La 83ème Assemblée générale d’Interpol s’est déroulée du 03 au 07 novembre 2014, dans la Principauté de Monaco un haut lieu de la sécurité. Curieusement, cette dernière s’est retrouvée au cœur de l’actualité congolaise, un très haut lieu du vol, du racket et de la corruption qui s’y sont institutionnalisés.
Aux premières heures du 06 novembre un incendie a dévasté le plus grand supermarché de la capitale congolaise.
« Les sapeurs-pompiers n’ont pas réussi à circonscrire l’incendie. La preuve, tout a brûlé. Au stade actuel du sinistre, il est difficile de donner une confirmation de l’origine ou de la nature de l’incendie. Nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses. Est-ce que c’est électrique ? Il faut attendre que les enquêtes soient faites et que les spécialistes de ces questions-là regardent afin qu’ils confirment ce qui s’est passé exactement ou bien quelle a été la source de cet incendie » avait aussitôt déclaré à RFI Alphonse Missengui, le directeur général adjoint du supermarché Casino.
Les Dépêches de Brazzaville, «Pravda locale », avançaient « Pourtant, selon les premiers témoignages recueillis sur place, l’incendie serait provoqué (sic) par un court-circuit électrique suite à un retour de l’électricité » ; comme pour l’incendie, selon la version officielle, à l’origine de la disparition de Bruno Ossebi, de sa compagne et de ses deux filles. En réalité, c’était un attentat au cocktail Molotov ! Il faut rappeler, aussi, que leur maison avait été immédiatement détruite « parce qu’elle présentait un danger pour la population ».
Une journée après l’incendie du supermarché Casino de Brazzaville, alimentées par les sphères du pouvoir, les rumeurs allaient bon train : « les propriétaires (le Libano-Sénégalais Adnan Houdrouge) voulaient toucher l’assurance » pour déplacer leur activité dans un autre centre commercial à côté du Mbamou Palace… » Le PCT, toujours marxiste, est passé maître dans l’art de la diffamation assassine.. !
D’autres, toujours en provenance du système, affirmaient que l’incendie n’était qu’une conséquence de « l’insatisfaction » de services « extérieurs » chargés de veiller à la sécurité de l’établissement, essentiel au bon approvisionnement d’une partie des Brazzavillois, de la classe moyenne et supérieure ainsi que des expatriés.
Mais que l’on ne se fasse pas d’illusion, au Congo de Denis Sassou Nguesso et de Jean-François Ndenguet, pays de tous les crimes, attentats et catastrophes , jamais au grand jamais la vérité n’est parvenue à émerger. Du DC10 d’UTA, aux explosions du 04 mars 2012 en passant par les guerres civiles de 1997-98 quelles équipes de télévision internationales sont elles jamais venues filmer ce qui s’était réellement passé sur le terrain.
Brazzaville est un « no man’s land » de la vérité ! Un territoire interdit ! Sassou Nguesso de tous temps , avec « ses amis de l’ombre » des grandes puissances, a réussi à maintenir secret et chape de plomb sur ce qui se passait réellement dans « son pays ».
Et c’est bien parce que le Congo est « son pays » que tout doit, avec les siens, lui appartenir. Toute activité lucrative, toute entreprise, toute industrie est soumise au racket, à la participation forcée, au vol et à la corruption. Oubliez les classements des « pseudo ONG incorruptibles », le Congo-B s’agissant de la corruption se situe bien parmi les 4 ou 5 pires Etats de la planète.
Dans cet environnement sordide, comment ne pas se poser de questions lorsque le Ministre de l’Intérieur du Congo, Raymond Mboulou, et son Chef de la Police, Jean François Ndenguet, se retrouvent en même temps à Monaco alors que Mercure International, le propriétaire de l’établissement qui a brulé, est également une société monégasque (http://www.mercureinternationalgroup.com/fr/groupe/ ).
Y- aurait-il eu des tentatives d’extorsion de fonds, de racket ou de chantage auxquelles la compagnie monégasque aurait refuser de céder ?
