INTERVIEW IMAGINAIRE DU VENERE PASTEUR SUR LE CHEMIN D’AVENIR DU CONGO-BRAZZAVILLE
TAÀTA N’DWENGA éditorialiste du journal imaginaire de « l’être intérieur » ou du MUÙNTU, s’est rapproché en âme et conscience du vénéré pasteur, le Cardinal Emile BIAYENDA pour solliciter son aide et son soutien dans les prières et actions qui sont menées, ici et là, pour le maintien de la paix au Congo-Brazzaville.
- Le Journal du MUÙNTU: Bien des choses à vous Vénéré père et immense est vraiment ma joie de communier avec vous sur le chemin d’avenir de notre beau cher pays le Congo qui, à vos yeux, ne peut être que celui du développement intégral et de la paix ! Qu’est-ce que vous pouvez nous conseiller à ce propos ?
Le Cardinal Emile BIAYENDA : [J’invite mon cher et beau pays le Congo-Brazzaville] à méditer et à prier sur un aspect contradictoire de la vie actuelle : d’un côté, l’Homme veut effacer Dieu de ses voies humaines, de l’autre il recherche tumultueusement ce que Dieu veut : la justice, le bien-être de l’Homme…Mais le monde n’accepte plus les méthodes du Christ. L’Homme ne veut plus de Dieu dans la recherche et pour le rétablissement d’un monde plus juste, plus généreux et paisible…il emploie les armes pour menacer les pourparlers. [Cardinal Emile Biayenda Homélie prononcée à Ars, le 18 mars 1973]
Le monde actuel semble donner ses préférences à Barabbas : malgré lui ce monde choisit le glaive et la bombe pour maintenir la paix. Certains aiment mieux les actions de brutalité et les menaces pour rétablir la justice. Barabbas est libéré avec ses crimes, ses violences, ses cris de haine et de divisions, ses perturbations et ses agitations injustes, il est admiré et acclamé. [Cardinal Emile Biayenda Homélie prononcée à Menilmontant 6 mai 1973]
- Le Journal du MUÙNTU: Mais Mon très Cher et Vénéré père que doit-on, en définitive, faire pour restaurer effectivement et durablement la paix au Congo-Brazzaville d’autant plus que ses représentants actuels sont dans une incapacité totale de la construire pour un Congo uni, meilleur, citoyen et fraternel ?
Le Cardinal Emile Biayenda : C’est par notre prière que nous permettrons que l’Esprit de Dieu assiste ceux qui, dans les différents milieux doivent concrètement bâtir la cité de la terre en vue de la rendre habitable. Par notre prière nous aiderons tous les hommes à préparer…le chemin du Bien, de la justice et de la paix. [Cardinal Emile Biayenda Homélie prononcée à Menilmontant 6 mai 1973]
Voilà la vérité à laquelle nous devons nous convertir :
- Dieu règne par le bien,
- Et là où se fait le bien – là Dieu travaille
- Là où Dieu est acclamé, – là Dieu est honoré !
Dieu règne par la fraternité entre les hommes et là où des hommes s’entendent là aussi est Dieu.
- Là où l’on s’aime
- Là aussi Dieu règne
- Là Dieu est acclamé par des palmes immortelles du bien. [Cardinal Emile Biayenda Menilmontant 6 mai 1973]
- Le Journal du MUÙNTU: Depuis votre assassinat le 22 mars 1977 et donc votre départ sur terre, le Congo-Brazzaville va de plus en plus mal et quel message souhaiteriez-vous partager avec nous pour qu’il y ait plus de paix ou plus d’unité parmi les hommes ?
Le Cardinal Emile Biayenda : Qu’en ce mois spécial, notre prière…pour notre pays et pour la paix parmi les hommes, monte vers Marie, notre Mère à qui notre pays a été consacré…en ce jour de grâce et de fraternité, nous vous lançons plus qu’un appel, à vous tous… pour nous unir…pour promouvoir la paix et la charité dans notre pays et dans le monde. [Cardinal Emile Biayenda Stade Félix Eboué 20 mai 1973]
- Le journal du MUÙNTU: Mais Vénéré père-cardinal beaucoup de Congolais sont fatigués d’entendre parler de paix ou d’unité mais celle-ci n’est jamais traduite dans les faits et actes humains ! Alors que doit-on entendre vraiment par unité, en l’occurrence l’unité nationale ?
