CONGO-B : LA MONTẺE DES PẺRILS D’ICI L’AN 2016. Par Dina Mahoungou

femme congolaiseUn raz-de-marée d’ordures, triviales et dévoyées. La réprobation, la conspiration du silence, ses griefs et sa hargne.

 

Les grands vigilants du mensonge moderne : ils sont tous là ! Les domestiques, les couloirs et les offices. Ils déforment notre réalité avec la même rage, le même grossissement et la même grossièreté. Tous ces épurateurs qui nous ont exclus, ah ! Les justiciers, les membres du parti-Ẻtat, ils mesquinent les faits, la triste réalité. De la pure malice tribale, ils assurent leur vie, le repos de leur conscience dans un monde morbide de cauchemar et de folie, tous ces haussements d’épaules, cette réévaluation de l’horreur qui font fi de notre colère surhumaine avec leurs fabliaux et leurs farces.

 

Le rêve de tout voyou oblique, en voyeurs passifs ils s’enrichissent dans la mêlée. Les maquereaux ont et aiment le goût des situations instables, faire du pognon en temps de crise est d’une simplicité angélique. Quant au père de la Nation, la froideur férocité d’un salaud désigné à l’attention publique, toujours avec les blindés, avec lesquels il contient l’affection et la tendresse, il n’a jamais été le défenseur des pauvres et des réprouvés. Ces marionnettistes élevés à la dure, ceux que la vie ennuie tellement qu’ils abhorrent cette population écumante de rage, les pleurards et les miséreux désespérés et tragiques, la piétaille d’un autre temps.

 

Mais le bas-peuple ne crèvera pas en souplesse en prenant des coups de pieds dans le cul. L’animal salace qu’abrite le père de la Nation veille sur tout, entouré de ses paranoïaques voraces, usuriers, prêteurs et tous les gavés de la terre. Ces bandits nous ont assiégé et nous humilient, manque de lucidité ou mauvaise conscience ? Cette solitude croissante de la plupart des congolais. Pour augmenter leurs affaires, les mécréants ont installé leurs amis coquins à nos dépens, comprenne qui voudra ? Confisquation et bannissement, négociants richards, immobilier jacasseur, c’est excellent, ces petits Jésus en culotte de velours font régner la loi dans tout le Congo. C’est Byzance ! C’est bath !

 

Tous ces assimilationnistes avec un temps de persiflage et de moquerie croient avoir conquis le monde. Tous ces portefaix répugnants devenus millionnaires tout d’un coup, cette lascivité morale extériorisée à notre insu que l’on a brutalement installée dans le pays, ils nous ont grugés comme des spadassins de salon. Tous ces globe-trotters ont confisqué le Congo.

 

Toutes ces mémoires qui flanchent, les réticences et les silences chez nos soi-disant opposants, ah ! La bonne plaisanterie !

 

Et tous ces bafouilleurs imprécis, défaitistes et permanents, palabreurs et impuissants qui nous invitent à s’unir à eux. Ah ! La bonne blague ! Ceux qui crieront en 2016 à tue-tête : vive le bon roi ! vive Sassou ! Ceux-là sont en service commandé. La mollesse de nos bien-pensants, nos bons bougres sont toujours de la basse noce, tams-tams et yukulélés, bons bougres et bouffons de cour, éternels paillassons.

 

Les comploteurs contre la paix, nos anciens amis arrogants sont aliénés du flouze, tous hypocrites et traitres à la Nation. Manigances …. Fidèles à eux-mêmes, rusés et menteurs, candidats postiches.

Intrigues et dissimulations, accumulations financières et accaparement, vols et détournements. Des sbires aux avant-postes, des hauts emplois d’argent. Et ces grands commis d’Ẻtat révisionnistes, des achetés de la dernière heure qui réclament une révision de la Constitution !

Maquignonnage des boutiquiers, c’est plus long qu’un référé !

