Lors des primaires socialistes, Martine Aubry lançait tout de go cette pique assassine à son rival d’alors François Hollande: « Quand c’est pas clair, c’est qu’il y a un loup ».
Depuis 1950, la France peine à mettre un terme à l’ambivalence de ses relations « incestueuses » avec l’Afrique, bousculées par des scandales embarassants, des ingérences sur fond de coups d’Etat et de génocides, des politiques retentissantes et des évictions gouvernementales.
Au moment où s’ouvre le sommet de la Francophonie à Dakar, les 29 et 30 novembre, la France doit affirmer clairement sa position quant au respect constitutionnel en Afrique. Les Etats-Unis l’ont fait sans ambiguité. La France devrait emboîter le pas. Sortir de cette ambivalence, c’est-à-dire de cette valeur double devient une gageure.
Les droits de l’homme ne sont pas seulement un slogan. Ils sont une réalité et se concrétisent au quotidien.
Si « le plus beau jour de la vie… politique » de François Hollande fut la libération du Mali du joug des djihadistes, prôner haut et fort le départ des dictateurs corrompus, marquerait du fer rouge un quinquennat déjà mal en point.
Aussi salvateur soit-il, le départ de Blaise Compaoré est un formidable uppercut asséné aux mâchoires du dernier carré des dictateurs qui veulent coûte que coûte s’accrocher au pouvoir, et qui semblent prendre à la légère l’avertissement burkinabè.
Le dictateur Sassou-Nguesso par exemple, ne sait plus où il habite. C’est le sauve qui peut dans son clan. Un plan B concocté à la va-vite est en pourparlers avec Paris(comme d’habitude). Certains lui proposent une sortie par le haut avec des garanties.
Dès lors, pourquoi le ménager alors qu’il n’a épargné aucune vie congolaise ? Dans tous les quatres coins du Congo, nos compatriotes affirment que trois maux minent notre pays: Sassou-Nguesso, l’eau potable et l’électricité.
Jusqu’au bout, le dictateur Sassou-Nguesso espère un soutien qui viendra de Paris. Le lui refuser publiquement serait mettre en exergue une nouvelle donne des relations entre la France et l’Afrique.
La France peut préserver ses intérêts en Afrique dans un processus démocratique sain gagnant-gagnant. Soutenir et maintenir l’ambivalence ne font que renforcer ce malentendu. La France n’a rien à gagner à soutenir des régimes et des dictateurs à bout de souffle et sous perfusion.
L’aide publique au développement est sans cesse détournée au détriment de la population. Malgré le coup de pouce du fameux Club de Paris, les pays africains sont davantage endettés. Les hôpitaux sont des mouroirs, les infrastructures de base inexistantes, cinquante ans après les indépendances. L’interventionnisme du FMI à travers ses programmes d’ajustement structurel est un fiasco retentissant, malgré sa « trhérapie de choc ».
Rien ne sert d’enfoncer des portes ouvertes dans des régimes sans contrôle et sans contre-pouvoir. Il est temps que la France prenne clairement position quant aux tripatouillages constitutionnels en Afrique noire francophnone.
Depuis le général de Gaulle, en passant par Pompidou, Chirac(qui affirmait que les africains n’étaient pas prêts pour la démocratie), Paul Bismuth en juillet 2007(discours injurieux, voire provocateur de Dakar qui disait que les africains n’étaient pas assez entrés dans l’Histoire), et Hollande qui voulait tordre le cou aux réseaux mafieux de la françafrique, il semble que l’on soit toujours au point mort. Le cadavre de la Françafrique bouge toujours. Il a tout simplement muté.
En février 2008, devant le parlement sud-africain, au Cap, le 28 février, Paul Bismuth, pardon, Nicolas Sarkozy, avait entonné un hymne à la « renaissance » du continent et avait appelé de ses voeux une « refondation des relations entre la France et l’Afrique ». Discours pieux.
L’exfiltration par la France de Blaise Compaoré vers la Côte d’Ivoire, prouve à suffisance de l’ambivalence de relations opaques et inégalitaires de type colonial de la France vers l’Afrique.
La première rupture serait celle de permettre à l’Afrique de se débarasser de sa monnaie coloniale, le FCFA. Sans monnaie indépendante, point d’indépendance véritable.
La seconde rupture serait de rompre avec les coopérations militaires en Afrique, qui ne sont qu’un soutien déguisé aux dictateurs.
La troisième rupture serait celle d’encourager l’auto-détermination des peuples africains comme l’a fait le vaillant peuple burkinabè. Paris doit cesser d’être la capitale de l’Afrique, la plaque tournante de toutes les décisions. Les régimes politiques africains se font et se défont au Quai d’Orsay et à l’Elysée. La cellule africaine de l’Elysée n’a pas disparu.
Il est de notoriété publique que c’est Jacques Chirac qui avait demandé au président angolais Dos Santos d’installer son ami boucher Sassou-Nguesso, mettant ainsi entre parenthèses le processus démocratique congolais.
