour le règlement des conflits, seraient amenées à agir. »
« Au vu de tout ceci, à qui donc incombe la responsabilité de ce fiasco qui se profile à l’horizon ?… »
Lorsque Madame Goulou dit : »Au vu de tout ceci, à qui donc incombe la responsabilité de ce fiasco qui se profile à l’horizon ?… », elle attribue au Sassou la responsabilité des drames qui vont arriver, même si sa phrase est sous le forme interrogative, c’est encore une métaphore qui est aussi un avertissement pour Sassou qui doit prendre garde, sinon il aura à répondre de tant de choses subies par le peuple. Le même peuple qui va le vaincre, et enfin, c’est ce peuple qui va exiger à ses élus, y compris le prochain président de faire son bonheur et son bien-être.
Vous voyez bien que Madame Goulou est pour le vrai peuple. Alors arrêtez de la fustiger, au lieu de la comparer à Madame Bowao, qui a longtemps servi le pouvoir, et qui est peut-être juste révolté du limogeage de son mari, sinon peut-être qu’elle serait encore avec le pouvoir. Je ne connais pas la vie de Madame Goulou, je n’ai pas envie de la connaître, mais je pense qu’elle est sincère lorsqu’elle dit qu’elle fait partie de ceux qui n’ont jamais joui des privilèges de ce pouvoir, moi, ce qui est important pour moi, c’est sa contribution. Arrêtons avec des jugements qui peuvent décourager, alors qu’on a besoin d’être plus que jamais dans l’opposition, du côté du peuple.
Vous faites la même chose sur les vaillants leaders de l’opposition, en les comparant bêtement, en soupçonnant même certains d’être à la solde de Sassou. Faisons leur confiance, ils ont déjà fait leurs preuves, ils savent ce qu’ils font, vous vous imaginez Okombi laisser Sassou Président encore 5 ans, mais que deviendrait-il alors, exilé ?… Non, soyons sérieux, l’heure est grave, conjuguons nos forces pour vaincre le tyran, toutes les contributions sont à valoriser, même veant de ceux qui sont en train de quitter le camp présidentiel, car il ya et y aura de plus en plus de défection, jusqu’à la chute de Sassou. A bon entendeur, salue !!!!!!!!!!!!……
JOLINEAU
Grand merci à vous pour avoir réussi à décortiquer en fin cet article où c’est vrai le message est quelque peu mitigé mais loin de la critiquer madame ngoulou, au contraire nous abordions dans son son sens de manière qu’elle soit le plus explicite possible car le commun des mortels ici veut un texte clair et une position claire.
Pour mon intervention, s’il vous plaît, veuillez lire : « une très bonne contribution qui ne peut être réduite… » ; « soit on fait un compromis avec lui pour son départ pacifique » ; « l’opposition doit être unie, nous devons soutenir toute initiative ».
Comme je l’ai souligné, j’insiste la seule et unique solution pour faire dégager Sassou, c’est la pression populaire, mais uniquement à Brazzaville, les leaders de l’opposition doivent tous rester à Brazzaville, pour organiser des méga-meetings régulièrement, même une fois par semaine, même si le Ministère de l’intérieur refuse de nous l’autorise, ce sera la désobéissance civile, qui est un droit, et l’armée ne pourra pas nous contrôler, ni nous tuer tous, elle va finir par nous rejoindre, l’expérience l’a montré. Les meetings de Pointe-Noire et Dolisie, il faut les remettre à beaucoup plus tard, car l’heure est grave, le vrai combat se jouera et se gagnera à Brazzaville, c’est le centre névralgique du pouvoir de Sassou, qui va être contraint de fuir à Oyo sous la pression populaire, puis à l’étranger. C’est pour moi la seule et unique solution efficace, après l’annonce ce soir probablement de la date de la tenue du référendum.
Que Dieu protège et bénisse le peuple congolais dans sa lutte contre Sassou le tyran !
