« Comment partager la rente pétrolière ? Les enseignements d’une expérience africaine» de Jean-Jacques Ikama

IKAMA_LIVREUn titre-question qui définit la réflexion de Jean-Jacques Ikama (2) à propos de l’épineux problème que pose l’exploitation de l’or noir dans le golfe de Guinée en général et au Congo en particulier ? Se fondant sur son expérience personnelle de spécialiste dans le domaine pétrolier, l’auteur essaie de définir les tenants et les aboutissants du partage de la rente pétrolière entre compagnies privées et Etats producteurs de la matière première. Dans ce livre bien fourni scientifiquement, quelques notions, que nous avons jugées pertinentes, sont à clarifier car souvent « opaques » pour la majorité des Congolais.
Le pétrole qui apparaît comme une grande richesse des pays qui le produisent est paradoxalement la source de tribulations sociales et politico-économiques de leurs populations dont 70% vivent au seuil de la pauvreté.

A propos de la notion de rente pétrolière

Jean-Jacques Ikama se fonde sur la définition d’une grande spécialiste dans le domaine pétrolier, Fatiha Talahite pour qui la rente pétrolière « est ce qui reste après avoir calculé la rémunération des facteurs de production dont les caractéristiques le permettent, ou la rémunération des services rendus par les facteurs de [production] » (p.3). A partir de cette définition, se développe la réflexion de Jean-Jacques Ikama sur la rente pétrolière avec ses paramètres qui accompagnent les échanges commerciaux. Aussi, il sied de rappeler que dans le langage le plus courant, la rente pétrolière est constituée par le reste des revenus pétroliers bruts après la récupération de dépenses d’investissement et d’exploitation. Du partage de la rente pétrolière, se révèlent les contrats de partage de production (CPP) apparaissant comme l’une des formes les plus récentes qui daterait du milieu des années 50. Pour certains experts, « ils confèrent au pays producteur la possibilité d’exercer un contrôle approfondi sur l’exploitation et la production de ses ressources » (p.14) ; ce qui serait plus complexe au niveau des contrats de concession. Aussi, à propos de ces CPP, l’auteur nous édifie en spécifiant plusieurs types de contrats pour bien comprendre comment ils fonctionnent. Contrats de service, contrats de joint-venture, tels sont quelques types de CPP qui occupent une place importante dans le partage de la rente pétrolière au Congo qui « n’est pas le seul pays producteur de pétrole du monde à avoir adopté cette procédure » (p.38).

De la spoliation et des entraves dans le partage de la rente pétrolière

Fraude, magouille et abus de pouvoir accompagnent la technique de spoliation dans le partage de la rente pétrolière. Et souvent, tout va en faveur des compagnies qui exploitent la matière première. Aussi, l’auteur nous décrit-il les différents mécanismes possibles de spoliation dans le partage de la rente pétrolière et les conditions permissives de cette spoliation. Dans ce mécanisme, se remarque une vraie gangrène qu’est la corruption avec des enjeux stratégiques, économiques et financiers dans l’exploitation du pétrole. Et Jean-Jacques Ikama de spécifier qu’ « en République du Congo, l’intensification du phénomène de corruption (…) véritablement reconnu comme une réalité notoire, coïncide avec la paupérisation de sa population active » (p.82). Dans cette situation, se remarquent quelques entraves dans le partage de la rente pétrolière comme la pratique des préfinancements, un obstacle majeur. Et Jean-Jacques Ikama de se questionner à propos : « Le préfinancement occasionne-t-il une vente d’avance de cargaison de pétrole brut à des prix inférieurs au cours du marché ? » (p.94). Une interrogation qui mérite réflexion.

