Le Congo convulse. Le climat s’alourdit à mesure que s’approche l’échéance fatidique de l’élection du Président de la République. Des questions multiples restent sont réponses et les politiques de ce pays très politisé sont aux abonnés absents. Sauf, lorsque les uns se morfondent à défendre bec et ongles un Président en fonction que la Constitution ne laissent plus la possibilité de rempiler, et quand les autres hurlent la fin d’un règne pour le moins autoritaire. Tout ceci sur fond de cataclysme annoncé avec une population partagée entre le désir de changement et le souci de préserver un climat social de non conflit ouvert tant, les derniers soubresauts post-conférence nationale souveraine de 1991 ont marqué au fer chaud l’inconscient et la conscience collective des congolais.
Le sujet est d’importance, mais l’essentiel se murmure dans les salons privés à l’abri d’oreilles et d’yeux indiscrets par peur de l’autre ; l’autre soupçonné de faire le jeu du pouvoir ou encore membre d’une opposition soupçonnée, à tort ou à raison, d’être corrompue ; l’autre du nord ou du sud pris systématiquement comme un soutien du pouvoir pour le premier ou plutôt hostile à celui-ci, pour le second.
Officiellement, selon la propagande, tout va bien en terre congolaise et une certaine classe dirigeante feint de faire bonne figure pendant que couvent sous le buisson les braises d’une implosion, que d’aucuns prédisent, douloureuse.
Il faut agir. Et, c’est maintenant.
Notre solution pour le Congo, pour autant qu’elle permette de réunir le consensus nécessaire pour en partager les bienfaits avec l’entier peuple désemparé et inquiet, se veut une démarche de responsabilité, de vérité, et de réconciliation courageuse dont voici l’articulation dans les développements qui suivent.
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La quadrature du cercle
Le problème congolais est une équation insoluble du fait de ces multiples enchevêtrements dont il faut démêler courageusement les fils, avec la patience d’un sage, doublé d’une rigueur intellectuelle propre à un érudit, le tout dans un climat d’ouverture d’esprit de toutes et de tous, privilégiant l’intérêt général.
L’inévitable alternance politique
L’aspiration au changement à la fois du personnel politique et de la politique économique et sociale mise en œuvre depuis le retour du pouvoir en place en octobre1997 au Congo Brazzaville est plus que patente. Car, il ne fait aucun doute qu’après dix-neuf (19) ans de conduite des affaires de l’Etat en continu, la lassitude et l’usure du pouvoir pèsent lourds à l’heure du bilan. Pour le président sortant, la fin du mandat présidentiel en cours coïncide avec la limite constitutionnelle de deux mandats et de l’âge maximum requis suivant les dispositions constitutionnelles en vigueur. Devrait-on logiquement espérer une élection libre, transparente et apaisée en 2016? Rien n’est moins sûr.
Mais, le Congo-Brazzaville a besoin de repartir d’un nouveau pied avec une légitimité nouvelle incontestée, confiée à un(e) Président(e) élu(e) dont les principales missions seront de recoudre un tissu social délabré, changer l’orientation de politique économique et sociale dont la priorité sera la production agricole et industrielle intérieure favorisant l’emploi des jeunes, puis renforcer les bases institutionnelles de la République.
Les pièges du changement tant voulu
Si le changement s’avère nécessaire, voire inéluctable, il est tout autant souhaité par tous. Se posent une difficulté consciente de la gestion et la maîtrise dudit changement qui ne manque pas de susciter bien de questions parfois effrayantes.
Le changement dont il est ici question consiste en une alternance au pouvoir avec l’élection d’une personnalité issue des forces autres que celles participant au pouvoir en place. Cependant, les discours ambiants et les intentions à peine voilées de plusieurs acteurs de l’opposition laissent entrevoir, à tort ou à raison, un besoin de vengeance et de règlements de comptes.
Certaines langues pensent, et non sans raison, que les frustrations accumulées par ceux qui ont été mis à l’écart ou qui le ressentent ainsi risquent de provoquer une hystérie triomphaliste, à l’instar du climat qui a prévalu lors de l’élection de Pascal Lissouba en 1992. Les conséquences de cette excitation euphorique sont encore vivaces dans les mémoires.
