Charles Zacharie BOWAO, la diversion de l’inconséquent « chevalier blanc ». Par OLIVIER MOUEBARA

Charles Bowao, ancien ministre de la défense de Sassou Nguesso

Charles Bowao, ancien ministre de la défense de Sassou Nguesso

Ministre à la présidence chargé de la coopération, de l’action humanitaire et de la solidarité en 2009, Charles Zacharie Bowao a occupé par la suite, dans le gouvernement du dictateur Sassou-Nguesso, le maroquin de ministre délégué à la défense, jusqu’au 4 mars 2012.

Econduit du gouvernement par le dictateur Sassou-Nguesso, Bowao avait été « inculpé pour maladresse, imprudence, inattention et négligence », par le doyen des juges d’instruction Oko Ngakala, dans le cadre de l’enquête sur les explosions du 4 mars à Mpila, qui avaient fait 1000 morts au moins et 2300 blessés.

Membre du PCT, Bowao a joué un rôle majeur auprès du dictateur Sassou-Nguesso dans la guerre civile de 1997, à l’issue de la quelle le tyran de l’Alima est revenu au pouvoir.

Depuis que le départ du dictateur Sassou-Nguesso se précise et que la CPI s’apprête à l’accueillir, les membres du PCT, parti-Etat, ont l’imagination fertile.

Dans une lettre ouverte au dictateur Sassou-Nguesso datée du 20 janvier 2015, Bowao feint de découvrir son maître (Sassou-Nguesso), et le pays qu’il a conduit à la déchéance.

Au fond, que récuse Bowao en tant que membre influent du PCT, et acteur dans les gouvernements successifs du dictateur Sassou-Nguesso ? Rien de concret, sauf se perdre en conjectures.

La révision de la Constitution de fait du dictateur Sassou-Nguesso, est un non sujet pour les congolais.

Encore une fois, cette Constitution n’est pas la nôtre. Elle tombera en désuétude avec le départ du dictateur Sassou-Nguesso le 15 août 2016. Aucun dialogue n’est envisageable avec un dictateur qui piétine son serment . Bowao comme le PCT divertissent les congolais.

Comment peut-il en être autrement quand Bowao ose écrire dans sa lettre ouverte au dictateur Sassou-Nguesso: « Les attentes des populations sont énormes en matière d’approvisionnement en eau potable et en électricité, d’alimentation et de santé publique, d’emploi et d’éducation, d’infrastructures routières et autres… »

Et que dire de l’université Marien-Ngouabi qui l’emploie? Une cabine téléphonique insalubre qui manque de tout. Y étudier relève de l’exploit.

L’inconséquence de Bowao est sans commune mesure.

Au lieu de démissionner( par respect pour nos morts) après les explosions de Mpila, le ministre délégué à la Défense, Charles Zacharie Bowao, a attendu d’être démissionné comme un malpropre par le dictateur Sassou-Nguesso.

Voulant se faire une virginité politique, Bowao est loin d’être un « chevalier blanc ». Toutes ces manoeuvres venant du PCT et de ses membres n’ont qu’un objectif : maintenir le dictateur Sassou-Nguesso au pouvoir au delà de 2016. Cette stratégie de conservation du pouvoir par tous les moyens est dans le droit fil de l’assassinat de Marien Ngouabi, le 18 mars 1977.

Après tant d’années au service du dictateur Sassou-Nguesso, Bowao sort de son profond coma en découvrant… les attentes des populations. Si ce n’est de la diversion, qu’est-ce?

Bowao aurait pu être cohérent en récusant Jean-Jacques Bouya qui a détourné l’argent de la construction du barrage d’Imboulou. Les délestages sont toujours légion au Congo.

Comptable du dénuement du pays, Bowao n’a jamais récusé l’accaparement des richesses nationales par le dictateur Sassou-Nguesso et sa famille. Le Congo commence et s’arrête à OYO. Les nominations à venir dans les différentes chancelleries du Congo à l’étranger sont dévolues aux mbochis. Le tribalisme a atteint son paroxysme et devient insupportable.

Le Congo s’arrête à chaque fête ou cérémonie à la gloire du tyran.

L’année dernière, lors du 10ème anniversaire de la mort d’Ambéndé, frère du dictateur Sassou-Nguesso, tout l’appareil d’Etat s’était déporté à Oyo.

Le plan quinquennal dit de développement économique et social(1982-1986), censé améliorer la vie des congolais, lancé à coup de propagande par le PCT de Bowao, n’avait été qu’une escroquerie. Des milliards volés et partis en toute impunité dans les poches des camarades membres du PCT.

Bowao fut l’inspirateur des COMIPO (commissaires politiques) mis en place par le PCT dans les différentes régions, pour répandre telle une traînée de poudre, la parole du dictateur Sassou-Nguesso.

Ne soyons pas dupes. Bowao est en service commandé par le dictateur Sassou-Nguesso. A lui, la diversion par le biais d’une littérature homéopathique, à Jean Dominique Okémba l’organisation d’un coup d’Etat institutionnel et la filature, et à Antoinette Sassou-Nguesso, la corruption des opposants du Sud du pays.

Seule notre intransigeance fera partir du pouvoir et du Congo le dictateur Sassou-Nguesso vers un exil improbable. L’heure n’est pas aux divisions. Ne prêtons pas l’oreille aux diversions de Bowao et du PCT, qui ont fait de la propagande leur arme de destruction massive.

Le PCT de Bowao et du dictateur Sassou-Nguesso est un parti criminel, et considéré comme tel. Au crime économique et social, s’est ajouté le crime politique. Notre combat, dès 2016, sera celui d’élucider tous ces crimes pour permettre à nos familles de faire enfin leur deuil. La liberté, crédo entre autre de Bruno Ossébi, assassiné en 2011, n’a pas de prix.

Seule la Justice réconciliera les congolais. Pas celle des vainqueurs, mais celle qui sera rendue par des Justes. Pas celle qui a été longtemps instrumentalisée par le PCT et son dictateur en chef Sassou-Nguesso, mais plutôt celle des congolais qui jugera à charge et à décharge.

Bowao, le PCT et le dictateur Sassou-Nguesso doivent comprendre enfin que l’Histoire est irréversible. La dictature de Sassou-Nguesso est une exception, mais ne fera pas l’exception de l’alternance démocratique en Afrique.

Le Congo n’est certes pas le Burkina, mais ce système pernicieux vit ses derniers instants. Il est à bout de souffle. La reculade de Kabila devant la pression populaire, est un signe qui ne trompe pas. Il n’y a pas une Justice pour les aigles, une autre pour les pigeons.

Par Olivier Mouebara

diffusé le 24 janvier 2014, par www.congo-liberty.org

CHARLES ZACHARIE BOWAO FAIT L’APOLOGIE DES MASSACRES DE SASSOU NGUESSO. Par Mingwa Biango

Déclaration du Ministre de la Défense du CONGO Brazzaville suite aux explosions du 4/03/2012

 

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39 réponses à Charles Zacharie BOWAO, la diversion de l’inconséquent « chevalier blanc ». Par OLIVIER MOUEBARA

  1. CONGOLAIS ZOBA dit :

    Nous Congolais sommes tellement bêtes, qu’il suffit que n’importe qui vienne critiquer le dictateur de Brazzaville pour l’applaudir. Merci mon cher patriote Olivier Mouebara pour avoir remis les pendules à l’heure. Sassou Nguesso et son clan, ainsi que plusieurs autres transfuges doivent répondre de leurs actes devant la Justice congolaise de demain !

  2. diasporien dit :

    Mr Olivier Mouebara
    votre article contre le ministre Z. BOWAO est une preuve de votre tribalisme. pouquoi il n’aurait pas le droit de dire aujourd’hui libre, ce qu’il ne soutient pas? Que dites-vous aux ministres nsilou, kolelas, moungani, mvouba? ah oui ce sont des victimes de sassou parce qu,ils sont sudistes??? ahahah, tous sont encore au gouvernement depuis plus longtemps que Mr Z, BOWAO. nsilou se dit démocrate aprés plus 10 ans au gouvernement de sassou, et il dit réflechir pour annoncer son départ du gouvernement pour le respect de la constitution, vous comme lui et les autres sudistes extremistes vous faites rire les congolais. Qui la nommé député et ministre avec son parti et ses 2 autres amis qui fait moins de 1%? n’est ce pas le meme sassou qui n’est pas démocrate aujourd’hui aux yeux des sudites boukouteurs avec les nordistes, centristes, ouestistes et autres estites ministres, comipos, députés, conseillés etc,

    attendait nsilou, kolelas savent que tout est cuit alors ils tournent leurs vestes on devenant démocrates? et leur richesse ils vont nous dire d’ou elle vient? architecture ou marche total?
    Arretons nous sudistes de croirent que les nordistes ne voient pas que nous defendons trop nos parents du sud qui ne sont pas des democrates plus que les autres.

  3. TATA KOLELAS dit :

    Moi Bernard KOLELAS depuis ma tombe ici, je vous dis qu’il ne faut pas enterrer Sassou trop vite. J’en sais quelque chose. Tata Sassou alias ndoko est très dangereux….

    Sassou va organiser son référendum cette année. Qu’allez-vous faire sortir dans la rue? A Talangai, les gens s’entraînent déjà, à chaque match de l’équipe nationale, à la manière de contre-attaquer les manifestations des quartiers Sud. La GR va superviser les opérations … qu’allez-vous faire?

    Je vais réunir Milongo, Nkombo, Tchikaya, Letembe pour prier pour vous. Mais attention à tat Sassou!

