MARCEL NTSOUROU ECOPE LA PERPETUITE, SASSOU ARBORE UN LARGE SOURIRE

Le colonel Marcel Tsourou sous la torture

Le colonel Marcel Tsourou sous la torture

Au Congo-Brazzaville, en matière judiciaire, c’est devenu une habitude, presque une coquetterie nationale : l’organisation des vrais faux procès. Les optimistes jureront que ce pays va à vau-l’eau car, « lorsque la justice échappe des mains de ceux qui la contrôlent, elle devient une véritable machine à tuer  » dixit Soni Labou Tansi. Les épigones du « chemin d’avenir  » soutiendront que le procès se serait déroulé normalement. C’est de bonne guerre. Les démocrates et les réalistes du Congo-Brazzaville à l’instar de Jean Luc Malékat, coordonateur des Assises pour l’Alternance tireront la sonnette d’alarme sur la dérive de l’institution judiciaire politisée et fortement tribalisée. Et, c’est à juste raison.


Châtiment
La cour criminelle a prononcé le jeudi 11 septembre 2014 à Brazzaville, la condamnation de l’ancien secrétaire général du conseil national de sécurité (CNS) le colonel téké Marcel Tsourou à des travaux forcés à perpétuité dans le cadre du verdict de l’affaire du 16 décembre 2013. Le verdict du 11 septembre 2014 prononcé par Christian Oba conformément aux réquisitoires du Procureur général Théophile Mbitsi obéit à l’esprit et à la lettre de la stratégie concoctée dans les officines de Talangaï. Le frère de Pierre Oba, le juge Christian Oba avait prévenu. Il allait frappé très fort. La voix de Christian Oba, frère de Pierre Oba, ancien ministre de l’intérieur et actuel ministre des mines, n’a pas tremblé pour envoyer le colonel téké au frais à vie. Le champagne a coulé à flot en Espagne où Sassou et son clan sont en villégiature. Une sentence qui a comblé d’aise Sassou Nguessoet Aimé Emmanuel Yoka qui  avaient très mal vécu la condamnation à cinq ans avec sursis du colonel téké Marcel Ntsourou. Un crime de lèse majesté chèrement payé par Mathurin Bayi et Corneille Moukala Moukoko (Mwinda.org, 6 mai 2014, L’ire de Sassou s’abat sur M. Bayi et C.Moukala Moukoko).


La justice du septentrion
Désormais l’ethnocentrisme des hommes de L’Alima marche à visage découvert. Jugez-en : Christian Oba, cadet de Pierre Oba, Théophile Mbitsi, chaussent les chaussures du président de la Cour d’appel de Brazzaville Bayi et Corneille Mounkala Moukoko, procureur général près la cour d’appel de Brazzaville. Oba et Mbitsi : deux hommes liges qui prendraient des instructions directement au palais de Mpila à l’instar du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville le magistrat colonel André Oko Ngakala. Comme naguère Charles Assémékang et Jacques Okoko qui condamnèrent à la peine capitale onze innocents (Ndoudi Nganga, Mizélé, Kanza, Samba dia Nkoumbi,…) lors du procès de l’assassinat du commandant Marien Ngouabi en 1978 à l’époque du comité militaire du parti (CMP) dont le premier vice-président était le commandant Denis Sassou Nguesso. C’est d’ailleurs au cours de ce procès que  Jacques Okoko lança la phrase qui lui colle comme la tunique de Nessus : »Même les tékés veulent diriger ce pays ?  ». Y a-t-il une corrélation entre les ennuis judiciaires de Marcel Ntsourou et la sortie de Jacques Okoko ? Déjà Madzou : « La Cour appréciera ! »
Parmi les juges aux ordres des faux procès qui ont émaillé la triste histoire judiciaire du Congo-Brazzaville, figurent en haut du palmarès Charles Madzou et Paul Ngatsé Obala. A cette liste sombre, il faut dorénavant ajouter Christian Oba et Théophile Mbitsi.


