Cher Patriarche Maurice Nguesso,

Maurice-NGuesso dit Ya Momo

Maurice-NGuesso dit Ya Momo

Je vous écris suite aux propos de Pierre Ngolo, le secrétaire général du pct, reportés dans un article des Dépêches de Brazzaville en date du 29 octobre 2014 .  Dans cet article, Pierre Ngolo nous annonçait que le pct allait s’exprimer sur le changement de la constitution le 7 novembre 2014. Source: http://www.adiac-congo.com/content/changement-de-la-constitution-le-pct-va-sexprimer-le-7-novembre-prochain-22530 

Cher Patriarche, comme tous les congolais vous aviez été témoin des déclarations faites par plusieurs ténors du pct, y compris votre frère depuis Washington, pour un changement de la constitution de 2002. Quand ces voix s’élevèrent pour appeler au changement constitutionnel, vous aviez pu constater le véritable tollé que cela suscita au Congo et à l’extérieur du pays. Aujourd’hui, ce tollé ne s’est point estompé. Au contraire, avec le balayage de Compaoré blaise qui voulait tripatouiller la constitution de son pays pour se maintenir au pouvoir jusqu’à sa mort, l’opposition des congolais et de la communauté international, avec les USA en tête, contre le changement de la constitution au Congo a repris de la vigueur tel un ouragan prêt à tout balayer sur son passage. 

Cher Patriarche, je ne sais pas ce que Pierre Ngolo va dire aux congolais le 7 novembre 2014, mais nous savons déjà qu’il y a une volonté manifeste au pct pour un changement de la constitution pour permettre à votre frère de rempiler pour 2016. Nous savons aussi que dans ce dessein, votre frère a le soutien de ses securitatae comme le dit en long et en large le Magazine AfriqueEducation. Vu la tournure qu’ont pris les événements après le retour de votre frère de Washington, avec le caillassage des militants de l’opposition sortant du Palais des Congrès, l’arrestation des militants des droits civiques tel que le Dr. Mankélé, l’expulsion de votre employé Éric Smith et de Sadio Kanté, on est tenté de dire que votre frère écoute et supporte ses securitatae au détriment de ceux et celles qui tentent de le convaincre qu’il y a une vie après le pouvoir. 

Remarquez cher Patriarche que je parle de votre président de frère en utilisant le mot frère et non président. En effet, vu que les amis politiques ont pris le dessus sur votre frère, j’aimerai que vous lui parliez en tant que frère pour le conduire à voir les signes du ciel et entendre la voix de la sagesse afin de quitter les choses avant que celles-ci le quittent dans le déshonneur comme Compaoré son ami, et ce en plus du chaos qui risque de suivre sa chute imminente. 

Cher Patriarche, aujourd’hui, le sort de votre frère est scellé. Il est scellé en ce sens que les maîtres du monde en ont décidé ainsi au regard de l’échec total de votre frère à la tête du pays depuis son retour en 1997 par coup d’état, lequel échec se traduit par: l’ethnicisme comme mode de gouvernance, la patrimonialisation de l’économie, le népotisme, les contre-valeurs sociétales, l’enrichissement illicite sous forme de kleptomanie et la corruption, la violation des droits et libertés fondamentales, l’intimidation et la violence d’état, l’injustice, etc. 

Nous disions donc qu’Obama a pris l’engagement d’avoir la tête de tous les dirigeants africains qui avaient osé le défier en mettant à mal son leadership en août dernier à Washington. Parmi ces dirigeants africains, il y avait Compaoré, Éyadéma et votre frère. 

Compaoré a été le premier à subir le sort qu’Obama avait promis à ce triumvirat qui osait défier le Roi des Rois. Compaoré qui claironnait depuis les studio de la Voix de l’Amérique « l’Afrique a besoin des hommes forts pour des institutions fortes» a été chassé du pouvoir comme un vulgaire bandit de grands chemins sans avoir même eu le temps de prendre ses sous-vétêments. C’est dans le déshonneur donc qu’il est parti du pouvoir. Ce qui est particulier dans son départ, qui a peut-être échappé à l’attention de plusieurs observateurs, c’est le militantisme des USA dans cette affaire.   

