Constant était à la retraite, sans ressources.
Âgé de 65 ans, il avait vu se succéder tous les chefs d’Etat, avides de son argent ; l’argent de sa terre. Malgré la retraite, sa vie n’était pas un long fleuve tranquille, surtout avec les nombreux rapides du Congo… Il vivait à Bacongo, abandonné par les pouvoirs publics, déserté par la police, qui, de temps à autre, venait exercer son racket. Bien sûr, dans les autres quartiers, c’était peut-être pareil là-bas aussi… En ce matin de main, il se réveilla après une nuit très agitée. Sans eau, harassé par la faim, il s’adossa au pied d’un arbre, à l’ombre, pour aspirer à un peu de repos avant de repartir. Subitement, il remarqua une agitation inhabituelle dans les rues. Qu’y avait-il donc de changé ? Les gens étaient dehors comme tous les jours, mais il lui semblait qu’ils riaient tous, avec un livret vert à la main. Enfin, il en découvrit un sur un étal. Il s’intitulait : Bonne gouvernance pour le Congo-Sangha. Il sourit et son visage s’illumina. Dans son rêve, Constant voyait l’émergence d’une société civile et d’une classe moyenne qui s’adonnaient à l’enthousiasme, qui allait devenir le cadre de vie de la Nation toute entière. Une force novatrice était née, entraînant tout le Congo-Sangha vers des lendemains meilleurs. L’histoire était en marche – comme dit le proverbe arabe : « La pensée a des ailes. Nul ne peut arrêter son envol. » -, pour qu’enfin la devise du gouvernement soit de fait : Unité, Travail, Progrès !
Modeste Boukadia, est marié et père d’un enfant. Acteur engagé depuis 1983, sa vision est de rendre au Congo l’amour qu’il lui a donné en agissant pour, et qu’avec ses citoyens, tous puissent vivre en paix. Son objectif est d’unir tous les Congolais pour le rayonnement de son pays. Homme de communication, il est persuadé que le monde ne se construit pas seul mais toujours en groupe. Il milite pour le dialogue des cultures.
Il a été membre de la Commission économique et sociale de la Conférence Nationale Souveraine (1991), et Vice-président du Bureau de l’organisation du référendum constitutionnel pour que les Congolais résidant à l’étranger puissent voter (1992). Il s’est engagé dans la construction de l’Union Africaine (UA) de 1990 à 1993 et a été candidat aux élections présidentielles de 1997 et 2009.
Editions Auteurs du Monde
ISBN : 979-10-91301-42-8
18 €
Bravo pour cet ouvrage. Il faut en effet dénoncer sans relâche le pouvoir tyrannique de Sassou N’Guesso. Bienvenue au club des écrivains engagés !
Vivement la suite:
CI-GIT DENIS SANGSUE DES MARECAGES DU CONGO!
A BIENTOT!
C’est un livre prémonitoire , dont les effets se vérifient dans le quotidien des congolais .La politique anachronique , et déconnectée des réalités issues des exigences de l’émergence LE Congo Brazza , un cadavre ambulant ,qui erre dans les nuages , le temps qu’il tombe sur une sphère accueillante .
Le pays est comme violé ,qui aurait perdu ses esprits , car ses violeurs y demeurent toujours .
L’audit socio politique du grand BOUKADIA est le vécu temporel de la majorité des congolais , dont le bourreau SASSOU a fait des prisonniers .
Mais , l’après SASSOU , verra le CONGO récupérer ses dignes égarés, de par le monde , pour lui restituer la dignité qui était la sienne .;;;;;
C’est un livre très dense, très bon. Il serait certainement la Bible, le résumé du vécu du Congo et des Congolais. Un livre bien fourni, très documenté. Un livre de référence. En tout cas, je le recommanderais à tous les Congolais et amis du Congo. Ils ne le regretteront pas du tout.
L’ouvrage est réparti en neuf parties. Et comment les résumer ou les présenter?
