Le « je rétorque » de Collinet Makosso : une avalanche de citations et renvois qui ne le grandissent pas !

Joseph Kokolo Zassi

Joseph Kokolo Zassi

En parcourant, dès sa publication sur le site internet www.zenga-mambu.com le 26/12/2015, le « Je rétorque » de Ta Makosso Collinet, suite à la lettre ouverte adressée au président de la république par son ancien ministre de la défense BOWAO, j’ai passé des journées et des nuits entières à me contorsionner le cerveau. D’abord, je n’ai pas trop bien compris pourquoi s’est-il empressé de répondre en lieu et place du président lui-même ou de son cabinet ? Il aurait fallu qu’il publie son point de vue sur le débat actuel de changement ou non de la Constitution. Cela aurait eu un sens. Mais là ! Bref, ainsi va le Congo du chemin des illuminés.

Je voudrai m’autoriser de commenter ici certains renvois exploités par Ta Makosso Collinet pour renforcer son argumentation dans son « démontage » du camarade professeur Tourneveste. D’emblée, je puis vous dire, chers lecteurs, que j’avais envie de vomir, le plat servi était tellement indigeste, intellectuellement parlant bien sûr.

Tenez, reprenons certains de ces renvois et essayons d’en comprendre un peu plus leur contenu. Prenons par exemple les renvois (30) et (31) de la page 12.

(30) « Les fondateurs d’une Constitution quelconque n’ont point qualité pour en réglementer les révisions futures : il leur faudrait, à cet effet, un pouvoir qu’ils ne sauraient se conférer à eux-mêmes ». Un petit commentaire s’impose. Notre Makosso vient valider ici l’idée que la révision constitutionnelle ne peut émaner de ceux qui l’ont écrite. Cela veut dire en d’autres termes que si révision il y a, il faudrait la laisser à d’autres, par exemple les nouveaux dirigeants qui auraient trouvé en celle-ci des manquements à corriger. Donc Denis Sassou NGuesso est disqualifié pour mener une telle opération puisqu’il a été le père de la Constitution en débat. La référence est claire, il n’y a pas de matière à épiloguer ! Je me perds en conjecture lorsque je parcours le « je rétorque » de Ta Makosso Collinet

(31) « W. Burkhardt précise : « les prescriptions que renferme une Constitution touchant sa révision éventuelle, présupposeraient, pour être juridiquement obligatoires, l’existence d’un statut supérieur qui ait attribué à l’autorité de qui elles émanent, le pouvoir de régler l’exercice futur de la puissance constituante elle-même : or, il n’existe, en dehors et au-dessus de la Constitution à réviser aucun statut suprême, qui ait pu déférer à qui que ce soit ce pouvoir super constituant ». Ouf ! Je transpire car c’est la cerise sur le gâteau. Bien évidemment, vous l’avez très bien compris, tout comme le renvoi précédent, celui-ci vient trancher sur le débat : le pouvoir actuel ne dispose pas d’instrument juridique pour initier un tel projet de révision totale ou de changement de la Constitution actuelle. Cela reviendrait à dire que le système politique en place peut se donner le droit de faire ce qu’il veut en fonction des circonstances et de ses intérêts. La conséquence d’une telle démarche serait la continuation du pouvoir en place sans interruption. On parlerait toujours de démocratie dans ce cas ?

Et que dire du renvoi (32) suivant, attribué à l’Américain Thomas Jefferson « les peuples ont le droit de changer à tout moment, leurs lois, une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures ». C’est justement ce que la génération des Sassou NGuesso que vous soutenez veut faire ! Assujettir les générations actuelles et futures de ses lois, en voulant tripatouiller la loi fondamentale de 2002, comme il l’a fait après sa guerre meurtrière de 1997, en abrogeant la Constitution de 1992. S’il y a une génération qui doit apporter des aménagements à cette Constitution ou encore la changer, ce n’est pas celle qui l’a initiée, ce serait une autre. Il est bien entendu que cette Constitution est appelée à disparaître, mais sous le contrôle juridique et politique d’une autre génération. Sinon, la citation de notre Américain perdrait de sa saveur.