 

La flambée de violence des milices tribales, l’égarement des assoiffés du pouvoir, richissimes et corrupteurs, le délire existentiel des spoliateurs. C’est déjà le cas dans le pays, la décadence est irrémédiable.

 

Confirmation du diagnostic : ce sont des truands !

Le Congo a tout perdu, l’ordre ancien a été détruit. Des nouveaux venus, nommés à la va-vite par des décrets présidentiels deviennent le ressort essentiel de la pagaille d’Ẻtat. Trop, c’est trop, qui sait si cette pourriture ne va pas à sa chute probable.

 

Chez les experts constitutionnalistes et autres avoués si ressemblants, silence radio total.

On s’interroge sur l’étrange aveuglement des élites pris d’un coup de folie de compagnonnage.

 

Pour l’incantation finale et dans un engagement collectif, nos bien-pensants sont derrière le chef de l’Ẻtat, se nourrissant de ses déjections et de la sanglante auréole de ses crimes. Ceux qui ont accablé Sassou le louent maintenant ! La gloire du tyran qui croît ! Et ces notations d’ambiance qui l’éclairent par incidence. La duplicité est en marche, la réforme a pignon sur rue. Elle va de facto s’institutionnaliser. Par ailleurs, ils ne se sont pas gênés en Algérie ? La cruauté du satrape, le Congo dorénavant appartient aux héritiers débauchés et sans scrupules. Il n’y a pas de thérapeutique de la monstruosité, la haine est poussée à saccager le Congo avec une avidité identifiable et irréductible.

 

Nous avons été trahis, bernés par un clan de mafieux, nous sommes obligés de porter notre parole au monde, c’est notre combat pour la vérité et la liberté. Nos ennemis implacables seront toujours ces cruels goujats qui se sont emparés des rênes de l’Ẻtat, goulument où le hasard les a installés. Cette élite notable des dirigeants corrompus qui fracasse au quotidien la vie des manants, de la piétaille ouvrière dans la douleur et la mort.

 

Triomphe …. Saluts … et glas !

 

Les gardiens des milices tribales qui surveillent le petit peuple dans les geôles du fanatisme, dans les consciences des matraqueurs, la bêtise subsiste toujours. Des convulsions qui ressemblent à un mirage. La médiocrité règne, la peur est généralisée.

 

Les petits esprits bafouent la justice et le rêve. Des charniers, des rassemblements obscurs, des terreurs qui se ressemblent, l’inquisition qui exprime son irrévérence et son insolence dans un nouveau monde crépusculaire.

 

On a volé aux Congolais la patrie charnelle, du moins l’idée que nous nous faisions de la terre mère. Toute fausse communion qui désavoue la Nation.

 

Le tocsin, le bruit des foules affamées dans les rues bouscule la quiétude au quotidien. Dans tout ce dénuement matériel, la terreur politique des sbires, la filature et les écoutes des renseignements généraux. Les pisteurs avec leurs magnétophones, le contre-espionnage et la justice, en avant, marche !

La sécurité militaire et ses affreux aux enquêtes illégales, la volaille au boulot avec ses moyens et ses coups tordus. Au Congo, l’atmosphère est tendue et dans la diaspora, les réseaux s’activent pour la surveillance des intellectuels et autres agit-prop, c’est la radiographie d’une société esquintée puisque tous les Congolais peuvent être des délinquants en puissance.

 

Ajoutez à cela, dans un artifice très éprouvé, les raccommodeurs, les souffre-douleurs dans cette rage sanguinaire des luttes tribales intestines. L’accroissement du pouvoir despotique et de ses menteurs expérimentés, le peuple observe la quantité d’objets et de biens sans en jouir, ces êtres latents qui se distinguent par la peur et la subordination regardent l’histoire qui se fait par des événements et non par des forces, il n’y a aucune objection à montrer l’horrible, ce serait folie d’espérer que tout cela arriverait tout seul sans la résistance. Pour la dignité, la vraie grandeur humaine pour les hommes libres et responsables, le Congo ne sera pas toujours rivé au gangstérisme d’Ẻtat. Notre combat se veut toujours un produit de l’action entre la conscience morale du citoyen et de la loi.

