Réaction au discours mensonger du 12 aout 2014 de Sassou Nguesso. Par NASSIMINA MERII.

sassouMr le Président, avec votre discours du 12 août 2014, vous avez raté une occasion d’entrer dans l’histoire par la grande porte après votre cuisant échec à Washington et votre remise à l’ordre par l’administration US concernant votre désir d’abroger la constitution de 2002

Après analyse de votre discours, j’en suis venu à la conclusion que votre cas est sans espoir tant vous n’allez jamais changer malgré l’effet du temps. Toujours le même discours.
Mr le Président, permettez que j’éclaire mon propos en démontant votre discours point par point.
Le bilan de la vie de notre nation pendant les douze derniers mois, vous avez dit.
Vous parlez de nation. Y a-t-il vraiment une nation au Congo ?

Vous parlez de confiance en vous et celle que le peuple vous témoignerait. Pour qu’il y ait confiance, Mr le Président, entre groupe de personnes, il faut qu’il y ait respect. Or, force est de constater que vous ne respectez pas le peuple que vous ne cessez de martyriser, humilier, paupériser, plonger dans l’obscurantisme, opposer les uns les autres, spolier, piller. Peut-on réserver un tel sort à des gens que l’on respecte et fait confiance ? Non ! Le peuple ne vous fait pas confiance et vous n’aviez jamais fait confiance au peuple.

Vous alléguez qu’il existerait au Congo «la confiance dans l’avenir tant les horizons nous paraissent ouverts et les perspectives prometteuses». Mr le Président, est-ce encore une de vos blagues? Dîtes-vous cela aux enfants des membres de votre nomenklatura ou aux enfants des familles que vos politiques socio-économiques ont paupérisés au point où plus de 90% des ménages vivent avec moins de 2$ par jour? Comment pouvez-vous alléguer de tels faits dans un pays où vous avez cassé l’ascenseur social qui a permis à vous et à ceux de votre génération de se faire une place au soleil ?

Vous alléguez que « des sacrifices (ont été) consentis par tous pour retrouver le chemin de la stabilité et de la croissance !». Quels sacrifices avez-vous consentis personnellement et pour le bénéfice de qui, Mr le Président ? De quelle stabilité, parlez-vous ? Stabilité économique ? Stabilité politique ? Pour qui ? Quand on a moins de 2$ par jour, peut-on parler de stabilité économique ? Quand on ne peut faire valoir ses droits fondamentaux telles que la liberté de rentrer et sortir du territoire ou la liberté d’exprimer ses opinions sans être inquiet et inquiété, vous dîtes qu’il y a stabilité au Congo ? Il n’y a qu’une seule stabilité au Congo i.e. celle de votre pouvoir et celle de votre porte-monnaie, Mr le Président.

«Quel lourd tribut collectivement payé afin que s’ouvre à nous la voie du renouveau et de la cohésion nationale !», dîtes-vous, Mr le Président. Oui, c’est vrai que les enfants des autres et les familles congolaises ont payé un lourd tribut pour vous voir encore et toujours au pouvoir.
Quant au renouveau et la cohésion sociale dont vous faîtes mention, Mr le Président ce sont des vains mots. Vous avez détruit le tissu social du Congo. Regardez autour de vous pour constater qu’aujourd’hui il y a d’une part les gens d’Oyo-Boundji-Ollombo et d’autre part le reste des congolais. Les premiers ont tout pour eux : haute fonction publique, business avec l’État, forces armées, média, argent, etc. Dans ces conditions, Mr le Président comment pouvez-vous parler de cohésion nationale ? Une autre preuve : sur 500 étudiants envoyés à Cuba en 2013-2014, 350 avaient des parents provenant de l’axe OBO.

Mr le Président, en tant que Chef d’État, il est de votre devoir de bâtir et consolider la cohésion nationale par des ACTES et non des VAINS MOTS. La cohésion nationale ne peut avoir pour socle l’ethnicisme, l’exclusion, la suspicion de l’autre qui n’est pas de votre village. La cohésion nationale se bâtit sur l’inclusion de l’autre peu importe ses origines. Le pays appartient à tout le monde et non seulement à ceux et celles qui sont nés accidentellement à Oyo, Boundji ou Ollombo. Toutes et tous voulons aussi profiter des ressources de notre pays.