La problématique de changement ne doit pas être vue comme le moyen « rêvé » de rendre à celui qui quitte le pouvoir la monnaie de sa pièce. Il n’est pas question non plus de faire systématiquement table rase de la responsabilité des acteurs sortants dans le cadre de la gestion du pouvoir d’Etat. Mais cela relève de la responsabilité de la justice, seule, en prenant soin de ce que celle-ci soit impartiale avec toutes les garanties de son indépendante.
L’incontournable réconciliation
La nation congolaise reste un projet à construire ensemble. Il passe par l’indispensable rassemblement des fils et filles du pays autour de valeurs qui fondent une République conforme à nos aspirations et notre désir de vivre ensemble.
Vaine serait toute volonté de réalisation d’un tel dessein si dans les pensées, les consciences et les actes se perpétuent les causes rédhibitoires du déchirement des entités ethniques et tribales constitutives de ce projet national.
La réconciliation des peuples politiquement divisés est un devoir républicain, même s’il peut paraître bien difficile, voire impossible pour certains pessimistes.
Réconcilier le politique et le Peuple c’est rendre à la nation spoliée et abusé ce qui lui a été indument pris et extorqué.
Réconcilier la nation congolaise avec l’histoire, c’est obtenir pour ceux qui l’auront demandé le pardon de la nation et reconnaitre pour victimes toutes celles et tous ceux qui, quel que soient les prétextes et les raisons, ont subi des injustices et autres violations des droits de l’homme avérées.
Réconcilier les congolaises et les congolais entre-eux, c’est rendre une justice, la plus juste possible, pour mettre fin au cycle de l’impunité et de la vengeance aveugle. Il s’agit de mobiliser toutes la communauté nationale autour de l’impérieuse nécessité de renforcer le pouvoir et les prérogatives de la Justice dans l’intérêt de tous avec une société qui offre à chacune et à chacun les mêmes droits et la stricte égalité des chances.
Le Nord et le Sud
Le sujet est presque tabou dans les discours officiels. Il est cependant dans toutes les consciences et mine profondément les bases d’une société qui veut se tourner vers le développement pour le bien être de chacun et de tous.
Le Nord et le Sud sont apparus très tôt au sortir des indépendances comme catégories sournoises du clivage fondé sur la géographie et comme une ligne de partage du positionnement politique des acteurs et des organisations à vocation politique.
Malgré la présence dans ces formations politiques des « originaires-représentants» de différentes tribus et ethnies du pays, le PCT, le Rdd, l’Undp sont considérés dans l’imaginaire collectif comme des partis à dominante nordiste ; le Mccdi, l’Upads l’Udr Mwinda et le Rdps comme des partis « souchés » dans les régions sud du pays.
L’une des craintes que colporte la conscience politique nationale tient aussi sur le fait que le Nord au pouvoir à travers les partis identifiés comme tels représente un danger pour le Sud et inversement. Au point où, la problématique actuelle s’entend également, par rapport à l’alternance dont s’agit, en termes de capacité pour un leader du Sud, à assumer le pouvoir d’Etat sans être tenter d’envoyer à la potence les dirigeants du pouvoir sortant ainsi que les paisibles populations originaires ou localisées au nord du pays.
Bien sûr qu’il y a géographiquement un Nord et un Sud. Bien sûr que vu de cette façon, aucun(e) congolais(e) ne saurait être issu(e) de nulle part pour ne pas être catalogué, mais hélas ! Rien ne peut expliquer que l’on partage les mêmes opinions philosophiques, politiques et/ou religieuses parce que originaire simplement de la même ethnie, tribu ou région.
Si la réalité propre à cette question relève plus de la manipulation, il n’en demeure pas moins qu’il constitue l’un des freins pour avancer. Il nous faut donc « tuer la tortue, pour arrêter la profusion des pets », comme le suggère la sagesse du terroir.