 

La moralité, la légalité, la conscience et le respect institués contre la restriction de la liberté, le régime autoritaire, l’amalgame, l’arbitraire et la force, enfin, tout châtiment imposé par la tyrannie.

En ce moment, font la pluie et le beau temps dans notre beau pays les tortionnaires et les escrocs de bas-de-gamme, trafiquants notoires, la pègre, le grand banditisme et quelques attentistes opportunistes avec leurs dérives de l’épuration.

Dans cette excroissance de la crapulerie, d’aucuns font des carrières sinueuses et complexes, profitent des opportunités, des offres de services et compagnie, dans la dissimulation, la déformation, la confusion, la distorsion, la dénonciation, le faux-témoignage, les variations et la création des faits accomplis, le racket et le chantage, l’autosuggestion, la tromperie, l’insincérité, tout ça dans un esprit de lucre. Dans leurs basses besognes, les porte-flingues rendent au silence les témoins gênants.

 

Les ficheurs, les photographes et les identificateurs, les traitres et autres bataillons de jeunesse tribale, experts et habiles en séquestrations et en exécutions clandestines tiennent le haut du pavé, c’est une ère de règlements de comptes impitoyable. Les comités militaires d’action sont disséminés dans tout le territoire. Les collusions les plus improbables, les intellectuels organiques empêtrés dans les arcanes de la collaboration se reconvertissent en prévision des années à venir. Les multicartes qui s’arrangent entre amis à qui on a garanti l’impunité succombent à la tentation et sont au bonneteau du pouvoir et des affaires, des collaborationnistes impérieux qui, sans états d’âmes, assument leurs choix.

Les retournements de vestes de dernière minute pour jouir de la belle vie : villa, voiture, voyage, villégiature et volonté de domination.

 

Dans la controverse et la confusion actuelle ainsi que la perte des assises du Congo, le grand bazar est devant nous, c’est la croix et la bannière sans compter sur tous ces faux exilés cousus d’or qui sont éternellement dans la sarabande du mardi gras, champions aux trucages et à l’instrumentalisation. Dans un favoritisme éhonté ils ont un goût résolu pour les illusions, dans leurs replis égoïstes ces petits grouillots laborieux, ces petits crapauds méfiants, vautrés dans leurs impostures, de vrais sergents de ville, attendent le bon temps pour se goinfrer.

 

Ᾱ qui la faute ? Que ce doux peuple congolais soit devenu guignolesque et hargneux, face à la discrimination et à l’exclusion, ce peuple, victime de l’arbitraire, souscrit à une capacité d’assujettissement intolérable, une sorte d’auto-génocide à la morale et à l’honneur.

 

 

Dina Mahoungou                                                                                           Le 17 avril 2014

Ecrivain et journaliste médias

 

Auteur du roman : « Agonies en Françafrique » aux éditions l’Harmattan

Auteur du recueil de nouvelles : « Les parodies du bonheur » aux éditions Bénévent

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11 réponses à CONGO-B : LA MONTẺE DES PẺRILS D’ICI L’AN 2016. Par Dina Mahoungou

  1. William dit :

    Cher Dina,

    Ce tableau dessine par un genie humain denue de toute humanite est aussi accablant, comateux que dramatique.

    Il en a fait une serpillere.

    A celui-la, silence, on joue :

    Avec legerete
    Tu lui as souri
    Apres acquis

    Rincee et pressee
    Les rides apparues
    L’ont ecarte de ton menu

    Tu as ete naive
    D’avoir ignore l’autre rive

    Jamais serpillere vieillie
    N’a ete aussi jeune et polie

    Tu as compris
    N’avoir rien compris

    Trop tard
    Sa main te refuse
    Elle est a autrui.

    Oui, quelle capacite passive
    Annonciatrice d’eau vive

    L’echo du mur de Berlin
    s’entend de tres loin

    Pourtant, il est proche
    De l’etincelle qui approche

    Merci Dina pour ton style d’expression, il reveille le mien et me rappele mon bon vieux Congo, le vrai.

