Le compte à rebours à commencé… Nous sommes à 17 mois du terme de l’ultime mandat du tyran Denis Sassou Nguesso, et nous ne savons toujours pas s’il renonce définitivement à modifier la Constitution ou pas ; s’il compte présenter à sa place son fils ou l’un de ses neveux, ou encore un de ses lieutenants, un Pierre Ngolo ou un Firmin Ayessa dans un scénario Poutine-Medvedev ?
Une chose est sûre, ce n’est pas un homme à bout de force et encore moins à bout de ruse. Il se garde bien de nous révéler ses intentions et il espère une fois de plus rouler le peuple congolais dans la farine. Il aurait bien tort de ne pas essayer tant ce peuple s’est montré crédule, docile et malléable depuis le 18 mars 1977. La principale raison de ce silence n’est pas le précédent burkinabé, ni le veto de Barack Obama et de François Hollande ; l’homme de Mpila, tient beaucoup à la préparation et au bon déroulement, tout à sa gloire, des XIème Jeux africains du 4 au 19 septembre 2015 à Brazzaville. Et surtout, il ne veut rien faire qui puisse les compromettre.
Dans un pays, dont près de la moitié de la population manque de l’essentiel, la démesure des investissements (environ 1000 milliards de FCFA)[1] pour quelques jours de compétitions sportives n’a d’autre but que de flatter l’immense orgueil mégalomaniaque de Monsieur Sassou Nguesso. Après ces Jeux, comme Vladimir Poutine l’avait fait avec l’Ukraine et la Crimée après les Jeux de Stochi l’année dernière, le dictateur congolais n’hésitera pas à passer en force pour conserver son pouvoir. La comparaison est également permise avec Hitler et ses Jeux Olympiques dédiés à son parti nazi en 1936 à Berlin.
Les Congolais, qui auront fêté et dansé durant quelques jours, seront vite rattrapés par la réalité des mercenaires de Tchambitcho qui imposeront les décisions qu’auront prises une Assemblée et un Sénat fantoches. Sauf inconnue de la rue, comme celle de la défaite de la CAN le 30 janvier 2015, il sera impossible alors d’inverser le cours des évènements tant les moyens financiers et militaires entre les mains de la dictature sont disproportionnés par rapport à ceux dont pourrait bénéficier l’opposition démocratique.
Pourtant jamais, nous Congolais, n’avons été dans un rapport de force aussi favorable que celui dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui. Et cela tient bien plus à cette circonstance exceptionnelle qu’à l’état actuel du rassemblement effectif de l’opposition. Nous devons en tirer absolument profit !
Nous n’avons qu’un peu plus de cinq mois pour faire toutes les pressions civiques et civiles pour y parvenir. Toutes les actions que nous pourrons déclencher avant ces XIème Jeux africains alerteront l’opinion publique et les médias internationaux sur tout le Continent et bien au-delà !
Le pouvoir autoritaire du président actuel ne pourra agir avec toute la violence et les contraintes dont il pourrait user habituellement. L’opposition, la société civile, les étudiants et la multitude de jeunes chômeurs devront profiter de cette opportunité pour se faire entendre.
Il n’y en aura plus d’autre avant longtemps !
Nous tenons là, Congolais de tous horizons, Chères Sœurs et Chers Frères, l’unique occasion de nous faire entendre sur deux points essentiels dont dépend notre espoir de démocratie véritable :
- la non modification de la Constitution, ni son remplacement,
- la mise en place de réelles conditions pour une élection présidentielle juste et équitable dont la refonte complète du fichier électoral.
Et comme le temps qui sera nécessaire pour l’accomplissement de ce dernier point dépassera la date limite de l’actuel mandat présidentiel, nous devons exiger qu’une transition démocratique soit mise en place immédiatement, avant même l’ouverture des XIème Jeux africains.
Si ces Jeux devaient avoir lieu sans que nous n’obtenions gain de cause, alors une fois le dernier lampion de la fête éteint, le dictateur pourra se servir de toutes les armes qu’il a préparées pour avoir raison de toute velléité démocratique. Le risque du bain de sang ne pourrait être écarté.
Les XIème Jeux africains de Brazzaville ne sauront se dérouler sans que ces garanties démocratiques soient obtenues plus qu’accordées. Nous devons tous nous unir et réfléchir aux voies et moyens que nous devrons emprunter pour atteindre notre objectif, celui de la restauration pacifique de la démocratie..
Olivier MOUEBARA
Diffusé le 27 mars 2015, par www.congo-liberty.org
[1] Nouveau Palais des Sports (10.000 places), deux grandes piscines olympiques, quatre gymnases, un nouveau stade olympique d’une capacité de 70 000 places qui est presque en fin de construction. Le village est également en construction. On va ériger 12 pavillons d’une capacité totale de 7500 lits (chambre double) où les athlètes et leurs staffs établiront leurs quartiers généraux
Vision très réaliste de la situation.
