Tout le monde a en mémoire la photo qui a tourné en boucle sur les réseaux sociaux montrant Denis Sassou Nguesso pleurant à chaudes larmes lors du décès de sa fille Edith Lucie Bongo Ondimba le 14 mars 2012. Tout le monde se souvient aussi des larmes versées par Florent Ntsiba à l’occasion des obséques des victimes de l’explosion du 4 mars 2012 sur l’esplanade du palais des congrès de Brazzaville. Si les larmes de Sassou Nguesso étaient sincères comme le prouvent les différentes célébrations de l’anniversaire de la disparition d’Edith Lucie Bongo Ondimba, celles de l’homme lige Florent Ntsiba, l’homme du « petit matin », s’apparentaient aux larmes de crocodile comme le montre le sort désormais reservé aux morts de la déflagration du 4 mars 2012.
Commémorations à géométrie variable
Dans le cœur de Sassou et des épigones du « chemin d’avenir », les morts ne se valent Pas. Selon que l’on est fille du chef de l’Etat ou pas, le Congo-Brazzaville est plus ou moins reconnaissant. A Edith Bongo Ondimba, des hommages en grandes pompes avec en prime le déplacement des chefs d’Etats d’Afrique, du gouvernement, du corps diplomatique accrédité au Congo-Brazzaville et du gratin de la Jet 7 à Oyo. [Interrogé par la presse, Thomas Boni Yayi a déclaré] : « Je suis venu saluer la mémoire d’Édith Lucie Bongo Ondimba, précocement arrachée à l’affection des siens. Elle s’était fait connaître par ses œuvres sociales, par l’amour et pour nous qui avons la foi, nous pouvons dire, au regard des valeurs que l’ex-première dame du Gabon portait, qu’elle était habitée par Dieu » (Les dépêches de Brazzaville, 15 mars 2015).
Sainte Edith
De facto, au Congo-Brazzaville, le 14 mars a été institué fête nationale et la fille de Sassou Nguesso, Edith Lucie Bongo Ondimba élevée au rang des saints (Sainte Edith d’Oyo, priez pour nous, pauvres pêcheurs, mwinda.or, 14 mars 2015). « Sainte, tu seras ma fille » , doit se dire Sassou fort d’espèces sonnantes et trébuchantes tirées de l’exploitation du pétrole au large de Pointe-Noire.
Le procès en béatification ou canonisation du Cardinal Emile Biayenda, attendu depuis plusieurs années par les catholiques du Congo-Brazzaville notamment, risque d’être relégué aux calendes grecques au profit decelui d’Edith Lucie Bongo Odimba. Les cardinaux du Vatican qui pourraient défendre le dossier de la fille de Sassou ont du pognon. Face à l’argument financier l’avocat du diable souvent n’y peut rien car la grâce comme les indulgences dans l’Eglise Catholique notamment au moyen-âge sont financièrement négociables.
Même pas pour le Cardinal Emile Biayenda
Aux morts de l’explosion du 4 mars 2012, l’indifférence nationale. Aucune gerbe de fleur n’a été déposée en mémoire aux victimes. Deux poids, deux mesures. Au Congo-Brazzaville, Sassou Nguesso a inauguré l’ère des commémorations à géométrie variable. En somme, des hommages sélectifs. Il y a d’ailleurs belle lurette que Sassou, le digne continuateur de l’œuvre de l’immortel Marien Ngouabi, ne se donne plus la peine de se déplacer le 18 mars pour commémorer l’anniversaire de la mort de son frère d’arme. Les restes mortuaires du Commandant Marien Ngouabi auraient été déplacés du mausolée d’après les révélations du trublion Maurice Massengo Tiassé. Sassou ne se dérange point pour commémorer celle du Cardinal Emile Biayenda assassiné le 22 mars 1977 ; encore moins pour celle du président Alphonse Massamba Débat (tué dans la nuit du 22 au 23 mars 1977) qui ne dispose guère de sépultures.