Mr le Président, en parcourant votre discours, j’ai été estomaqué de lire ce qui suit. Si c’est vrai, alors pourquoi voulez-vous changer ce qui marche à merveille ? Tous les progrès dont vous faîtes mention dans ce passage, n’est-ce pas qu’ils ont été atteints sous l’actuelle constitution ? Mr le Président, on ne change pas une équipe qui gagne ou les règles de jeu en plein match. Gardons l’actuelle constitution afin d’éloigner à tout jamais le spectre de la violence, consolider le fonctionnement de nos institutions qui remplissent convenablement leur office et booster notre économie comme vous le dîtes si bien. Voulez-vous que l’on perde toutes ces avancées chèrement acquises en changeant de nouveau la constitution ?

« Depuis, nous en avons résolument pris la voie. En même temps que nous reconnaissons que beaucoup de choses restent encore à faire, nous ne pouvons pas nous empêcher de dire que de grandes avancées ont été accomplies dans l’approche de nos objectifs. Aujourd’hui, l’activité nationale progresse de façon régulière, à la mesure de nos avancées. La paix est durablement établie. Le spectre de la violence est à jamais éloigné. Les institutions politiques remplissent convenablement leur office conformément à leurs missions. Notre démocratie s’affermit chaque jour. L’économie nationale est en pleine croissance. Nos finances sont assainies et affichent désormais des excédents. La condition sociale d’ensemble s’améliore progressivement».

Cette introduction faite, parlons maintenant d’économie

Vous dîtes que l’économie congolaise est en croissance continue ; mais il faut ajouter que celle-ci résulte de la vente de ressources naturelles. Aussi, advenant un ralentissement de la demande de ces produits, la croissance économique s’effondrerait. En d’autres mots, l’économie de RENTE du Congo est tributaire des performances du secteur des ressources naturelles, incluant le pétrole.
«La croissance soutenue a pour effet entre autres, l’amélioration de la situation de l’emploi». De quel emploi parle-t-on ? Des emplois durables ou temporaires ? Dans quels secteurs économiques ces supposés emplois ont été créés ? La fonction publique ? Le bâtiment ? Le pétrole ? Une économie de rente n’est pas créatrice d’emploi. 89% du PIB vient du pétrole et seulement 11% des autres secteurs économiques. Aussi, comment peut-on parler d’amélioration du chômage dans un pays où l’État en tant que principal employeur ne recrute plus sinon les enfants des membres de la nomenklatura.

Du taux de chômage
Mr le Président, rien ne sert de jouer sur les mots pour éviter de dire aux congolais combien de chômeurs vos politiques socio-économiques inefficaces ont jetés dans les rues. Vous parlez d’une progression de l’emploi de 6,5% à 10,3%, mais dîtes nous exactement combien d’emplois avaient été créées et combien ont été détruits ? 100 emplois créés ? 200 ? 1000 ? Les congolais ont droit de savoir. Et puis quelles sont vos sources d’information ? Vous parlez d’une réduction du taux de chômage ; mais de combien ? On est parti de quel pourcentage pour arriver au taux de 10% ? Et quelles sont vos sources dans un pays où des statistiques sont fantaisistes au point que la Banque Mondiale a proposé ses services au Congo dans le domaine de la statistique? Mr le Président, contrairement à vos chiffres, le vrai taux de chômage au Congo oscille entre 42% et 53% selon les données de la BAD, OCDE. Au lieu des mots, les congolais veulent du travail.