Aux USA l’opération consistant à chasser Compaoré du pouvoir n’était ni piloté au State Department ni à la Représentation des USA à l’ONU, mais bien depuis le Conseil National de Sécurité US dont le président n’est autre que Barack Hussein Obama assisté par Mme Susa Rice. Ceci explique les USA étaient le premier pays a publié un communiqué pour montrer la porte de sortie à Compaoré. Le premier communiqué US sur Compaoré venait donc du Conseil National de Sécurité US. C’est dire que la question de la modification des constitutions africaines est devenue un enjeu pour la sécurité nationale des USA pour que le Président en soit informé tout les jours.

 

Cher Patriarche, lisez ce que disait le communiqué du Conseil National de Sécurité des USA. 

« The White House

Office of the Press Secretary

For Immediate Release

October 30, 2014

Statement by NSC Spokesperson Bernadette Meehan on the Situation in Burkina Faso

The United States is deeply concerned about the deteriorating situation in Burkina Faso resulting from efforts to amend the constitution to enable the incumbent head of state to seek another term after 27 years in office. We believe democratic institutions are strengthened when established rules are adhered to with consistencyWe call on all parties, including the security forces, to end the violence and return to a peaceful process to create a future for Burkina Faso that will build on Burkina Faso’s hard-won democratic gains.

http://www.whitehouse.gov/the-press-office/2014/10/30/statement-nsc-spokesperson-bernadette-meehan-situation-burkina-faso»

 

Cher Patriarche, je ne sais pas quelle information vous disposez à Brazzaville, mais à Washington, le cas Sassou est déjà scellé par le Roi des Rois i.e. Sassou Doit Partir avant ou au plus tard en 2016 à la fin de son deuxième et dernier mandat présidentiel. Son depart n’est donc pas négociable. 

Cher Patriarche, comme vous le constatez, la situation n’est pas aussi simple que le pct peut l’imaginer au Congo. Ce que dit le Roi des Rois Barack Hussein Obama à propos de Compaoré s’applique aussi bien à tous les présidents qui veulent mourir au pouvoir. Lisez bien ceci et remplacez Burkina par Congo: 

«We believe democratic institutions are strengthened when established rules are adhered to with consistencyWe call on all parties, including the security forces, to end the violence and return to a peaceful process to create a future for Burkina Faso that will build on Burkina Faso’s hard-won democratic gains 

Avec la volonté affichée du King of Kings du non changement des constitutions en Afrique pour accommoder des chefs d’état voulant mourir au pouvoir, la situation est donc gravissime pour balayer d’un revers de la main ce qu’Obama a réservé à l’un des dirigeants africains qui avaient osé le défier depuis Washington, lui non seulement le professeur de droit constitutionnel formé à Harvard, mais surtout le Roi des Rois i.e. l’Homme le plus puissant de la Planète que tous les puissants de la terre écoutent attentivement et suivent en plus de sonder les intentions avant de sévir sur leurs populations en quête de leurs droits et libertés fondamentales. C’est bien dommage que Compaoré l’ait compris trop tard  et à ses dépens au point de dire: 

«Aux puissances étrangères notamment les USA et la France, à l’Union Africaine et à la CEDEAO, Blaise dit sa gratitude. « Enfin je pardonne sincèrement à tous et même à ceux-là qui ont failli et m’ont trahi. J’en appelle au pardon de tous.» 

Oui cher Patriarche, Compaoré, ce membre du triumvirat de Washington qui avait défié Obama à Washington regrette maintenant amèrement son geste dans son exil ivoirien. Ici, on voit bien que les conséquences éduquent mieux que les conseils, comme dirait l’autre. C’est pour éviter ce genre d’amertume que nous aimerions que vous parlez à votre frère de ne pas suivre la voie de son ami Compaoré blaise en organisant un référendum pour changer la constitution afin soi-disant « achever les chantiers qu’il avait commencé depuis juillet 1968» comme l’allèguent ses sbires. Cher Patriarche, c’est une voie sans issues et porteur de dangers avec des conséquences innommables et incalculables. 