  4. Derti dit :

    Sassou Nguesso doit être destitué sans delai à cause de la mal gouvernance, haute trahison et de nombreux crimes http://www.afriqueeducation.com/index.php?option=com_content&view=article&id=174./ http://www.gabonlibre.com/Revelations-accablantes-sur-les-crimes-de-Sassou-Nguesso-dans-la-region-du-Pool-au-Congo-Brazzaville-1997-200 / – Sassou Nguesso a trahi son pays en abrogeant la CONSTITUTION (qu’il a lui-même promulguée); toutes les Institutions de la République : la Cour Suprême, le Conseil Supérieur de la Magistrature, le Conseil Constitutionnel, le Conseil Supérieur de l’Information et de la Communication, le Conseil Economique et social, pour remplacer le système d’élection par la procédure de nomination aux fins de bien asseoir sa dictature bien renforcée.( a-lettre-du-congo-mfoa.over-blog.com/article-congo-brazzaville-les-crimes-de-sassou-n-113025266.html ). /http://congo-objectif2050.over-blog.com/2014/11/congo-brazzaville-denis-sassou-nguesso-ses-crimes-de-masse-et-ou-contre-l-humanite.html /

  5. LE PROGRESSISTE LIBERAL dit :

    La maxime populaire dit que seul les imbeciles ne changent pas d’avis…c’est votre droit de recuser la posture de Mr Bowao mais la liberte d’agir autorise ce Bowao a pendre tel ou tel position sur les questions de l’evolution de la nation . Il n’est pas un sain (j’emets des doutes sur sa gestion des armees et de la crise du 4 Mars) tout comme vous et moi mais c’est sa contribution a l’oeuvre de construction nationale que nos peres ont commence en 1958. Il parle de la Republique et de l’ethique en politique en critiquant les ethnocrates quoi de plus normal .Il ne faut pas oublier que nous sommes en politique dans le but assigne de la gestion de la cite n’est possible par toute personne que par l’accession ou la conservation du pouvoir afin d’appliquer sa feuille de route pour le bien de la communaute. Ce que j’ai compris c’est qu’il a des ambitions et il nous faut aussi des hommes ambitieux dans ce pays.

  6. le réaliste dit :

    Vous faites erreur, Congo liberty.

    C’est Mr BOWAO qui lui-même avait démissionné après qu’il ait réalisé qu’il avait été induit en erreur par l’Etat Major de l’armée qui lui fit un rapport farfelu suite aux explosions du 4 mars 2012. Mais au lieu de dire la vérité aux congolais, le gouvernement a retourné cette position de Mr BOWOA en faisant croire aux congolais qu’il avait été viré du gouvernement.

    Tous les chefs militaires savent que Mr BOWAO n’a pas attendu qu’il soit démis de ses fonctions.
    Pourquoi sont ils TOUS devenus ministres à la présidence ou conseillers du président ? Pourquoi sont ils protégés alors que leur place est en prison pour avoir mal géré le 4 mars et menti à leur ministre de tutelle de l’époque ? Allez-y comprendre !

    Par contre, il est incompréhensible que Mr BOWAO qui a tout pris sur lui, soit encore au Bureau politique du PCT et membre de ce parti qui lui a causé tant de déboires. Il faut qu’il démissionne. Ce serait tout à son honneur.

  7. LISOUBA N'A PAS ETE UN DEMOCRATE TOUT COMME SASSOU MAIS ACHACUN SON PASSIF dit :

    La démission de BOWAO avait été refusé par le Président de la République tout simplement. Sans l’absoudre de son long compagnonnage avec SASSOU, BOWAO est un homme de conviction et le fait d’avoir été aux cotés de LISSOUBA n’est pas un brevet de DÉMOCRATE.
    .
    Électeur de LISSOUBA par conviction dès le premier tour, j’ai commencé à douter de ses facultés mentales quand il a présenté à Paris le Congo comme peuplé de KONGO, TEKES au sud et PYGMÉE au NORD devant moi, alors que je lui avais rendu maintes fois visite en le trouvant en compagnie d’une grande et superbe dame du Nord qui partageait sa vie depuis plus de 30 ans.
    Cette dame était elle Pygmée en étant native d’Enyelle?? sans préjugés pour mes frères désignés comme pygmées.

    Non LISSOUBA ne fut pas un démocrate, il avait simplement eu la chance d’être élu démocratiquement.
    Sa responsabilité dans la dérive meurtrière du Congo est incommensurable, tout comme celle de SASSOU ou encore KOLELA.

  8. H. MOUSSINGABEKA dit :

    Je ne suis pas contre Bowao, c’est un bouffeur, un boikouteur seulement. S’il était ministre il n’aurait pas écrit son  » je recuse. » Pas serieux ce Mr. il parle de « mwa moto » alors qu’il s’agissait d’un petit hiroshima devastateur qui a fait plus de 1000morts en un seul matin sans compter les autres victimes. Il devrait en fait demissionner avant d’être débarqué. Sa colère contre le tyran Denis est là. Pas ailleurs. Alors je recuse malgré ce qu’il semble vehiculer c’est un non sens.

  9. Delbar dit :

    Cette personne a été inculpee dans le dossier du 4 mars.
    Elle était ministre délégué a la Défense et elle savait très bien que le Colonel et sa garde n’avaient
    aucune responsabilité dans ce drame.
    Il n’a pas bougé le petit doigt sauf pour défendre ses intérêts.
    Je rappelle aussi que le seul ministre de La Défense était le chef de l’état et que notre personnage
    n’était que ministre délégué.
    Bref, on l’a fait sauter a l’époque comme un vulgaire fusible.
    Alors, sommes-nous en face d’un règlement de compte ou non ?
    Pour ma part, je me moque de ce que ce que pense cet individu et pourquoi il fait de telles déclarations.
    Il s’agit d’un non-événement.
    Les décisions du Sénat de Kinshasa sont bien plus importantes à analyser.

  10. O MAKOUA dit :

    Vous qui défendez BOWAO sachez que bientôt nous allons sortir la preuve de tout ce qu’il a bouffé …. y compris des sommes importantes qu’ils se sont partagés en étant soi disant membre du comité éditorial de la revue de Sassou Nguesso … il savait très bien quand il prenait cet argent qui était Sassou … c’est normal qu’on le qualifie de Revanchard …. il fallait critiquer Sassou au moment où ce dernier lui donnait des Guiris!!!! Ils sont tous comme cela VOS OPPOSANTS. Ce n’est qu’une affaire du ventre … leur devise à tous « TOUT POUR LE PEULE MAIS RIEN POUR LE PEUPLE »

  11. kimbene dit :

    Connaissant l’homme votre argumentaire est un mauvais procès que vous faites contre Bowao, vous jugez sur un prisme de rancœur après votre commentaire au lieu de nous présenté la lettre ouverte , pour que les lecteurs jugent par eux même vous nous faite un renvoi sur ce qu’ils avaient prétendument dit lors des événements du 04 mars 2012
    C’est ainsi que vous faite le jeux de ceux la que vous dites combattre parce que son seul pêche s’est de n’avoir pas accepté d’endosser une responsabilité pour des actes qu’il ne reconnaît pas avoir commis victimes de la machine de son parti et de l’appareil d’État pour avoir proposé la Refondation de son parti
    Vous vous écrivez sous l’anonymat mais lui au moins se dévoile et si vous croyez qu’il fait le jeux du pouvoir, cela veut dire que vous ne connaissait pas l’homme et ses idéaux aviez vous lu ses dernière parution il reste constant et sans sourciller sur sa position les camerounais disent << même si vous n'aimer pas le lièvre me reconnaissait quand même qu'il a de la vitesse. Vous ne pouvait pas combattre le pouvoir en plan ce qu'avec des individus qui parlent le même patois que vous ou sont du même contré que vous cela dénote de l'esprit non Républicain
    Le jugement que vous faite sur Bowao est superficielle

  12. Isidore AYA de Makoua dit :

    LE CONGO EST-IL UNE MARRE AUX CANARDS OU UN BOUILLON DE CULTURE POLITIQUE ET SOCIOÉCONOMIQUE PATHOGÈNE?

    Dans « La Marée du soir », Henri Montherlant a écrit « Il n’y a que deux partis dans un pays : ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, le pays est fichu ».

    La faute c’est eux mais pas moi !

    Piège à con: pourquoi la classe politique congolaise inquiète le peuple congolais?
    Affaire des explosions du 4 mars 2012: ils ne sont ni responsable de rien et encore moins coupable de leurs actes.

    La situation politique et socioéconomique chaotique: ils ne sont ni responsable de rien et encore moins coupable de leurs actes.

    EXPLICATIONS !

    Il y a des problèmes délicats dus au credo, à la mentalité et au comportement des hommes politiques congolais que l’on constate depuis de nombreuses années au contact de ces hommes politiques irresponsables et qui sont là pour nous rappeler crûment que les libertés fondamentales et l’élévation de la condition humaine à l’échelle congolaise ont toujours été et seront difficiles. Et pour cause?

    Dans la schizophrénie de la république congolaise post-indépendance et jusqu’à nos jours, les hommes politiques congolais tiennent tous des rêves et des idéaux totalement opposés à leurs pratiques politiques.

    Les hommes politiques congolais ne sont pas des acteurs politiques et socioéconomiques mais sont simplement des pseudo-militants contre qui, jadis l’impérialisme et aujourd’hui le néocolonialisme économique.

    Ils tiennent tous les mêmes discours qu’on est obligé de souscrire. En effet, leurs discours stipulent comme quoi « qu’il faudrait, qu’il faudra, on devrait, ça devrait, qu’on pourrait faire différemment en vue d’éveiller les libertés fondamentales et d’élever la condition humaine du citoyen ou du peuple congolais ».

    L’homme politique congolais s’est toujours servit du débat politique, socioéconomique et sociétal mais ne l’a jamais nourrit. Il est en effet, responsable de rien, ni même de l’inventaire de son mandat passé ou encours.

    Ne leur parler surtout pas du tribalisme politique, de majorités compactes ethno-régionalistes, d’assasinats politiques, de crimes de masse et contre l’humanité, de manque de vision et de stratégies politiques ou géostratégiques nationales ou internationales, de bonne gouvernance, de gaspillage des deniers publics, de passe-droit, de clientélisme, de biens mal acquis, de trafic d’influence, de conflits d’intérêts, d’intérêts particuliers et partisans, de retraites dorées, de mallettes et valises africaines, de rétrocommissions, d’évasion fiscale et de paradis fiscaux et du processus à marche forcé d’islamisation salafiste et djihadiste en terre bantou congolaise.

    Inutile de s’appesantir trop longtemps sur la situation chaotique du Congo-Brazzaville: un pays riche pourtant en idée et en ressources naturelles, mais aussi un pays qui, depuis 34 ans de dictature Sassou Nguesso est livré à la gueule des loups et aux becs des vautours.

    Les ressources naturelles sont pillées ou bradées, une situation socioéconomique structurellement alarmante, des comptes publics dans le rouge (dette publique abyssale, 10 milliards de dollars pour 4,5 millions d’habitants dont 80% vivent sous le seuil du quart monde. Mais où vont les deniers publics congolais?), un système éducatif au plus bas niveau du monde et des infrastructures urbaines, énergétiques, de transport en commun, d’eau potable et sanitaires insupportables, de conditions de vie indignes d’un pays pourtant producteur de pétrole, gaz, de bois précieux et de mines solides.