Inflation
Au lieu de pointer du doigt la hausse des prix des produits alimentaires et des matériaux de construction importés, comme la principale cause de l’inflation, vous devez vous en prendre à l’inefficacité / l’absence de politique agro-industrielle et industrielle au Congo. Enfant sous Sassou I, j’entendais déjà de vous un tel discours. Plus de 3 décennies plus tard, vous refusez de reconnaître votre échec à garantir aux congolais des prix de biens à bon marché.
Comment un pays, béni des Dieux sur le plan des terres et de l’eau, ne peut-il pas produire ce qu’il consomme ? L’autosuffisance alimentaire en 2000, était-il seulement un simple slogan ? Vous êtes au pouvoir depuis 1997, comment se fait-il que vous refaites le même constat que sous Sassou I ? Au fait, pourquoi importons-nous la nourriture ? Par manque d’argent ? D’agriculteurs ? De volonté politique ?

Dépenses publiques
Oui, il y a eu des budgets faramineux prévoyant des dépenses d’investissement. Toutefois, un budget annoncé ne veut pas forcément dire un budget réellement investi comme la BAD et l’OCDE le soulignaient déjà dans un de leurs rapports sur le Congo. Le taux d’exécution du budget d’investissement depuis 2008 est inférieur à 70%. Pire encore, il n’y a pas de suivi rigoureux de la dépense publique qui pourrait aider à rendre compte de l’atteinte des objectifs attendus de ces investissements, dixit l’OCDE et la BAD. Autre maux attaché à l’inefficacité de la dépense publique est le problème de surcoût des projets lié à la surfacturation. Dans de telles conditions peut-on encore parler des finances publiques maintenues saines ?

Si on fait une comparaison, la Côte d’Ivoire avec un budget équivalent à celui du Congo, 4000 milliards de CFA, et une population de 20 millions d’habitants fait mieux que notre pays qui a une population de seulement 4 millions. Tous s’accordent à reconnaître que l’économie ivoirienne est en mouvement alors qu’au Congo, malgré son budget gigantesque et sa faible population, ses citoyens continuent à tirer le diable par la queue. Si on poussait encore la comparaison internationale, on constatera que le Rwanda, avec ses moyens limités et sa population de 11,5 millions d’âmes, offre un bon retour sur investissement à ses citoyens que ne le fait le Congo. Le Rwanda bouge ; partout il y a des grues. Les gens se lèvent tôt le matin pour rentrer tard. En est-il le cas au Congo ?

Diversification économique
Vous dîtes que l’État a installé 15 usines dans la zone industrielle et commerciale de Maloukou. Mr le Président, l’État doit se limiter à ses fonctions régaliennes. Il n’a pas sa place dans la gestion des entreprises à moins que celles que vous annoncez soient par la suite privatisées. L’État congolais est un mauvais gestionnaire. Nous l’avons vu du temps de Sassou I. Le rôle de l’État doit se limiter à l’éclosion d’un environnement propice aux affaires. C’est tout. Sous Sassou I, on pouvait alléguer que l’infrastructure managériale au Congo était quasi-inexistante, mais aujourd’hui il y a des centaines de congolais ayant acquis l’expertise dans l’administration des affaires. Donc susceptibles de créer et gérer des entreprises si vous leur permettez de le faire. Malheureusement au Congo, pour faire des affaires, il faut être ami à la nomenklatura. Le seul secteur où prospèrent les exclus de la nomenklatura c’est dans le commerce des koro-koro.

Par ailleurs, vous parlez de la création de nouvelles installations par les opérateurs privés, combien y a-t-il de congolais parmi eux ? Sont-ils encore tous des étrangers comme du temps des frères Tréchot ? À quand la création d’une classe d’affaires de congolais de souche? Sommes-nous nés pour rester d’éternels bons BOYS des autres qui viennent s’enrichir dans notre propre pays comme du temps des colons? Nous sommes au 21ème siècle, les enfants sont allés dans les mêmes écoles que ces étrangers et aspirent aussi à tirer profiter des opportunités qu’offrent leur propre pays. Nous refusons d’être des étrangers dans notre propre pays. Nous voulons être Maîtres chez nous.

Vous devez changer de paradigme économique, Mr le Président. Nous sommes capables de créer de la richesse au Congo pour les congolais. Le Kigamba doit finir. Si les étrangers doivent venir faire du CFA chez nous, eh bien ils doivent monter des joint-ventures avec les congolais. D’autres pays le font. Pourquoi pas les congolais ?

