2016 à Brazzaville : résister ou disparaître…Par OLIVIER MOUEBARA

libertéLe respect, selon la première définition du Larousse « est la considération que l’on a pour quelqu’un et que l’on manifeste par une attitude déférente envers lui ».

Le respect, selon la seconde définition du même dictionnaire est « le souci de ne pas porter atteinte à quelqu’un. Le respect des lois, de la vie »… 

Dans les deux cas, le dictateur-sanguinaire Sassou-Nguesso manque de respect. Alors que les congolais vivent dans la misère au quotidien, l’autocrate d’Oyo et sa cour se pavoisent en Chine. Au menu de leur jouissance, le shopping à tour de bras avec les deniers publics.

Au moment où commencent les soldes, tout le gratin prédateur congolais converge à Paris avec femmes, maîtresses, enfants et consorts, pour dilapider l’argent qu’ils n’ont jamais gagné à la sueur de leur front. En tête de gondole, Bruno Itoua, client privilégié du chemisier Façonnable. A en croire les témoins, il y dépense sans compter, tel le tonneau des Danaîdes.

En sus de ces banalités, le dictateur Sassou-Nguesso porte atteinte à la vie des Congolais en général. Il a sacrifié plusieurs générations, y compris la sienne. Incapable d’assurer un avenir à sa cohorte d’enfants, s’occuper de l’avenir d’enfants qui ne sont pas les siens ne relève pas de son « éducation ».

Plus grave, les enfants nés le 5 février 1979 (date du putsch du dictateur Sassou-Nguesso pour accéder à la tête du Congo) sont aujourd’hui âgés de trente cinq ans. Ils n’ont connu que famine, pauvreté et chômage de masse. Nombreux vivent encore avec leurs parents, côtoient leur galère, et se remettent chaque jour à Dieu pour survivre.

Seulement, si Dieu est réellement Amour, il ne peut laisser un dictateur décimer toute une population. « Aide-toi, le ciel t’aidera », dit la Bible. Alors, au lieu de nous remettre à Dieu, nous devons unir nos forces pour tenir en respect le dictateur Sassou-Nguesso. Le contenir, le tenir à distance en lui inspirant de la crainte au vu de ses projets de faire du Congo sa chose.

Remettre en cause son serment, c’est-à-dire son engagement solennel proféré en prenant comme témoin le peuple congolais de respecter sa « Constitution », ne sera pas le premier impair commis par le dictateur Sassou-Nguesso.

Ne respectant ni sa parole, ni les institutions, encore moins nos traditions, le dictateur Sassou-Nguesso a réussi l’exploit de se fâcher avec la famille Bongo.

Dans nos traditions, lorsqu’une femme a été dotée selon nos us et coutumes, elle fait partie intégrante de sa belle famille. Seulement, lors du décès de sa fille Edith, le dictateur s’est comporté comme un mal appris en exigeant que sa fille soit inhumée dans son village natal.

A l’irrespect de ce grossier personnage, l’heure n’est plus aux débats intellectuels sans lendemain, animés ici et là sur l’introuvable place de Paris.

« La liberté ne se marchande pas » disait Nelson Mandela. Le Congo doit être sauvé par ses fils et ses filles. Nos hésitations, notre manque de détermination et de convictions, renforcent le système érigé en mode de gouvernement par le dictateur Sassou-Nguesso.

Nous devons enclencher la vitesse supérieure. Aucune lutte n’est effective en utilisant le frein à main. Si le dictateur Sassou-Nguesso modifie ou veuille changer de Constitution, alors, n’ayons pas peur de l’affirmer, se posera la question de l’avenir du Congo.

Les esprits chagrins et corrompus poussent des cris d’orfraie lorsqu’une frange de nos compatriotes aborde la question de la partition du Congo. Elle peut paraître comme une provocation, mais les Congolais ne peuvent souffrir indéfiniment.

Dans le Kouilou où coule le pétrole, trône la pancarte de la compagnie ELF au delà de laquelle les Congolais n’ont aucun droit de regard sur leur propre production pétrolière. « Ici s’arrête le Congo » disent fièrement les Français devant les caméras.

Cette partition de fait sera une partition de droit en cas de tripatouillage constitutionnel par le dictateur Sassou-Nguesso. Il sera président à vie dans son village d’Oyo, entourés de ses félons et y poursuivra sa dictature.

Les démocrates et les combattants de la liberté qui veulent l’éclosion du Congo apporteront des solutions concrètes aux problèmes chroniques du pays. Il est insupportable que le Congo soit le pays le plus endetté au monde par tête d’habitant, alors que la population manque de tout.

Résister, c’est aller au clash avec le dictateur Sassou-Nguesso. A contrario, nous allons disparaître. S’il doit y avoir modification ou changement constitutionnel, ce sera sans lui.

« Si vous êtes capables de venir en aide aux autres, faites-le. Si vous ne le pouvez pas, au moins ne leur nuisez pas »(Le dalaï Lama, l’Eloge de la compassion ».