    Le Congo du roi Dictateur Sassou Nguesso est à l’image d’une grande cour de récréation que chacun de nous a peut-être eu l’occasion d’observer dans les cours d’école de n’importe quel pays.

    Il faut donc des adultes pour dire aux enfants – stop, la grande récré c’est fini ! Mais avec quel adulte politique au Congo Brazzaville?
    Le saviez-vous que le cerveau de 90% de congolais de l’intérieur est abimé par 34 ans de dictature Denis Sassou Nguesso contre 60% des congolais de l’extérieur du pays.

    Le poisson pourrit toujours par la tête ; ce proverbe chinois est bien connu. Il signifie dans les grandes lignes que lorsqu’il y a un dysfonctionnement dans une organisation, qu’elle soit entreprise, association, état…, c’est celui qui est à la tête qui en est responsable.

    Il est de notre devoir de nous enquérir des philosophies politiques et sociales nouvelles, de ce que l’utopie fera de ses infirmes, de ses ivrognes, de ses idiots, de ses imbéciles, de ses incapables, de ses fous et de ses êtres stupides, trop stupides pour être utiles à la communauté, à la société, aux libertés fondamentales et au but de la condition humaine à l’échelle congolaise.
    Il faut donc recourir à une sorte de chirurgie politique et sociale – c’est à dire d’empêcher ses incapables et ses mauvais d’avoir encore une carrière politique au Congo post dictature Denis Sassou Nguesso. Sinon la faute à pas de chance, ce peuple congolais !!!

    Une loi de prévention contre la culture dictatoriale et anticonstitutionnelle au Congo-Brazzaville sera d’ailleurs possible dès 2018 ou peut-être bien avant 2025.

  13. HA YAYA! dit :

    NOS FRÈRES COMBATTANTS DE LA DE LA RDC VIENNENT DE RÉUSSIR UN COUP DE FORCE SUR LE TERRAIN, MALHEUREUSEMENT AU PRIX DE PLUSIEURS VICTIMES.

    « Le président de l’Assemblée nationale en République démocratique du Congo a annoncé samedi soir le retrait d’une disposition du projet de loi électorale qui a provoqué des manifestations meurtrières cette semaine à Kinshasa.
    « Le point de vue que l’Assemblée nationale défend devant la commission (paritaire réunissant des députés et sénateurs, ndlr) est celui du retrait de l’alinéa », a déclaré à l’AFP Aubin Minaku. Il a précisé que, comme la voix des députés primait, cet alinéa serait purement et simplement rayé de la loi électorale.

    http://www.izf.net/afp/violences-en-rdc-lassembl-e-retire-loi-lectorale-lalin-controvers

  14. Les cas BOWAO , OKIEMY ou encore L’égyptologue relève en partie de la psychiatrie ! comment les grands intellos peuvent accompagner un criminelle comme sassou qui à égorgés brulés puis jeter à l’eau près de 400compatriotes , sassou qui stock les bombes en plein quartier résidentiel plus de 1000morts et des crimes économiques , jamais ces intellos précités critiquent ces comportements bestiaux du dictateur de l’ALIMA , non c’est de la pure folie ! Les congolais ne sont pas dupes !!!

  15. ONGOUROU dit :

    ATTENTION — en RDC comme dans beaucoup de pays francophones le dernier mot revient à l’assemblée largement acquise au pouvoir de Kabila. Vous allez voir ce que ces radicaux vont sortir.

  16. Renard dit :

    24-01-2015à20:03

    Loi électorale en RDC: le président de l’Assemblée nationale annonce le retrait de

  17. Renard dit :

    Retrait de L`alineat controverse et le respect strict de la constitution font partie de l`annonce faite par l ed president de l`Assemblee Nationale de RDC. Sassou sait qu`il n`osera pas la ou Kabila a echoue

  18. WILFRID OGNAMY. dit :

    Mes chers amis et frères du Congo Brazzaville ne vous fatiguez pas, il n’existe plus de partis politiques au Congo, il existe malheureusement que des caisses d’allocations de péripatéticiens.

  19. Ngongui dit :

    Ce genre d’article traduit bien l’imaginaire de certains opposants qui se croient plus opposants que les autres et qui pensent qu’ils vont renverser Sassou en ne s’appuyant que sur des gens qui ont les mains blanches, sans tâche, des chevaliers blancs (Malékat ?). Pour eux le fait d’avoir travaillé avec Sassou vous disqualifie d’office. Donc dehors par exempe un Dzon, même si depuis des années il s’est positionné dans l’opposition. Continuez comme ça, Sassou compte sur cet esprit là pour continuer à faire souffrir les Congolais !.
    Heureusement les Burkinabe n’ont pas agi de la sorte. Leur opposition a accueilli tous le monde, y compris les transfuges du parti de Compaoré. Sans cela Blaise serait encore au pouvoir !

  20. Delbar dit :

    Il est évident que des transfuges peuvent venir grossir les rangs des démocrates.
    Mais accepter que des anciens ministres ou bien de hauts responsables, qui ont participé
    au pillage du Congo, puissent rejoindre les démocrates, est impensable.
    Il en est encore moins question pour ceux qui ont du sang sur les mains.
    Le pardon se mérite mais dans le silence et dans l’ombre.

  21. Reponse du Ministre de la Jeunesse et de l'Education Civique Anatole Collinet MAKOSSO,à la lettre ouverte au President de la Republique du Professeur Charles Zacharie BOWAO. dit :