Qui a chanté : « toutes les morts n’ont pas la même signification » ?
Franklin Boukaka dans « Les immortels ».
Benjamin BILOMBOT BITADYS
Et Marien NGOUABi? Ne l’oubliez pas svp, au lieu de citer seulement les vôtres. Paix à son âme.
Il est fort ridicule de vénérer Édith. Sassou a perdu sa fille mais il y a des familles entières qui ont disparu parce que fauché par un obus largué par ses milices.
De nombreux congolais n’ont pas été enterrés par leur famille. Où sont les corps des disparus du Beach.
C’est vrai, le ridicule ne tue pas au Congo! Les enfants de Massamba Débat souhaiterait enterrer dignement leur père, Où est son corps?
Les chefs d’État mendiants et musulmans s’y rendent pour plaire à Sassou. Aucune personnalité!!!!!!!!!!!!
Ce sont des farfelus
Monsieur Benjamin Bilombot Bitadys
Ce ne sont pas seulement les « morts » de Sassou Nguesso qui ont plus d’importance et de respect que les nôtres, les « vivants » congolais autres que ceux de sa famille sont de la merde et rien d’autre !
Les Congolais doivent se mettre cela dans la tête : »ILS NE SONT QUE DE LA MERDE ! » que Sassou se plait à écraser avec son pied !
Mais il n’est pas loin le jour, pas loin du tout même, où cette prise de conscience sera intégrée par tous ; alors sa peau et celle des chiens, les siens, ne vaudra plus grand chose !
Voilà un dictateur qui fête chaque année l anniversaire de sa famille avec l argent de congolais toute une délégation pour aller à oyo comme sa fille est immortelle Mme dira une femme respectueuse comme vous accepter tout pour la fête pour votre fille
Comme si Édith est plus important que les nombres que son tuer les pauvres enfants de béath les enfants gouabi massages déba kikadidi et les autres sassou dégage tout le monde ne veut plus de toi
Le CONGO a été vendu aux satanistes, car son âme est dans la perdition, il nous faudra un grand travail spirituel pour exorciser ce pays. dans un pays où l’on assassine un chef d’état et son son successeur, en sus du fait que l’on élimine un homme de Dieu et les innocents, je pense qu’il ne faille pas aller chercher nos malheurs ailleurs ,,,le mal est là dans la société et ceux qui s’accrochent pour leur ventre aux affaires le savent.
La délivrance n’adviendra qu’au moment où l’on considérera que tous les morts sont égaux, et les commémorations partant les dates devraient tenir compte des épreuves qu’endurent le peuple tout entier. La sélectivité est discriminatoire quand on pense que nous sommes des BANTOUS. et que nos morts méritent tous un respect et un traitement similaire. Autrement dit il faudrait alors un président pour chaque mort?
Ne soyons pas naïfs.
Depuis LAFONTAINE, nous savons que c’est selon que vous êtes puissants ou misérables et pour ceux qui osent l’ouvrir… LA RAISON DU PLUS FORT est toujours la meilleure…
Pourquoi voulez-vous que ce sanguinaire putschiste célèbre la mort des vies qu’il a ôté aux pauvres congolais?
Les célébrations sont sélectives car c’est lui l’assassin.
Et puis, nous les nègres nous sommes trop naïfs pour ne pas dire crétins.
Un peuple qui croit aux prophètes des autres qui ne parlaient aucune de ses langues et qui adulent les religions imposées par l’esclavage ne peut pas avancer.
Il faut désaliéner ce peuple. Sinon, ça sera la misère sans fin.
L’homme noir est arrivé le premier sur terre donc Dieu n’a pas pu lui envoyer des prophètes étrangers.
Et puis, tant que la France est au Gabon et au Tchad avec ses bases militaires, bonjour à celui qui cherchera à s’émanciper de sa tutelle.