Pression fiscale et sociétés pétrolières et modèle de partage simple, flexible et équitable de la rente pétrolière

Dans sa réflexion, l’auteur définit plusieurs indicateurs de la pression fiscale pétrolière pour marquer sa complexité : pressions fiscales apparentes et effectives, « tax oil » et « cost stop », telles sont les notions qu’il développe et explique avec minutie. Se révèle ici la place de l’impôt dans le partage de la rente pétrolière entre les compagnies privés exploitant l’or noir et l’Etat congolais : « la méthode qui consiste à percevoir l’impôt sur les bénéfices des sociétés pétrolières en l’incluant dans la part du profil oil revenant à l’Etat [congolais] est une pratique courante qui correspond à un partage du profit oil : après impôt » (p.119). Jean-Jacques Ikama précise par la suite qu’il existe dans les termes fiscaux des contrats de partage de productions en vigueur en République du Congo. Mais avec tous les problèmes que pose la fiscalité, il faut réaliser un modèle de partage fondé sur la flexibilité et l’équité. Malheureusement, il faut tenir compte du « vice caché » des CPP. Et l’auteur de juger nécessaire une répartition de l’excess oil et le partage équitables du profil oil. Mais malgré toutes les précautions prises, il n’existe pas de meilleur mécanisme de partage de la rente pétrolière.

« Comment partager la rente pétrolière ? » : un ouvrage hautement scientifique

Ce livre, une mine indéniable sur la rente pétrolière en Afrique en général et au Congo en particulier. Avec des démonstrations précises qui se fondent scientifiquement sur les mathématiques et la statistique soutenues par des schémas et croquis explicatifs, cette réflexion s’annonce honnêtement comme un travail de bénédictin. Aussi, ce livre apparait comme l’un des premiers documents approfondis qui traitent le problème de la rente pétrolière au Congo. Un livre qu’il faut absolument lire et relire pour comprendre la répartition des revenus pétroliers entre Etats producteurs et sociétés exploitant la matière première. Car depuis moult décennies, la rente pétrolière est source de conflits sur le continent. Ces révélations de Jean-Jacques Ikama aideraient les Congolais à comprendre le partage de la rente pétrolière et pourraient soulever d’autres pistes de réflexion.

Noël KODIA

(1) J. J. Ikama, « Comment partager la rente pétrolière ? Les enseignements d’une expérience africaine », éd. Technip, Paris, mai 2013, 240p. 25€
(2) Diplômé de l’Institut Supérieur d’Economie de Sofia (Bulgarie), J. J. Ikama est actuellement directeur de la stratégie de connaissance et de la planification dans une société pétrolière africaine. A été une personne-ressource de la zone monétaire des Etats de l’Afrique centrale et enseignant à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville. Mathématicien de formation, il est titulaire d’un brevet d’invention portant un outil didactique basé sur les mathématiques.

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20 réponses à « Comment partager la rente pétrolière ? Les enseignements d’une expérience africaine» de Jean-Jacques Ikama

  1. BALOSSA Jean Francois dit :

    Pardonnez-moi,
    mais sans même l’avoir lu, j’avoue que j’ai déjà des préjugés de par son nom qui ressemble a celui des gens qui viennent justement de cette Région qui adore le Pétrole du Congo. Donc il nous apporte son savoir au moment ou il sait que ce pétrole tant aimé va leur échapper des mains donc il faut déjà proposer des formes de partage.
    Je lui répond de la façon suivante:
    1- Nous allons demander a OXY, TOTAL, et AGIP de prendre chacun Puit, et nous fermerons tous les autres Puits qui ne cessent de nous polluer la faune sous marine. Nous leur laisserons la liberté de puiser pourvu qu’ils rapatrient au Trésor Public du Congo tous les milliards emportés par tous les voleurs Congolais morts ou vivants, ou qu’ils se trouveraient. Rendre caduc tous les contrats de sol, de bois et minier signés avec n’importe qui. Application des principe de réciprocité pour tous les emplois exercés au Congo par les Etranger, afin d’arrêter le phénomène d’esclave auquel tout le monde semble s’accommoder. On donnera facilement des prêts a ceux qui voudront sérieusement se lancer dans l’agriculture. On veut bien manger et surtout BIO.
    pétrole toujours pétrole et encore pétrole, mais ou allons-nous. Les gens vont jusqu’à prendre des photos avec les Christophe DeMargerie. Mais voila le salaire du crime de plusieurs Congolais avec des guerres qu’il finançait. La bouteille de vieux vin qu’il avait gardé qui la boira.
    Prochainement je vous parlerai de MOUYI le fameux entrepreneur Métis qu’on voyait sur la vidéo et qui construisait la maison du PDG de TOTAL a OYO. Ahhhh les métis! il n’y’a que l’argent qui compte pour eux et c’est Congolais en plus, prenant les airs d’un expatrié.
    Ngouandiiiii !