    Anatole Collinet MAKOSSO
    Ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique
    Au Professeur Charles Zacharie BOWAO Professeur titulaire à l’Université Marien NGOUABI, Professeur des Universités
    Objet : pour des raisons d’encadrement de la jeunesse et d’éducation civique,
    « Je rétorque »
    Réaction à la lettre ouverte du 20 Janvier 2014
    1
    Professeur et Cher ainé
    J’ai lu avec un vif intérêt votre lettre ouverte du 20 janvier 2015, adressée à Son Excellence Monsieur le Président de la République.
    Lettre ouverte ! La démarche me semble une occasion salutaire de sortir la problématique sur le « changement » ou non de la constitution du 20 janvier 2002 des « arcanes politiciennes » pour la placer sur le champ intellectuel. Ainsi, tout intellectuel peut-il alors participer au débat et prendre date avec l’histoire, loin des « caricatures ».
    Le « je récuse », objet de votre lettre renvoie d’ailleurs au célèbre article « J’accuse » d’Emile Zola dans le journal l’Aurore.
    La lettre ouverte étant avant tout un texte argumentatif, je me suis permis de m’inviter au débat que vous lancez sur une problématique aussi sérieuse à un moment important de l’histoire de notre pays pour proposer quelques pistes de réflexion pouvant aider à nuancer le jugement que vous faites de la problématique en cours.
    Vous avez écrit à Son Excellence Monsieur le Président de la République certes.
    Moi je vous réponds pour des besoins d’éducation civique et d’encadrement de la jeunesse dont j’ai temporairement la charge et qui généralement s’abreuve à la
    source de notre expérience et de notre connaissance.
    Vous avez dit : « je récuse » Moi je dis : « je rétorque ».
    Oui ! « je rétorque » parce que :
    – Je note non sans peine que vous semblez adopter à votre tour la « caricature » manichéenne qui parasite le débat intellectuel, politique et juridique sur la Constitution du 20 janvier 2002 ;
    – Je relève que votre manière d’aborder la problématique de la réforme de nos institutions témoigne à certains endroits de la « caricature ».
    – Je lis une sorte d’amalgame entre le conseil éclairé, avisé et honnête de l’intellectuel républicain, et le pamphlet aux relents opportunistes et populistes du « camarade », lequel s’emploie à se désolidariser de la décision prise au sein du parti.
    Je ne vous ai pas reconnu parce que comme vous, je refuse la caricature d’où qu’elle vienne.
    Ce refus de la « caricature » m’amène à décortiquer avec vous, votre lettre ouverte non sans rappeler les leçons que j’en tire aux plans moral, communicationnel, politique et juridique.
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    Au plan moral, je salue le courage dont vous avez fait preuve en tant que collaborateur de longue date du Président Denis SASSOU NGUESSO, en donnant librement votre point de vue en lieu et place du silence « assourdissant » et coupable souvent observé dans de pareilles circonstances. Il faut dire que ce courage manque désormais aux intellectuels. C’est ce courage dont doivent faire preuve nos jeunes pour que toutes les contradictions se règlent par le débat d’idées, dans la paix, en faisant usage de la force des arguments et non des arguments de la force.
    Au plan communicationnel, je regrette simplement qu’un collaborateur, compagnon et sociétaire, voire complice d’un si grand homme, se serve d’une lettre ouverte pour donner un avis à son « Chef » alors qu’ils ont plusieurs canaux de communication. Je crains que les jeunes s’inspirent d’une telle démarche qui porte en elle, le risque d’aggraver la crise d’éthique dont souffre notre société ; ce qui serait aussi blâmable que la duplicité du collaborateur taciturne.
    Au plan politique, il me parait inconvenant qu’un camarade mis en minorité à tort ou à raison au sein de son parti sorte de sa réserve pour en appeler à la rescousse populaire. Cela est exemplaire de ce que nous ne devons pas conseiller à nos jeunes au sein de nos partis si nous entendons consolider notre jeune démocratie. La solidarité des décisions prises de manière collégiale doit être pour eux une expression de l’engagement citoyen.
    Au plan juridique, les arguments avancés paraissent fragiles et mériteraient d’être analysés et débattus avec rigueur et sérénité. L’occasion m’est ainsi donnée de rappeler à la conscience collective le fondement juridique de la révision de la Constitution du 20 janvier 2002 dans toutes ses dispositions tout en respectant les points de vue et les arguments de ceux qui trouvent « infondé » le processus de « changement » de ladite Constitution.
    Cela étant, procédons au décorticage de votre lettre ouverte.
    Concernant le fondement juridique du changement de la Constitution du 20 janvier 2002
    Reprenant l’analyse du Bureau politique du Parti congolais du travail à votre compte, vous exposez : « le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 ne peut reposer sur un quelconque fondement juridique. C’est une faute stratégique que d’avoir déclenché une telle initiative politique en la concentrant sur le maintien au pouvoir du Président Denis SASSOU NGUESSO ».
    En disant que « le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 ne peut reposer sur un quelconque fondement juridique », vous ne donnez non plus aucun argument juridique qui interdit le changement.
    Pourtant, la rigueur du raisonnement aurait consisté à démontrer cette assertion par des dispositions rigides de la Constitution.
    En l’espèce, vous aurez pu évoquer le fait que – sauf si c’est bien à cela que vous avez pensé sans le dire-, la Constitution ne prévoit pas les mécanismes de son « changement » et que par conséquent, nul ne peut se permettre de faire ce qui lui
    3
    est interdit ni ce qui ne lui est pas permis. L’affirmation serait ainsi moins gratuite qu’argumentative.
    A la place, vous avez préféré justifier votre assertion par un argument politique en l’occurrence, l’évocation du mobile qui animerait une partie des citoyens qui veulent ou qui ne veulent pas de ce changement de constitution : « le maintien au pouvoir du Président de la République pour un troisième mandat ».
    Vous n’ignorez pas Professeur, que cette façon d’entretenir l’amalgame, est souvent à l’origine des crises dans nos pays africains où les peuples peu affermis démocratiquement, réagissent sur la base des raccourcis qui leur sont servis par des intellectuels « vicieux », lesquels ne vont pas souvent au bout de leurs analyses. Intellectuel républicain, je ne pense pas que vous l’ayez fait à cette fin.
    Je voudrais, pour mieux faire comprendre cela à nos jeunes, décortiquer avec vous cette assertion pour conclure si oui ou non, le changement de la constitution est dénué de tout fondement juridique.
    Pour y arriver, commençons par séparer les deux pans de l’assertion.
    Premier pan : « le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 ne peut reposer sur un quelconque fondement juridique ».
    Professeur,
    Vous vous appuyez ici – à raison- sur une compréhension juridique -soutenue par un courant de juristes- selon laquelle la Constitution du 20 janvier parle plutôt de sa révision et non de son changement. De ce point de vue, engager une procédure de changement, non prévue dans la constitution, serait « une démarche juridiquement, (donc techniquement) infondée »1.
    Cette compréhension découle de l’interprétation du vide juridique sur le concept « changement de la constitution » ainsi que nous l’avons rappelé plus haut. Seulement, il convient d’admettre, Professeur qu’en raisonnant ainsi, vous avez délibérément oublié de prendre en compte l’interprétation de l’autre courant de juristes qui pensent que le concept « changement de la Constitution » n’est qu’un abus de langage pour parler en fait de la révision totale de la Constitution2.
    Dès lors, même s’il y en a qui y voient sans le démontrer « une fraude à la constitution »3, on peut de ce point de vue admettre que le changement ainsi compris peut trouver son fondement juridique dans les dispositions parlant de la révision de la constitution. Or, la fixation des conditions de la révision (donc la démarche) a été
    laissée par le constituant lui même à la compétence du législateur au travers de l’article 187 de ladite Constitution qui dispose : « Une loi organique fixe les conditions de révision de la Constitution »4.
    En application de ces dispositions, il appartient au législateur d’envisager dans sa loi organique, les conditions de révision partielle, totale ou double. Ainsi sera résolue, à mon humble avis, la confusion lexicale ou sémantique entretenue jusqu’alors.
    Voyez vous Professeur, si au sujet de la problématique du changement de la constitution, l’intellectuel républicain se donnait la peine de présenter à nos citoyens les diverses interprétations de chaque problème juridique qui en résulte, le libre choix du citoyen serait ainsi facilité et nous épargnerions ainsi à notre peuple les raccourcis qui nous conduisent souvent aux violences aveugles.
    En effet, lorsque l’on se trouve en face de deux interprétations doctrinales contradictoires, le citoyen ou le juge constitutionnel raisonnerait certainement, voire nécessairement de la manière suivante : « deux interprétations découlent de l’application de l’ordre constitutionnel. Les deux aussi justes l’une que l’autre. La doctrine elle-même en est divisée. Laquelle me semble plus proche de la rigueur juridique? ». Bien entendu, dès l’instant où la loi organique aurait admis la révision totale – qui n’est pas moins une révision au sens de l’article 187 de la Constitution-, il va de soi que le citoyen ou le juge constitutionnel opterait pour la seconde thèse.
    Voilà Professeur, qui donne un fondement juridique à l’idée de changement de la Constitution. Allez vous continuer à en déduire un parjure ? Merci de me répondre.
    Parlons du second pan de l’assertion : « C’est une faute stratégique `que d’avoir déclenché une telle initiative politique en la concentrant sur le maintien au pouvoir du Président Denis SASSOU NGUESSO »
    Motiver la volonté de « changement » ou de révision de la Constitution par le maintien au pouvoir du Président Denis Sassou Nguesso est un argument politique et non juridique. Il est donc juridiquement infondé et ce, pour deux raisons :
    – La première est que la Loi est générale et impersonnelle. Par conséquent, une personne ne peut servir d’ « épouvantail » ni pour justifier la révision, ni pour « récuser » la révision. De ce point de vue, ceux qui veulent engager – le cas de vos contradicteurs- ou récuser – votre propre cas-, la révision de la Constitution au motif que cela arrangerait le Président Denis Sassou Nguesso devraient tous revoir leur argumentaire.
    Un tel argument sur Denis SASSOU NGUESSO, quoique légitime sans doute, ne vous sera utile que pour convaincre vos militants respectifs lors de la campagne référendaire et de l’élection présidentielle. Ainsi, seront-ils mobilisés pour aller en masse, voter pour ou contre le candidat que le changement de la constitution aurait favorisé. Car, « on ne peut mobiliser les masses que sur la base de leurs intérêts ». Ainsi sera vaincue l’adversaire le plus redoutable de la démocratie à savoir l’abstention.
    – La seconde raison est qu’on ne parle de « changement » que lorsqu’il est envisagé une réorganisation en profondeur des institutions, un changement
    4 On peut penser que ce n’est pas un hasard si le constituant avait ainsi procédé.