Sauf si la patrie courageuse se lève en saisissant armes et drapeau pour un Congo libre et nouveau… Qui disait-on, plus jamais ne faillirait…
Obama quitte le pouvoir le 20 janvier 2017, il n’a pourtant pas demandé le dialogue avec le peuple américain. Alors c’est quoi cette histoire de dialogue en mode régime sassou nguesso?
Ne participez pas à ce dialogue de con ou de diable du peuple congolais.
Il n’y a pas de dialogue national possible avec le tyran ou le diable sassou Nguesso. Sinon les dialogueurs seront aussi fichés comme appartenant à la lignée du diable du Congo. Oui, on ne pactise pas avec le diable, on l’affronte jusqu’à la mort du satan.
Sassou est fini et ne cédez pas à ses caprices diaboliques.
Le vrai peuple vous regarde et les traitres seront sévèrement punis – à suivre !
Je ne comprend pas pourquoi on a été naïf il nous a tous fermer pour ne pas voir tout le mal qu il a fait au peuple congolais et il veut s en-têtes pour rester au pouvoir peuple congolais levons nous pour faire barrage au dictateur assassin
Soyons unis nord sud est ouest nous sommes tous congolais à bas le tribalisme c est sassou lissouba koalelas qui nous amène le tribalisme
Anthropologie: le dictateur Denis Sassou Nguesso fait-il parti des mauvais?
Comment reconnaît-on un mauvais?
Le mauvais indique d’abord une mauvaise réputation humaine sur différentes échelles: individuelles, amicales, politiques, amoureuses, professionnelles, locales, nationales, continentales et planétaires.
Il ne vous respecte pas, ni même l’éthique, les principes ou valeurs morales et encore moins la communauté, la société et ou la civilisation. Il ne vous inspire pas confiance !
Le mauvais indique le déclin comportemental de l’individu, la perte ou déni des droits d’autrui, la primauté des attitudes antisociales et dans certaines situations singulières propre à chaque mauvais, des comportements de type psychopathe et sociopathe.
Le comportement de type mauvais se manifeste par cinq caractéristiques mentales majeures: la mauvaise foi, la jalousie de l’autre, l’irresponsabilité face à ses habitudes et son comportement antisocial, le complexe d’infériorité vis à vis de l’autre, et la trahison tout azimut de sa parole donnée.
Il y a des problèmes délicats d’intégration et de coexistence avec le mauvais, problèmes dus à toute sorte de différences liées non seulement au credo, mais à la mauvaise mentalité et au comportement antisocial que l’on constate tous les jours au contact du mauvais et qui seront là pour nous rappeler crûment que les valeurs à la fois politiques et morales sont difficile à appliquer face à ce genre d’individu.
A son comportement de mauvais s’ajoute la mégalomanie, la stupidité, la schizophrénie, la folie des grandeurs, les névroses, psychoses, complexe d’infériorité, psychopathie et sociopathie dont les conséquences antisociales sont l’abus et confiscation irraisonnée du pouvoir, violence, terreur, assassinat politique, génocide, crime contre l’humanité, détournement des richesses et des biens publics de la collectivité ou du peuple souverain.
De l’enfance au comportement de type mauvais…
La construction mentale de l’adulte se réalise lorsqu’il est enfant au cœur de sa famille à laquelle il fait confiance et de son milieu socioculturel.
Sa famille et son milieu socioculturel seront alors ses références pour l’avenir. Tout dépend de la qualité de cet environnement et de l’ambiance dans laquelle l’enfant grandit.
L’enfant fait confiance d’emblée à sa famille et intègre ses normes. On comprend qu’un enfant ayant connu uniquement le mépris de l’autre, les carences affectives, la violence, les brimades, l’humiliation répétée et le mépris de l’autre intégrera ses notions comme des normes: mentales, psychiques, psychologiques, morales, sociales et puis.
Alice Müller dans son livre » c’est pourtant bien » explique comment une telle pédagogie comme la pédagogie noire en Allemagne au XIXe et jusqu’à la moitié du XXe siècle a construit un Adolphe Hitler.
La violence politique dans la dictature Denis Sassou Nguesso a longtemps été comme une affaire ne concernant que les seuls adultes.