Avec le modèle colonial que perpétue votre gouvernement, les congolais risquent de se retrouver bientôt propriétaires de rien dans leur propre pays comme jadis les sud-africains après la colonisation des blancs. Au moment de leur arrivée en Afrique du sud, ces derniers n’avaient que la Bible et les Noirs possédaient la terre. Quelques années plus tard, les blancs se sont retrouvés propriétaires des terres des Noirs et ceux-ci se sont appropriés la Bible des blancs. C’est ce qui risque d’arriver aux congolais si vos politiques économico-industrielles et agricoles inefficaces continuaient.

Dans le domaine des forêts par exemple, les chinois possèdent déjà plus de 3 millions d’hectares de forêts congolaises, et ce au détriment de nous congolais propriétaires des terres. Pour rappel, Mr le Président, le Congo n’a pas attendu ces gens pour avoir un secteur forestier dynamique. Nous avions des exploitants forestiers congolais qui travaillaient avec l’OCB. Vous vous rappelez des messieurs que vous avez rencontrés lors de la quinzaine du bois au Congo à Dolisie ? À cette époque, est-ce que nous avions eu besoin de ces asiatiques sauterelles pour produire plus d’un million de m3 de bois ? Oui, ces gens sont des sauterelles. La particularité des sauterelles est que quand ils envahissent un champ, elles le dévastent. C’est la même chose que vos amis asiatiques. Croyez-vous que nous, congolais, pouvons avoir accès aux forêts asiatiques ?

Nous disons non à ce modèle économique car, nous refusons d’être étrangers un jour dans notre propre pays.

Pour terminer sur ce sujet de l’économie, 2 sujets :

Dette
La dette extérieure et intérieure du Congo. Pourquoi n’en faîtes-vous pas mention ? En 2010 avec la réduction de la dette extérieure, son niveau était passé de 198% du PIB (2004) à 19,9% (2011). Aujourd’hui, comment expliquez-vous que le niveau de la dette atteigne plus de 32% du PIB en moins de temps ? Quelle est la structure de cette dette ? À quoi a-t-elle servi ? Aujourd’hui, l’agence Bloomberg annonçait que le Congo lançait un emprunt de 1,9 milliard d’euros. À quoi servira cette somme astronomique ? Cette dette est adossée sur quel actif ? Encore sur du pétrole gagé ?

Forêts

C’est bien que l’exploitation forestière ait augmenté de l’ordre de 2 millions de m3. Toutefois, cette augmentation en soi ne crée pas de richesses. C’est la transformation du bois aux deuxième et troisième niveaux qui crée de la valeur ajoutée. Aussi, à quand l’implantation d’une politique de transformation du bois à 100% au Congo et l’interdiction totale d’exportation des grumes ? Le Gabon avait fait ce pari en 2009 et l’a réussi. Pourquoi pas le Congo ?

Par ailleurs, vous parlez des investissements dans le domaine forestier dans la Likouala, la Sangha et la Cuvette-Oues.t. Mr le Président, vous avez oublié de dire aux congolais que ce sont des asiatiques qui font main basse sur leurs forêts ? Lesquelles forêts, ils ne pourraient plus chasser, cueillir des fruits, légumes, planter, ou se baigner dans les rivières traversant ces concessions. Avec L’OCB, nous étions bien. L’État contrôlait tout. Nous ne voulons pas de ces gens chez nous. S’ils veulent acheter notre bois, eh bien ce sont les congolais de souche qui iront le couper, le transformer sur place et ils viendront l’acheter chez nous. Le secteur forestier est un secteur où l’investissement initial n’est pas aussi astronomique. La Papouasie a mis un tel modèle en place pour le bénéfice de ses populations. Pourquoi pas le Congo. Pourquoi toujours enrichir les autres ? Ces gens après avoir détruit les forêts du massif du Chaillu et du Mayombe, les voilà à l’assaut de celles du nord du pays avec votre complicité.