Le Cardinal Emile Biayenda : L’unité vraie, c’est l’unité des cœurs, l’unité des esprits peu importe les diversités extérieures…c’est cela qui montre le mieux que l’on est vraiment Un, qu’on est une même famille lorsque les joies des autres deviennent nos joies et que les peines des autres deviennent nos peines…l’essentiel pour l’unité c’est de penser, de dire le bien des autres, reconnaître le bien que les autres sont capables de faire. [Cardinal Emile Biayenda extrait de l’interview tenue à la voix de la Révolution février 1973]
- Le journal du MUÙNTU: Une dernière question mon Vénéré père avant de vous laisser dignement vous reposer en paix !
Deux ans avant votre départ sur terre vous vous inquiétiez déjà des vicissitudes de la société de consommation ! Quels précieux conseils pouvez-vous nous donner à l’heure actuelle dans un Congo qui est en perte de vitesse sur pas de valeurs qui fondent en temps normal sa raison d’être ?
Le Cardinal Emile Biayenda : La société de consommation envahit nos vies. Nous sommes cependant héritiers de coutumes très belles, malheureusement souvent déformées. Vivant dans l’Etat Congolais examinons notre vie dans notre manière de penser et d’agir, au regard de notre mentalité propre et de nos habitudes…Cette œuvre est grande et belle. N’hésitons à demander l’aide de Marie, notre dame du Congo. Tout cela exigera de nous de grands efforts, c’est certain. Il faut du courage pour modifier certaines habitudes de vie…Reconnaissons les obstacles qui entravent…l’unité et l’harmonie entre citoyens de notre nation. [Cardinal Emile Biayenda lettre pastorale 6 novembre 1973]
Propos recueillis en âme et conscience par Rudy MBEMBA-Dya-Bô-BENAZO-MBANZULU (alias TAÀTA N’DWENGA) coordonnateur général du cercle KI-MBAÀNZA ou des Amis de la Nation Congolaise (L’A.N.C.)
A LA LUMIÈRE DE CE DIALOGUE JE ME DEMANDE: QUELLE EST LA PART DE RESPONSABILITÉ DU CONGOLAIS DANS LE DÉCLIN DU PAYS?
Le fait religieux est encré dans la sociologie congolaise, et depuis fort longtemps Dieu est présent chez l’Africain dans toute sa splendeur; et du point des activités quotidiennes l’on retrouve cette présence. Le matin comme le soir le Congolais prie son Dieu, qu’il soit celui des chrétiens ou celui de animistes.
L’arrivée des révolutionnaires au pays dans les années 60 après les indépendances les troubles occasionnés par ceux-ci a laissé des lésions, du socialisme Bantou au socialisme scientifique le peuple dans sa totale globalité perdait alors ses repères. le non respect de la laïcité au Congo par les gouvernants ajouté à ceci cette liberté accordée à qui que ce soit de s’établir comme évangéliste ou pasteur a contribué à dégrader le fait religieux au point que l’on assiste aujourd’hui à une prolifération des églises dites de réveil; qui sont en partie responsable de la débâcle éducative dans la société.
Le pays perd ses valeurs cardinales : l’autorité parentale défaite et remplacée par celle du pasteur la règle de droit étant à présent bafouée ces faits de société grandissant conduisent le pays dans un vertige à point tel que l’on voit des jeunes qui se livrent à la consommation de drogues dure couplées avec des boissons prohibées de fabrication douteuses. L’homme d’église devient impuissant lui qui aidait au catéchisme à renforcer l’éducation des enfants par la parole divine.