    du régime politique ou un changement du système politique. Lorsque la révision porte sur ces matières, elle devient une « révision totale » et par abus de langage, on en déduit un changement de constitution5.
    Espérant que nous nous sommes accordés sur le fait que le changement ou la révision totale de la Constitution n’est pas un parjure ; il convient à présent d’amener les citoyens à comprendre, ce qui pourrait motiver une telle démarche que vous avez jugée « sans avenir… de perversion temporelle … et d’un rapport pathologique au pouvoir ».6
    Qu’est ce qui motiverait en réalité le changement de la Constitution ?
    C’est à cette question que l’intellectuel républicain se doit de répondre. Répondons y donc ensemble en toute honnêteté.
    Un débat s’est engagé dans le pays sur l’opportunité ou non de la révision partielle ou totale de la Constitution.
    Le Président de la République, destinataire principal de votre lettre ouverte, dans son message de vœux au peuple congolais le 31 décembre 2014 avait appelé ses compatriotes à poursuivre le débat qui a cours et à engager le dialogue sur « l’avenir institutionnel de notre pays ». Qu’est-ce à dire ?
    L’avenir institutionnel du pays sous- entend simplement, la réforme de nos institutions.
    En raisonnant par syllogisme, nous avons dit plus haut que la révision totale peut intervenir en cas de réforme des institutions. Le Congo s’engage à réformer ses institutions. Donc, il doit procéder par une révision totale.
    Nos institutions méritent-elles d’être réformées ? Telle est la question pour laquelle des arguments solides se doivent d’être recherchés pour enrichir le dialogue auquel nous convie le Président de la République. Y étant, et en fonction des arguments qui seront développés par les uns et les autres, nous verrons s’il est nécessaire ou non de réformer nos institutions.
    Et si l’on s’accorde qu’il nous faut réformer nos institutions, nous engagerons ainsi le processus du référendum.
    La démarche est d’une limpidité telle, qu’elle ne saurait être «socialement explosive » 7 à moins d’une manipulation subversive. Elle peut être réglée politiquement sans être « désastreuse»8 et juridiquement dans un état de droit dans le respect de l’ordre constitutionnel.
    Vous posez, Professeur, le problème de l’opportunité de la réforme.
    Nous sommes donc d’accord que la révision totale de la Constitution est fondée,
    motivée et nécessaire. Il ne nous reste plus qu’à rechercher dans l’ordre constitutionnel, les dispositions qui fixent l’opportunité et la compétence des acteurs.
    Pour récuser l’opportunité, vous soulignez dans votre lettre ouverte : « Il n’ y a pas de crise politique ou institutionnelle… gouvernance publique ». Pour vous, Professeur, la réforme des institutions ne se justifie pas dans la mesure où « les différentes institutions républicaines fonctionnent normalement ; il n’ y a pas de crise politique ou institutionnelle. La paix est effective partout ».
    Si tant est que le pays est en paix et que les institutions républicaines fonctionnent normalement, ce dont le peuple entier peut se réjouir pour avoir participé à la restauration de la paix et au bon fonctionnement des institutions, il est à regretter que vous n’évoquez nullement la règle de droit qui interdirait toute réforme dans ces circonstances.
    Par ailleurs, je me permets de vous rappeler l’article 56 de la Constitution du 20 janvier 2002 qui a confié au Président de la République le pouvoir de veiller au fonctionnement régulier des institutions publiques.
    De même, cet article dispose que le Président de la République « détermine et conduit la politique de la Nation ». Qu’est-ce à dire ?
    Bien que peu juridiques, les termes déterminer et conduire n’en restent pas moins forts car, on s’accorde avec Olivier LECUCQ à penser que déterminer, c’est avant tout, « fixer les grandes orientations pour le pays, autrement dit, décider des mesures appropriées pour gérer la société de référence, opérer des réformes et résoudre les questions nouvelles, alors que conduire, c’est réaliser ou commander la réalisation concrète des buts ainsi déterminés »
    On comprend alors que le Président de la République tient du peuple et de l’article 56 de la Constitution du 20 janvier 2002, la compétence d’engager les réformes institutionnelles.
    Seulement, la question que vous posez, Professeur, est de savoir si le Président de la République peut engager une telle réforme en temps de paix, alors que les institutions fonctionnent régulièrement.
    Ici se pose la question de l’opportunité de ces réformes.
    L’article 56 de la Constitution du 20 janvier 2002, ne limite pas la compétence temporelle du Président de la République quant au moment d’engager des réformes. Mieux, les articles 70 et 185 qui fixent les limites temporelles de révision de la Constitution ne font nullement allusion au temps de paix ni de fonctionnement régulier des institutions. Bien au contraire, ils ne retiennent respectivement que les périodes de vacance de la Présidence de la République et lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire. Même lorsque l’article 86 confie au Président de la République la compétence matérielle d’engager le référendum sur l’organisation des
    pouvoirs publics, il lui en laisse la libre opportunité.
    C’est donc au Président de la République et à lui seul, que le peuple, et la Constitution reconnaissent l’opportunité des réformes institutionnelles.
    Dès lors, vous comprenez, Professeur, qu’il n’y a pas un mal à engager ces réformes en temps de paix. Vous ne pensez pas tout de même qu’il faille attendre une prochaine crise pour réfléchir sous l’effet de l’émotion, sur ce qui devra consolider la paix, la démocratie et réorganiser nos institutions ?
    Nos pays africains ayant longtemps souffert d’un déficit d’anticipation, se contentant de vivre au jour le jour, l’intellectuel républicain doit profiter du temps de paix pour envisager de grandes réformes pour un avenir meilleur de son pays.
    Aux termes des articles 56 et 86, précités, le Président de la République veille au fonctionnement régulier des institutions publiques, détermine et conduit la politique de la Nation, et peut soumettre au référendum tout projet de loi sur l’organisation des pouvoirs publics. En considération de cela, c’est lui qui a l’opportunité des réformes et en apprécie seul le moment dans l’intérêt du peuple.
    Dussions nous avoir l’obligation morale et intellectuelle d’expliquer simplement ces choses à nos jeunes de sorte que ce débat se gère en peuple civilisé ?
    Je n’ai pas, Professeur, la prétention de vous convaincre et ne dis pas que nous devons forcément changer la Constitution.
    Cette démonstration prouve simplement que la règle de droit n’est pas toujours d’interprétation aisée. Il nous faut souvent puiser dans la doctrine et la jurisprudence, l’argumentation rigoureuse et nécessaire pouvant nous rapprocher de l’esprit du constituant ou du législateur.
    Et même, si nous pouvons réussir à convaincre dans notre argumentation les personnes de bonne foi suivant un raisonnement rigoureux, il n’est pas évident de vaincre la « récalcitrance » des personnes de mauvaise foi, ni de convaincre quatre millions d’habitants à qui il est reconnu à chacun, une autonomie de la pensée.
    Le plus facile à faire dans le cas d’espèce, est donc de rechercher l’esprit qui a prévalu lors de la formulation de cette règle. A part le pouvoir judiciaire – souvent accusé à tort d’être inféodé au politique-, qui d’autre doit nous en repréciser l’esprit si ce n’est celui qui a édicté la règle constitutionnelle ? Qui donc l’a édictée si ce n’est le peuple constituant? Comment consulter le peuple si ce n’est par référendum ?
    Et pourtant, Professeur, cela n’est pas difficile à comprendre. Comment alors, professeur, pouvez-vous récuser le référendum ? Par quels mécanismes donc, entendez-vous faire fonctionner la démocratie dans notre pays ?
    Je pense Professeur, que vous avez compris que ce n’est certainement pas par chauvinisme ou « souverainisme », sans argument pertinent comme vous le prétendez, que vos contradicteurs défendent la thèse que je me permets de vous exposer ici.
    C’est bien parce qu’ils croient disposer des arguments juridiques pertinents pour justifier tant la réforme des institutions, que la révision totale de la constitution du 20 janvier 2002.
    Si l’on a ainsi compris le problème de fond et qu’on a conscience qu’il est réglé dans le respect du droit et des principes démocratiques, sauf à se perdre dans les
    émotions et les petits réglements de compte politiciens, on peut donc déduire qu’il n’est pas question ici, de « accepter l’inacceptable, de défende l’indéfendable, de tolérer l’intolérable, ni d’expliquer l’inexplicable»10. il s’agit simplement de mettre à la disposition des citoyens, les outils d’analyse nécessaires leur permettant d’opérer leur choix en toute responsabilité. On est donc loin de «la nébuleuse constitutionnelle »11, « du coup d’état permanent, classique ou non classique »12.
    Prendre cela pour un « coup d’Etat en préparation »13 est une « caricature » que l’on exhibe lorsque l’on se détourne de la réalité implacable du droit et l’on veut se complaire à ramener l’enjeu de la réforme des institutions à la dimension personnelle de ceux qui peuvent en tirer un quelconque droit subjectif.
    Par exemple, nul ou rien ne peut interdire au Président de la République ou au législateur de prendre une loi d’amnistie générale au motif que telle personne identifiée, et contre laquelle on a un problème personnel, pourrait bénéficier des dispositions bienveillantes de cette loi. La loi est générale et impersonnelle et de ce point de vue, profite à quiconque en remplit les conditions sans état d’âme. Il en est ainsi de la Constitution qui peut être révisée pour des raisons objectives indifféremment des personnes auxquelles la révision pourrait profiter.
    Vous êtes revenus plusieurs fois sur les dispositions intangibles prévues à l’article 185 de la Constitution du 20 janvier 2002 et en avez conclu que l’enjeu est de prévenir la confiscation du pouvoir parce que vous voyez dans une éventuelle levée de ces dispositions, un recul historique inouï et une éternité au pouvoir.
    Je ne pense pas Professeur, que vous ayez oublié que partout dans le monde, l’alternance est garantie non pas par une limitation intangible du nombre de mandats, mais par l’organisation régulière à échéance fixe, des élections libres et transparentes. Sauf à dire que jusqu’en 2008, la France n’était pas une démocratie pour n’avoir jamais procédé à la limitation constitutionnelle du nombre de mandats auparavant. Sauf à dire que l’Allemagne où le Chancelier peut être indéfiniment réélu n’est pas un pays démocratique. On pourra multiplier ainsi des exemples des pays où le nombre de mandats des Chefs d’Etat ou de gouvernement n’est pas limité. L’intellectuel républicain que vous êtes ne saura dénier le caractère démocratique de ces pays par ce motif.
    Permettez-moi en outre de rappeler Professeur, à la gouverne de nos jeunes que même en France, où les plus hautes autorités nous exigent le maintien de cette limitation du nombre de mandats, la question n’avait pas fait l’unanimité lorsque cette réforme y a été introduite en 2008.
    Christian PONCELET, alors Président du Sénat y voyait un risque «d’affaiblir l’autorité du Président achevant son second mandat ; et de priver nos concitoyens
    d’un choix qui pourrait après tout, avoir leur préférence. Le peuple est souverain ». Il en va autant pour le professeur Henry ROUSSILLON pour qui la limitation des mandats est à la fois démagogique, inutile et dangereuse pour la démocratie car, dit- il, « le peuple est totalement libre de voter à plusieurs reprises pour le même candidat, s’il le souhaite ou d’en changer à chaque élection. ».
    Vous avez posé le problème de l’intérêt que les autres peuples et la communauté internationale qui ne font que défendre l’universalité des valeurs partagées de paix, de démocratie, de justice, d’Etat de droit … Le Congo ne peut vivre en autarcie ».
    Ainsi, pourrait-on s’interroger de ce qu’il adviendrait de nos relations avec nos partenaires occidentaux s’il arrivait que nous nous affranchissions de leur « droit d’ingérence ». je voudrais simplement à ce sujet prendre à témoin les grands juristes de ces mêmes partenaires qui nous ont développé des thèses sur la valeur juridique des dispositions intangibles de la Constitution limitant entre autres, le nombre de mandats du Président de la République.
    Quelle est la valeur juridique des dispositions intangibles de la Constitution ?
    De grands juristes de renommée internationale et pour la plupart ressortissant de ces pays dont vous redoutez le refroidissement des relations avec notre pays, ont répondu à cette question et ont conclu que les dispositions de la constitution qui prévoient des limites à la révision constitutionnelle sont des « souhaits politiques »16 sans force juridique. Par conséquent, elles ne s’imposent pas à l’exercice du pouvoir de révision constitutionnelle qui peut les abroger par des révisions successives.
    Un tel argument certes, contesté par une partie de la doctrine17 est pourtant d’autant plus censé que pour qu’une constitution puisse durer, il est nécessaire qu’elle s’adapte à l’évolution, qu’elle contienne en elle-même les procédures permettant de la réviser.
    La seule chose qu’il faut rechercher, c’est le consensus institutionnel, politique et populaire. L’élite politique et intellectuelle devrait se mettre d’accord en convoquant le pouvoir de révision, qui seul peut décider par referendum, du sort de ces interdictions.

    Georges Vedel par exemple, Grand constitutionnaliste français, dit que « Le pouvoir constituant d’aujourd’hui ne peut lier celui de l’avenir » . En effet, Le pouvoir constituant qui s’exerce à un moment donné n’est pas supérieur au pouvoir constituant qui s’exercera dans l’avenir et ne prétendre le restreindre» Selon Georges Vedel, « le pouvoir constituant étant le pouvoir suprême de l’État ne peut être lié même par lui-même ». « Le constituant originaire ne dispose pas de pouvoir de lier le titulaire du pouvoir de révision ».
    Il faut dire que mettre des entraves à l’exercice de la souveraineté du peuple est illégitime. C’est ce que déclare Julien Laferrière : « s’interdire de modifier sa Constitution serait de la part de la nation, renoncer à l’élément essentiel de sa souveraineté ». « Théoriquement, il est douteux qu’une constitution puisse exclure, même pour un certain délai, la possibilité de sa révision, ce qui revient à supprimer chez la nation, pendant cette période, l’exercice du pouvoir constituant ». « Le souverain ne peut se lier lui-même. En vertu de sa souveraineté, il peut changer à tout moment la norme qui interdit de changer ».
    Toujours selon Laferrière, La constitution est une loi perpétuellement modifiable
    D’après lui « le système des constitutions rigides doit comporter la possibilité d’entreprendre à tout moment… la révision dont l’opinion publique éprouve la nécessité ».
    De même, Marie-Françoise Rigaux pense que « le droit lui-même est conçu comme un ensemble de règles susceptibles de changer: elles peuvent être abrogées, modifiées, elles peuvent être suspendues d’application, faire l’objet de régimes transitoires ».
    La possibilité de lever les dispositions intangibles de la Constitution est assimilée à un principe juridique de « non-contradiction » invoqué par le juriste italien Paolo Biscaretti Di Ruffia. Selon ce principe « la norme postérieure dans le temps pourrait toujours modifier ou abroger la norme antérieure d’égale efficacité ».
    A côté de ce juriste italien, il y a le juriste allemand W. Burchardt pour qui, Une révision constitutionnelle ne peut être liée à aucune règle impérative préétablie.