Contrairement aux allégations et à la propagande répandues ici et là, la France reste omniprésente en Afrique. Pour preuve, la pression exercée par Paris sur Abdou Diouf pour « rempiler » d’une année, afin de céder la place à Blaise Compaoré avant qu’il ne soit chassé du pouvoir. Ou encore le sauvetage d’Idriss Déby par Nicolas Sarkozy(Paul Bismuth) alors que l’opposition était aux portes de Ndjaména.
Au moment où la France se réinstalle en force en Afrique sous-couvert « de coopération militaire », cet alibi n’est qu’un cache-sexe au profit des dictateurs.
La France est, et a toujours été contre l’Afrique, pour reprendre la thèse de Mongo Béti.
Pourtant, « ce qui se conçoit bien, se dit clairement. Et les mots pour le dire, arrive aisément », disait Boileau.
Dès lors, pour quelles raisons la France entretient-elle cette ambivalence? Va-t-on nous faire croire que le message de rompre avec les réseaux mafieux de la françafrique serait tronqué, faute d’être bien interprété? Ayant une langue commune, point n’est besoin que cette ambivalence perdure.
Il faut en finir avec la françafrique. Imposée par des réseaux, elle ne fait que desservir l’Afrique. Il faut une forte conscience africaine pour gagner cette bataille.
Sans un message fort de François Hollande à Dakar dans ce sens, les africains comprendront que, comme ses prédécesseurs, « la France n’a pas d’amis. Elle n’a que des intérêts ».
Olivier Mouebara
Diffusé le 22 novembre 2014, par www.congo-liberty.org
Peuples congolais , pour une fois nous avions deux dirigeants occidentaux avec un discours clair OBAMA et Hollande ! Encore hier Hollande à réaffirmer sa volonté de ne pas soutenir les dictateurs africains qui veulent changés les constitutions dans leurs pays pour se maintenir au pouvoir! Cependant sassou voudrait désigné un autre membre de la mafia d’oyo pour lui succéder , voilà le grand danger ! Nous devrions sensibilisés le peuple congolais sur cette éventualité ! Car l’autre mafioso d’oyo fera pareil que sassou ! Ainsi le paludisme remplacera l’Ebola!!!
Oui, le message n’est toujours pas clair chez les français quand il s’agit de lAfrique alors qu’avec la Syrie tout est clair comme l’eau de roche. Si les burkinabé n’étaient pas descendus sur les rues et que les USA avaient fait pression sur leur armée pour éviter un bain de sang, je suis persuadé que la France n’allait pas bougé. Pour preuve, elle a exfiltré Compaoré au grand dam de la population qui voulait le voir répondre de ses crimes.
Cette France politique ne m’a jamais inspiré confiance. Toutefois, elle n’a pas le choix que de suivre ou de s’aligner sur les USA pour ce qui est des constitutions en Afrique. Par ailleurs, pour que le Ciel Nous Aide, Nous Devons Faire Nos Devoirs aussi car, ce qui compte ce sont les rapports de forces entre protagonistes.
Pour ce qui est de Sassou, c’est une vraie honte cette ordure. Il croit nous imposer un dauphin parce que nous sommes en Oyoland ou quoi? De quelles garanties rêve-t-il? Il rêve de garder l’argent qu’il nous a volé et que gère philippe Chironi de lemanfi? Si c’est le cas, alors qu’il nous produise les preuves de ses activités honnêtes. S’il veut parler des crimes de sang, ceux-ci sont imprescriptibles. Il devait savoir avant que ce qu’il faisait était contraire à la loi.
Ne commettons pas l’erreur de croire ce malade. Son plan B n’est qu’une distraction qu’infirment sa visite de Ntsouelé et le débat de ces griots sur télé congo sur la constitution. Dans sa tête, il n’y a qu’une idée : mourir président coûte que coûte. Si le contraire était vrai, il n’aurait pas menacé les congolais via pigasse ou encore il ne devait pas demander ce faux debat à télé congo sur la constitution avec ses journalistes du ventre.
Le meilleur plan B pour VOUS les congolais c’est celui qui arrange les intérêts de la France. Si Sassou est le meilleur garant ils le soutiendront en affaiblissant les « petits » opposants qui existent… si non ils arrangeront un deal avec Sassou pour trouver quelqu’un. Hollande n’ira jamais contre les intérêts de son pays.
Si je comprends bien, c’est la France qui décide du sort des nègres que nous sommes? pour vous Mr je ne sais quoi, le congo appartient à la France qui doit dire qui peut ou ne peut pas diriger le congo?
Au fait, qu’est-ce que vous entendez par intérêts français? Éclairez notre lanterne sur ce point. Non, monsieur je ne sais quoi. Votre France est à bout de souffle. C’est votre sassou, qui construit des mausolées à la gloire de la colonisation et de l’esclavage, qui vous donne le pouvoir que vous n’aviez plus. Continuez à vous masturber, ce sont les USA les maîtres du monde et non la France qui se fait toujours remorquer. Vous croyez que Compaoré devait rester au pouvoir; vous étiez surpris que les USA l’avaient bien travaillé au point d’être viré comme un malpropre.