D’autre part, un autre renvoi me laisse dubitatif, et je me demande si son rapporteur a bien compris son contenu. Il s’agit du renvoi (2) de la page 4 qui dit que « le changement de la Constitution » n’est qu’un abus de langage pour parler en fait de la révision totale de la Constitution. Ah Ta Makosso ! Mais qui vous dit qu’il y avait une différence entre les deux ? Vous essayez d’enfumer les gens avec des formules mal construites, mal comprise et vides de sens. La Constitution de 2002 interdit justement sa révision totale, donc son changement. Je ne reprendrais pas ici les articles qui sont désormais connus de tous. Cependant elle autorise la révision partielle de certaines de ses dispositions ou en rajouter d’autres. Alors, vous essayez d’asseoir votre point de vue mal articulé sur des renvois qui vous desservent vous-mêmes. Et que dire du renvoi (3) qui n’avait pas lieu d’être cité dans ce sens qu’il n’apporte rien de substantiel.

Quant au renvoi (5) page 6, les choses sont claires Ta Makosso. Aucune des matières citées dans ce renvoi n’apparaît dans la situation du Congo. Mais qu’est-ce que c’est cette façon de se justifier ? Vous me faites penser à l’écolier qui récite une récitation par cœur et qui ne comprend pas véritablement le texte. C’est vraiment lamentable, très très lamentable.

Examinons maintenant les renvois (14) et (15) de la page 10. Mama mia !

(14) : Christian Poncelet, alors Président du Senat, y voyait un risque « d’affaiblir l’autorité du Président achevant son second mandat ; et de privet nos concitoyens d’un choix qui pourrait après tout, avoir leur préférence. Le peuple est souverain ».

(15) : il en va autant pour le professeur Henry Roussillon, pour qui la limitation des mandats est à la fois démagogique, inutile et dangereuse pour la démocratie, car dit-il, « le peuple est totalement libre de voter à plusieurs reprises pour le même candidat, s’il le souhaite ou d’en changer à chaque élection ».

Incroyable Ta Makosso ! Mais qui vous a confié cette mission de « rétorquer » ? Vous omettez de dire que le débat sur la limitation du nombre de mandat en France a été tranché en 2008; En effet, et jusqu’à la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, il n’y avait pas de limite au nombre de mandats que pouvait effectuer un président de la République en France. L’article 6 de la Constitution dispose désormais que le mandat ne peut être renouvelé qu’une fois consécutivement. Dès lors, vos renvois (14) et (15) n’ont aucun intérêt puisque même leurs auteurs ne pourront plus se prévaloir d’une telle volonté : la Loi s’appliquant désormais pour tous. C’est un débat forclos.

C’est aussi la voie adoptée par la Constitution congolaise de 1992 et qui a été scellée dans le marbre dans l’actuelle Constitution de 2002. Auparavant, le nombre de mandats présidentiels n’était pas limité dans notre pays. Alors, pourquoi revenir sur une question qui avait déjà été traitée et soldée. Ce n’est pas là une forme de démagogie et surtout d’opportunisme sans élégance intellectuelle que de vouloir défendre l’indéfendable ? Pourquoi instruire un débat sur une question qui avait déjà fait consensus en 1992 et validée en 2002 par le putschiste lui-même, si ce n’est pour chercher à se maintenir au pouvoir ? Ta Makosso, enseignant de droit à l’université ! Que c’est triste !

Poursuivons la traque de renvois de notre universitaire et intellectuel républicain. Regardons un peu ce que disent les renvois 18, 19, 20 et 21, puis 22 et 24 de la page 11. Mama mia ! Mama mia ! Sacré Ta Makosso ! Mais diable pourquoi vous vous êtes engagé dans une telle galère ? Intellectuellement parlant je veux dire. Je ne suis pas juriste mais je dois vraiment m’inscrire à la fac de droit où vous enseignez le droit, soi-disant, pour suivre vos enseignements et surtout pour comprendre votre démarche et stratégie pédagogiques. Visiblement le camarade ministre ne comprend pas vraiment les citations qu’il veut bien s’approprier. Ah kiadi. Il risque de me faire croire en Dieu, moi qui suis un agnostique primaire. Explication de texte : décortiquons les choses pour permettre à d’autres de suivre. Le renvoi (18) et les autres qui suivent jusqu’à (21), disent la même chose. Comme la quantité vaut plus que la qualité chez lui, il en fait des tonnes. Bref, revenons au sujet et commentons l’essentiel qu’ils contiennent.