    « Les fondateurs d’une Constitution quelconque n’ont point qualité pour en réglementer les révisions futures : il leur faudrait, à cet effet, un pouvoir qu’ils ne sauraient se conférer à eux-mêmes » . W. Burckhardt précise que : « les prescriptions que renferme une Constitution touchant sa révision éventuelle, présupposeraient, pour être juridiquement obligatoires, l’existence d’un statut supérieur, qui ait attribué à l’autorité de qui elles émanent, le pouvoir de régler l’exercice futur de la puissance constituante elle-même : or, il n’existe, en dehors et au-dessus de la Constitution à réviser aucun statut suprême, qui ait pu déférer à qui que ce soit ce pouvoir superconstituant ».
    Outre atlantique, en remontant aux siècles anciens, l’argument a déjà été soulevé par l’américain Thomas Jefferson et les écrits sont d’ailleurs inscrits en gros caractères sur un des murs de son mémorial à Washington. On peut y lire encore aujourd’hui : « les peuples ont le droit de changer à tout moment, leurs lois. une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures ».
    Les auteurs de la constitution initiale ne peuvent imposer leurs vues aux générations suivantes. Selon la théorie de Thomas Jefferson, « chaque génération est indépendante de celle à laquelle elle succède, comme celle-là même l’était de la génération qui l’a précédée. Elle a, comme l’une et l’autre, le droit de se choisir la forme de gouvernement, qu’elle juge le plus favorable à son bonheur, et par conséquent, d’accommoder aux circonstances dans lesquelles elle se trouve placée, les institutions qu’elle a reçues de ses pères ».
    On peut également citer l’article 28 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 24 juin 1793. Selon cet article, « un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de réviser sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures ».
    Plus près de nous, Evariste Boschab de la RDC, empruntant le même raisonnement, nous explique même les mécanismes de contournement de ces dispositions soit par une révision totale de la Constitution soit par la double révision.
    On comprend donc qu’au regard de la doctrine abondante des mêmes partenaires et de la pratique constatée dans certains de leurs pays, vous êtes allés trop loin, Professeur en affirmant que la levée de ces dispositions, serait « un machiavélisme qui ne s’accorderait de l’éthique que pour la tourner en dérision ».

    La doctrine étant un moyen auxiliaire de détermination de la règle de droit, elle peut bien inspirer le constituant congolais si ce dernier le souhaite. Tout comme, le même constituant pourrait prendre appui sur la pratique dans certains pays comme la Grèce, la France et la Belgique.
    En effet, en Grèce, en dépit de l’affirmation par la Constitution de 1952 de ce que le caractère monarchique de l’Etat hellénique ne pouvait faire l’objet d’une révision, le référendum du 8 décembre 1974 a choisi une autre option.
    A propos de la valeur juridique de la loi constitutionnelle de 1884 qui interdisait de réviser « la forme républicaine du Gouvernement », une semblable thèse a été pour la première fois développée par Léon Duguit. Il défendait que l’Assemblée nationale de révision peut même changer la forme républicaine du gouvernement. L’un de ses arguments consistait à dire que : « cette disposition a été votée par une assemblée nationale de révision et par conséquent elle peut être modifiée ou abrogée par une autre assemblée de révision, par conséquent, si tant que ce texte existe, l’assemblée nationale ne peut pas changer la forme du gouvernement, elle n’a qu’à l’abroger, et la chose faite, elle pourra très constitutionnellement changer la forme républicaine du gouvernement ».
    D’ailleurs, sous la IVe République française, cette thèse a été défendue par Georges Vedel à propos de la valeur juridique de l’article 95 de la Constitution de 1946 prévoyant la même interdiction. Selon Vedel, l’obstacle de l’article 95 peut être levé de la façon suivante : « Il suffit de faire abroger par voie de révision l’article 95 précité ; après quoi l’obstacle étant ainsi levé, une seconde révision peut porter sur la forme républicaine du gouvernement ».
    De même, en Belgique, par le biais d’une révision totale, on est passé d’un Etat unitaire à un Etat fédéral. En France, en 1958, on est passé d’un régime parlementaire à un régime semi présidentiel ;
    Professeur,
    Les hypothèques de droit étant ainsi levées, j’ose croire, que nonobstant les théories doctrinales contraires que je ne saurais nier et dont je peux donner quelques référence36 par honnêteté intellectuelle, nul ne devrait désormais, sans courir le risque de verser dans la « caricature », dénier au débat sur le changement ou non de la constitution, son fondement juridique ou démocratique.
    Toutes les autres considérations relèvent désormais de la politique politicienne et des humeurs encore que la dimension politique ne saurait être négligée. Car, les constitutions sont préparées dans les conditions politiques et sociales à un moment donné et l’élaboration ou la révision d’une constitution, relève d’ailleurs d’une volonté politique de tous les membres de la société.
    C’est d’ailleurs certainement pour cette raison que le Président de la République ne veut pas exercer unilatéralement les prérogatives que lui confèrent les articles 56, 86 et 187 de la Constitution, et préfère inviter ses compatriotes à un dialogue pour que la réforme de nos institutions se fasse dans la paix.
    Plutôt que de jouer les oiseaux de mauvais augure, les intellectuels républicains de notre pays gagneraient à œuvrer pour que nos différents acteurs politiques s’engagent dans un dialogue sincère et franc pour parvenir à concilier deux écoles de pensée à savoir celle de Solon et celle de Eméry Patrice Lumumba.
    Le premier, Solon, cet homme d’Etat, législateur et poète athénien, souvent considéré comme le père de la démocratie qui, lorsqu’on lui posait la question de savoir quel était le meilleur régime politique, il rétorquait : « pour quel peuple ? Car, il faudrait une dose considérable de naïveté, pour s’imaginer qu’il existe un régime politique idéal, pour tous les pays, toutes les époques, tous les peuples ».
    Le second, Emery Patrice Lumumba rêvait « qu’un jour, l’Afrique écrira sa propre histoire ; une histoire qui ne sera écrite ni en France, ni en Belgique, ni aux Etats- Unis. »
    Telle est, Professeur, ma modeste contribution au débat ouvert par votre lettre et ce, dans un intérêt d’encadrement de la jeunesse et d’éducation civique.
    Très fraternellement

  22. LE KOUILOU EN COLERE dit :

    LETTRE OUVERTE A COLLINET MAKOSSO.

    Quelle honte de voir un fils du Kouilou cirer les pompes d’un Sassou qui prend les richesses de ton sol,te transforme en esclave et monte ta soeur voire tes enfants,s’en prendre à la vérité.Hier Louis Sylvain Goma,aujourd’hui vous.Le peuple vous ne connaissez pas.
    Le jour est proche où vous viendrez en vitesse vous réfugier dans l’hexagone que vous critiquez.Le temps est proche où vous direz que ce n’était pas votre faute mr Collinet MAKOSSO.
    Faites-nous signe lors de votre prochain voyage à Paris,nous vous présenterons nos enfants afin que vous puissiez parfaire leur embrigadement au sassouisme.
    A MOUKOSSO WA LALE K’NA.(vous êtes perdu mentalement).WA SOLE NZILA BI NDEKENI(vous avez choisi le chemin des obstacles).
    Vous savez que ce qui compte pour vous c’est d’être toujours esclave de nguesso.Désormais Makosso Collinet les jeunes savent que vous ne pouvez pas les servir car esclave du serviteur de Satan au Congo(Sassou) et le Kouilou désormais vous attend au tournant et voici la malédiction.
    Collinet Makosso,après le départ imminent de Sassou,vous partirez avec lui et partagerez son lit avec Antoinette TCHIBOTA et ce jusqu’à la fin de sa vie.Vous vivrez heureux et vous vous consolerez mutuellement à OYO.
    LE KOUILOU EN COLERE.

  23. Le fruit sassou est mur il va bientot tombé (loi de la pesanteur) dit :

    Pourquoi le temps de survie de la dictature Sassou Nguesso est désormais compté? http://brazza-news.com/?p=12964

  24. FILS DU KOUILOU .... FEMME DU KOUILOU dit :

    La femme de Sassou est du Kouilou et les cadres de cette région ont bénéficié des postes parce que Antoinette les a défendus auprès de son mari Sassou Nguesso … le Kouilou a eu droit à certains projets économiquement discutables parce que Mme l’avait exigé …. il est donc normal pour un Cadre du Kouilou de défendre son moiyè, sa soeur et son pouvoir.
    Un gars de la Sangha je peux comprendre votre critique mais du Kouilou … le Kouilou a toujours été au pouvoir.

  25. Isidore AYA de Makoua dit :

    Constitution: Le maire de Saint-Omer ( Pas-de-Calais, Nord de la France) interpelle le ministre du dictateur congolais Denis Sassou Nguesso !

    PHILOSOPHIE !
    Anatole Collinet MAKOSSO, on est toujours un peu moins stupide quand se sait être entouré d’innombrables êtres stupides, trop stupides pour être utiles à la communauté, à la société, aux libertés fondamentales et au but de la condition humaine à l’échelle congolaise.. Ceci est un cas de prise conscience (Isidore AYA TONGA) !

    Cette vidéo est triste et ridicule. ça fait mal au cœur de voir un ministre de la république se faire interpeller par un maire d’une petite ville de France sur ce qui concerne la constitution.

    Comment ceux qui nous tiennent lieu d’élite peuvent tomber aussi bas juste parce qu’il faut faire du lobbying.
    c’est vraiment malheureux, les africains ne seront jamais respectés. (Pampille Okondza, membre actif de la résistance congolaise à la dictature Sassou Nguesso).