Aux ordres
Au Congo-Brazzaville, Sassou Nguesso et Aimé Emmanuel Yoka exigent des magistrats qu’ils soient perpétuellement longanimes. Ce qui est le cas de Christian Oba et Théophile Mbitsi. Les consignes de la condamnation à la prison ferme du colonel téké Marcel Ntsourou ont clairement et scrupuleusement été respectées au doigt et à l’œil par les deux magistrats : Christian Oba et Théophile Mbitsi. Les avocats de la défense ont considéré que « C’est une décision illégale, inadmissible, rédigée ailleurs  ».
C’est un euphémisme que de le déclarer. En condamnant l’officier téké aux travaux forcés à perpétuité, Sassou Nguesso et Aimé Emmanuel Yoka démontrent, par l’intermédiaire de Christian Oba et Théophile Mbitsi, qu’ils tiennent fermement et solidement la barre du pouvoir judiciaire. Et, du pouvoir tout court. A l’échelle des condamnation, au Congo-Brazzaville, il est moins risqué de faire sauter tout un quartier de la capitale que d’entrer en rébellion contre les forces publiques. Reste au colonel téké Marcel Ntsourou, pour espérer revoir la lumière du jour et respirer l’air frais, de supplier la grâce de Sassou en vue de l’absoudre du péché d’avoir osé revendiquer le galon de général et de menacer faire devant les tribunaux français des révélations sur les disparus du Beach de Brazzaville.


Benjamin BILOMBOT BITADYS

Le colonel Marcel Tsourou condamné à vie, ses coaccusés prennent 5 à 15 ans de travaux forcés.

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21 réponses à MARCEL NTSOUROU ECOPE LA PERPETUITE, SASSOU ARBORE UN LARGE SOURIRE

  1. MOUBIE ONKO dit :

    Monsieur Benjamin BILOMBO BITADIS,
    A la lecture de votre article,il apparaît qu’il y a des grades du genre Colonel téké,est ce une institution nouvelle au sein de l’Armée ou le fruit de votre inouïe bassesse qui consiste toujours à faire une classification des ethnies?
    Un journalisme informe,les commentaires appartiennent aux lecteurs. Répéter une dizaine de fois Colonel téké Marcel NTSOUROU est loin de vous honorer et l’on perçoit aisément votre degré minable à intégrer un monde multipolaire caractérisé par des échanges horizontaux et transversaux ,quand bien même les blancs autrefois considérés comme supérieurs aux noirs nouent à ce jour avec ces derniers des relations de mariage et autres.
    Pourquoi en signant vos articles vous auscultez votre appartenance tribale,puisque cela vous semble si important ,nécessaire ,sinon indispensable.
    J’ai simplement honte pour vous ,mais alors honte!

  2. Delbar dit :

    Monsieur Bilombot,
    Votre analyse est conforme à ce que j’aurai pu écrire.
    Cependant, sachez que le Colonel ne demandera pas la grâce à la vermine.
    Pour ce qui concerne Mondieur Onko qui a honte pour vous, il vaudrait mieux qu’il ait honte
    pour le régime sanguinaire et corrompu qu’il soutient.
    Je ne suis ni Teke, ni journaliste mais blanc et avocat.
    J’approuve totalement ce qui a été dit pour l’avoir vécu personnellement lors du procès du
    4 mars.
    La seule différence entre les deux procès provient du fait que Monsieur Bayi et Mondieur Moukoula se sont à un moment réveillés.
    Grace à l’évidence et à la défense leur humanité à pris le dessus.
    Ici nous avions des voyous et à l’impossible nul n’est tenu.
    Mais ils rendront un jour des comptes et je serai l’avocat de la partie civile.

    Bien à vous.

  3. Guy Serge BOUANTSA dit :

    Étonnante façon d’écrire:

    1- On parle de colonel téké

    2- aucune évocation explicite de l’ethnie d’origine de cette orgue « d’apprentis sorciers de la justice » qui dans cette mascarade, ont voulu régler leur compte au colonel Ntsourou

    Le bon sens aurait voulu que que l’auteur, en parlant de colonel téké, que cela soit en opposition à une justice contrôlée par le clan familial mbochi(aussi précisément cité).