 

Cher Patriarche, voyez-vous si Compaoré blaise, lui qui disait aussi aux burkinabé que la personne qui allait le prendre son pouvoir n’était pas encore né, avait été attentif aux conseils que plusieurs lui prodiguaient, il ne pouvait pas dire ceci : 

«Il salue aussi le courage de ses proches et partisans « humiliés et dont les biens ont été pillés et incendiés ». 

Cher Patriarche, quand Compaoré parle de l’humiliation, du pillage (disons plutôt la récupération par le Peuple des biens volés par sa bande) et de l’incendie des biens de ses proches et partisans, il reconnait qu’il avait sous-estimé les conséquences de son entêtement quand bien même il savait que son sort était scellé d’avance par le Roi des Rois au mois d’août 2014 à Washington.

  

Cher Patriarche, voici les preuves de l’entêtement de Compaoré qui refusait d’écouter les conseils gratuits de ceux et celles qui lui demandait de ne pas modifier leur constitution de 1991.

« Je demeure convaincu que le dialogue constructif pourra permettre à notre peuple de retrouver sa quiétude d’antan et regarder l’avenir avec assurance.En ce qui me concerne, je reste disponible à ouvrir avec vous des pourparlers pour une période de transition à l’issue de laquelle je transmettrai le pouvoir au président démocratiquement élu.

En vue du rétablissement de ce dialogue, j’ai décidé de retirer le projet de loi contesté et de procéder à son annulation. Pour permettre à chacune des parties, l’opposition politique, la société civile et la majorité de renouer le fil du dialogue dans la sérénité, je décide ce qui suit :

-Le gouvernement est dissout

– A compter de ce jeudi 30 octobre, je déclare annulé l’état de siège sur toute l’étendue du territoire national.»

Cette déclaration était venue trop tard et ce n’était qu’une façon de gagner encore un peu plus de temps pour rouler son monde dans la farine comme votre frère avec ses concertations de Brazzaville, Ewo et Dolisie. 

Vous conviendrez, cher Patriarche, que c’est ce qu’il faut éviter à votre frère qui veut modifier la constitution pour se représenter et gagner du temps en proposant un dialogue factice avec les opposants qu’il aurait choisi et arrosé d’argent. Il y a des informations qui circulent qu’il serait en France le 8 novembre 2014 pour ouvrir des pourparlers avec la Diaspora avec le support de ses obligés BLANCS payés en PétroCFA. Toutefois, comme au Burkina, nous craignons que cela soit un peu trop tard car, le Peuple ne veut ni plus ou moins que le maintien de la constitution et son départ du pouvoir sans conditions pour ne pas subir la jurisprudence Compaoré à moins qu’il veuille braver la volonté du Peuple et l’Oukase du Roi des Rois en faisant couler «le sang et les larmes des autres». 

Cher Patriarche, si la volonté de votre frère est faire couler le sang et les larmes des autres, alors nous disons qu’il faut lui conseiller d’y réfléchir à plusieurs reprises comme son ami Compaoré qui expliquait son renvoi par le Peuple dans les termes suivants : 

Depuis son exil, Compaoré explique sa démission par son « refus de voir couler le sang » de ses compatriotes – 

« J’ai refusé de voir couler le sang de mes compatriotes, le sang des filles et fils du Burkina Faso », a déclaré samedi Blaise Compaoré, le président déchu du Burkina Faso, précisant qu’il a quitté le pouvoir « parce que l’intérêt supérieur du Burkina Faso passe au-dessus de tout y compris de ma personne». Dans sa déclaration, le président Compaoré dit aussi avoir décidé de quitter le pouvoir face à la tragédie que courait son pays. « J’ai quitté le Pouvoir bien que Président démocratiquement élu, légal et légitime, en vertu du droit constitutionnel du Burkina Faso, pour sauvegarder les acquis de notre évolution démocratique et notre progrès socio-économique ». 

Comme le dit si bien l’ami de votre frère, il a quitté le pouvoir pour ne pas faire couler le sang des filles et fils de son pays parce qu’il croit que l’intérêt supérieur du Burkina Faso est au-dessus de tout y compris de sa personne. Ce qu’il dit n’est que de la rhétorique car, la vraie raison de son renvoi du pouvoir sont les menaces de POURSUITES JUDICIAIRES DEVANT LA CPI EN CAS D’ÉCOULEMENT DES LARMES ET DU SANG DES AUTRES. Compaoré n’est pas idiot encore moins un téméraire pour laisser sa peau dans le bras de fer qu’il et ses deux amis togolais et congolais avaient ouvert contre le Roi des Rois à Washington. 