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Les raisons d’y croire
L’heure des choix décisifs approche. Le peuple congolais sera appelé à se déterminer sur son avenir immédiat et jeter les bases d’une perspective de long terme. Notre crédo se fonde sur le triptyque Vérité, Justice et Réconciliation. Rassembler ce qui est épars pour créer un autre avenir fait de lucides espoirs. Cependant, la politique pour la politique ne nourrit pas son peuple. Il faut allier alternance démocratique, stabilité politique et développement économique et social.
2016 apparaît désormais comme pouvant être le point de départ d’un nouveau contrat social fait d’exigences nouvelles de la part des dirigeants vis-à-vis de leurs mandants (le peuple), mais aussi une opportunité pour propulser une nouvelle citoyenneté qui met au cœur du projet républicain les droits et les devoirs de chacun et de tous.
La clef de succès de cette transformation réside dans notre capacité à mobiliser toute cette jeunesse qui doute pour son avenir et considère que rien ne se fera plus sans lui.
Le réseau des cercles de réflexion de la Conscience Libre entend promouvoir dans les mois à venir une dynamique qui devra amorcer le processus de réappropriation du droit à l’exercice des libertés longtemps confisquées. C’est un pari qu’il faut impérativement gagner, quoi qu’il en coûte.
Enfin, faudra-t-il se convaincre une bonne fois pour toute :
Que le temps des triomphes personnelles et égoïstes est terminé ;
Que la nation réconciliée veut se doter d’institutions fortes et crédibles au service de chacun et de tous ;
Que notre pays ne peut, cette fois-ci encore, se permettre de rater le train de l’émergence tant et si bien que nous serions sur la voie.
Par F. Wilfried D. KIVOUVOU
Coordonnateur des Cercles de Réflexion de La Conscience Libre
Brazzaville, le18 mars 2014.
Diffusé le 29 mars 3014, par www.congo-liberty.org
LE POUVOIR LE PLUS FÉROCE TIRE TOUTE SA PUISSANCE DE SON PEUPLE!
Ainsi, dès l’instant où la population refuse d’obéir, l’État n’a plus de pouvoir. Un peuple peut donc résister sans violence par la désobéissance et provoquer l’effondrement d’un État illégitime.
C’est principalement Gandhi en Afrique du Sud et en Inde, Martin Luther King aux États-Unis, Mandela en Afrique du Sud, les Mères de la Place de Mai en Argentine et la contestation du pouvoir soviétique dans les années 1980 qui en ont montré l’efficacité de la désobéissance civile. http://congo-objectif2050.over-blog.com/2013/11/la-chutte-du-dictateur-sassou-nguesso-peuple-congolais-pourquoi-la-d%C3%A9sobeissance-civile-est-l-unique-solution-envisageable.html
M. Kivouvou, merci.
A travers votre article ou plutôt votre judicieuse réflexion, vous avez dit tout haut ce que beaucoup de nos compatriotes disent tout bas. Il est donc temps de chercher à réconcilier le peuple congolais du nord au sud, car la méfiance des uns envers les autres est légion, Il ne faut pas se le cacher ou pratiquer la politique de l’autruche, en feignant d’ignorer que les blessures sont profondes dans les coeurs et dans la chair des Congolais meurtris, D’aucuns (ceux du sud) sont rongés par la haine et l’esprit de vengeance ; d’autres (ceux du nord) et les autres tenants du pouvoir actuel, qu’ils soient du nord ou du sud, par la peur obsessionnelle du lendemain, au cas où le pouvoir changerait de camp. Et comme sous le firmament, tout n’est que changement et tout passe…
Comme l’affirmait Bernard Kolelas, au lendemain des événements douloureux de 1993 : » …l’une des conséquences les plus dramatiques, c’est l’explosion d’une flambée de haine tribale qui fait qu’aujourdh’ui des Congolais fuient d’autres Congolais, alors qu’ils vivaient jusque là ensemble, que le voisin ou le collègue de travail qui, hier, était un ami, est tout à coup devenu un ennemi irréductible du simple fait qu’il n’est pas du même terroir. La haine tribale a cristallisé les oppositions et porté à son paroxyxme la violence des affrontements ».