    Conclusion:

    Au delà de quelques évidences soulignés, ce texte, par manque de « syllogisme » est construit dans le même esprit que celui qui préside à la constitution de groupuscules ethnocentriste, dont la seule grille de lecture de la société est l’appartenance ethnique.

    On est dans le même registre que du « Bakongo ba bomi Marien », version opposition ou diaspora congolaise 201.

  4. MOUBIE ONKO dit :

    A monsieur Delbar
    Je veux simplement stigmatiser le fait que Mr BILOMBOT BITADIS , ne voit le Colonel NTSOUROU qu’à travers son ethnie ,comme si un adulte avant de prendre position ou de commettre un acte sollicite d’abord l’avis de sa famille ou de son ethnie.
    Mr Delbar ,vous qui êtes avocat ou prétendez l’être ,faites apparaître un seul passage dans mon post qui mentionne mon soutien à l’ordure sassou.
    Mr l’avocat qui fait des assertions gratuites et graves sur une personne qu’il ne connaît pas et est loin de connaître commet une erreur grave,mais très grave alors. J’en ai fini .
    Au passage relisez votre texte et apprenez à faire la différence entre « à » proposition et « a » du verbe avoir.
    Merci

  5. Anonyme dit :

    @ vous moubie onko qui croyez être un grammairien au dessus des autres. Relisez aussi votre charabia…

  6. Le Soleil dit :

    On devrait apprendre à comprendre qu’il y a des erreurs de frappe. Car certains ,comme moi utilisent, des claviers non français. Et en plus, ici, tous sommes intellectuels. D’aucuns avec un doctorat, d’autres avec une Licence ou une Maitrise( mon clavier n’a pas de lettres avec accent circonflexe et je ne me grouille pas à aller le chercher sur Word).
    Concentrons-nous sur la bataille civile et non violente pour faire partir Sassou et son clan du povoir. Je ne donne aucune morale à personne. Autrement Sassou continuera à regner et à se faire un jour roi du Congo de droit, car de fait il l’est déjà.

  7. Hervé ALINGABEKA dit :

    Ne vous en faites pas. Les condamnations abusives de ce procès personnelle de sassou nguesso n’iront pas loin. Le temps requis aux condamnés ne sera pas respecté. Le colonel Ickonga Akindou après avoir été condamné le 13 septembre 2013, à 5ans de prison lors du procès du 4mars 2012 pour détournement des fonds alloués pour la contruction d’une caserne militaire, a recouvré sa liberté 6 mois après en mars 2014. Sur les 5ans il n’a pas accompli 4ans et 6mois. D’autre part, les condamnés à la prison sont nombreux. Il se dégage ici deux possibilités. Cette exagération a pour but de permettre au ministre mbochi de la justice Aimé Emmanuel Yocka et famille de voler l’Etat congolais comme les mbochis savent bien le faire. Une partie du budget nationale allouée au ministère de la justice pour les prisonniers sera détournée à ciel ouvert par Aimé Emmanuel Yocka. La deuxième possibilté sera l’amistie générale pour que le peuple voit en sassou l’homme de paix qui s’est pardonné à ses énnemis et de là forcer le troisième mandat que lui refuse sa constitution. Je crois fermément que d’ici la fin de l’année une bonne partie des condamnés arbitraiement sera libéré.

  8. NON A L'APOLOGIE DE L'ETHNICISME dit :

    Le Soleil et Anonyme, il n’y a aucun intérêt à comprendre Sassou au coté des gens qui utilisent la même grille de lecture que lui.

    Le problème de fond n’est pas la grammaire, mais le fait de cataloguer des gens en fonction de leurs origines, alors que l’auteur ne signe pas les articles en déclinant les siennes.

    Et, cette façon de voir les choses fragilise ce ce que l’on semble présenter comme une lutte contre un clan au pouvoir; un clan que l’auteur se refuse de mentionner l’ethnie, comme il le fait pour Ntsourou.

    Etre intellectuel(comme vous semblez vous présenter), c’est aussi avoir la capacité de distinguer la forme du fond, et de pouvoir apporter la contradiction en distinguant le superflu de l’essentiel.