Cher Patriarche, ne pensez-vous pas que les raisons qu’évoque l’ami de votre frère s’appliquent à lui aussi ? Tous les deux avaient des velléités de changer leurs constitutions respectives, mais son ami a préféré écouter la voix de son Peuple et obéir aux pressions du Roi des Rois et de la France qui l’avait écrit le 7 octobre 2014 en lui disant en substance Touche Pas à Ma Constitution.   

Au regard de la fuite dans le déshonneur de l’ami de votre frère, Cher Patriarche, vous êtes devant l’histoire non seulement politique, mais aussi familiale. Il vous revient, avec les autres membres de votre famille i.e. femmes, enfants, neveux et nièces, petits-enfants, de convaincre votre parent de laisser la constitution de 2002 en l’état. Changer la constitution serait non seulement ouvrir un bras de fer avec l’Homme le plus puissant du monde, mais aussi provoquer la colère du Vaillant Peuple Congolais qui l’a dit ouvertement par le taux élevé d’abstention (95%) aux dernières élections du 28 septembre 2014 qu’il ne voulait ni de lui ni de son parti le pct. 

Cher Patriarche, pensez-y en famille et n’écoutez pas ceux et celles qui disent à votre frère d’engager le bras de fer avec le King of King. Le passage en force de votre frère conduira comme dit tantôt à un affrontement avec les USA et le Peuple. Au cas où le Peuple dans l’expression de ses droits et libertés fondamentales était martyrisé, l’épée de Damoclès qu’est le recours à des accusations de violations des droits de l’Homme, crimes contre l’Humanité, crimes de guerre n’est pas à exclure. L’inculpation déjà d’un des vôtres devant les Tribunaux français le mois dernier doit faire réfléchir plus d’un. En plus, n’oubliez surtout pas le mandat de gendarme de la sous-région que les USA et la France ont confié au président José Eduardo Dos Santos d’Angola. 

Martyriser le Paisible et Vaillant Peuple Congolais pour passer en force la modification de la constitution ne serait plus ou moins qu’une menace à la paix et à la stabilité sous- régionale avec toutes les conséquences que cela peut impliquer. D’ailleurs, jusqu’à date, votre frère n’a jamais dit aux congolais qu’elles étaient les raisons réelles de la balade des Forces Armées Angolaises dans la région de Kimongo avec des revendications fallacieuses du genre que leurs anciens camps au Congo étaient sur le territoire du Cabinda. Cet événement en dit long sur l’état de la relation entre votre frère et Dos Santos qui n’ose plus le recevoir comme le prouve le report sine die du voyage qu’il devait effectuer à Luanda en avril dernier et le refus de l’Angola de fixer une date pour l’ouverture de la grande commission mixte entre les deux pays. C’est une inconnue à intégrer dans l’équation des petits calculs de ceux et celles qui veulent de nouveaux ouvrir les portes de l’enfer aux congolais pour assouvir leur soif de rester éternellement au pouvoir.  

Cher Patriarche, il ne faudrait pas que ceux qui disent à votre frère de modifier la Constitution en faisant couler le sang et les larmes des Autres s’imaginent que la situation au Burkina est différente de celle prévalant au Congo. Ce serait une faute à ne pas commettre. Certes, votre frère a choisi ses opposants, muselé la presse, embrigadé les forces armées, interdit les rassemblements de rue, acheté des tonnes d’armes et de munitions, importé des mercenaires dans les 4 coins du monde, mais tenez compte de l’environnement qui a beaucoup changé depuis que son ami Compaoré a été chassé du pouvoir comme un vulgaire bandit de grands chemins. Tenez compte de la détermination d’Obama qui a juré d’avoir la peau de votre frère et du double jeu de la France. Le Peuple est maintenant conscient de ces changements et surtout des appuis venant des USA même si la radio et la télé Congo avaient eu pour consigne de ne JAMAIS PARLER NI MONTRER LES IMAGES DES BURKINABÉ CHASSANT Compaoré du pouvoir dans le déshonneur. 