Des études internationales ont cependant prouvé qu’elle avait également de graves conséquences sur le développement physique, psychologique et psychique de l’enfant congolais et ou étranger témoin.
Les agressions physiques, verbales, psychologiques et politiques tyranniques, créent un climat de vie marqué au quotidien par l’insécurité et la de-construction cognitive, mentale, psychique et émotionnelle de l’individu congolais ou étranger: enfant et adulte.
Au cœur d’enjeux familiaux, sociaux, policiers et politiques tyranniques, l’enfant se trouve, dès son plus jeune âge, menacé dans son développement.
Les implications psychologiques et médicales de la violence politique posent la question de la protection de l’enfant ou des mineurs face au tyran Sassou Nguesso: faut-il parler d’une forme de maltraitance?
Le tyran a peut être subi durant son enfance des comportements atypiques similaires, de psychodrame familial, de déviance culturelle et sociétale. Il est enfin née d’un traumatisme et de névroses liés à l’enfance de Denis Sassou Nguesso.
C’est un traumatisme pour tout le monde et encore pour les enfants en construction, en développement d’être humain, futur et citoyen.
Quel homme veut-on demain dans ce pays? Parmi ces enfants, certains seront à leur tour peut-être à des postes de responsabilité et auront alors le pouvoir de bien ou mal traiter les congolais de Brazzaville.
Publié par Isidore AYA TONGA, Intellectuel, philosophe et scientifique environnementaliste, votre ambassadeur numérique pour la vulgarisation de la culture scientifique !
http://congo-objectif2050.over-blog.com/2015/01/anthropologie-le-dictateur-denis-sassou-nguesso-fait-il-parti-des-mauvais.html
A Ashley Laurent
Nous sommes naïfs car en 1992, le peuple a viré ce sanguinaire et on peut se demander comment est-il revenu au pouvoir si facilement avec l’aide de la françafrique, Total-Elf lui a livré les armes et la France par le biais de son feu gendre Bongo… Suivez mon regard.
Nous sommes naïfs car il est de nouveau au pouvoir depuis 1997, et aucune manifestation monstre n’a été tenue pour l’en déloger comme au Burkina. Tout le monde vient protester sur internet… C’est sur le terrain que l’on attend tous ces combattants…
Nous sommes naïfs car nous sommes encore sous le joug du franc des colonies françaises d’Afrique. Avec le FCFA, la France contrôle notre économie et tous ses circuits car la monnaie créée par Degaulle vise à piller et asservir les noirs d’Afrique…
Nous sommes naïfs car même nos femmes ont perdu leur dignité en portant des perruques moches pour avoir des faux cheveux ressemblants à ceux des blanches, brésiliennes et indiennes… Ces cheveux, envers du décor, sont souvent prélevés sur des cadavres… Alors que nous avons des femmes kamites (noires) belles avec de beaux cheveux…
Nous sommes naïfs car tout le monde dénonce le tribalisme au Congo mais personne ne dénonce tous les partis principaux du pays qui sont tribalistes et la plupart des congolais vote pour leur ethnie et ces partis tribalistes (PCT, MCDDI, UPADS, RDPS, etc)… Comment construire un pays sur une base aussi cancéreuse?
Nous sommes naïfs car nous avons délaissé notre spiritualité anthologique pour la substituer avec les religions de deux peuples esclavagistes (les arabes et les blancs) qui nous ont imposé l’islam et le christianisme par la violence… Dieu a envoyé aux juifs Moïse, aux européens Jésus et aux arabes Mahomet… Et il aurait envoyé aux nègres des prophètes venus d’ailleurs (à beau mentir…) qui plus est, ne parlait aucune de leurs langues…. L’homme noir est arrivé le premier sur terre et il a fallu attendre l’an zéro du calendrier chrétien et l’an 622 pour qu’il nous envoie des prophètes? Soyons sérieux…
Toute la naïveté des noirs est là… sans être exhaustif!