– 1ère partie : le contexte international, enjeux géopolitiques, etc. (8 chapitres)
– 2ème partie : Congo-Brazza : le diagnostic, la machine PCT, etc. (8 chapitres)
– 3ème partie : La Conférence nationale souveraine, la transition, suites et conséquences ( 6 chapitres)
– 4ème partie : L’élection du président Pascal Lissouba (7 chapitres)
– 5ème partie : Le pétrole et l’économie mondiale : le Congo, Elf, etc. (7 chapitres)
– 6ème partie : Les sociétés écrans, Denis Gokana, la transaction de Vitol, le pouvoir autocratique et les biens mal acquis (4 chapitres)
– 7ème partie : Les « disparus du Beach », l’enquête française, les « 353 disparues du Beach » : le mépris de la vie (2 chapitres)
– 8ème partie : La sorcellerie des Blancs, le colbertisme, la monnaie, etc. (6 chapitres)
– 9ème partie : New deal ou réinitialiser le système ! Vers l’autre politique pour le Congo-Brazza…, vers une vision du présent, vers une vision pour le futur, etc. (7 chapitres)
En tout cas, j’ai fait très court. Un livre qui ne se lit pas en un seul jour.
Bonne lecture à toutes et tous !
Bravo! J’attends un livre similaire du griot national le colonel Péa. Je voudrai revenir sur les fameux généraux des Forces armées congolaises. Voilà une armée avec 50 généraux tous mbochis à 99,99%, un cortège de colonels à 99,99% mbochis à la trousse d’un un autre bandit, j’ai cité Ntumi, depuis le 4 avril dernier soit à ce jour 6 mois et demi ou encore 200 jours. Voilà ces gros bonnets soit disant officiers généraux, incapables de déloger ou de mettre la main à un Ntumi qui n’a jamais été ni à l’Ecole des Cadets, ni à l’académie militaire Marien Ngouabi, à dans aucune école militaire de guerre à Paris , à Moscou ou à Alger. Mais c’est quoi cette armée. Quelle honte! A commencer par leur soit disant chef suprême des armées, le criminel hors pair Sassou Nguesso jusqu’à ces généraux gracieusement payés par le contribuable congolais. Plus de 200 jours à traquer un salaud sans réussir à l’attraper en dépit des bombardements quotidiens, des brutalités contre les paisibles villageois, les viols sur nos mamans, nos soeurs, nos filles. C’est vraiment une honte pour cette armée de voyous, de criminels. Vous généraux de pacotilles, vous faites la honte de la Nation. On voit que vous n’êtes des mercenaires à la solde d’un tyran. Quelle honte. Vous faites pitié. Vraiment des incompétents. Quelle armée de merde!
Restez tranquilles, tous ces faux militaires seront traduits en justice et répondront de leur passivité et de leurs forfaits et seront tous balayé pour les remplacer par des militaires républicains.Ils ne diront pas qu’ils ne savaient pas comment agir en républicain. Certains se retrouveront au T.P.I. Bientôt toutes les carottes seront cuites.
Mr Kuna,merci pour votre intervention qui dépouille le groupe armée dont le criminel multirécediviste Sassou Nguesso est l’infatigable chef de bande, Mais il vous serait interessant d’economiser les mots militaire ou armée, Au Congo il n ‘en existe pas comme vous l’avez su mieux le démontrer en parlant des généraux d’operette et des colonels bidón. Au Congo il y a une milice et ceux qui la composent sont des miliciens, Voilà un peu ma contribution a votre intervention.
sassou m’a TUE et non tuer.faites chier et avec ca tu vis en france!
@ avis du secretariat de l’elysee, etc., etc.
Heureusement que tu as usurpé un nom (pseudo) d’un service d’Etat qu’est la France. Et heureusement que tout le monde a compris. C’est comme ça que vous fabriquez même de fausses lettres que vous attribuez au général Mokoko. Ayez au moins un peu de dignité, si vous ne savez même pas ce que c’est qu’avoir honte.
On voit que tu ne connais pas l’histoire qui s’est déroulée en France avec OMAR M’A TUER dont Me Jacques Vergès était l’avocat de cet OMAR !
Tout compte fait on voit ton inculture. Je ne parle même pas de tes goujateries… avec tes injures.
Ta bassesse montre au grand jour ta barbarie et ta bestialité. Apprends à être un peu « civilisé »; Il est temps !