    Et, dans ce texte, l’essentiel est dans la différence entre la façon dont l’auteur signe son article, sans décliner son phénotype tribal, parle des hommes de l’Alima sans plus de précision et du colonel téké…

    Pour moi, Ce monsieur Bilombot est à l’image des journaliste de la radio « mille collines », mais se cachant derrière une opposition au clan Sassou, dont il est en réalité un c lône conceptuel.

    Il ne s’agit de défendre ni Ntsourou, ni Sassou ou qui que se soit, mais de manifester notre indignation, devant ce fléau qui gangrène notre cher beau pays le Congo, à savoir, l’instinct ethnique dans la gestion, mais aussi, comme le prouve l’auteur, dans la conceptualisation du réel congolais.

  9. Arlette KIMPILA dit :

    Avec ce type de raisonnement de « colonel téké », avec cette haine qui transpire dans ses écrits, BILOMBOT BITADYS nous rappelle la triste époque des  » pileurs d’enfants » de 1993.

    Arrêtons ce type de raisonnement, mais aussi la publication de ce genre de texte.

    N’encourageons pas ceux qui critiquent le tribalisme en employant les mêmes méthodes ou discours que la fameuse mafia d’Oyo.

  10. Yahne Becket dit :

    Il faut juste rappelé dans le commentaire que Mr Christian Oba n’est pas le frère de Mr Pierre Oba le ministre ils ne sont pas de la même famille

  11. Ndandou dit :

    Le papier de Bilombot s’ouvre par une référence à une pensée de Sony Labou Tansi, à savoir : « lorsque la justice échappe des mains de ceux qui la contrôlent, elle devient une véritable machine à tuer ». C’est, de mon point, l’essentiel du débat entre des intellectuels. Cette référence colle-t-elle au verdict du procès de Ntsourou ? Le condamné, lui aussi, pourra nous le dire dans ses mémoires, lui qui a été différemment au centre de plusieurs procès dont, notamment le procès sur l’affaire des disparus du Beach de Brazzaville, celui sur les explosions du 4 mars et le sien, celui sur le 16 décembre 2013.
    Le reste : « éthnicisme, régionalisme, …, est récurrent. C’est la cause de tous les drames que vit notre pays de manière permanente. Si les intellectuels pouvaient se résoudre à combattre ces phénomènes dégradants et avilissants, nous avancerions, et cela nous éviterait de passer notre temps à confronter notre savoir, notre alerte grammaticale, bref toutes ces piques qui contrastent avec l’intelligence même.

  12. macktchicaya dit :

    Passer le temps à discuter sur l’ethnie et la tribu me semble régressif et au mieux réducteur des problèmes de fond du Congo et son mode de gestion. La justice a donné son verdict et le peuple seul souverain appréciera; car d’aucun n’est dupe dans ce pays où l’on a souvent assisté au simulacre de la part des gouvernants et des exécutants du palais de justice. Les problématiques de l’éthique et de la déontologie en matière juridictionnelle n’est pas à son point optimum; combien même le peuple y aspire.Les disputes sur l’écriture ou la phraséologie ici sur ce site ne sont que des subterfuges qui cachent le vrai problème, car au fond de chacun de nous l’on sait la vérité.La manipulation et l’invective sont des astuces que certains gouvernements en Afrique utilisent pour empêcher l’éclosion d’une classe nouvelle de démocrates conséquents et aimant le Congo. Les querelles de personnes nous ont toujours conduites aux affrontements alors arrêtons de reprendre ces vieux schémas qui divisent, nous ne sommes plus à l’ère du « mono » où les procès étaient teintés d’idéologie; et malheur à celui qui déviait. La reproduction ici par certains des schémas de la stratification ethnique me paraît être très bas comme niveau de discussion ou d’analyse des situations fatalistes que connaissent les Congolais au travers leurs occupations journalières. Mes chers amis de grâce mettons sur ce site des analyses objectives de la situation du pays et allons vers une convergence pour faire que le niveau des débats s’élève.,,,,,,,,,Mack

  13. MONIMAMBU dit :

    Ndandou, que diriez-vous de quelqu’un d’une autre race, portant une bonne appréciation sur votre travail, tout en vous associant votre fonction ou qualification à votre origine ethnique ?