  2. Cher ami, les grands esprits se rencontrent. La lutte continue jusqu’à la victoire totale. Bien à toi et joyeuses Pâques.

  3. S.Manunta dit :

    Seul du gros français. Travail zero. Le congolais trouve toujours des arguments pour justifier sa paresse. Ce sont les autres qui sont responsable de leur malheur. Les habitudes des congolais sont incompatibles au developpement, ils attendent tout des autres.Notre president DSN est un bon president donc arretez de raconter n’importe quoi. Il n’ya qu’a voir l’etat de nos villes pour se rendre compte de la paresse des congolais.Le developpement d’un pays n’incombe pas esclusivement à ses dirigeants.Si chacun à son niveau travaille durement pour ameliorer son quotidien, l’ensemble s’en portera mieux. Donc arretez les bla bla bla et travaillez. Car c’est le TRAVAIL QUI LIBERE L’HOMME non les grands discours.

  4. William dit :

    A S.Manunta,

    Oui, c’est bien le travail qui libere l’homme, ces paroles ne souffrent d’aucun doute et s’applique a tout homme, dirigeants comme diriges.

    Il ne souffre egalement d’aucun doute que la place qu’occupe le Congo parmi les pays les plus pauvres et les plus corrompus, malgre ses richesses naturelles, est due a ceux qui le dirigent, pas a ses diriges.

    De memoire d’homme, la responsabilite de l’echec d’un pays a toujours ete attribue a ceux qui le dirigent, JAMAIS A CEUX QUI SONT DIRIGES.

    Je comprends. Vous n’etes pas un homme (au sens propre), car un homme, non seulement, ne reporte pas la cause de ses echecs sur les autres mais encore, son jugement est intelligible et realiste.

    Comment peut-il en etre autrement puisqu’en votre qualite de chef de famille, vous trouvez logique, naturel et normal d’attribuer la responsabilite du desordre qui regne dans votre maison, a vos enfants et/ou a votre epouse? C’est la preuve que ce n’est pas vous qui portez la culotte et si vous ne la portez pas, clamez le haut et fort afin que vous soyez officiellement dechu de cette « fausse autorite ».

    C’est disgracieux qu’un etre humain destine a etre le chef, la tete de sa maison soit moins responsable que le lion qui respire quotidiennement sa responsabilite envers la lionne et le lionceau et ce, au peril de sa vie.

    Voila, le prototype du sassouisme : irresponsable, aveugle, inhumain, immoral, inintelligible, illogique, flatteur, irrespectueux, hautain, envieux, haineux, revanchard, jaloux, adultere et fier de l’etre, sans honte, riche spontane, paresseux, antipatriotique, arriviste, manipulateur, ruse et aussi criminel que l’est leur auteur (par complicite).

    Pourtant, un jour, son auteur a prononce des mots qui contredisent ce que l’un de ses fils, ici present, pretend : J’ASSUME. En quel qualite assumait-il alors, M.S. Manunta, si ce n’etait en tant que chef de l’Etat congolais?

    Et, vous voudriez qu’il ne le fasse plus quelques annees apres et qu’au contraire, ce soit le peuple qui dise : J’ASSUME ma paresse.

    Voila, en S.Manunta, l’exemple des personnes qui doivent etre desassimiles pendant le regne du dictateur qui devrait remplacer Sassou car il a herite des antivaleurs en vigueur.

    Le developpement d’un pays n’incombe pas exclusivement a ses dirigeants mais il incombe a ces dirigeants de donner l’exemple aux diriges qui, en fin de comple, ne sont que le reflet des dirigeants. Dire que les diriges sont paresseux, c’est avouer la paresse des dirigeants. C’est se mordre la queue, c’est scier sur lequel vous etes. C’est RECONNAITRE SON INCAPACITE A DIRIGER.