Le politique devient en ce moment là qu’un vecteur par lequel passe le pseudo pasteur pour sa mission d’aliénation du peuple et de la jeunesse: danses, fêtes et consommation d’alcool dans certaines de ces églises sont encouragés et à la fin les jeunes ne pouvant se préoccuper de vrais problématiques se laissent aller dans les dérives. Ce machiavélisme est instauré volontairement , une fois que les vraies églises écartées dans les discussions de politiques sociales et économiques.
Les jeunes ne respectant plus le clergé puisque les pseudos pasteurs sapent tout ce que l’église régulière a bâtie depuis fort longtemps. Pour image observant tous ceux des Congolais qui ont fait des études en passant par les séminaires combien ils sont respectueux de l’état et du pays, quel est leur probité? Actuellement l’on constate des responsables politiques se baladant dans leurs voiture avec souvent ces pasteurs véreux qui n’y sont que pour le fric et non pour contribuer à l’élévation du peuple de Dieu. Mon cardinal, si vous nous entendez là où vous êtes délivrez donc ce Congo pour lequel votre vie a été ôtée.
La confiance faite aux escrocs, qui s’identifient aux hommes de Dieu et les complicités dont ils bénéficient font que le pays sombre. Ces pseudos églises de réveil travaillent avec les politiques pour freiner l’éveil réel du peuple. Pour dire que si ce pays meurt les causes en sont nombreuses, voilà pourquoi nécessairement il nous faut une révolution et le rétablissement des églises d’avant qui ont contribuer à forger le congolais (l’église catholique, protestante, armée du salut et kimbanguiste). Toutes les autres à éloigner du Congo car très nocives
TOUTES LES ÉGLISES DITES DE RÉVEIL DEVRONT ÊTRE FERMÉES AU CONGO LA PRIORITÉ AUX ÉGLISES QUI AVAIENT CONTRIBUE-ES A LA FORMATION DE NOS CADRES D’AUTANT (nous les connaissons).
Les églises de réveil nous apporte trop de problème quand il aura un nouveau congo tout ces églises de réveil n existeront plus parce-que c est des escrocs il font du n importe quoi
paix a son ame
Les églises dites de réveil ou plutôt d’abrutissement. Ces églises qui prennent de plus en plus d’ampleur au pays, abrutissent encore un peu plus la population qui tombe entre leur main, ne sont en fait que des boutiques de commerçants charlatans sans scrupules qui ont flairés l’argent facile à gagner sur la naiveté des gens.
Elles apportent aussi leur contribution active à la désinformation orchestrée par le pouvoir.
AUX COMPATRIOTES
Le Congo est plongé dans un sommeil comateux il va falloir vraiment exorciser ce pays pour que plus jamais l’un de ces enfants égaré vienne de nouveau obscurcir cette nation. dans un pays où l’on tue un cardinal et des chefs d’état je pense qu’il y a un problème profond que naguère nous n’avions soupçonné.
L’heure est arrivée pour se reprendre et de se refaire une conscience partout où nous nous trouvons. Ce n’est point un problème d’une région ou tribu mais collectivement il faut des prières pour chasser ce démon qui attend encore une faille de notre part. Des esprits égarés il y en a pleins dans ce pays alors attention donc aux charmeurs satanistes.
Vraiment le Congo-Brazzaville est un pays des malades pour avoir tué un grand homme comme ce cardinal Emile Biayenda aux idéaux nobles !
Affaires criminelles: Pourquoi l’ONU ne fixerait-elle pas les quotas de victimes liées aux crimes contre l’humanité?
Le débat de conscience !
Les êtres humains ont en commun certaines caractéristiques essentielles, une nature limitée et des comportements spécifiques. Ce qui les différencie des autres espèces animales.
Platon définit l’être humain comme « un vivant mortel qui possède une âme, qui possède un corps ». Être humain, c’est avoir des droits, garantis par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
Oui, les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Nous attendons par ailleurs, le décret d’application sur différentes échelles humaines et sociétales.
Cependant de nombreux dictateurs sanguinaires et génocidaires du monde entier ont le sentiment que la cour pénale internationale (CPI) sert d’outil politique ou juridique contre leurs actes criminels.