  2. helios777 dit :

    Mr IKAMA a grandi dans la rue Makotopoko. Il est le créateur du prix Calissa Ikama pour jeunes écrivains. Ce prix a été crée pour honorer la jeune Clarissa sa fille, une brillante fille pleine d’avenir qui nous quitté hélas trop tôt.

    Mr IKAMA est diplômé de Bulgarie. Il est membre de la famille régnante. Il est à la SNCP.

    Une interrogation cependant. Il est Diplômé de l’Institut Supérieur d’Economie de Sofia (Bulgarie), Plus loin il est dit qu’il est Mathématicien de formation. Je ne comprends rien. Depuis quand un institut d’Economie forme des mathématiciens. Les mathématiques sont une U.V. pour tout étudiant en Economie. Mais ils ne sont pas mathématiciens pour autant. Il serait intéressant de décliner son cursus en mathématiques, Mr NKODIA.

    En plus il est enseignant à la fac Marien Ngouabi ? Ah bon, je ne savais pas. Avec un master de l’Est, peut on prétendre enseigner à la fac Marien Ngouabi ? Et il enseignait quoi ?

  3. CADEAU DE NOEL dit :

    Avant tout il faut:
    -Autonomie aux régions,il faut qu’il y ait un transfert de compétences et de ressources avec l’élection du président de la région au suffrage universel.
    -Or,pour les ressources,étant donné que toutes les régions du Congo sont riches,que 80% des richesses produites dans une région,restent dans la région pour son développement.Les 20% qui restent à l’Etat central qui jouera son rôle d’Etat providence envers les régions les plus faibles.
    -Audit des différents budgets du Congo depuis 1960 jusqu’à ce jour pour éviter la pratique de la non-répartition des richesses.
    Ce mini programme a l’avantage de rapprocher les décisions des citoyens directs et d’éviter des sécessions à venir de la likouala et du kouilou…

  4. macktchicaya dit :

    A BALOSSA. J. F.

    Je me permets ici de vous rappeler que tous les « mbochi » ne sont pas de la famille de celui qui aux affaires au Congo, et ce que tous reprochent à ce gouvernement est en fait ce que vous reprenez : le tribalisme primaire. Ayez un peu d’essence intellectuelle et un minimum d’objectivité , ce monsieur qui apporte une contribution intellectuelle ne la fait pas pour le régime en place mais au contraire pour éclairer ceux qui veulent apprendre. Qu’il sorte de la Bulgarie ou de la Roumanie; là n’est pas le problème et vous comparativement à lui que faites vous en terme de contribution à l’épanouissement du peuple meurtri (congolais)?

    C’est regrettable que certaines gens viennent ici sur cet espace que pour étaler leur petitesse du fait des esprits étriqués qu’elles ont. Si votre critique porte sur ces écrits je e m’opposerai point à vous mais quand vous vous attaquer à une personne parce qu’originaire d’une région alors là vous n’aviez rien pigé de ce qu’est la cohésion nationale.