    Il faudrait un dictateur comme Sassou pour remplacer Sassou mais different de Sassou par son amour du prochain, du respect du bien public, des institutions, d’une integrite incontestable, dote de la vision d’un Congo theocratique, libre et prospere et dont le regne durerait le temps de desassimiler S. Manunta des antivaleurs qu’il vehicule.

    Une solution contraire serait vaine.

  5. Leonidas dit :

    Ce sont les «intérêts» occidentaux – l’élite aristocratico-militaro-économique du pouvoir occidental qui trône au sommet de la pyramide de ce système – et, dans une moindre mesure, l’armée congolaise qui décideront du sort du Congo et non le peuple congolais… Celui qui détient le pouvoir militaro-économique décide de l’issue d’une bataille. Ce n’est pas un peuple désoeuvré, affamé, à l’agonie et dont l’activité principale est la recherche de la survie qui aura raison d’une armée de milices et de mercenaires impitoyables au service d’un régime non moins impitoyable et despotique.

    N’oubliez jamais, jamais, que le Congo regorge d’énormes richesses (le pétrole pour n’en citer qu’une) et que l’élite oligarchique qui contrôle ce système sous et dans lequel vous vivez ne permettra JAMAIS que lui échappât ce joyau; que cela fût par l’entremise de la clique actuelle au pouvoir ou d’une autre qu’elle aura installée. Il ne sera jamais permis à nos pays d’être IN-DÉ-PEN-DANTS au véritable sens du terme de ce mot.

    Tant que le pouvoir pourra s’appuyer et compter sur l’appui de puissants «services et réseaux» étrangers, d’une armée de mercenaires et de laquais plus attachés à leurs soldes, à leurs ventres et à leurs queues qu’à la dignité et la vie humaine, nul changement notable ne serait à attendre.

    Et ne vous laissez jamais berner par quelque discours de politiciens outre-Afrique désireux «d’apporter leur aide» à des pays dont la misère leur a si bien servi et permis de se nourrir jusqu’à présent.

    La véritable liberté voudrait que SEUL le peuple congolais décidât de son sort et disposât des richesses se trouvant sur tout le territoire national. Pensez-vous que dans les cercles de pouvoir à l’étranger ou au Congo cela est ce qui est voulu pour vous ?

    ELF et les services français (sous le regard approbateur et complice de leurs confrères occidentaux) n’avaient-ils pas œuvré pour assurer le retour sanglant de leur laquais ?! Pensez-vous que leurs services diplomatiques ne savent pas ce qui se passe actuellement dans ce pays ?!

    Un proxénète reste un proxénète et les chiens ne miauleront jamais…

    La vérité est que les larmes et la souffrance d’hommes, de femmes et d’enfants ne pèsent guère devant la valeur marchande de barils de pétrole ou de kilos d’or et de diamants, ou de je ne sais quels intérêts géostratégiques.

    Vous, hommes et femmes à la peau noire, n’avez-vous pas assez longtemps souffert sur cette terre pour enfin comprendre que votre sort n’intéresse personne ?

    Le rôle de l’individu éclairé, moralement rigoureux et habité d’une conscience véritable est d’oeuvrer à la prise de conscience et, éventuellement, d’inspirer à l’action concrète menant à la libération des corps et des âmes.

    LEONIDAS

  6. S.Manunta dit :

    A LEONIDAS
    Bravo LEONIDAS . Finalement un congolais qui raisonne.

  7. S.Manunta dit :

    A WILLiAM
    Si la vérité est blessante, je n’y rien. Des gens sans aucune volonté ne méritent rien. L’afrique est derriere tout le monde parceque l’africain aime la facilite la belle vie et le vacarme inutile. Il est temps d’abondonner ces comportements primitifs et de travailler serieusement.Car tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ( chap 3. verset 19)

  8. S.Manunta dit :

    Je voulais dire ( VERITE EST BLESSANTE, JE N’Y PEUX RIEN)

  9. bantu_avant_tout dit :

    Arrêtons de faire les mêmes constatations,la crédibilité vient des propositions que nous pouvons faire car les critiques ne nourrissent pas le peuple et c’est la même démarche d’une opposition qui le devient quand elle n’est plus au perchoir… Arrêtons d’être derrière tous ces partis classiques ethnicisés à outrance et prompts à dénoncer le tribalisme sur lequel tous ils reposent. Connaissez-vous un seul parti politique qui ait un projet de société concret de lutte contre le tribalisme?