(18) : « le pouvoir constituant d’aujourd’hui ne peut lier celui de l’avenir ». Ta Makosso, avez-vous vraiment compris ce qui est dit ? On ne peut pas changer les règles du jeu en cours de route, on ne peut pas être juge et arbitre. Laissons donc aux générations futures de traiter, si elles le jugent nécessaire, la question de l’âge ou du nombre de mandat. Aujourd’hui, le pouvoir actuel n’a pas le droit de le faire dès lors qu’il est aux manettes et la Constitution le précise !

(19) : « le pouvoir constituant qui s’exerce à un moment donné n’est pas supérieur au pouvoir constituant qui s’exercera dans l’avenir et ne prétendre le restreindre ». C’est exactement la même chose que précédemment. Ce n’est pas au pouvoir actuel de décider un changement quelconque de la Constitution. Laissons ce travail au nouveau pouvoir qui le succédera.

(20) : « le pouvoir constituant étant le pouvoir suprême de l’Etat ne peut être lié même par lui-même ». Là je vous avoue que ça vole très haut ! Mais enfin, si j’ai bien compris, je ne vois aucune différence entre le 18 et le 19. Alors, Ta Makosso peut nous apporter les bienfaits de ce renvoi qu’il a disposé pour « rétorquer » au professeur Tourneveste ?

 

(21) : « le constituant originaire ne dispose pas de pouvoir de lier le titulaire du pouvoir de révision ». Bla bla bla, bla bla bla. C’est encore la même chose que le renvoi 18. Qui est responsable du pouvoir de révision ? Qui est le constituant originaire ? Une fois que vous avez défini les deux, vous vous rendrez bien compte qu’ici, l’auteur distingue le père de la constitution et ceux qui devront la faire vivre. Implicitement il parle des générations futures qui devront se charger d’une quelconque révision ou d’un changement. On ne peut pas être juge et partie. Visiblement chez vous, c’est une chose qui ne vous choque pas.

(22) : « s’interdire de modifier sa Constitution serait de la part de la nation, renoncer à l’élément essentiel de sa souveraineté ». La Constitution congolaise n’a jamais interdit sa modification ou sa révision ! Mais qu’est-ce que c’est cette merde de pensée !

(24) : « le souverain ne peut se lier lui-même. En vertu de sa souveraineté, il peut changer à tout moment la norme qui interdit de changer ». Mais c’est qui le souverain : le monarque ou le peuple ? A ma connaissance on parle ici du souverain premier qui est le peuple. Alors Ta Makosso, le peuple est-il descendu dans la rue pour demander le changement de la Constitution parce que ses droits ne sont plus dévoyés ? Il faut arrêter avec la démagogie politicienne. Finalement, vous avez exposé votre incompétence sur les plans juridique et politique. Vous avez réussi à humilié votre directeur de thèse en droit, qui doit certainement se demander s’il avait eu raison de vous autoriser la soutenance de celle-ci. Vous avez démontré vos lacunes dans la compréhension ou dans l’exploitation des références que vous avez énumérées comme une trainée de neige. Franchement, à votre place je reprendrai le chemin de l’école pour réapprendre l’art de la communication, de la dissertation et de l’argumentation. Votre « je rétorque » est d’une légèreté et d’une platitude patentes. Vous qui devez servir de lanterne au président Denis Sassou NGuesso qui n’est pas resté longtemps sur les bancs de l’école ; vous qui auriez apporté au président toutes la lumière sur les choix futurs du pays ; vous venez ici faire la démonstration que finalement le président est dans une solitude dans la décision politique, économique et sociale. Vous êtes là que pour faire le nombre et tirer profit de votre présence au gouvernement sans véritable pouvoir d’agir. Comment s’étonner que tout ce que le président entreprend depuis plus de 30 ans ne marche pas. Et à la fin, il sera le seul coupable, alors qu’il a été entouré des supposé diplômés des grands universités occidentales. C’est lamentable…

Enfin, terminons sur cette notion d’intellectuel « républicain » que vous avez narré plus d’une fois dans votre texte. Vraiment, cela m’a donné très mal à la tête. Qu’est-ce cela veut dire ? Comment appelle-t-on l’intellectuel qui n’est pas « républicains « ? Un radical ? Un anarchiste ? Un bourgeois ? Un prolétaire ? Mais il faut arrêter avec ces formules minables qui n’ont aucun fondement épistémologique. Un intellectuel est un intellectuel. Il peut avoir une sensibilité de gauche ou de droite ou les deux à la fois. Dans tous les cas, c’est un anticonformiste et un citoyen libre. Souvent constant dans ses prises de position et est défenseur de l’Etat de droit quelque soit l’endroit où il évolue. Votre expression « intellectuel républicain » me fait penser aux défenseurs de la différence des races humaines. Et pourtant tout le monde, en tout cas le monde intellectuellement honnête, sait qu’il n’existe qu’une seule race : la racine humaine. Donc un intellectuel c’est un intellectuel. Votre expression d’intellectuel républicain est une soupe sans sel. Il va falloir reprendre le chemin de l’école Ta Makosso, sinon vous risquez de n’être qu’une cigale qui passera son temps à chanter près du palais de Mpila. Encore faudrait-il qu’il continue à exister, après 2016 et que son propriétaire vous accorde encore quelques mois de collaboration infructueuse.