 

Par Olivier Mouebara

Diffusé le 27 juin 2014, par www.congo-liberty.org

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7 réponses à 2016 à Brazzaville : résister ou disparaître…Par OLIVIER MOUEBARA

  1. Aide-toi, le ciel t’aidera: tout est limpide comme l’eau de source, pour vu que les congolais sachent comprendre la teneur de ce message divin.

    Mon cher Olivier, une seule et unique solution s’impose aux congolais dans leur grande majorité-0,99 pour cent-de combattre ou d’affronter sassou dénis.

    Avec un déficit politique aussi sanglant, symbole de 400000 victimes congolaises, massacrées dans un génocide terrible commis par sassou dénis, les congolais sont devant une seule option: S’UNIR POUR ARRETER le dictateur immigré ivoirien.

    C’est la traduction réelle de ce message divin; à cet effet, les vrais militaires, vrais gendarmes et vrais policiers voire vrais agents des services spéciaux congolais doivent rejoindre leurs compatriotes civils contre le plus féroce criminel d’Afrique centrale.

    N’oublions que cet fou trop dangereux a endeuillé toutes les familles congolaises, de près ou de loin. Nous devons pas le lui pardonner!!! Celui qui tient ces lignes en sait quelque chose.

  2. Mfoa dit :

    A OLIVIER MOUEBARA

    Monsieur.
    Vous dîtes que l’heure n’est plus aux incantations! Soit! Je propose que nous commençons à manifester tous les mois de l’ambassade du Congo en France à l’assemblée nationale française chaque premier mercredi du mois et de manifester toutes les semaines à partir de 2015 avec le même itinéraire!

    Sinon, je vous demanderais aussi d’arrêter d’écrire, écrire et encore écrire… Cela ne sert plus à rien. Nous connaissons tous les maux du Congo et la dictature de l’homme des massacres du peuple et voleur notoire des deniers publics.

    S’agissant de la partition du Congo! Qui de ceux qui prônent la partition a reçu mandat du peuple kongo pour le faire? Ne suppléons pas une dictature à une autre.

    Le Soudan du sud a obtenu sa sécession, la bonne nouvelle est que dans ce Sud, d’aucuns ont commencé à appeler les autres « sudistes » et « nordistes » vice versa, d’où la guerre soutenue par la Chine et les États-Unis en sous-main.

    Une question: un ami vili m’a clairement dit, après la création du sud-Congo, il ne se voit pas vivre avec les habitants du niari, de la bouenza et du pool.
    Alors, ils comptent séparer le kouilou des autres régions… Que feront ces férus du sud-Congo? J’espère qu’ils accepteront à leur tour la sécession du kouilou du reste du futur sud-Congo…. L’arroseur sera vite arrosé à son tour.
    Où il y a du pétrole les forces occultes ne sont pas loin pour diviser et régner (Libye, Soudan, etc)! La françafrique n’est pas morte puisque l’homme noir est abonné à la soumission.

    http://www.leflochprigent.com/

    Maintenant, pour ceux qui veulent construire un pays de liberté, uni et de justice. Je suis prêt à apporter ma modeste contribution.

  3. Félicitations Olivier,
    Ton commentaire est excellent et limpide. C’est la première fois que je lis quelque chose bien depuis le début de l’année. Je crois que le Lion deMakanda devrait suivre ton exemple. Parce que j’ai du mal a comprendre ses interventions par rapport a la colere des autres Frères de la diaspora quant-aux solutions que les uns ou les autres proposent pour débarrasser de celui qui est devenu un danger non seulement pour le Congo, mais aussi pour l’Afrique entière. Je souhaiterais souvent te lire Olivier, fais-moi ce plaisir, cela me décidera de m’engager pour cette cause a laquelle tous les Congolais sages devraient prendre part.
    Bonne sante a Toi mon Frere.

  4. le fils du pays dit :

    Un peuple ignorant est un instrument aveugle de sa propre destruction.Notre frère Muebara ne cesse de nous ouvrir les yeux malheureusement une bonne partie des Congolais reste ignorant.Aucune marionnette,aucun pantin,aucun valet n’a quitte le trone par sa propre volonte ainsi nous enseigne l’histoire.C’est le peuple souverain,vaillant,aguerri et determine qui deloge et chasse le valet.Les Congolais doivent s’inspirer des exemples de autres peuples qui ont vire les valets.Soyez sures que sans la force brute,le destructeur infatigable du patrimoine commun des Congolais,le complaisant et servile d’edou ne partira pas du trone.