    Pour reconstruire le Congo, il nous faut une race exceptionnelle d’hommes et de femmes d’État qui feront émerger une nation dans un État de droit.

  10. BUALA ME NIENGA dit :

    Trois rumeurs circuleraient en ce moment dans le cercle très fermé du pouvoir de Brazzaville

    1- Sassou Nguesso serait actuellement en train de transformer tous les domiciles des nordistes qui lui sont proches en gigantesques dépôts d’armes de guerre pour combattre toute personne qui tenterait de l’empêcher de réviser sa constitution

    2- Sassou Nguesso serait en très grande difficulté mystique car depuis le massif sacrifice humain de Mpila, en mars 2012, qui a attiré tous les regards du monde sur lui (jusqu’à aujourd’hui), depuis que le monde entier sait désormais que son pouvoir vient absolument des sacrifices humains, il ne saurait plus comment s’y prendre sans se faire soupçonner ou accuser.

    3- L’astuce qu’il aurait trouvée pour résoudre son problème des sacrifices serait sa compagnie aérienne ECAIR. Il paraitrait qu’une très grave catastrophe aérienne serait programmée avant 2016, ce qui lui permettrait de payer sa dette satanique et de retrouver son pouvoir, pour continuer à régner sur le Congo jusqu’à la fin de ses jours. Une dame du cercle présidentiel, résidant à Brazzaville, aurait téléphoné à ses parents résidant en France pour leur dire avec insistance : « bo mata na ECAIR te, ata soki ba lobi eza gratuit, bo mata te »

    Est-ce une information ou une intoxication, nous n’en savons rien mais nous ne négligeons rien ; et nous demandons à chacun de mener des enquêtes tout en étant très prudent car l’éléphant de Mpila semblerait très blessé et prêt à tout écraser sur son passage.
    Par mesure de précaution, nous aussi, nous disons à tous les congolais, comme l’a fait la dame : « bo mata na ECAIR te, ata soki ba lobi eza gratuit, bo mata te »

  11. Leonidas dit :

    A Monsieur « bantu_avant_tout » :

    Pour reconstruire le Congo, il ne nous faut pas une «race exceptionnelle d’hommes et de femmes d’État». Nous sommes dans la situation dans laquelle nous sommes parce que nous avons à la tête de l’Etat des psychopathes servant un système dirigé par des psychopathes.

    Le Congo a besoin d’hommes et de femmes dotés d’une conscience, de bonne volonté, de qualités morales élevées et du sens du service. Et il existe des hommes et des femmes chez qui sont manifestes ces attributs. Cela n’est donc pas chose exceptionnelle.

    Mais cela ne suffit bien évidemment pas. Pour construire ou reconstruire un pays, il faut bénéficier de moyens financiers, de l’expertise ou du savoir-faire et de bonne volonté.

    De la même manière, pour construire une maison, il vous faut avoir à votre disposition des fonds et tous les matériaux nécessaires, ainsi que des ouvriers sachant assembler ces mêmes matériaux pour en faire un édifice.

    S’il vous manque l’un de ces éléments, vous ne pourrez construire.

    En dernier lieu, il faut identifier les forces en présence dans la nation et à l’étranger qui influencent le cours des événements à l’intérieur de la nation.

    Si vous ne veillez pas à observer ce qui plus haut vous a été exprimé, alors, vous connaîtrez le même sort que ces Lumumba, Sékou Touré, Sankara et autres…

    La naïveté est une légèreté de l’esprit que beaucoup d’entre nous aurons payé de leur vie…

    LEONIDAS

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