    Nous ne devons par faire l’économie de l’excellence à tous les niveaux si nous espérons faire mieux que ceux qui font l’objet de nos critiques.

    Il ne faut pas tomber dans les travers des maux que nous sommes censés condamnés, ne serait-ce que par la sémantique.

    Dans des pays de droit, lorsque des expressions inappropriées se glissent dans un discours public, cela ne peut pas ne pas être relevé, au-delà du message que peut apporter l’’auteur.

    Ainsi, je verrais mal un discours public en France du genre « la ministre arabe ou marocaine », « le joueur noir ou sénégalais »…sans que cela ne suscite une indignation.

    Je peux aussi prendre l’exemple de J. M LEPEN, quand il associe dans la même phrase le chanteur P. Bruel et le mot de fournée, ou d’un homme politique qui parle de joueur noir de l’équipe de France….

    Je me souviens aussi de l’indignation de Yannick Noa ou des athlètes antillais qui se voient qualifier de franco-camerounais ou franco-antillais quand ils perdent une compétition (et de français quand ils gagnent).

    Dans, la façon de présenter les choses, le sens des expressions a une importance et il faut justement, réfléchir avant de publier des textes.

    Vouloir trouver des excuses une dérive du genre « colonel téké », est un manque d’honnêteté intellectuelle.

    Nous avons lu les écrits du colonel Ntouroou qui s’offusquait contre une justice téléguidées par un clan qu’il a bien identifié.

    Mais, en cela, il ne se présentait pas comme un « colonel téké », mais comme un officier victime d’un règlement de compte.

    Donc, M. BILOMBOT n’a aucune excuse et se doit de retirer ce genre d’expression, au besoin de demander des excuses à ceux qui se sont sentis offensés (s’il lui reste un minimum de coefficient émotionnel).

  14. macktchicaya dit :

    L’on me parle ici des intellectuels au Congo je me demande s’il y en a encore? Sinon réduit à l’état de mendiants ou encore aux sans voix. Effectivement c’est cela le mal de tout état en phase de totalitarisme, car lorsque l’on essaye de jeter un oeil sur la culture au Congo, le sport, et tout ce qui fait l’épanouissement d’un peuple l’on convient que rien n’est fait pour donner à ce peuple de quoi se nourrir intellectuellement et spirituellement. Une simple observation de chacun sans partie pris nous conduira à ceci: le système fait de sorte que rien n’aille dans le sens de l’évolution ou du progrès collectif,,,,construire des routes qui ne sont pas entretenues, des ponts qui tombent et vanté cela me reste en travers de la gorge. Il n’ya rien à dire puisque le constat est déjà évident ce qui reste aux « intello » c’est de trouver la parade pour que ce processus de destruction de la nation par une cohorte d’individus s’arrête. Critiqué une gestion n’est pas saugrenu au contraire c’est dans la contradiction que l’on trouve des idées novatrices,,,,,,bref, le système actuel de gestion animé par certains ministres nécessite un nettoyage pour que nous allons vers une émergence tant attendue par le peuple. Regardons autour du Congo l’Angola, la Guinée Equatoriale et d’autres états comment les gestionnaires de la chose publique ont-ils pris conscience des enjeux de la modernité.Cependant au Congo les gens règlent encore des petits conflits individuels en piégeons l’ethnie et la tribu,,,quelle bêtise et les intello s’y mêlent.,,,,,,,,,A méditer.,,,,,,,,,(Mack)

  15. macktchicaya dit :

    Identifier un homme par son appartenance ethnique, est infâme et je pense que le Colonel n’a pas été colonel des tékés mais plutôt au service de la nation,,,,sinon nous verserons tous dans ces travers alors attention de verser des propos stigmatisant ici pour l’intérêt de tous. Ce point est important à mettre en évidence pour que cesse ici ce genre de propos. Nous n’allons pas nous mentir les Congolais savent ce qui se passe en sourdine car le reste est un habillage. Bref que les « intello » s’expriment et prennent le devant car on ne les entends pas du tout.Il faille que Sony revienne de sa mort, ou Létembé Ombili pour que la voix des sans voix trouve le chemin du progrès social et économique.,,,,,,,,,,,Mack à méditer

  16. Arlette KIMPILA dit :

    M. BILOMBOT BITADYS, nous ne sommes plus en 1993.

    Il faut dépasser l’envie de se mettre « un petit quelque chose dans le mortier » et se rassembler pour un Congo nouveau, où chacun sera identifié en tant qu’individu, ayant des compétences ou fonction déterminée, et non par l’ethnie.