    Je ne prétends pas ici vous faire des leçons car chacun de nous venions d’une famille et d’une éducation alors vous avez le droit de dire ce que vous voulez mais attention à ne traiter que les problématiques inhérentes aux écrits et non à l’ethnie de la personne qui ne vous a rien demandé. Personne n’a choisi sa famille à sa naissance et même son lieu de naissance….c’est élémentaire ça ,,,vous venez ici étaler votre animosité c’est minable et non élégant. Et comme ça vous pensez vous épanouir?

    Évitez donc l’amalgame si vous voulez être respecter. Le régionalisme et le tribalisme sont les armes des faibles qui n’ont pas d’arguments et de visions futuristes,,,, Vous êtes les premiers à trouver que les occidentaux sont des « racistes » et vous ce que vous faites c’est plus que grave prenez y conscience simplement et cependant vous donnerez à vos enfants une bonne éducation. Autrement allez refaire un monde à vous. Taisez vous lorsqu’il vous manque des éléments de critiques au lieu de taper sur une région ou une ethnie comme si tout le monde y bénéficiait.
     » L’ignorance est maladie » l’histoire du Congo concerne tout le monde dans ce pays et n’appartient à aucune tribu ni ethnie.

  5. macktchicaya dit :

    NB à Balossa je voulais dire que « l’ignorance est une maladie » si non une demie mort il est temps pour vous de changer de logiciel de manière que vous deveniez rationnel, et pondéré. Voyagez beaucoup et fréquenter des gens d’ailleurs vous apprendrez sur vous même et vous serez tenter de vous corriger en ce moment vous trouvez que le monde ce n’est pas ce que vous imaginiez, et que chaque individu à sa façon de voir l’univers….et au contact d’autrui nous nous forgions.

  6. L' ozalien dit :

    A Macktchicaya,

    Merci bien pour votre reponse à M. Balossa qui s’enferme dans une analyse et un tribalisme étriqués pendant que Ikama éclaire les non sachants sur le partage du pétrole ce qui est une bonne affaire.M. Balossa doit apporter une contradiction à M Ikama au lieu de nous montrer sa limite intellectuelle.

    Je voudrai dire à M. Balossa que tous les congolais du nord ne sont pas riches et s’il pouvait faire un tour à Oyo, Boundji, Ollombo etc il verra bien des Mbochis pauvres qui vivent dans des maisons en pissée et même en paille.

    Qu’il descende dans la cuvette Ouest, il verra qu’il ya des villages où les gens n’ont pas vu un camion depuis plus d’une decennie faute de routes; Que Balossa arrête d’injurier tout le monde.

    Au nord du congo, le lait ne coule pas partout sauf chez les Sassou, son clan et ceux du sud Congo porteurs des valises du clan Sassou, NKoumba, Mvouba, Mabiala et la liste est longue et vous Balossa ne pensez pas que votre tribalisme arrêtera les esprits sains d’ être lucides pour un Congo meilleur.

  7. Anonyme dit :

    Mr. Macktchicaya s’il vous plait pas d’insulte, nous débattons, je parie justement que vous êtes du Nord avec votre mauvaise habitude de toujours taxer les autres de tribaliste alors que c’est vous qui le pratiquer a ciel ouvert avec vos slogans de Gens mal-éduqués du genre: « le ciel ne tombera pas » et puis toujours ces insultes dans la bouche!
    A Mr. Hellios 777, merci pour vos éclaircissements donc mes doutes ont eu leur raison. Voila ce que je reproche souvent a nos frères du Nord. Les Otoka qui bombe le torse aux Grands Travaux ont eu aussi appris a l’Est, mes les travaux sont effectués par les Chinois.
    C’est plutôt Mr. CADEAU DE NOEL qui me parait intéressant car il aborde bien dans le sens ou je souhaite qu’on s’étende. Cher Ami pourriez-vous exposer ce que vous venez de dire? C’est trop condensé j’ai un peu de mal comprendre certains contours. Veuillez développer votre proposition.
    Merci beaucoup parce que votre idée bien appliquée peut nous éviter une SCISSION DU CONGO.