  5. Kimpéné Ya CONGO dit :

    Nous sommes une Très Grande Nation qui a trop perdu son temps à faire des politique d’Intimidations et de Sorcellerie qui ne nous a pas donné une place en Afrique alors la Guinée Equatoriale va très bientôt rayonnée mieux que le CONGO des égoïstes familles qui sont au Pouvoir presqu’à Vie. Heureusement en 2016, après 34 ans de Gestion du CONGO, l’Alternance et le Contrôle de la Gestion du CONGO s’imposera pour qu’on puisse rattraper Tous les déboires de Mauvaises gestions depuis des Années..
    Je l’ai déjà dit que le CONGO ne livrera jamais un des enfants à la CPI, c’est la CPI qui ne s’immiscera plus jamais aux affaires Africaines. Je viens là de rappeler tous les Africains à ne plus collaborer avec cette CPI car Vous savez tous d’où est-ce quelle est apparue et pourquoi.
    Revenons sur 2016, le Président Sassou N’guesso ne se présentera pas mais le Flambeau de la Démocratie sera rallumé au point où nous serons très regarder par le Monde entier. Personne ne va intimider qui que ce soit, il faut que Nous nous rangeons pour que notre Pays ne soit plus vu comme tel car nous ne nous regardons d’en haut puisque nous ne le pouvons pas. Mais les Étrangers parlent de nous en mal de par notre Gestion publique, du retard d’adaptation à la mise en marche du pays. Il nous faut nous surpasser de Croire en nous et se surpasser de croire que l’un ou l’autre est plus fort que l’autre. Nous sommes tous des Congolais même ceux qui viennent de très loin et qui sont devenus congolais, nous ne referons pas l’histoire mais nous ferons très attention à ne pas faire entrer au CONGO des nouveautés telles les religions ( externe: Islam), les divisions internes qui sont dues aux comportements malsains de nos politiques, ce qui a une incidence sur la jeunesse qui croient en vous, or vous les exposer à des comportements rétrogrades et parfois pousser à la violence politique.
    Pour terminer pour la paix au CONGO, je dis bien la Paix il faut que l’Armée soit reformée en mettant à la Retraite certains Officiers et faire une grande retrouvaille des hommes de troupe. Personne d’entre nous Congolais ne sait combien d’hommes de troupe avons nous au Congo, il faudrait de l’équilibre de notre Armée Nationale.
    Je ne Voulais pas le dire mais s’il nous arrivait qu’il y ait des émeutes, Sassou a assez terrorisé les Congolais et personne ne lui en voudra pour autant il s’en voudra lui-même.
    Les Congolais ne l’en voudrons pas car nous sommes trop en Retard pour nous attarder à de petites choses car même si nous avons été sonnés en ce temps là, hé ben les Congolais sont sur la Route de la Démocratie qui est la seule méthode de gérer au mieux un pays comme le CONGO.
    ViVe le CONGO ! ViVe la Démocratie !ViVe l’UNITE NATIONALE ! ViVe l’AFRIQUE !

  6. A Kimpené ya Congo, ton discours axé sur l’UNITE NATIONALE est une très bonne chose. Une Grande œuvre de construction dont la création d’une nouvelle COERCITION PUBLIQUE DEMOCRATIQUE EST LA PIERRE ANGULAIRE.

    Ceci étant dit, nous ne pourrons absolument pas recommencer avec le symbole du lavement des mains comme en 1991 à la suite de la CNS. Mon cher compatriote, le Congo, notre pays est lourdement souillé: un génocide a eu lieu avec pour comptabilité macabre près de 400000 victimes dans le sud du pays.

    La RECONCILIATION oui et oui, elle aura lieu, nous la mettrons en pratique en lançant le GRAND DEBAT DE LA DISSOLUTION DE LA  »COERCITION CRIMINELLE ACTUELLE ». C’est à dire nous allons rééquilibrer la FORME ET LE CONTENU des quatre structures que sont: l’armée, la gendarmerie, la police et les services spéciaux. C’EST LA CONDITION ABSOLUMENT PREALABLE à toutes négociations portant sur l’ensemble des questions soulevées aux prochains états généraux de la nation. Il faut s’en souvenir que l’échec de la CNS91 est du au fait que le problème de ces quatre structures qui formulent les bases d’une superstructure n’a pas été convoqué par les congolais.

    Je te rejoins sur la question de la CPI: il est mieux que les criminels actuels au pouvoir soient jugés par nous-mêmes. Ce qui doit les conduire à subir les affres d’une réclusion terriblement lourde. Cette position veut dire , mon cher compatriote, que la LOI doit s’imposer à eux pour les crimes génocidaires qu’ils ont commis. Un génocide ne peut être IMPRESCRIPTIBLE!!! Ce qui veut dire que les Démocrates revenus au pouvoir auront à la main droite la LOI et à la gauche la DEMOCRATIE.

    sassou, denguet et autres criminels doivent passer le reste de leur vie en prison. Absolument dans les prisons sordides de notre pays. Il n’y aura pas d’AMNESTIE POLITIQUE. Jamais et jamais, jamais…

  7. bilel dit :

    Chacun doit sensibiliser ses voisins, parents et amis sur la nécessité absolue de l’alternance en 2016. On brouille les pistes en évoquant la constitution sans dire clairement aux pauvres populations que les gens œuvrent pour une présidence à vie de notre dictateur. Aucun homme au cours d’une seule vie ne peut construire tout un pays encore moins réaliser tous ses rêves dans sa propre famille. Plusieurs congolais peuvent assumer la fonction suprême. Des dizaines d’ anciens présidents à travers le monde se la coulent douce après avoir quitté leurs fonctions. Certains, comme Nelson Mandela et Bill Clinton deviennent beaucoup plus sollicités par la communauté internationale pendant leur retraite.

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