    L’ethnie doit être exploitée dans sa capacité à donner une valeur ajoutée au vivre ensemble, pas dans le sens de la stigmatisation.

    Autrement, fermer la à jamais.

    Je ne pas pas que le Congo que je rêve en manquera, si ce n’est celui qui se construit dans le virtuel…

  17. Anonyme dit :

    Allez vous opposez à sassou nguesso qui est un tribaliste exemplaire, depuis la nuit de temps dirige le Congo d’une manière sectorielle.

    Ne venez pas nous distraire sur ce site.

  18. mackatchicaya dit :

    L’identification d’un individu ou son appartenance par sa tribu ou son ethnie est un processus d’exclusion et de négation de l’autre c’est un fait objectif mais condamnable. Ne considérer le compatriote que parce qu’il appartient à ta tribu ou ta région est très réducteur et dégradant car ignorant que la société toute entière ne peut être uniforme puisqu’il existe une pluralité de personne composants la nation et l’effort devra être mis sur la compétence et l’accrochement au projet commun que de se réfugier dans des retranchements tribales comme pour se sentir supérieur à l’autre. L’exclusion, le déni de l’autre , sont des attitudes et pratiques à bannir voilà pourquoi j’en appelle aux intello du pays de faire que le bon sens revienne, à travers leurs travaux par exemple. Les politiques également ne devraient pas verser dans cette triptyque: région, tribu, pouvoir car c’est à partir de là que l’on perd le sens humain puisque excluant de ses considérations les autre dans le socle des humains et donc de la collectivité nationale. Bâtir un état solide tient compte de toute ces composantes autrement une seule tribu ou une seule région ne serait capable d’atteindre l’élévation. Aussi en France il y a les bretons , les picards les corses, les normands mais jamais l’on a considéré chacun par rapport à sa provenance,,,,les sociétés évoluées marchent dans ce sens puisqu’elles ont dépassé ces paramètres qui divisent les membre d’une même communauté. Alors pour le Congo un effort est à consentir d’abord par les intello, et tous ceux qui ont la responsabilité de former la jeunesse. Si dans les bureaux les agents s’expriment en leur langue maternelle au lieu de la langue officielle du pays c’est grave,,,ce qui veut dire que l’âme du pays n’y est plus. Cette âme qui fonde le socle sur lequel repose toute la nation. Ceux des responsables qui se comportent de la sorte c.a-dire: exclure les autres membres de la collectivité nationale parce qu’ils ont un poste ou un pouvoir l’heure viendra où l’état reprendra ses droits et chacun répondra de ses actes et de manière juridique si et seulement si le droit est bien dit et appliqué.

  19. MUZUNGU dit :

    M. Benjamin BILOMBOT BITADYS, avec des termes comme « le colonel téké », mais aussi ceux qui se permettent de publier des textes contenant ce genre d’anachronisme, font le jeu de le l’ethnicisation des rapports dans lequel Sassou a une longueur d’avance.
     
    Ce genre de propos et leur publication, donne l’image réelle de l’opposition congolaise, dans son incapacité de se rassembler autour de l’idéal commun, tellement miné par le déterminisme ethnique.
     
    L’idéal démocratique, le projet de société mettant l’homme congolais, indépendamment de ses origines ethniques resteront de l’affichage, de ces donneurs de leçon, particulièrement de la diaspora, tant que nous laisseront passer ce genre de discours.
     