  8. CADEAU DE NOEL dit :

    IL faut rapprocher les décisions du citoyen,il faut que le citoyen soit partie prenante pour sa vie et le développement du lieu de son habitation.Ainsi,c’est une idée,mais la répartition de ressources lorsqu’elle n’existe pas ne peut qu’entraîner des scissions ou des guerres.Le mal du pays c’est la confiscation des richesses entre les mains d’une minorité non légitime.
    C’est pourquoi dans le cadre des idées jetées ça et là et pour éviter qu’on s’insulte sans arrêt au profit des ennemis de la nation,il faut donner aux régions des responsabilités de gestion du quotidien de leurs contrées.L’Etat doit être pensé autrement,soit comme arbitre,soit comme entraîneur,soit comme paternaliste.
    Au niveau de la région,il est peut-être souhaitable de proposer qu’il y ait une élection du président de région,qui une fois élu est d’office sénateur mais à charge sur la base de son programme ou celui de son parti de la gestion de la région au niveau des infrastructures de bases(école,santé,équipements sportifs,loisirs et culturels) et du développement socio-économique de la région,le tout sous le contrôle du préfet;représentant de l’Etat.
    Vous conviendrez que ces tâches dévolues à l’Etat et qui ne les remplit guère nécessitent des ressources;ressources qui proviennent en grande partie des richesses produites sur le sol de cette région auxquelles l’Etat rédistributeur peut ou pas contribuer selon la capacité de chaque région.D’où l’idée de 80% qui peut ou ne pas être retenue.La population saura qu’elle est responsable de son niveau de vie et que l’Etat solidaire est toujours à ses côtés pour son unité et son développement.
    Mais cette idée a besoin d’être travaillée par différentes intelligences(historiens,géographes,architectes,urbanistes,commerçants,juristes,économistes,sociologues,psychologues,…).Une fois cela concocté,il faut allez le discuter avec toutes les populations concernées,recueillir leurs idées,leurs visions et les efforts pour l’accomplissement de cette vision.
    Je m’arrête là pour l’instant car ce n’est qu’une idée que ma modeste personne comme d’autres peut-être essaie de retravailler pour être uni face aux conséquences de Berlin 1885.

  9. Mfoa dit :

    PAS BESOIN DU PÉTROLE.

    Les ressources naturelles comme le pétrole sont une malédiction quand on ne maitrise pas son destin.
    En 54ans, le Congo n’a toujours pas d’instituts d’études pétrolifères.
    Le Congo ne sait toujours pas combien d’ingénieurs il lui faut former dans ce domaine et d’autres…

    Donc, le Congo se fait arnaquer par la France et son bras spolieur TOTAL. Sur 12 milliards de vente de nos barils, le Congo perçoit en royalties de 2 à 4 milliards: manque à gagner 8 à 10 milliards parce que nous ne maîtrisons pas la technologie.

    Le pétrole est une malédiction car il rend pareuseux les peuples qui ne maîtrisent pas leurs destins.
    Du coup, le premier vecteur du développement comme l’agriculture est à l’abondant.

  10. Napa dit :

    Sassou Nguesso a fait du pétrole congolais son fond de commerce de puis l’époque de Ngouabi. Revenu au pouvoir en 1997, après le coup d’état le plus sanglant de l’ histoire du Congo et du monde moderne, le pétrole, le bois, les minerais du Congo ont la propriété exclusive du dictateur,de sa famille. Sassou Nguesso, sa famille, ministres, fonctionnaires du PCT et cliques sont les fossoyeurs de l’économie congolaise. Ils sonts à la source de la misère des congolais.les biens mal acquis et la franc- maçonnerie, la corruption de Sassou Nguesso est une véritable plaie pour le développement du Congo.