    Collinet Makosso, de la honte au déshonneur ! http://congo-objectif2050.over-blog.com/2014/06/constitution-le-maire-de-saint-omer-pas-de-calais-nord-de-la-france-interpelle-le-ministre-du-dictateur-congolais-denis-sassou-ngues

  26. PROGRESSISTE LIBERAL dit :

    Pour nos jeunes pays (55 ans d’indépendance..) la limitation de mandats devraient permettre a la démocratie de respirer. Même une autre personne du même parti nous éviterait la confiscation du pouvoir par un individu.
    Sur le texte qui veut être la réponse de Mr Collinet, celui ci semble être contre le démarche de Mr Bowao parce qu’il est mis en minorité dans son parti. Je dit que c’est son droit d’écrire…de donner son point de vue mis en minorité tout comme c’est le droit d’un officier de l’armée d’écrire sur l’alternance a moins que le PCT soit un parti qui n’accepte pas la liberté d’expression.
    Tout de même je suis d’accord sur le fait que nous devrons écrire nous même notre histoire. Est ce que cela signifie pour autant qu’il faut a chaque décennie avoir une nouvelle constitution.
    En 2002, on nous a dit que la constitution de 1992 avait les germes de la guerres tenant compte de notre sociologie et la maintenant il faut changer celle de 2002 ou encore pour utiliser votre terme réviser totalement mais pour quel but si ce n’est a des fins de conservation de pouvoir ce qui est légitime pour un parti au pouvoir mais ne nous dites pas que c’est pour notre bien. En pleine CAN on peut aussi dire qu’ON NE CHANGE PAS UNE EQUIPE QUI GAGNE. On peut par contre faire quelques remplacements.
    Depuis 1958…combien de constitution et de loi fondamentale avons nous connu? Je n’ai pas le nombre exact mais par contre je sais que nous en avons connu plusieurs mais la gouvernance elle n’a pas changée puisque ce sont les mêmes personnes a quelques exceptions prés qui ont pratiqué toutes ces constitutions.
    Pour finir le Je rétorque est une bonne démarche mais cependant le Je récuse a valeur de symbole comme jadis le J’accuse d’Emile Zola sur l’affaire Dreyfus car pour une fois un intellectuel a oser donner sa pensée même mis en minorité comparer a certains d’entre nous qui préfère faire comme le poisson:
    Kolandaka nde essika mayi ezo tiola.

  27. LE KOUILOU EN COLERE dit :

    Je réponds à FILS DU KOUILOU…FEMME DU KOUILOU.

    Votre réponse nous prouve que vous ne savez pas ce que vous écrivez.Vous dites qu’Antoinette TCHIBOTA est du Kouilou?De quel village du Kouilou vient-elle?
    Plus loin,sachez que madame Tchibota Antoinette n’a rien fait pour le Kouilou sauf,aller distribuer à boire et à manger au roi à Diosso,pauvre roi infantilisé et chosifié par le pouvoir de Brazzaville.
    Nous vous rappelons que le Kouilou sait de quel coin vient madame Tchibota Antoinette,et ce coin n’est pas au Kouilou.Nous vous rappelons qu’aujourd’hui Pointe-Noire est devenue Ponton la Poubelle sous Sassou.Alors vous voyez que le Kouilou ne bénéficie pas des largesses du tyran.Pire,il est pillé,détruit et pollué jour et nuit par Sassou,les archives des différents budgets congolais depuis 1960 en sont la preuve de nos arguments.
    Nous disons de nouveau,que chaque département vienne avec sa calculette et de manière responsable qu’on se mette à comparer entre ce que chacun à fourni et ce qu’il a reçu de la république.Après cela on pourra écrire ou parler.Nous tenons ce morceau et ne le lâcherons pas.Les liens républicains qui nous ont unis sont près de se rompre définitivement et irrésistiblement avec le Congo.Vos écrits n’ont pas le pouvoir d’arrêter le cours des années,ni d’enrayer la marche vers la scission pure et simple d’avec le Congo.Nous avons compris qu’il y aura jamais un Kouilou développé,fort et prospère au sein de la république.55 ans,nous disons ça suffit.Que chacun se batte avec les ressources de sa région pour son développement.Voilà la vérité simple,sans insulte.
    Quelles sont vos inquiétudes et de de quel côté viennent-elles?Tout le Congo est riche!IL est temps pour chaque citoyen de choisir de développer sa région avec des ressources propres que de voler les richesses du Kouilou pour l’enrichissement de sa famille ou sa tribut.
    TCHIAKU TCHIAKU TCHINGANA TCHINGANA(à toi ce qui est à toi,à l’autre ce qui est à l’autre).

  28. Le Juge dit :

    Vraiment, le pct a été atteint par la lettre du Prof. Bowao au point d’envoyer le soldat Makosso pour tenter de sauver le peu qui reste.

    Merci Prof. Bowao! Tenez bon! On ne lapide qu’un arbre qui porte des fruits. Vous avez touché là où ça fait très mal. Vous n’avez pas à accepter la folie des autres qui veulent encore embraser le Congo afin de mourir au pouvoir. Hier, vous étiez accusé à tort pour les événements de mars 2012. Vous avez tiré les leçons de cette lâcheté sassouiste. En bon intellectuel averti, vous faites montre de courage en vous désolidarisant des barbares buveurs de sang et des larmes des autres. Je dis bravo Prof. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas. Vous, vous avez tiré les leçons du passé.

    @ Makosso,

    en vous lisant, je me suis dit que vous êtes vraiment le digne étudiant de votre prof. Madoudou, le prof en droit de nzobi qui enseigne à ses étudiants la suprématie de la sorcellerie sur le droit au Congo.

    Un peu d’effort mon vieux! Vous alléguez que la constitution peut être modifiée / abrogée du fait de l’interprétation de l’article 187. Cher Makosso, est-ce que vous nous dites que la loi organique, sur laquelle vous reposez désormais vos derniers espoirs, serait au-dessus de la constitution?

    Cher Makosso, le mensonge n’est pas bon conseiller. En droit, dans la hiérarchie des normes, une loi organique est EN-DESSOUS de la Constitution, mais au-dessus des lois ordinaires. Aussi, l’article 187 ne vous permet pas de modifier la constitution de 2002. Si tel était le cas, le législateur l’aurait dit de façon explicite. Vous le savez, mais vous avez fait le choix de cacher cette vérité.

    C’était le seul point sur lequel je comptait vous répondre pour dire que vos arguments pour justifier l’injustifiable relèvent des histoires à faire dormir debout.

    En passant, dites à votre maître petit satan de suivre l’exemple du petit Kabila.

  29. Pascal Malanda dit :

    « Au plan politique je ne permets pas qu’un camarade mis en minorité à tort ou à raison au sein de son parti sorte de sa réserve pour en appeler à la rescousse populaire. Cela est exemplaire de ce que nous ne devons pas faire dans nos partis fragiles si nous entendons consolider notre démocratie encore en construction. Le bon citoyen se doit de respecter la discipline de son parti et l’esprit de camaraderie. »

    « Je ne permets pas… » Ah bon ! C’est donc Mr Makosso qui permet ou ne permet pas aux camardes etc. Cette phrase est symptomatique du climat qui règne au PCT. On vous tolère tant que vous chantez les louanges du parti. Dès que vous exprimez une critique, même pour améliorer la gouvernance globale, vous êtes mis en minorité et vous devez vous taire. C’est le cas de Parfait Kolélas devenu un pestiféré du RMP depuis qu’il a décidé d’exprimer son opposition au changement de la constitution. Si l’on suit la logique de Mr Makosso, le RMP, abandonné par les partis alliés qui en faisaient l’ossature est mis en minorité. Il doit donc automatiquement s’aligner sur la position de la nouvelle majorité au sein du parti. Cette nouvelle majorité exige le respect de la constitution, pourquoi ne s’y conforme-t-il pas ? Il se contente de « ne pas permettre… »

  30. Pascal Malanda dit :

    A l’honneur de Mr Makosso, il comprend l’intérêt du débat intellectuel recommandé par le président dans son adresse du 31 décembre. Pouvait-il en être autrement pour lui qui est Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique ?
    Mr Makosso, votre responsabilité est énorme. La jeunesse et le civisme sont les piliers de la démocratie. On peut désespérer de la classe politique actuelle, mais si la jeunesse est bien formée, l’espoir est permis. D’où le poids de vos mots en tant que ministre de ce département.

    Vous semblez appeler de tous vos vœux un dialogue et un référendum qui trancheraient la question du changement ou de la révision. Tout cela est aussi à votre honneur, sauf que vous oubliez de mentionner les conditions de ce référendum. Ne minimisez surtout pas l’abstention du peuple, ce serait un camouflet pour le PCT et un désastre pour l’image du président. En effet, à quoi ressemblerait un référendum dont les bureaux de vote seraient vides ? En tant que ministre chargé de l’Éducation civique, vous avez les vrais chiffres de l’abstention et votre crédibilité est engagée à chaque élection. Dans des pays qui se respectent, il y a longtemps que vous auriez démissionné. L’abstention grandissant au Congo est avant tout l’échec de votre ministère.

  31. Precolonialisme dit :

    Apres Makosso, on attend maintenant Modoudou avec son droit nzobi. Il defendra probablement mieux son maitre en utilisant la magie nzobi. Makosso n’a rien fait sinon que s’enfoncer dans la mediocrite.

    Pour Makosso, la modification prevue a l’article 187 signifie aussi changement. Voila ce qui rend constitutionnel le changement prone par lui. Pour lui les redacteurs de la constitution de 2002 ne savaient pas que le mot changement existait dans le dico de la langue francaise. Ils ont ainsi utilises modification.

    On a l’impression que la proximite avec sassou et son PCT est un cocktail abrutissant tres puissant. Meme le professeur Obenga est ivre et danse depuis un certain temps la tete en bas les pieds en l’air.

    Mais qui veut-il convaincre ce Makosso? Que pense POATY PANGOU?

  32. etoye dit :

    Votre article est tout simplement pitoyable. Monsieur Bowao assume ce qu’il a été dans la vie politique de ce pays. Il ne biaise pas et ne se justifie pas. Mr olivier mouebara si vous êtes sérieux déclinez votre identité. Monsieur Bowao, contrairement à ce que certains disent ici n’a pas changé d’avis. Seulement, face à cette donne, il a pris position à l’intérieur du système et exaspéré par la position des autres il attire l’attention de celui qui en dernier lieu détient la clé de cette affaire. Donc, il ne change pas d’avis. Mon Dieu, quel reproche vous lui faite si vous ne servez pas ici les intérêts d’une autre cause. Je voudrai vous dire que vous faites mal de prendre pareille attitude. Parce qu’elle est terriblement contre productive. A moins que vous êtes ici pour servir une autre cause.