Ta Makosso, en voulant tordre le cou au professeur Tourneveste, s’est exposé aux yeux du monde de vrais intellectuels, qu’il était un piètre intellectuel « républicain ». Il a, par son « Je rétorque », plutôt renforcé le point de vue du professeur Tourneveste, en qui je reconnais une forme de sursaut républicain, même si je partage totalement la réponse magistrale et cinglante que lui a infligée notre compatriote et frère Mingwa Biango sur le site internet https://congo-liberty.org/?p=11070

Enfin, rétorquer contre un point de vue par une avalanche de citations et renvois, démontre une forme d’absence de maturité intellectuelle de notre « rétorqueur ». Il aurait pu le faire en puisant dans son intellect les rudiments de sa propre pensée. Hélas, il n’en a pas. La preuve… 36 renvois pour un petit texte de 12 pages. Incroyable !

Finalement, c’est le professeur Tourneveste qui a raison lorsqu’il dit, à juste titre et avec l’élévation intellectuelle, « Le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 ne peut reposer sur un quelconque fondement juridique. C’est une faute stratégique que d’avoir déclenché une telle initiative politique en la concentrant sur le maintien au pouvoir du président Denis Sassou NGuesso ». Car c’est de cela qu’il s’agit, Ta Makosso Collinet.

Heureusement pour vous, les gens n’ont retenu que le « Je rétorque » pour vous donner une certaine légitimité contestataire perdue d’avance. Dans une université Américaine, vous aurez été viré sans sommation pour incompétence et manque d’épaisseur intellectuelle.

A bientôt Ta Makosso Collinet et merci de m’avoir sorti de ma réserve « intellectuelle » menée depuis 2010 ! Je ne suis pas juriste, mais nul n’est censé ignorer la LOI… Moi je préfère le professeur Tourneveste aux Jusquauboutistes fanatiques. Il y a une fin à toute chose Ta Makosso. Mais en fait, vous défendiez quoi, le maintien ou le changement ? kia kia kia.

Franchement, je suis proche du professeur Tourneveste que de vous, car vous êtes illisible, perturbateur et peut-être arriviste. Pour un enseignant à l’université parlant au nom de la jeunesse, il y a vraiment de quoi s’interroger sur vos capacités à former des Hommes libres et capables de nuancer le jugement. La phraséologie est certainement votre fonds de commerce. Arès tout, au pays des aveugles, les borgnes se font rois, dit un proverbe ou adage latin … Profitez de vos derniers moments !

 

Joseph Kokolo Zassi, fils du Congo originaire du Kouilou

 

Un conseil gratuit : « quand on ne comprend pas une citation, en tant qu’enseignant, faites un devoir à vos étudiants ou élèves qui vous apporteront chacun une meilleure compréhension des choses. Ne les méprisez pas ». A bon entendeur ….

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16 réponses à Le « je rétorque » de Collinet Makosso : une avalanche de citations et renvois qui ne le grandissent pas !

  1. Mfoa dit :

    A Joseph Kokolo Zassi

    Monsieur.
    En votre qualité de congolais, vous avez le droit de répondre au thuriféraire du putschiste sanguinaire en place, makosso.

    Mais, pourquoi diable faut-il toujours rappeler aux autres que vous êtes du kouilou, du pool, des plateaux, de makoua, etc?
    En le faisant, vous cautionner les pratiques tribalistes dans la place. Ne soyez donc pas étonné que les autres en fassent autant. Vous alimenter et le système s’auto-alimente. c’est préjudiciable au Congo que vous semblez aimé.

    On est congolais ou on ne l’est pas, en vertu de la constitution que vous voulez voir appliquée!

    De grâce, arrêtons de débattre sur la question de la constitution pour 3 raisons.