L’insurrection du Peuple advenant le changement de la Constitution peut survenir à tout moment et là où vous l’attendez le moins car aujourd’hui, le Congo est un volcan en sommeil qui peut sauter à tout moment au regard de la paupérisation extrême de la population, du manque d’eau, d’électricité, des soins de santé, des services d’éducation, du chômage endémique et très élevé des jeunes, de l’enrichissement sans cause des membres du pct, du népotisme et du clientélisme ethniciste, de la main mise sur les ressources du pays par les étrangers prête-noms de la nomenklatura du pct, etc . Avec ce volcan en dormance, l’insurrection peut commencer à l’intérieur du pays et balayer Brazzaville avant de pulvériser Oyo. Et si les sbires de votre frère mataient cette insurrection, ne soyez pas étonné que les portes de la CPI s’ouvrent à certaines personnes, que leurs avoirs soient traqués à travers le monde et confisqués ou qu’ils soient interdits de voyage. Le pire à craindre serait l’intervention directe de l’Angola dans cette guerre qu’ouvrirait votre frère contre le Peuple ; laquelle intervention serait similaire à celle de Julius Nyerere contre la folie d’Idi Amin Dada qui martyrisait son peuple. 

Cher Patriarche, il ne faut pas oublier que votre frère est revenu au pouvoir dans les charrettes de Dos Santos sous des prétextes fallacieux comme quoi Lissouba abritait les bases de l’UNITA. Aujourd’hui, il y a des grands risques que ce scénario initié par votre frère lui soit appliqué par les Grands de ce monde au cas où il changeait la constitution et demandait à ses sbires de tirer sur les congolais.   

Pour terminer cher Patriarche, dîtes à votre frère de :

  • Ecouter ce que le Peuple lui réclame et les conseils de Barack Obama à propos de la Constitution
  • Ne pas changer la constitution
  • Reprendre le recensement du corps électoral car, le nord n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais plus peuplé que le sud comme il veut le faire croire
  • Arrêter de vider les caisses de l’état en ces temps d’incertitude de son pouvoir
  • Permettre des rassemblements populaires en plein jour et partout où les congolais aimeraient les organiser
  • Respecter la liberté de la presse avec la diffusion des journaux d’opposition
  • Ne pas rentrer dans un bras de fer avec Barack Obama, l’Homme le plus puissant de la planète car, c’est un combat perdu d’avance pour lui avec des conséquences collatérales pour le Peuple.
  • Comprendre que ses opposants ne sont plus les gens de sa génération qu’il terrorisait, mais plutôt les enfants de ceux-ci nés en 1960, 1970 et 1980. Si les premiers avaient peur de lui, comme il aime le dire, les seconds n’ont aucunement peur de lui.

Nassimina Mêrii

Mouvement Populaire de Libération du Congo – MPLC.

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6 réponses à Cher Patriarche Maurice Nguesso,

  1. Le patriarche m’a confié dernièrement que son petit frère est très têtu ! D’ailleurs il y’a deux options sur la table pour l’après 2016 , l’élection de kiki ou la scission du pays ! D’ailleurs le patriarche et Brigitte sa petite femme passe ses jours de convalescence en région parisienne et n’entendent y restés définitivement ! Car les événements du Bourkina Faso leurs font peure !

  2. Le Juge dit :

    Les burkinabé avaient leur François Compaoré, les congolais ont leur Maurice Nguesso. Bien que n’en occupant aucune fonction officielle, Maurice est l’un des premiers conseillers de son frère qui ont abîmé le congo. Tapi dans l’ombre, avec les autres membres de leur clan, il vampirise le pays. Avant de tout perdre. Il est de son devoir en tant que le chef du clan des maffiosi de montrer aux siens la ligne à ne jamais dépassé à savoir le changement de la constitution et le mitraillage du peuple. Le refus d’obtempérer signifierait des actions en justice pour récupérer tout les BMA par lui, ses enfants et son épouse. Le Peuple ne va pas oublier tous ces parasites qui ont plombé le pays en se servant directement au Tresor Public.