  33. ni meho dit :

    Pour un pays comme le Congo apporter une réponse juridique à un problème éminemment politique est une gageure. La réponse du Ministre Makosso est profondément blessante en ce qu’elle légitime une révision/Changement qui mène à un éclatement du tissu social. Au regard de l’histoire politique du Congo, ou des élections à tort ou à raison sont truqués dans la conscience collective, un recensement biaisé qui acte la primauté du Nord Congo sur le Sud Congo en terme de nombre d’habitant, ce qui est complètement faux, une réalité objective des l’accaparement du bien collectif au mains de la famille régnante, des élections à répétition qui situent le taux de participation autour de 10%. Au regard de ces éléments, peut-on se prétendre sérieux en limitant son analyse sur les aspects juridiques. Mr Makasso voit-il au moins cette jeunesse désperée, souffrante ? Cette jeunesse qui casse, pille à la fin de chaque match de l’équipe nationale les biens privés et collectifs. Cette jeunesse qui a pour réponse à ces actes barbares ‘ L’ETAT PAIERA’. Cette jeunesse n’est –elle pas le reflet de ce que Mr Makosso, vous en avez fait. J’appartiens à cette génération des années qui avait le respect de la chose publique. J’appartiens a cette génération qui allait au palais du peuple pour suivre les plaidoiries des Moudileno Massengo, cette generation qui avait pour modele les Lissouba, les Levy Makany. Cette génération dont les Bakabadio, les Babassana, les Mayetela, les Diata ont pris la relève. Des sachants, qui pour la plupart pleins d’humilité et qui par delà tout nous parlaient par leur intelligence. Cette génération qui courait les bibliothèques du CCF, cette génération qui courait les bals des groupes musicaux de type, Bilengue sakana qui inondaient la place par leur création. Cette génération qui avait du respect pour les Rigadin Mavoungou pour ce qu’ils étaient, ce qu’ils chantaient. Et ils ne chantaient pas les enfants Ngouabi ni les enfants Massamba-Debat.

    Sous votre responsabilité Mr Makosso, le modèle de notre jeunesse se jauge aux partouzes du côté de Kintélé. Le modèle de notre jeunesse se jauge au nombre de belle voitures des amis et enfants de la famille régnante. Mr Le ministre, au Congo aujourd’hui, des jeunes de 25 ans roulent en Porche, Ferrari et autres Mercedes hors de prix et comme le ridicule ne tue pas, ils roulent ces voitures sur des routes cabossées. Est-ce cela votre culture Mr Makosso ? N’est ce pas un indicateur de l’échec de votre mission, vous qui n’arrêtez de parler au nom de la jeunesse ; la connaissez vous au moins cette jeunesse. Pas celle de Mpila, qui vous est coutumière êut être, mais celle de M’filou, Pas celle du quartier Warf à P/N, mais celle du quartier M’Bota.

    C’est triste, vraiment triste, qu’on passe tant d’énergie a faire le tour du monde à citer des philosophes et juristes pour valider une posture qui est POLITIQUE et non JURIDIQUE. Mr Makosso, sans doute que vos enfants sont au petit lait, ils ont de la chance et c’est tant mieux pour eux, mais beaucoup d’autre, la grande majorité ne sait de quoi demain sera fait. Cette jeunesse aussi devrait être la votre. L’aimer et la servir en tant que de besoin. La est votre mission. Ne serait ce qu’en raison de ce que vous avez reçu de cette école Républicaine chère à Mr BOWAO. J’aurai tant aimé que ceci soit possible. Mais est ce possible sous Sassou. Honnêtement, je ne le pense pas. Et nous en sommes tristes.

  34. Delbar dit :

    Toutes ces interventions démontrent que ceux qui veulent réviser la constitution sont aux abois.
    Le ministre Mokosso est évidemment pitoyable tant dans son intervention devant le maire de
    St. Omer que dans sa réponse à Bowao.
    Vous permettrez au juriste que je suis et à l’ancien correcteur au certificat d’aptitude de la profession d’avocat de mettre un zéro pointé à ce piètre exercice.
    Tout est hors sujet.
    La culture juridique ne se tartine pas mais elle s’applique à bon escient et aussi loyalement.
    Tout ceci est mauvais et malhonnête.

  35. MADIELA dit :

    Le débat constitutionnel au Congo n’est pas juridique mais tribal et régionaliste….d’ailleurs les gens se définissent d’abord comme cela dans ce pays. Je ne suis même certain que Bowao accepterait que quelqu’un du Pool prenne le pouvoir. Les uns veulent garder le pouvoir et les autres veulent le récupérer. Conséquence: les arguments juridiques n’ont pas de place. Seul le « pouvoir » (la foule, la force) comptera. Et c’est ce que nous allons vivre: si Sassou perd c’est l’effet de foule et s’il gagne c’est la force. Pour le reste correcteur de CAPA ou pas ça n’a pas de valeur au Congo.

  36. MOUBIE -ONKO dit :

    Monsieur Makosso Collinet,
    Il est de notoriété publique que « tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute » ,mais votre fourberie intellectuelle va au delà d’une simple flatterie tant les conséquences à votre démarche sont imprévisibles.
    Ceci dit votre « je rétorque  » pour s’inviter au débat relatif au changement /révision se justifierait par le fait que vous êtes en charge de la Jeunesse Congolaise dont l’avenir est largement compromis par celui que vous débaptisez « grand Président  » alors qu’il est revenu aux affaires après avoir organisé une guerre civile qui a couté la vie à des milliers de congolais.
    Bien plus Monsieur le Ministre ,quelle est la situation des jeunes congolais depuis que sassou est revenu aux affaires?
    – Pas de restau universitaires ,pas de sonorisation dans les amphi,des campus ghettos ,
    -Dans les écoles, les élèves s’assoient à même le sol , alors que le CONGO est gros producteur de bois. Comment ces faits vous laissent indifférents alors qu’ils induisent directement votre sphère de compétence?
    Monsieur Makosso ,vous est il parvenu qu’à la fin du match Gabon-Congo du 21 /01 dans tous les quartiers nord de Brazzaville, les jeunes couraient dans les rues en criant : »on ne change pas la Constitution  » et ce de façon spontanée .
    Heureusement que sassou connaît ce que valent les flatteurs comme vous et en coulisse ,il est en train de négocier les termes de sa sortie.
    Votre démarche toute vêtue d’inopportunité et d’impertinence manque de base car elle n’est que l’œuvre d’un courtisan qui n’a aucune vision sur l’avenir de son pays , sinon comment peut-on soutenir des inepties telles que tristement développées par vos soins dans le simple but de voir perdurer un seul homme au pouvoir.
    Savez vous en outre que le CONGO est signataire des accords et traités internationaux relatifs à la Bonne Gouvernance, à l’Instauration et au développement de la Démocratie notamment la Déclaration de Bamako de 2000,la Charte africaine de la Démocratie ,des Elections et de la Gouvernance du 30 janvier 2007?
    Au plan moral cela vous convient bien qu’un seul individu reste au pouvoir pendant plus de 30 ans alors que même la CHINE Populaire a limité à 2 mandants de 5 ans ,la durée de mandats présidentiels. Dans votre argumentaire ,tenez vous compte du fait que la justification de la guerre du 5 juin tenait à ce que sous le Professeur Pascal LISSOUBA ,il y avait déficit de démocratie.
    En outre ,mr Makosso , l’actuelle Constitution est violée de bout en bout par sassou et son clan en ce qu’ils ont fait des biens immobiliers publics leurs biens personnels alors que l’art. 47 de la Constitution dispose : »les biens publics sont sacrés et inaliénables « .
    Après votre litanie des citations en fin de texte ,vous évoquez le nom de Patrice LUMUMBA qui disait en son temps : « l’honneur et la dignité sont des valeurs pour lesquelles à travers des siècles des hommes ont su donner leur vie « . Or ,toute sa vie entière sassou n’a jamais rien gagné sauf par la tricherie et la violence.
    Quel seul acte de sassou est commandé par l’honneur et la dignité?

  37. Kimpéné Ya CONGO dit :

    Pensons Tous pour le Bien Être du CONGO-BRAZZAVILLE et NON au Président Sassou Nguesso qui n’a fait de son Pouvoir que l’Enrichissement de sa Famille alors que le pays si Riche et où il n’y a ni Electricité, ni eau Courante dans les grandes villes du CONGO y Compris Brazzaville ? Quelle HONTE au Pays et Surtout à ce Président à Vie qui ne VEUT pas Partir alors que sa Propre Constitution la Lui rend Compte qu’il va Falloir DÉGAGER, Ça Suffit, la BARBARIE va s’Arrêter !
    Mais Nous ne t’Enverrons Jamais à la CPI car Nous avons de Récupérer Tout l’Argent qui Risque de se Perdre dans les Banques Européennes et Nous Soignerons afin de Vous Montrer que Nous Sommes Plus Humain que Vous ne le pensiez : Résidence Surveillée, Soins bien Assurés jusqu’à ce que le Parlement Décide un Jour mais Pas de Peine de Morts car Vous en Avez assez Tués et Nous ne Vous Suivrons pas car Nous ne Sommes que 3 millions.
    ViVe le CONGO LIBRE, DÉMOCRATIQUE, RÉUNIFIÉ, du NORD au SUD, SANS RANCŒUR et GRANDI par Son UNITÉ et Sa COMPRÉHENSION ! ViVe l’AFRIQUE NOIRE LIBRE, RÉVEILLÉE, RESPECTÉE, DÉMOCRATIQUE, DÉCIDÉE de CHANGER et de se FAIRE RESPECTER, INDUSTRIALISÉE, !

  38. NKOYI YA MOBALI dit :

    REPONSE AU MINISTRE COLLINET MAKOSSO,

    Ayez l’esprit de synthèse quand vous écrivez. J’aurais préféré que vous vous concentrez sur la tâche qui est la vôtre si tâche il y avait.
    Car comme vous le dites vous même « Je n’ai pas, Professeur, la prétention de vous convaincre et ne dis pas que nous devons forcément changer la Constitution ».
    Concentrez vous alors dans ce cas à l’ESSENTIEL.
    Faites nous un point sur le niveau déclinant de culture et de civisme de la jeunesse congolais. Aucun mécanisme n’a été mis en place pendant votre règne pour endiguer ce phénomène et vous venez là vainement défendre une cause perdue.
    Quand on fait le bilan de votre politique aucun pan de la société n’a connu une amélioration: Santé, Education, Culture, Economie,….
    Voulez-nous faire croire que la Constitution actuelle est trop rigide c’est pourquoi vous n’obtenez pas de bons résultats et qu’il faille la changée?
    Au juste pour quelle fin voulez-vous la changer alors?

  39. NKOYI YA MOBALI dit :

    M.Le Ministre, je viens d’écouter sur RFI ce matin que le Sénégal comptait investir 300 milliards de francs cfa pour moderniser ses universités. A quand une telle mesure pour la JEUNESSE UNIVERSITAIRE CONGOLAISE

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