    1) C’est un faux débat … Nous avons une constitution et respectons là!

    2) C’est un débat biaisé car sassou est arrivé au pouvoir par les armes en s’autoproclamant président et… MOTO ASIMBI MODOKI BA TUNA KA VULA NA YE TE!

    3) Le problème de fond ne sera pas réglé car le Congo est un pays qui vit encore sous le néocolonialisme français. Au passage TOTAL-ELF avait livré les armes à sassou et lissouba en 1997 pour qu’ils s’entretuent pendant qu’eux pompait le pétrole congolais sans contrôle.

  2. CONGOLAIS ZOBA dit :

    @ Mfoa,

    Cher frère, il faut arrêter avec l’intellectualisme, où est le mal lorsqu’un compatriote se déclare téké, mbochis, lari , de Brazza , de Pointe-Noire ou d’Owando et fier de l’être?

    C’est dans votre tête que cela pose problème . Il y aurait problème si au nom de sa tribu un compatriote revendique un avantage particulier;

    Pour le reste, M. Kokolo Zassi, très bon texte et félicitation. Nous vaincrons ce système dictatorial de Sassou.

  3. ngungu dit :

    Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Un « je rétorque » plus long que l’article auquel il répond, c’est déjà suspect. Pour le reste, nous avons affaire à un esprit confus loin d’être une lumière. On me doit qu’il est enseignant à la fac de droit ? Je comprends mieux maintenant le rayonnement mondial de notre université !

  4. Mfoa dit :

    A CONGOLAIS ZOBA

    Je ne présume rien sur l’intention de frère Zassi.
    L’origine ethnique est une richesse culturelle et point. Cela ne préfigure en rien la qualité ou non de son article.
    Cela n’a rien d’intellectuel!

    Dès lors, qu’est ce que cette précision apporte à la force de son argumentaire?

    Allez chercher du boulot et dites je suis congolais téké…. Quel sens cela revêtirait-il? Sauf si le recruteur est téké…

    Je prends le groupe téké pour éviter les sempiternels mbochis et kongos soi-disant.

  5. Ton Seigneur Viaudo dit :

    Ta Makosso a fait son psittacisme…un vrai tiakouteur comme nous disions autrefois a la fac. 36 renvois pour un petit texte de 12 pages. Incroyable INDEED ! SHAME ON YOU L’ARRIVISTE CON LI NEZ!

  6. Precolonialisme dit :

    Cher Mfoa,

    S’il n’avait pas precise qu’il etait du Kouilou, on aurait pas eviter les sempiternels incantations de Poaty Pangou. Il a voulu preciser pour que Poaty ne le traite pas de teke ou d’un militant pour la conservation du pouvoir au nord. C’est pour couper l’herbe sous les pieds du tribaliste et regionaliste RPP, l’alter ego de Sassou.

  7. Joseph KOKOLO ZASSI dit :

    A monsieur ou madame MFOA,
    Je viens juste vous dire qu’être congolais et me reconnaître comme étant le produit d’un terroir, cela ne m’a jamais posé de problème. De la même manière, je n’ai jamais choisi mes amis en fonction de mon terroir. Mais, puisque je suis défenseur de la diversité ethnique telle qu’elle se présente et se manifeste chez nous, diversité que je considère comme une richesse, contrairement à l’exploitation politicienne qui est faite par nos irresponsables politiques d’hier et d’aujourd’hui. Faudra-t-il supprimer les danses traditionnelles propres à chaque ethnie au nom de l’uniformité de culture ? Non mon cher compatriote. En France, grande démocratie dans le monde, malgré les efforts déployés par l’un de ses monarques, Napoléon, de supprimer les langues et dialectes au niveau local, nous avons toujours les bretons, les alsaciens, les auvergnats, les catalans, les corses, etc. La survivance de ces langues n’a jamais posé de problème d’appartenance ou non à la nation. Ils sont d’abord français, puis gardent leur spécificité culturelle. C’est cette différence qui fait la beauté des régions de France. Eh bien, c’est ce que je souhaite pour mon pays. Que les gens soient vili, téké, lari ou quoi d’autres, nous devons tous nous respecter dans nos spécificités. C’est cela qui fait la beauté de notre pays. Ce n’est pas en portant des masques qu’on arrivera à surmonter les conflits latents que vous essayez d’éviter. J’espère que cette année m’offrira l’occasion de vous éclairer suffisamment sur la question épineuse du tribalisme qui se nourrit de l’ignorance et de la bêtise de ceux qui l’entretiennent pour leur besoin. Pour le moment je m’arrête là et j’espère vous avoir apporté un début de compréhension de ma démarche que vous n’approuvez pas. C’est votre droit, mais laissez-moi être ce que je suis… Bonne soirée.