  11. helios777 dit :

    A Nkoua

    Le projet de création d’une école spécialisée dans les activités pétrolières existe. il est piloté par l’ancien Président du FMI, Mr CAMDESSUS. Ceci par le biais de l’Institut Catholique. Toutes les études ont té faites et validées. L’installation état pévue à P/N. Allez à l’université Marien Ngouabi et demandez aux Enseignants géologues qui y sont, ils vous diront que le projet est réel. Courant Juin dernier, j’ai rencontré vers le lycée Chaminade un Abbé qui travaillait sur le sujet. IL y’a deux mois, je l’ai retrouvé à PARIS. Il est rentré et a repris une congrégation dans le Nord de Paris. Les blocages politiques ont eu raison du projet.

    D’autre part, s’agissant de l’œuvre de Mr IKAMA, parler de la répartition de la rente pétrolière, c’est parler in fine de comment repartir la manne financière issue la vente du pétrole du Congo. Des lors en quoi il est pertinent de parler de tax oil ou de cost stop comme je l’ai lu dans la présentation du livre. . Ce n’est pas un débat technique mais un débat politique. Sur les aspects techniques, les Koukebené et consort qui ont signés ces accords de partage de production sous Lissouba en savent bien sur le sujet. Ici il est question d’un débat une fois de plus politique. Quelqu’un plus haut disait 80% des richesses produites dans une région restent dans la région pour son développement. Les 20% qui restent à l’Etat central qui jouera son rôle d’Etat providence envers les régions les plus faibles. Voila les termes du débat au vu du titre de l’ouvrage de Mr IKAMA.

    De deux choses l’une. Ou le titre est hors sujet ou alors c’est le contenu qui l’est.
    IL FAUT CHOISIR.

  12. Anonyme dit :

    BRAVO ENCORE A CADEAU DE NOEL,
    Merci beaucoup, je crois que si les choses pouvaient se faire dans ce sens, la Scission qui fait tant peur n’aurait plus de raison d’être. En gros, vous associez le Citoyen ou le Paysan a la gestion de la chose Publique; il exprime ainsi ses vrais besoins, pas ceux qu’on lui dicte. En tout cas Merci beaucoup, je ne voyais pas autre chose que la scission, alors qu’il y’avait une solution plus fraternelle.
    Maintenant, j’aimerais être instruit sur la stratégie qui sera appliquée pour récupérer les Milliards du Congo cachés dans les Paradis fiscaux.

  13. macktchicaya dit :

    A ANONYME
    Je vous concède la primauté des injures si vous lisez bien ce que j’ai écrit aucunement j’ai insulter Balossa, au contraire je l’ai recadrer pour qu’il reste dans le cercle de la réflexion donc de la contradiction, et aussitôt vous me taxer d’être du nord ok comme vous le savez c’est aussi le Congo,,,,j’ai pitié des personnes comme vous et aussi une amertume de savoir que vous stratifiez les gens une fois qu’elles sont en désaccord avec votre manière étriquée de voir le monde. Dès l’instant que l’on épouse pas votre inculture vous imaginer que l’on est du nord voilà encore une caricature fortuite.Relisez moi bien et vous comprendrez le sens que je donne à mon intervention sur le texte de Balossa…..Les esprits mûrs ne se conduisent pas comme vous alors je ne perdrais pas mon brin d’intelligence à vous donner des honneurs; en vous répondant toute fois .Allez au diable pauvre tribaliste.,,,,,,si votre discours ici était un tout petit peu intelligible j’oserai continuer avec vous mais malheureusement vous n’êtes que le produit de ceux que vous incriminez c-à-dire vos bourreaux au pouvoir,,,sortez un peu de cette logique négationniste.