A tous les intervenants! Laissons le peuple décider ! Ne parlons pas à la place du peuple congolais. Qui vous a mandater de parler en lieu et place du peuple congolais . Je suis pour le Changement de la Constitution.Allons au Référendum…
Ce n’est pas un dialogue de sourd mais un monologue de dictateur qui méprise son peuple en engageant un référendum pour changer la constitution alors que cette même constitution ne le lui permet pas, seule la (ou les) MODIFICATION est possible PAS son CHANGEMENT.
En l’état actuel des choses c’est un coup d’état constitutionnel, alors pourquoi tourner autour du pot pour justifier… l’injustifiable.
Diatoula Serge, vous parlez de quel peuple pour aller au référendum ? Les listes électorales ont été révisées comme Sassou le voulait, avant c’était toujours pareil, ce sont des listes faites pour permettre au PCT et ses alliés de gagner toutes les élections. Le secrétaire du PCT, Ngolo, l’a dit en public, en 2016, Sassou ou un autre candidat du PCT gagnera, parce qu’il sait de quoi il parle, c’est un système électoral mafieux, qu’il ne faut pas laisser se pérenniser. Avec le bilan réel catastrophique de Sassou, c’est impossible qu’il gagne, même au Nord du pays, il est devenu minoritaire, il ne gagne que par la tricherie. Le vrai peuple ne veut plus de Sassou, il le sait, mais il veut se maintenir au pouvoir pour éviter les poursuites judiciaires. Fais attention avec la détermination du peuple opprimé et affamé, Sassou et ses partisans seront bientôt mis hors d’état de nuire.
Quant à vous, cher compatriote Pilipili, Madame Goulou ne justifie pas l’injustifiable, tout au long de son article, elle montre le mépris que Sassou a de son peuple et de l’opposition, malgré le fait que des textes de loi attestent qu’on peut pas changer la Constitution, mais on peut la modifier, Madame Goulou dit la même chose, que je viens d’extraire de son article : A vrai dire, nulle part dans la Constitution congolaise actuelle, il n’est prévu des mécanismes de son changement. Dans ces conditions, seule une situation exceptionnelle, comme une crise sociopolitique fortuite, grave et durable, peut justifier un changement de Constitution. Autrement dit, tout dispositif, même par référendum, serait anticonstitutionnel.
Pour Pilipili, je viens de retrouver le passage qui dit la même chose que vous, je cite Madame Goulou : A partir de son avis positif sur l’évolution des Institutions, d’après la Constitution en vigueur, la cour constitutionnelle donne le droit au Président de la République de modifier et non de changer la Constitution. C’est exactement ce vous avez dit, on peut modifier mais pas changer. Alors au lieu de soutenir le point de vue de Madame Goulou, vous semblez lui reprocher de ne l’avoir pas évoquer. Moi, j’ai dû chercher pour le trouver, Est-ce à cause du texte qui est long ou complexe, allez savoir…
L’heure est grave, il est temps pour chaque Congolais d’agir où qu’il se trouve, à l’exemple de Charles Armel Itoua, qui milite pour le départ de Sassou : https://www.facebook.com/charleston.itouahomet/videos/10205130225798485/
Le combat des Congolais de Kinshasa et de Brazzaville, pour que Sassou et Kabila dégagent :http://jdd.moutsinga.over-blog.com/2015/10/congo-kinshasa-congo-brazzaville-wake-up-call.html
Ce que les Verts disent de Sassou : https://www.facebook.com/ktchib/videos/1052076044802905
Les partisans de Sassoufit ou Sassoufin ou Sassoufuit ne cessent de nous surprendre par leur cynisme : https://www.facebook.com/lucmedard.nzabangansi/posts/890480694322255
Les combattants vont faire leurs preuves :
https://www.facebook.com/anatole.weston/posts/881307881917294
Voici l’interview du Colonel Marcel Ntouanga :
http://brazzaparisinfos.com/la-colere-du-colonel-marcel-touanga/