    Aux Assises, il faut demander une entraide à la France et aux USA pour répertorier à travers le monde le patrimoine des nguesso et sassou nguesso. Ce travail devrait commencer dès maintenant. Ils nous ont déclaré la guerre, menons contre eux la guerre totale en utilisant tous les moyens à notre disposition. Ils comptent sur la force brute, nous le Peuple avons la matière grise qui leur font défaut. Si quelqu’un a l’information sur leurs gestionnaires de fonds, s’il vous plait, rendez public ce renseignement car, à travers ces gestionnaires nous pouvons les coincer si ces derniers n’avaient pas signaler aux autorités de leurs pays en charge du blanchissement d’argent. Dans le cas de la France, le Code Monétaire et Financier contient des dispositions exigeant aux gestionnaires de patrimoine de signaler des mouvements de fonds aux montants ne correspondant pas aux revenus des bénéficiaires desdits transferts. Souvenons-nous de la façon que Al Capone était arrêté. Les USA avaient utilisé le contrôle fiscal pour le coincer pour détruire son empire du crime. Travaillons en ce sens avec des organisations comme Sherpa pour en finir avec cette racaille.

    Que les juristes congolais se manifestent pour ouvrir ce chantier. Halte aux égoïsmes et à la peur. Que chacun apporte sa contribution selon ses moyens qui peuvent être financiers, intellectuels, matériels, etc. Nous la Diaspora, outre l’argent, nous pouvons apporter nos compétences et connaissances pour mettre fin à cette bande de gangsters ayant pris le pays en otage. Ils sont revenus au pouvoir pour voler; alors privons-les de cet argent voler pour lequel ils ont assasiné des centaines de milliers de nos compatriotes à qui nous devons rendre justice. C’est un devoir de notre part.

  3. DU ROLE DES GRANDS MAITRE FM POUR EVITER UN BAIN DE SANG UNITILE dit :

    FRANC MAÇONNERIE ENCULATOIRE ET SENS POLITIQUE AU CONGO

    Les fraternités maçonniques doivent indiquer clairement leurs positions sur les velléités de SASSOU de s’accrocher au pouvoir, car elles ne doivent pas laisser leur image se ternir définitivement auprès du peuple meurtri par leurs turpitudes au Congo.
    La chute de CAMPAORE GRAND MAITRE DE LA GNLF tropicalisée BURKINA est un avertissement pour cette loge qui a perdu tout son aura à cause des Vénérables Grands maitres Présidents…
    Le vieux patriarche avec tout le respect que nous lui devons en tant que Bantou me semble bien désarmé pour faire entendre raison à son cadet, alors faisons appel aux GRANDS MAITRES DES LOGES, malgré tout la répulsion que me provoque ce type de relations qui tiennent plus de la soumission intéressée que de l’élévation spirituelle….pour éviter que le sang coule inutilement.

    Affaires à suivre.

  4. madouma Lissafi,

    A vouloir comprendre sassou, son égo paraît très plutôt trop surdimensionné! Le petit policier et pseudo général pense que son congo(c en minuscule) a des moyens aussi puissants que ceux des usa pour peser dans la gestion discrétionnaire de la géopolitique mondiale.

    Peine perdue! Car, au regard de sa piteuse vacuité, il sied d’affirmer que ce minable bipède sans scrupules, sait dans son âme, que sa témérité est une vraie illusion. Tout dictateur est individu très faible dès lors que son pouvoir se frotte à l’épreuve du droit international.

    Or, ce dernier, est conçu et piloté par les donneurs d’ordres des la planète: les usa ou plus ou moins la France, la GB voire la Chine. le pouvoir des peuples restés à la lisière de la technologie industrielle, est soumis- et pour longtemps- au droit international c’est à dire à la volonté des puissants qui dirigent l’ONU.

    Nous arriverons à nous dégager de cet état de soumis en travaillant rationnellement le développement de nos pays. Donner des gages de garantie au plan moral, économique, juridique, humain au bloc des mondes industrialisés.

    Cette garantie, pour le Congo Brazzaville, passe absolument, par la bonne gouvernance sous le sceau d’une Démocratie plurielle participative. C’est à dire négocier collectivement la quantité et la qualité de Violence légitime comme cadre juridique de pouvoir entre les mains d’un peuple.