    Comme disait un sage de mon village : « Si vous fermez les yeux sur des faits, vous apprendrez par des accidents. »
     
    Je comprends dans ce contexte, le choix réalisé par certains opposants comme les Kolélas, Tsaty Mabiala, de choisir le diable qu’ils connaissent, empochant des « nguiris » au passage, que de s’hasarder à faire chemin avec des « tombeaux blanchis » du genre Bilombot, qui vous servent un discours tribalisme enveloppé de la pensée de Sony Labou T.
     
    Je crains, pour notre beau pays, pris en otage par un clan mafieux, que la nuit soit encore longue, tant que nous continuons à voir notre prochain à travers son origine ethnie, et non sa valeur ajoutée dans le vivre ensemble.
     
    Tant que nous n’aurons pas dépassé ce stade, même au niveau conceptuel, il est quasiment impossible à mon sens que l’on puisse faire mieux que Sassou, une fois aux affaires.
     
    Je suis pour une société où toute forme de dérive doit être condamnée, sans excuse car, disait encore la sage : « Vous apprendrez à couper des arbres en les coupant vers le bas. »
     

  20. Mfoa dit :

    Nous sommes tous responsables!!!

    En réalité, le NOIR a, depuis l’esclavage qui nous a produit le colonialisme et le néocolonialisme françafricain et chinois aujourd’hui, été incapable de s’élaborer et de se structurer…

    Alors, le BLANC nous a mis un jouet entre les mains, que l’on appelle l’ETHNIE, qui semble plaire aux idiots de nègres que nous sommes…
    Par manque de projets de société, les hommes politiques africains se fondent sur le populisme identitaire radical (voir les écrits du frères Nestor Bidadanuré), c’est à dire, le TRIBALISME.

    NOUS SOMMES TOUS RESPONSABLES!!!
    Car en 1992, le Congo a voté « ethnie » avec des partis tribalisés comme le PCT, le MCDDI, l’UPADS, le RDPS, etc….

    Or, nous sommes des BANTUS, qui signifie « Humains » et l’un de nos concepts fondamentaux, c’est le KIMUNTU, qui signifie « l’Humanité » de la personne.

    Prenez connaissance des symbles d’Akindra qui ne comportent aucun symbole du tribalisme: http://www.adinkra.org/htmls/adinkra_index.htm

    Et Wikipedia relève:

     » Le terme ethnologie est utilisé pour la première fois par le suisse Alexandre César Chavannes en 1787 dans son Essai sur l’éducation intellectuelle avec le projet d’une science nouvelle. L’ethnologie s’est séparée de la littérature et de l’exotisme vers la fin du xviiie siècle, avec la fin de l’étranger analysé d’un point de vue encore trop « ethnocentrique ». C’est aussi lors des colonisations et occupations européennes que les sciences ethnologiques se différencient de littérature exotique. Synonyme au début du XIXe siècle de « science de la classification des races », ce terme a marqué, durant toute la première moitié du XXe, et désigne parfois encore l’ensemble des sciences sociales qui étudient les sociétés dites « primitives » et l’homme fossile.

    Les premiers ethnologues ont ainsi fructifié à partir des documents rapportés par les explorateurs, les officiers militaires, les négociants, ou encore des missionnaires ; mais il a tendance à être substitué par le mot anthropologie, appellation d’origine britannique en France, science dont l’ethnologie constituerait une partie ou une étape. Et c’est Lévi-Strauss qui fut un des introducteurs de ce mot et du concept dans la tradition intellectuelle française.

    Toutefois, dans son sens (restreint) actuel, l’ethnologie enveloppe exclusivement les études synthétiques et les conclusions théoriques, élaborées à partir des documents ethnographiques et orientées plus particulièrement vers les problèmes de diffusion, de contacts, d’origine, de reconstitution du passé. C’est ce sens que les anglais attribuent depuis longtemps au mot ethnology. L’étude des problèmes plus généraux constituerait le champ de l’anthropologie sociale et de l’anthropologie culturelle. »

    Pour arrêter le TRIBALISME!!! Émancipons-nous!
    La meilleure arme de l’oppresseur est l’esprit d’opprimé disait Steve Biko.

  21. Anonyme dit :

    Beaucoup d’écris mais aucune action, à quoi cela vous sert-il? grammairien, docteur ou je ne sais plus quoi, quelle impact apporte vos propos?

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