Infrastructures
C’est vrai que vous construisez des infrastructures. On les voit. Mais pourquoi les congolais paient-ils plus cher que d’autres pays pour le même type d’infrastructure ? Par ailleurs, quand on analyse la répartition géographique de ces investissements, force est de constater que certaines régions sont plus favorisées que d’autres. Par exemple, il y a peu d’annonces pour le Kouilou et le Pool. Toutes les régions doivent bénéficier des ressources du pays.

Pour clore ce chapitre, vous faîtes mention du complexe sportif de Kintélé en construction, Mr le Président, vous avez omis de dire aux congolais que votre gouvernement a demandé une rallonge budgétaire de plus de 370, 000,000,000 CFA pour achever les travaux de construction du complexe sportif. La DGGT a fait cette annonce le lundi, 12 août 2014, soit le même jour que votre discours. Pourquoi cette omission? Avec cette rallonge, le coût du complexe sportif fait plus que doubler puisqu’au départ il était estimé à 379, 845, 58,913 CFA. Où allons-nous ? Vous nous avez dit que le budget du Congo était géré de façon saine, n’est-ce pas ? Alors comment expliquer ce dépassement de coût de 100% ? Mr le président, veuillez publier sur Internet tous les coûts ventilés de ce projet et nous en ferons une analyse pour déterminer si les congolais auront vraiment pour leur argent.

Éducation
Que dire ? Seulement 6% du PIB est consacré à ce secteur qui forme des jeunes semi-analphabètes au métier de chômeurs. Voilà la triste réalité. Malgré ses deux principales villes comptant chacune plus d’un million d’habitants, le Congo compte seulement une université, classée parmi les cent mille dernières au monde. Le Rwanda a 2 universités (Kigali et Butaré), la Somalie 9, le Sénégal 8, le Sud Soudan 2, le Tchad 6, la Zambie 9, le Togo 3, le Niger 7, le Mozambique 5, la Namibie 4, l’Angola 5, le Burkina 5, etc. Pointe-Noire, avec son million d’Habitants, ne mérite-t-elle pas une université ?

Pour la politique politicienne, si j’ai bien compris, vous vous entêtez à soumettre au référendum votre projet d’abrogation de la constitution de 2002, et ce malgré les conseils éclairés de nos amis français et US ? Eh bien, commencez donc à faire un recensement fiable du corps électoral et mettez en place une commission électorale indépendante. Ce sont les conditions préalables pour aller au référendum, si référendum il y a. Sans ces deux conditions, les congolais boycotteront votre mascarade de référendum.

Nassimina Mêrii.

Diffusé le 14 aout 2014, par www.congo-liberty.org

Sassou Nguesso parle encore et toujours, des larmes, de sang et de guerre dans son discours du 12 août 2014.

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13 réponses à Réaction au discours mensonger du 12 aout 2014 de Sassou Nguesso. Par NASSIMINA MERII.

  1. Mingwa Biango dit :

    @ Nassimina Mêrii,

    Juste quelques mots pour vous remercier de votre analyse très pertinente !

    Sassou Nguesso ne trompera plus les Congolais car nous ne cesserons de le débusquer…

    La Lutte continue et nous vaincrons.

  2. Dieudos Eyoka dit :

    Juste une précision importante à signifier à Nassimina Merii, l’axe Oyo-Boundji-Ollombo est rompu depuis longtemps.
    Boundji ne nourrit plus que du ressentiment à l’égard d’Oyo. A part 3 résidences privées, rien n’a changé alors que l’inexistant village de pécheurs s’est métamorphosé en capitale. Ollombo lui aussi fera valoir sa force et son droit face à Oyo en usant de sa force : l’aéroport…!

  3. Sassou Nguesso est un criminel encore en liberté dit :

    BELLE ANALYSE – NO COMMENT !

    SASSOU DEGAGEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE POINT BARRE !

  4. Madouma Lissafi, un réquisitoire magnifiant au regard de la terrible vacuité relatives aux inepties de sassou dénis.

    Cette analyse est très claire, limpide comme les sources de nos forêts décrites par vos lignes.