  14. Le problème que pose M. Ikama en est un. Mais est ce vraiment la priorité quoi que la problématique soit importante? Pour moi la vraie question c’est au niveau de la redistribution de toute cette manne tombée du ciel. Où passe l’argent de ce pétrole? Pointe Noire d’où sort cette manne est une ville fantôme, elle est en ruine; l’atmosphère de déluge qui s’impose après chaque pluie en est une parfaite illustration. Cela contraste fort avec tous ces étonnants milliardaires qui paradent ça et là alors que personne ne les a jamais vus à la tête d’une quelconque société véritablement créatrice de richesses si ce n’est ces caisses de résonance servant à siphonner l’argent public par marchés de complaisance interposés. Ce qui est constant est qu’une minorité s’est accaparé des caisses de l’Etat et donc de cette manne de pétrole pour faire du bing bling, un jour fête d’anniversaire à Saint tropez, un autre jour fête avec Forbes, un autre encore de l’argent distribué à tout va aux Ivoiriens, aux Nigériens, aux Guinéens, etc sans compter les 112 comptes de Monsieur 17%, les chemises kleenex de Kiki le pétrolier. Si demain, cette pluie de pétro dollars s’intensifiait, avec de moyens beaucoup plus importants, ces jouisseurs vont tout simplement vendre l’âme du pays s’ils ne l’ont pas déjà fait. Avec la baisse du baril, le roi est nu et on se rend compte que la dette du pays est devenue abyssale. L’avenir de plusieurs générations a été ainsi hypothéqué. Malgré tout, ils veulent encore et encore du pouvoir. Donc, je suis au regret de dire qu’on a pas besoin d’un supplément d’argent que Ikama veut démontrer si déjà le peuple est pris en spectateur passif avec la manne qui nous est déjà déversée…. Na lobi essili, abu pia…

  15. Ibrahima Bouba dit :

    A macktchicaya !
    Cessez de taxer les gens de tribalistes. Comme je le dis souvent, les plus dangereux pour le Congo, ce ne sont pas ceux qui en parlent par frustration où par dépit, mais ceux qui le pratique de façon cynique sans en parler, ou quand ils en parlent ne parlent que de l’unité nationale en citant les quelque ministres des autres régions dont on sait très bien qu’ils n’ont aucun pouvoir et à qui ils ont donné des strapontins.Monsieur macktchicaya, votre raisonnement sera crédible à mes yeux si vous condamnez avec la même énergie l’accaparemment de tous les hauts postes de l’état par une région, l’accaparement de tous les hauts postes de la SNPC par une région, l’armée, la police, la diplomatie, les ambassades, les entreprises d’état, paraétatiques, les affaires, la gestion de la rente pétrolière, les régies financières, les ports et même la présidence de la république censée représenter toute la nation.Un voyage officiel du président ressemble à des retrouvailles au village. Condamnez le, monsieur macktchicaya ce sera une vraie leçon !

  16. LE KOUILOU EN COLERE dit :

    Ce que vous dites monsieur Ibrahima Bouba est une question politique qui a sa réponse dans la scission.Vue que monsieur Sassou dans les faits a déjà constitué son Etat -P.C.T,les réactions des uns et des autres doivent aboutir à quelque chose.Mais à quoi,d’où les réflexions qui partent ci et là.Pour l’instant ceux qui parlent de scission sont vilipendés et traités de paria,mais les faits étant têtus nous risquons d’être toujours dans les mêmes conditions à cause du manque de courage.IL faut faire de la question du partage des richesses au profit de tous et non d’un clan,la pierre philosophale de la question politique du Congo.Sans le partage au prorata de la région qui a produit,pas de Congo Uni.Le reste n’est que farandoles!!!

  17. helios777 dit :

    Mr macktchicaya, comme par hasard, ça ne s’invente pas, Tchikaya, defend ici les valeurs mbochis en citant a tout va des cadres PCTISTES qui sont les porteurs des valises du pouvoir d’Oyo. Il y’a lieu de dire ici queMr IKAMA est hors sujet.
    Cette propension à se saisir des sujets qu’on ne maitrise toujours pas pour noyer le poisson est legion.
    Dans la reflexion de la redistribution, quel remede propose mr IKAMA ?
    Que pense t-il de la pensée de RPP pour qui l’argent du petrole a sorti OYO de la vasiere alors que P/N est une poubelle ?
    Que pense t-il du fait que, comme lui, c’est les Mbochis qui habitent à la SNCP? Et ne me citez surtout pas un Taty, car il doit en exister.
    Que pense t-il du fait que les IBATA, les MAPAPA, les OBAMI, les ITOUA, les GOKANA, les ETOKA, les OKOY, les IKAMA sont tous producteurs de pétrole.