Monsieur je ne sais quoi, que se passe-t-il au Togo? Quel est le plan B de Faure Eyadema qui va suivre très bientôt compaoré? Que se passe-t-il en RDC malgré les changements dans l’armée de ce pays ces 2 dernières semaines?
Merci pour ces insultes et surtout que deja un philippe chironi vit du recel de notre argent et que pigasse nous menace de tueries de masse ainsi le portugais qui va nous traduire tous en justice. Vous serez très surpris comme vous l’étiez au Burkina et en Tunisie quand vous proposiez des armes à Ben Ali pour massacrer les jeunes tunisiens qui étaient dans les rues pour chasser votre caniche. Nous avons les yeux pour voir, les oreilles pour entendre et les têtes pour retenir. Vous aurez beau maintenir ou trouver un petit sassou, ce sont les congolais qui décideront comme nos frères de RDC avaient décidé du sort de votre ami Mobutu que vous transportiez comme un trophée en 1997, malgré son état de santé, pour laisser croire que les zaïrois voulaient de lui. Au final, il fut balayé ainsi que vos plans B par la détermination des USA et de l’Angola. C’est ce qui arrivera à votre sassou, Mr je ne sais quoi tant écrire votre nom salit les doigts. Encore un descendant de la camora pour sauver leurs pairs maffieux de l’alima.
ADIEU TRISTESSE PEUPLE DU CONGO BRAZZAVILLE
Isidore AYA TONGA accuse Denis Sassou Nguesso pour avoir délibérément détruit l’esprit critique, le but de la condition humaine et les libertés fondamentales au Congo Brazzaville !
Pourquoi la survie du pouvoir de Denis Sassou Nguesso et de son régime tyrannique sont-ils structurellement, juridiquement, philosophiquement, économiquement, socialement, culturellement, environnementalement et potentiellement problématique quant au but de la raison, de la conscience congolaise, de l’esprit critique des intellectuels, de la condition humaine, des libertés fondamentales et de l’avenue d’une civilisation nouvelle à l’échelle du Congo Brazzaville?
On ne peut parler d’être humain que pour un être qui s’est affranchit du déterminisme naturel. L’humanité est dans la signification du but de la condition humaine, des libertés fondamentales et de la civilisation…
Oui, l’inégalité entre couche sociale, tradition, culture, société et civilisation n’est pas fondée sur la nature – elle réside dans l’éducation ou l’information qu’on donne à l’individu ou plutôt dans celle qu’on lui refuse.
Ceci est un cas de prise de conscience universelle au niveau philosophique, politique, économique, social, culturel, environnemental et sociétal !
Le chien ne change pas sa manière de s’assoir dit-on.La france impériale qui est la source principale du malheur Africain en general et Congolais en particulier ne changera pas ses méthodes.Qui a aide Mr Sassou a faire ses coups d’état?.N’est pas la meme france.L’oppresseur ne donne jamais a l’opprime de façon consciente les moyens pour sa liberation disait le Professeur John Hendrix Clarke.Au peuple Africain et au peuple Congolais,rien de bon n’est venu hors de l’Afrique virez tous ces dictateurs et marionnettes de l’empire france avec vos propres intelligences et moyens.N’attendez rien de la france impériale ni des usa.Virez Sassou avec vos propres moyens.
Le Congo et la France ont une histoire commune
La réalité chers messieurs est que les USA s’en foutent du Congo Brazza. ça c’est la France. Eux c’est la RDC. La France influencera le Congo BZV dans le sens qui l’arrange. Regardez la réalité en face.
A Mr LORENZINI,
Je ne partage pas votre inaltérable pessimisme sur l’avenir du Congo!
Les intérêts de la France seraient sérieusement malmenés si celle-ci protégeait Sassou. Car,ce putschiste criminel n’a droit à aucune protection. Il a des comptes à rendre au peuple congolais et personne ne souhaite voir la France l’extirper du lynchage qui l’attend.
En revanche, la France y gagnerait en facilitant sa fin et celle de tous les pouvoirs despotiques dans les Etats francophones . Ils humilient profondément l’Afrique et les Français qui sont maintenant tous soupçonnés de se hâter par grappes, auprès de ces oligarchies pour la santé de leurs porte-monnaie.
Des courriers furent adressés à Hollande dans ce sens depuis des mois. Ne dit-on pas que le destin politique d’un pays est entre les mains du peuple souverain?
Sassou sur cette image rit jaune. Il a honte de savoir que Hollande n’est pas ami des racailles en politique.
D’ailleurs le Président Français ne montre aucune sympathie comme s’il avoir d’ébola. Confus et ridicule, le putschiste récidiviste Congolais veut se passer pour un ami!
C’est la fin d’un tyran et son clan! La fin d’une époque honteuse pour les démocrates du Monde!