Mercure International est un groupe présent dans toute l’Afrique et sous différentes enseignes. C’est un leader de la distribution. Cependant les marges y sont aussi réduites que les appétits des racketteurs d’Oyo, et complices, sont démesurés et déraisonnables. « Le Général Jean François Ndenguet, comme la plupart des officiers de l’armée et de la police congolaise, est un homme d’affaires qui utilise sa position pour extorquer des hommes d’affaires et des investisseurs. » peut-on lire dans l’implacable réquisitoire que dresse Elie Smith, fin connaisseur à ses dépends et à ceux de sa malheureuse soeur, des méfaits du chef de la Police congolaise ( http://blogs.mediapart.fr/blog/sadio-kante/061114/congo-brazza-jean-francois-ndenguet-le-profil-d-un-policier-voyou-par-elie-smith ).
Les racketteurs éconduits seraient finalement passés à l’acte ?
A Monaco, Jean François Ndenguet avait pris ses quartiers dans le prestigieux palace 5 étoiles Hôtel Métropole et dans une de ses plus belles suites d’exception (http://www.metropole.com/fr/chambres-suites/suites-exception).
Détenteur d’un passeport d’Interpol, les tapis rouges monégasques s’étaient déroulés pour un homme poursuivi en France pour crimes contre l’humanité, dans l’affaire des Disparus du Beach. Le « policier voyou », comme le désigne Elie Smith, ne manque pas de passeports pour qui bon lui semble. Une affaire délicate vient à peine d’être révélée : son maître, le dictateur, aurait intercepté des vrais-faux passeports avec les photos d’Annie son épouse et de ses cinq enfants mais avec un nom de famille moins encombrant que celui de Ndenguet. Nul doute qu’ils auraient été très utiles au moment de la fuite générale ; mais cette idée n’est pas pour plaire à l’autocrate de l’Alima… ! Le fera-t-il payer au Chef de sa Police ?
Incendie accidentel ou « racket » ? La disparition dans les flammes du plus grand supermarché du Congo représente à elle seule plus de pertes matérielles que le Burkina Faso a enregistrées pour sa toute récente révolution. Elle donne, de plus, une résonnance particulière aux menaces que Denis Sassou Nguesso ne cesse de proférer dans le cas où il serait obligé d’abandonner « son pouvoir » : le « bâtisseur infatigable » détruirait alors les hôtels, les aéroports et les routes qu’il a fait construire à crédit pendant que ses rejetons et lui-même dévoraient les finances publiques.
La chute récente des cours du baril de pétrole a asséché encore de plus belle ces dernières. Nombreuses sont les entreprises étrangères qui ont arrêté leurs travaux ou commencé à quitter le pays faute d’avoir été payées. Le mécontentement est général et quasiment tout le monde imagine et espère un Congo débarrassé de la gangrène Sassou & Nguesso, fils et neveux réunis !
Denis Sassou Nguesso s’est mis en tête de prendre désormais Robert Mugabe pour modèle et pour exemple. De son fief d’Oyo, il est certain de pouvoir maitriser les flots du mécontentement des Congolais. L’incendie du Casino de Brazzaville préfigure-t-il un brasier plus grand encore dans lequel le vieux dictateur voudrait jeter le Congo tout entier pour ne pas avoir à quitter « son pouvoir » ?
Rigobert OSSEBI
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Merci beaucoup à Congo -Liberty pour votre Article très éclairant et pour vos Analyses très approfondies. Ce Document reste important pour ne pas dire capital, sur le déroulé historique du pouvoir dictatorial, sanguinaire, pourri, vieillissant, titubant et moribond de sASSOU et de son clan. Leur fin est proche, d’où leur exécution du plan B qui est celui de la terre brûlée qui va se traduire de plus en plus par des rapts crapuleux, des exécutions sommaires d’innocents, des actes de sabotage gratuits, des empoisonnements criminels gratuits d’une bonne partie de notre population,… SASSOU ne s’en ira pas du pouvoir sans avoir craché tout son venin de monstre froid, sans avoir prouvé à la face des Congplais et du monde qu’il a toujours été le maître incontestable et incontesté dans l’art de nuire militairement à ses compatriotes. Plus vite on se débarrassera de cet ignoble boucher, de ce cynique assassin très calculateur, de cet insatiable mégalomane et de ce dangereux psychopathe invétéré qu’est sASSOU, mieux ce sera.