    Comme palliatif à cette hécatombe politico-économique et sociale, les congolais doivent se réapproprie totalement leur pays, notre bijou commun.

    Opposer contre sassou dénis et ses soutiers immenses une lutte terrible. Ne lâchons rien : saisissons l’opportunité que nous offre Mr Obama, le Président us pour mettre un terme à une présence dictatoriale quasi zoologique.

  5. ATOME dit :

    Sassou se moque et se moquera du Peuple. LA SEULE ET VRAIE SOLUTION: LA SCISSION point barre.

  6. Bouétafogo dit :

    réponse à Nassimina

    Sans commentaires, juste ajouter que la plupart des Généraux de l’armée et des DG des entreprises publiques et para-publiques viennent de l’axe OYO-Olombo-Boundji. On peut s’amuser de les compter. Et Sassou continue de parler nation.

    Comme par bâton magique, cet axe devient l’axe des érudits du Congo. Juste pour la conservation du pouvoir.

    Bonjour la république.

  7. M. Nassimina Merii,
    Bravo pour vos réponses judicieuses à M. Sassou. J’espère que ce dernier aura le temps de réfuter (est-ce qu’il le pourra, c’est tellement vrai ce que vous avez écrit)) vos arguments. Merci, M. Nassimina Merii, au nom du peuple congolais.
    Que notre opposition s’en inspire ou aille lire votre article dans les meetings ou la diffuser partout, de Liranga à Boko, de Kakamoeka à Betou.
    Comme on dit en Côte d’Ivoire,  » n’y a pas match ».
    Merci encore M. Nsaaimina Merii et bravo.

  8. REALITY dit :

    SASSOU NGUESSO MOYIBI, PETROBIVORE…

  9. LULENDO de Ponton dit :

    Le putschiste de Mpila est tout simplement pitoyable.

    Prendrait-il les Congolais pour des illettrés qui avaleraient joyeusement ses couleuvres! Lui le destructeur de la démocratie naissante, comment peut-il parler de la nation,de la justice, de l’économie, de peuple, de la paix, des notions qu’il s’est employé à négliger au profit du bien être du clan et maîtres occidentaux.

    Lui dont la gouvernance est une série d’actes de corruption, de violence et kleptomanie collective! Comment peut-il parler de l’unité nationale et de progrès social alors qu’il a dynamité l’Ecole de la Nation au profit des pratiques maçonniques ou fétichistes!

    Les Congolais veulent la fin d’un parti prédateur : le PCT qui apporta de la crise qui les divise depuis l’assassinat de Ngouabi et les procès anti kongo qui suivirent. Il reste à Sassou , l’hibou lugubre, d’attendre à Oyo, d’être interrogé sur l’abus de pouvoir et les vols du denier public par lui et le clan.

  10. YA TAO dit :

    Mais je me pose la question des remplaçants éventuels de Sassou. Qui pourrait nous tenir ce pays après Sassou? N’oublions pas que la mort peut arriver à tout le monde et à tout moment. Qui NDZON? OKOMBI? TSATY-MABIALA? QUI QUI???? c’est notre vraie question pour l’avenir….

  11. Anonyme dit :

    @ ya tao, pose toi cette question pour l’avenir, à ta famille et non au Peuple Congolais.

    Le Congo a existé avant ton cancre et diable de sassou. OK!

  12. NELSON dit :

    NELSON
    Merci d’avoir relever le fait sidérant du chômage! Malgré les indignations de 2013 avec le chiffre de 6%, il continue dans la même lancée! Moins10% pour 2014! Cet homme est vraiment insensé!
    UNE QUESTION A TOUS SVP?
    QUI EST LE DG DE CENTRE NATIONAL DES STATISTIQUES?

  13. MALEBO dit :

    LE DG DU CENTRE NATIONAL DES STATISTIQUES NE PEUT QU’ETRE UN MEMBRE DU CLAN AU POUVOIR PARCE QUE C’EST UN POSTE JUSTEUX .

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