  8. Munu dit :

    Monsieur Collinet Makosso, obscur ministre de la jeunesse et enseignant à l’université Marien ne sait pas qu’une dissertation est une construction; ce n’est pas une collection de citations présentées en vrac.
    Monsieur Collinet Makosso, fade adulateur du grand Nzokou de l’Alima et enseignant à l’université Marien Ngouabi ne sait pas que, dans la mesure où il s’agit avant tout de raisonner sur un problème de constitutionnalité, la rigueur de l’argumentation et la cohérence sont les qualités fondamentales.
    Monsieur Collinet Makosso, courtisan flatteur du roi Sousa et enseignant à l’université ne sait pas qu’une bonne dissertation est l’expression d’une réponse personnelle à un problème donné, formulée avec rigueur et clarté, et se référant au réel.
    Monsieur Collinet Makosso, ministre de la jeunesse désoeuvrée et enseignant à l’université Marien Ngouabi n’a pas encore pris conscience de l’heure critique où nous vivons et du catastrophique état de désorientation psychologique qui caractérise la jeunesse congolaise.

    Monsieur Collinet Makosso, à quoi vous a servi ou vous sert de vous remplir la tête de théories, de citations, d’articles de loi puisque vous ne savez pas penser, puisque vous êtes un automate emprisonné dans un programme, fasciné et hypnotisé par Sassou? Pourquoi vous instruire, accumuler des connaissances si vous ne les utilisez que pour manipuler et écraser vos semblables? Si vous êtes toujours confus, minable et inquiet?

  9. Mfoa dit :

    A Joseph KOKOLO ZASSI

    Frère.
    Vous prêchez auprès d’un convaincu et j’ai eu l’honnêteté de reconnaitre la force de votre argumentaire dans le fond en précisant que votre richesse culture n’apportait pas plus de force à celui-ci et je vous ai aussi apporté une réponse de fond sur la question de ladite constitution.

    Sur la question de l’ethnie, j’ai bien précisé le fait que cela était bel et bien une richesse culturelle et point. Car au-delà, il y’ a notre pays.
    Au passage, personne ne demande la disparition des langues vernaculaires de notre pays. Prenons un domaine précis comme la cryptologie en informatique… Avoir autant de dialectes est un plus pour la sécurité de nos clefs.

    En parlant de la France…. Bien vous a pris d’en parler… La France parle de dialectes pour désigner l’auvergnat, l’alsacien, le breton, etc.
    Elle ne parle jamais d’ethnies alors même qu’elle est composée de deux peuples: les celtes et les vikings, qui sont tous originaire de la Mongolie actuelle, maintenant occupée par des peuples venus de Chine.
    Si la France ne parle pas d’ethnies, c’est bien parce qu’elle en connaît les pièges et les conséquences.

    Au Congo, nous parlons d’ethnies… Mot initié par le raciste et père des thèses du nazisme dans ce que l’on appelle en histoire, la CAUSALITÉ HISTORIQUE, avec les conséquences que nous connaissons: des partis ethnicisés et des leaders politiques tribalistes…

    Le vote, certes, démocratique en 1992 a fini par parachever les conséquences des postures ethno-régionales qui minent dorénavant notre Congo, contrariant ainsi le génie créateur congolais et sabotant les fondations d’une nation congolaise solide, déjà recalée par la conférence nationale souveraine de 1991-1992, qui n’a jamais su réhabiliter la justice et veiller à l’émergence d’une nationale congolaise sans partis ethnicisés.

    A Precolonialisme

    Frère.

    Ne vous préoccupez pas des personnages de l’acabit de robert poaty_pangou.
    Sa compagne de députation a été financé en 1992 par sassou. Et quand on lui pose la question de savoir combien de l’argent volé par son parent reçoit-il? c’est motus cossu!!!

    Au demeurant, il est le parent direct à madame sassou née tchibota qui pille le Congo tout autant que son mari, avec 117 comptes révélés par l’enquête des biens-mal-acquis et elle est l’une des architectes du retour de ce sanguinaire putschiste aux affaires… Nul besoin de rappeler les 1.000.000€ dépensés (connus) pour son anniversaire à Nice…

    C’est le prix d’un appareil IRM neuf ou 3 d’occasion qui manque(nt) dans nos hôpitaux.