Trop d’optimiste béat risque de nous faire oublier que, quoi en dise, pour l’instant c’est Sassou qui dirige le jeu et ne pas le reconnaître c’est aller vers de cruelles désillusions.
pourquoi toujours tout dire sur le net? sachez parfois garder secret les stratégies d’evictions d’un régime comme celui-la. Allez tous ensemble tous ensemble hé. La discrétion est une arme et l’information parfois trop prévient l’adversaire. attention les gars.
Sassou préfère la fête , pendant que la vie sociale ne cesse de se détériorée ! Franchement un pays qui compte 95% des hommes inactifs dans sa partie sud ! Ne devrait pas avoir pour priorité organise r les jeux africains ,ce type est le champion des mauvais choix! Comme la dit le professeur Moudoudou chez les Mbochis la sorcellerie prime sur la raison!
Mobilisons nous pour allez chasser ce dictateur on va tous à Brazzaville choisissez une date pour nous retrouver et on pourra sortir dans la rue pour un grand on a plus besoin de sassou sassou dégage va chez toi au Bénin le congolais n’a plus besoin toi
Tout les gens de l opposition mettez vous ensemble pour faire partir ce dictateur
Surtout pas de dialogue possible avec ce fétichiste, il finit son mandat et s’en va.Ce fameux dialogue qu’il veut à tout prix, serait un moyen de rester encore au pouvoir en roulant une ième fois les Congolais dans la farine par le biais de la corruption, alors attention pas de dialogue , si dialogue il y a , c’est après la chute el sass
C’est fait chers congolais et chères congolaises. petit satan va organiser son référendum. Il l’a dit à Tunis. Voir le lien ci-dessous.
Que la danse commence!
http://www.reuters.com/article/2015/03/27/us-congo-president-idUSKBN0MN25N20150327
Évitons les plans machiavéliques. Et ne jouons pas aux appentis sorciers. Le Congo est une démocratie. Les élections sont prévues en 2016. Que chacun affine son projet. La démocratie c’est le débat d’idées. Le mandat de Sassou court jusqu’en 2016. Pas de coup de d’Etat si on est une démocratie. Sauf si l’on est pas convaincu de la victoire de son Parti ou de son candidat après une élection.
Attention!!! Les jeux africains sont un grand moment de sport continental. Personne ne peut les prendre en otage. La république souveraine ne tolèrera pas le désordre pendant cette messe. C’est une fierté congolaise que la réussite de c’est jeux dits du cinquantenaire. Tous a Brazza en septembre pour les JA.
Les JA sont à la fois une fête oui, mais plus, une vitrine pour notre pays le Congo.
LA GRÉVE GÉNÉRALE TYPE 90 SERA DÉCLENCHÉE IMMÉDIATEMENT APRÈS LES JEUX!
SI LE POUVOIR PERSISTE DANS SA VOLONTÉ DE CHANGER LA CONSTITUTION POUR MAINTENIR SASSOU AU POUVOIR!
« Attention!!! Les jeux africains sont un grand moment de sport continental »
Oui mais surtout à la gloire de Sassou car rien n’est fait ou ne se fait sans que l’on glorifie le dictateur déjà qu’au pays tout ou presque porte son nom.
Universités, boulevards, salles divers et variées, compétitions sportives, etc…
à ce niveau on n’est pas loin du régime de la Corée du Nord.
La CAN qui s’était déroulé en Angola (j’oublie l’année) avait fait des victimes suite à l’attaque meurtrière des combattants opposants cabindais qui avaient pris comme base arrière le Congo. L’angola a-t-elle oublié cette épisode.Et Sassou, quelle fut sa position? L’organisation des jeux africains au Congo est un grand danger pour Sassou.
Sassou doit partir si vous acceptez le dialogue avec terroriste vous le connaissez déjà il donc mobilisons nous manifestons nous dans toute les régions pour la libération du Congo li veut que son fils se présente pas question c’est pas un royaume en plus des enfants bâtard zaïrois
Le Congo en organisant ces jeux a pris la mesure de la situation dans tous les domaines. On ne peut pas empêcher a un malfaiteur de nourrir des ambitions machiavéliques. On peut ce pendant le contrer au moment du passage à l’acte.ni les menaces, ni les idées saugrenues n’empêcheront la bonne tenue de ces jeux. Le reste n’est que spéculations et absurde jalousie.
Ces jeux ne vont servir qu’à glorifier encore une fois le dictateur, voleur infatigable et sa famille.
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Par contre le peuple aura le droit de chanter et boire dans une misère encore et toujours plus aggravée.
Drôle de pays ou la référence de la réussite est le vol de l’argent publique et ou l’on glorifie les voleurs et affameurs même jusque les chansons qui leurs sont dédiées et ou l’on déclame sans fin leur nom.
Vive les jeux africains de Brazza, merci Sangsue nguesso, le peuple heureux et affamé te remercie.
que dieu preserve nos ames nous congolaise au pire