Cette vidéo montre la bestialité de sassou, quelque soit la durée de la nuit le soleil apparaitra ! Peuples n’attendons plus! , Le boucher d’Oyo est à cent milles assassinats ! Les bourkinabés ont sorti leur bourreau , maintenant c’est notre tour de foudre dehors cette famille des criminels (sassou)
Texte four tout, incompréhensible qui ne comporte pas de problématique avec un titre racoleur et trompeur. Un peu d’imagination et de rigueur dans votre travail vous conférerait plus de crédibilité Mr Ossebi. Lisez les textes de notre compatriote Benjamin Bilombot vous vous en rendrait compte de la différence. On peut être contre Sassou et produire des textes lisibles et contenant une substance ce qui n’est pas le cas de la plupart de vos textes qui ressemblent plus à des conversations de la rue, ou du café commerce!
@Kimbouala-Nkaya
Mon cher frère
Puisque tu es si fort, si intelligent et si bien informé (bien plus que moi), je te propose très fraternellement de prendre ma place. Tout mon travail est effectué gracieusement et je ne compte plus les heures après mon boulot. Alors, mon job, je te le cède bien volontiers… !
Un dernier point : les lecteurs sont attentifs à l’orthographe et au bon usage du français qui est employé !
« Texte four tout » te vaudrait un zéro en dictée… C’est ainsi qu’il faut l’écrire « Texte fourre-tout » ! Deux « r » et un « trait d’union »
A bon entendeur, salut !
Texte four tout ( fourre-tout ), incompréhensible qui ne comporte pas de problématique avec un titre racoleur et trompeur. Un peu d’imagination et de rigueur dans votre travail vous conférerait plus de crédibilité Mr Ossebi. Lisez les textes de notre compatriote Benjamin Bilombot vous vous en ( en trop, autrement dit, bêtement redondant ) rendrait ( si vous pensez qu’il fallait recourir au conditionnel, vous devriez impérativement revoir votre table de conjugaison. Je présume que vous vouliez plutôt écrire » vous vous en rendrEZ compte » ) compte de la différence. On peut être contre Sassou et produire des textes lisibles et ( le second copulatif dessert le caractère énumératif qu’il vous a semblé convenir dans le cas d’espèce ) contenant une substance (il manque la virgule, qui permet de caractériser la fonction conséquentielle du résultat de l’amont supposé ne pas vous convenir ) ce qui n’est pas le cas de la plupart de vos textes qui ressemblent plus à des conversations de la rue, ou du café [de] commerce!
Monsieur Kimbouala-Nkaya, veuillez convenir d’une chose : le respect du travail des autres. J’aimerais tant vous pardonner cette incartade à l’égard de M. Ossebi, dont la prose sert royalement un fond bien en phase avec ce qui se passe dans les arcanes du palais de la bête.
« La critique est aisée, mais l’art est difficile », Pierre Destouches in « Les glorieux » (comédie), reprenant gaiement l’historien Polybe.
Lorsque l’on ne dispose pas d’armes idoines au moment de faire le délicat choix d’attaquer un texte, on s’abstient de toute parade destinée à plaire à la multitude béate.
Mes chers compatriotes,Kimbouala -Nkaya n’est autre qu’un jeune bec jaune faisant partie du groupuscule mis en place par les idiots au pouvoir pour essayer de decrediter de facon tordue notre frère Rigobert Ossebi qui nous informe de la situation de notre pays.