A quels quotas de victimes un crime peut-il être qualifié de crime contre l’humanité?
Il n’existe pas de consensus sur le nombre total de victimes. Mais les estimations varient selon les critères d’appréciation propre à chaque état, continent, culture, société et civilisation.
Il semble scientifiquement prouvé que c’est dans le néocortex cérébral ou le cerveau cognitif que repose l’âme, le psychisme, la raison, l’esprit critique et la conscience individuelle ou collective.
Oui, la raison, l’esprit critique et la conscience font les différences fondamentales entre l’homme et l’animal ou plutôt entre le stade inférieur et le stade supérieur d’humanité.
Par le néocortex cérébral (cognitif), nous est donnée la capacité d’agir sur nous-même pour nous transformer dans la société et la civilisation.
Chez l’homme, à la différence des animaux – l’organisation de son psychisme qui, en lui permet d’avoir connaissance de ses états (son environnement, son vécu, sa mémoire), de ses actes (les habitudes et le comportement, les crimes, etc) et de leur valeur morale (le bien ou le mal).
Il semblerait que c’est en occident européen qu’on soit plus sensible aux crimes contre l’humanité et que l’on réagisse plus fort quand un groupe d’individu est en danger.
Serait-ce en mémoire (système limbique ou cerveau des émotions et de la mémoire) des crimes de guerre successives, de déportations massives des noirs (traite négrière), le génocide des arméniens, et de l’extermination massive des juifs (la Shoah) pendant la seconde guerre mondiale, les génocides khmer rouge au Cambodge et hutu tutsi au Rwanda, etc?
Les états, les sociétés et ou les civilisations qui ne jugent pas ou ne condamnent pas les responsables, les acteurs et les bourreaux de tout crime (homicide, crime de masse, crime contre l’humanité) sont des environnements sociétaux qui seront toujours en marge de la civilisation.
L’idée de civilisation décrit les progrès accomplis par l’individu dans une nation ou société donnée lorsqu’il fut possible de passer de l’état de la barbarie à celui de citoyen, de civil et ou de civilisé et quelque soit le droit positif en vigueur ou les autres facteurs locaux tels que la tribu, l’ethnie, la nationalité ou la religion.
La Cour pénale internationale est une juridiction permanente chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre. Elle a cependant du mal à convaincre l’opinion internationale de son utilité pour l’humanité.
La raison est que l’on n’a pas encore définit les quotas de victimes pour diligenter une enquête de la Cour pénale internationale.
Faut-il 1, 10, 20, 100, 200, 300, 353, 400, 500, 1000, 1.500, 2.000, 3.000, 4.000, 5.000, 6.000, 7.000, 8.000,9.0000, 10.0000, 150.000, 200.000, 300.000, 400.000, 500.000, 600.000, 700.000, 800.000, 900.000 victimes ou 1.000.000, 10.000000, 100.000.000 de victimes?
Dans les situations génocide actuel dans le monde, le quota de référence serait alors de combien victimes?
Si aucun consensus concernant le quota de victimes n’est trouvé – les dictateurs sanguinaires et génocidaires auront donc largement de temps et de marge manœuvre criminelle.
Ils pourront alors faire plus de victimes avant qu’une intervention armée ou une procedure de justice pénale internationale soit lancée.
Liberté de conscience – objection de conscience !
Au 21è siècle, pourrons-nous encore entendre raison aux auteurs des crimes contre l’humanité?
Si oui, n’allons- nous pas ouvrir la boite de pandore vers l’impunité et le négationnisme des crimes contre l’humanité sur différentes échelles de civilisation nouvelle?
Publié par Isidore AYA TONGA, Intellectuel, Philosophe et scientifique environnementaliste !
Sassou est un malade mental tuer un cardinal vous croyez qu il normal un assoiffé de pouvoir il n est pas humain lui ce son pouvoir qui l intéressé nous devons être uni du nord au sud pour le faire surtout pas de dialogue avec ce criminel il croit que son fils zaïrois va commander le congo en plus un enfant bâtard