    Ce cadre, le peuple congolais l’a dans ses villages, ses hangars, forêts, savanes, rivières, fleuves, bref son riche écosystème.

    Il nous suffit donc de montrer aux puissants de ce monde, que nous avons une GRANDE COERCITION PUBLIQUE DEMOCRATIQUE qui ne met cause en leurs intérêts.

    CREER CETTE COERCITION PAR NOS BASES IDEOLOGIQUES PROPRES: NOS COUTUMES ET NOS TRADITIONS.

    Et, sassou n’est pas armé pour le faire: étant un immigré dictateur, seuls les trois groupes originels ethno-régionalistes, Ngala, téké et kongo sont capables de rédiger cette page de notre histoire consensuelle qui sera validée par les puissants de ce monde.

    Ce que sassou va vivre dans les jours à venir n’est que la tempête que récolte un enfant devant un père trop puissant pour nous tous: les usa avec Obama en tête.

    Ne lui donnons aucun conseil de s’en sortir: il mérite de boire la décoction nauséabonde du kinéwelé mal filtré à oyo. Nous ne devons pas l’aider de trouver un lieu de dégrisement.

    PROFITONS DANS LES HEURES A VENIR DE L’HUMILIER PROFONDEMENT EN LE TRAINANT NU DANS LES RUES DE BRAZZAVILLE!

  5. Le Juge dit :

    Si nous voulons, nous pourrons couper les circuits financiers des nguesso. Comme Al Capone, ces gens un gestionnaire de patrimoine répondant au nom de: PHILIPPE CHIRONI. Il est le patron de la compagnie de gestion de patrimoine LEMANFI domicilié au 9, Chemin des Chalets, Chavannes-de-Bogis dans le canton de Vaud en Suisse. Son téléphone est: +41 22 710 0100.

    Ce monsieur gère l’argent que les membres de la famille Nguesso vole aux congolais. Ce monsieur est aussi le propriétaire du Magazine Forbes Afrique Médias Holding SA qui avait payé à Sarkozy 100,000 euros lors de son dernier passage à Brazzaville. Lucien Ébat n’est que l’arbre qui cache la forêt de Forbes Afrique dont le patron est Philippe Chironi qui gère l’argent que les Nguesso volent aux congolais. Comme Chironi travaille pour les Nguesso et que c’est Forbes qui a payé Sarkozy, le lien de propriété entre Forbes Afrique et Sassou est très tenu. Les Nguesso seraient donc les vrais propriétaires de ce magazine.

    Bref, voilà ce Philippe Chironi que nous devons coincer en premier selon les lois suisse et française pour blanchissement d’argent en France puisqu’il paie les factures des Nguesso dans ce pays dont les maisons comme les 8 millions d’euros ayant servi à la rénovation de la maison du zaïrois kiki à Neuilly-sur-Seine et à l’achat de la seconde maison de sa sœur à Paris ainsi que de la seconde maison de Yaya Momo à Einghen où Dzon a aussi sa villa. Il faut les coincer un par un et non en bloc comme le fait les policiers français. Une plainte pour chacun d’eux car, le patrimoine immobilier qu’a chacun d’eux ne correspond pas à leurs revenus respectifs, alors on serait devant des cas de blanchissement d’argent tel que le stipule le Code Monétaire et Financier de la France.

    Les congolais doivent utiliser tous les moyens pour faire partir sassou, y compris financier et fiscal. Ici, nous avons les preuves des gens qui blanchissent l’argent volé au peuple congolais. La plainte pour BMA c’est bien, mais c’est un fourre-tout. Des plaintes intuiti personae sont mieux pour enlever le sommeil à cette famille de kleptomanes.

  6. le fils du pays dit :

    Maurice Nguesso de pompiste a hydro congo au richissisme homme du clan Nguesso.Son frère adoptif le premier beninois du Congo Denis Sassou du locataire qui ne pouvait payer de facon reguliere son loyer chez son complice Jacques okoko dans l’assassinat de Ngouabi a l’homme de 112 comptes en banque,leurs sorts sont lies et scelles.Pareil traitement pour d’autres individus qui participant au systeme destructif du patrimoine commun des Congolais.Il n’y aura pas de clemence pour personne et les peines seront tres lourdes

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