    Sur ces sujets, mystere et boule de gomme. Comme sur la mort de Ngouabi. Comme sur les restes mortels de Massamba Debat.

    Les gars, vous avez des serieux problemes … Vous ne le realisez même pas à quel point vous posez problème. . Vous êtes decidement impayables.

  18. Anonyme dit :

    Merci IBRAHIMA BOUBA,
    C’est la reponse a tous ces mecs qui se cachent sous des faux noms sudistes, mais qui en fait sont de vrais porte-valises du pouvoir pour nous distraire.
    Y’en a plus pour longtemps, prenez le large.

  19. revelino dit :

    Je ne comprendrais jamais les congolais. M. Ikama a écrit un livre sur un sujet important. Que certains pensent que ce sujet n’est pas d’actualité et que la question qui mérite d’être posée est celle de la redistribution de la richesse issue de la vente du pétrole. Pour ma part, je ne vois pas la différence. Que M. Ikama traite de différences techniques qui a trait au partage de production et d’autres souhaitent la redistribution, le résultat est le même.

    Je n’ai pas lu le livre. Je compte bien l’acheter et le lire. Ce qui est important, c’est la contribution intellectuelle de M. Ikama au débat qui a trait au pétrole. Qu’il soit Mbochi, je ne vois où est le problème. Ce n’est pas sa faute si M. Sassou, Président de la République et Mbochi, est incapable de penser le pays dans sa globalité lorsqu’il est question de résoudre les problèmes qui minent la nation toute entière. M. Ikama doit-il s’excuser ou ne pas écrire sur un sujet parce qu’il serait Mbochi comme M. Sassou ?

  20. revelino dit :

    Il faut que les congolais sortent de ces postures qui ne font pas avancer le débat. Il faut que nous apprenions à penser en congolais et non en Téké ou en Mbochi ou encore en Bembé. Une nation ne se construit pas sur des limites ethniques. Il faut que les congolais apprennent à penser la nation comme un tout. Nous souffrons de cette incapacité des congolais à se penser et à se voir d’abord comme congolais. Les congolais se définissent toujours par rapport à leur tribu. Ils sont incapables de porter la contradiction sur des valeurs, sur des concepts … mais toujours à se définir par rapport à sa tribu.

    Tout compte fait les congolais sont incapables de se voir comme nation car ils ne sont pas congolais mais Téké d’abord et ensuite congolais, Mbochi d’abord et ensuite congolais, Kamba d’abord et ensuite congolais, Kongo d’abord et ensuite congolais, … . M. Ikama traite d’un sujet portant sur le pétrole. Immédiatement, il est taxé d’être hors sujet ou encore de nouer le poisson ou je ne sais quoi encore. Est-ce si difficile d’acheter et de lire se livre et ensuite d’apporter la contradiction si on pense avoir quelque chose à dire ?

    C’est si difficile d’avoir une démarche intellectuelle qui fait fi de nos pulsions ethniques et qui porte l’attention sur les idées et non sur nos ethnies qui ne font pas avancer le débat et qui ne permettront jamais de moderniser le Congo.

    Il faut bien que nous comprenions une chose : aucune ethnie n’est au dessus d’une autre ethnie. Toute idée qui consiste à penser que telle ethnie est dominante ou est supérieure à telle autre ethnie est suicidaire et conduira à un suicide collectif. Au regard de l’histoire, aucun pays ne s’est construit sur la base d’une ethnie dominante en essayant de surseoir sa domination sur les autres ethnies.

    Il est grand temps de construire autre chose pour se voir comme Nation.

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