  10. Django dit :

    ah ah pitié,vous avez tous des arguments et des théories des aventuriers. VOUS voulez pretendre être des futurs responsables du Congo de demain? Non non.Vous me rappellez un certain professeur président qui est arrivé au pouvoir avec des idées comme vous. Vous êtes encore dans les nuages.

  11. bututa dit :

    Nfoa,

    Je m’en doutais sur votre honnêteté et je viens d’en avoir la preuve lorsque vous écrivez:

     » Robert Poaty Pangou … est le parent direct à madame sassou… »

    Je l’aurais cru si je ne connaissais pas la famille de Poaty Pangou et celle de madame sassou.

    Comme quoi il y a une mauvaise épidémie qui frappe les  »intellectuels » Congolais.

    Plus haut vous écrivez au point (1)  »… nous avons une constitution et respectons là. »

    et immédiatement au point (2) parlant du géniteur de cette même constitution à respecter(???!!!)

    Je vous cite:  »… car sassou est arrivé au pouvoir par les armes en s’autoproclamant président… »

    Respecter la constitution d’un putschiste encore une tare typique des  »intellectuels » Congolais.

  12. NKOYI YA MOBALI dit :

    Chers Amis,

    Pensez-vous que le débat sur l’origine ethnique aujourd’hui à sa place? Nous sommes tous d’accord défenseurs de la démocratie au Congo de TRAQUER les Imposteurs, les Arrivistes et les Personnes  » à déficit argumentaire » qui veulent « passer en force ».
    Tel devrait-être notre objectif et combat, et non perdre notre énergie sur des questions d’origine ethnique que des Grands Pays avant nous n’ont toujours pas réglé.

  13. QUAND LES MINISTRES D'ETAT FONT LES MISSIONS DE CHEFS DE SERVICE TECHNIQUES dit :

    LE NAUFRAGE DU CONGO PART DES SINISTRES D’ÉTAT!
    TERRIBLE! LA RÉGRESSION SUR TOUS LES PLANS!

    ILS se retrouvent alors avec des techniciens dans une réunion technique, c’est le cas de ce Sinistre d’Etat non spécialiste qui se retrouve au Cap vert dans une errance totale avec son NAIN TOTEM INTELLECTUEL de conseiller.
    (Pour ne pas utiliser l’expression de l’Egyptologue qui parlait de pygmée intellectuel pour désigner son Président qu’il encense aujourd’hui).

    QUELLE RÉGRESSION INTELLECTUELLE!

  14. Anonyme dit :

    KOKOLO, t’es un lessiveur ou quoi! le Makosso a dû prendre la poudre d’escampette, les pattes dans la queue. La faculté de droit est morte. Vivement que les Mavounia, Makounzi Wollo, Massini Foukissa et autre Mavila se reveillent et reviennent à la vie du droit. Pays de merde de bordel, faculté d »e droit ya touffi

  15. Mfoa dit :

    À BUTUTA

    Frère.
    Le silence est d’or si ce que vous avez à dire relève des inepties. Ce qui est visiblement votre cas.

    Les liens de parenté entre madame sassou et monsieur poaty sont non seulement vrais mais aussi, connus. Sauf par ceux qui font l’autruche comme vous…. À se demander pourquoi?

    Qui a financé sa compagne de député en 1992? Posez-lui directement la question, au lieu de faire l’avocat du diable.

    S’agissant de la constitution actuelle qu’il ne faudrait pas respecter…. Visiblement, vous ne vivez pas dans ce monde et je vous souhaite un bon voyage dans le monde de vos rêves.

    Car, au Congo, c’est un putschiste sanguinaire et kleptomane qui est président et c’est, certes sa constitution, qui est appliquée.

    Et puis, juridiquement il y’ a eu un référendum pour l’adopter et le peuple souverain s’est prononcé.

    La seule façon de contester ce référendum est de prouver que le QUORUM des votants n’était pas atteint.
    Je doute fort que derrière votre ordinateur vous ayez les moyens de le faire. Quant au courage si vous en aviez, ça se saurait car le putschiste est de nouveau au pouvoir depuis 1997…

    Qu’ avez-vous fait pour l’en virer?

    Ku kwiza kaka ko zonza pamba pamba.

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