Au lieu de divertir les gens avec l’amendement de la constitition, l’on devrait plutôt chercher à trouver les remèdes à ce qui fait souffir actuellement le peuple congolais qui était uni. M. Kivouvou, vous avez entièrement raison de proposer de rassembler tout ce qui est épars, et j’ajouterai, à travers une commission « Vérité, Justice et Réconciliation », seul organisme promoteur de réconciliation et de paix, comme hier en Afrique du Sud ou au Pérou. Pour construire la paix, Jean-Paul II disait : » il est requis avant tout que l’on extirpe les causes de discordes entre les hommes ; car ce sont elles qui alimentent les guerres, à commencer par les injustices. Beaucoup de celles-ci proviennent d’excessive inégalité d’ordre économique, et du retard à y apporter les remèdes nécessaires. D’autres naissent de l’esprit de domination, du mépris des personnes et, si nous en recherchons les causes profondes, de l’envie, de la méfiance, de l’orgueil et des autres passions égoïstes. L’homme étant incapable de supporter de si nombreux désordres, il s’ensuit que, même sans que la guerre soit déchaînée, le monde est continuellement empoisonné de rivalités et de violences. » Qui aurait dit mieux ?
Plaçons donc l’intérêt supérieur de la nation avant toute considération. Les politiciens véreux qui oublient que l’engagement politique est au service du bien commun et non de son bien propre, doivent donner la priorité au Congo et nous éviter d’autres épreuves douloureuses.
La réconciliation passe par la vérité. N’ayons pas peur de nous dire celle-ci en face, les yeux dans les yeux et sans passion. Sinon, comme l’affirmait Aimé Emmanuel Yoka » Honte et malheur alors, à tous les intellectuels et hommes politiques congolais, les vrais et les autres, en particulier à l’élite dirigeante d’hier, d’aujourd’hui et probablement de demain qui, du haut de son pouvoir et en vertu des connaissances qu’elle s’attribue prétend se substituer aux décisions individuelles des citoyens en dessinant pour eux les contours de la cité radieuse. »
Jean-Marie DIKAMONA.
Mon très cher frère Wilfried,
Tes analyses et réflexions sont toujours très pertinentes et elles m’encouragent dans notre combat. Preuve qu’il y a encore des Congolais capables de circonscrire à froid et avec intelligence les problèmes qui se posent au Pays.
Que notre Nzambi Ya mpungu te garde car demain à n’en point douter, le pays de nos ancêtres aura besoin de toutes ses filles et ses fils.
Bon courage à Mavula
La méfiance de l’homme du nord n’est pas justifiée, et ne peut être supportable quand on voit les dégâts qu’ils causent jusqu’aujourd’hui .Ces politicards du nord qui sont au pouvoir depuis plus de plus 40 ans ont apporté au KONGO, l’assassinat politique, le vol, le pillage, la dépravation des moeurs, ont mis la charrue avant les boeufs , maintenant ils doivent assurer les conséquenses.Cet très bel article me donne de l’espoir sur l’avenir du KONGO, mais je ne crois pas et plus au vivre ensemble ou l’unité de notre peuple .Ne peuvent vivre ensemble que des personnes qui ont les mêmes valeurs sur le travail, la gestion de l’état, le respect du patrimoine de l’état et tutti quanti…..
Alors chers frères, vous qui croyez à l’impossible, dites moi sur quelle base se fera cette unité ?
Mon cher Tsoua,
Il est vrai que le Congo, avec les lourds contentieux qu’il traîne, a laissé s’installer un malaise entre le Nord et le Sud dont l’une des solutions envisageables serait d’opérer une partition du territoire. Il n’empêche cependant de considérer que ce serait une fuite en avant, dont l’issue pour les entités nouvelles à créer ne présente aucune garantie de viabilité.
Par contre, il faut bien que ce qui tient lieu encore d’élite intellectuelle s’implique réellement à fond pour amorcer un processus de transformation profondes des structures sociales et politiques du pays. Il faut de nouveaux acteurs, donc de nouveaux dirigeants qui, par l’exemple, devront démonter à tous ceux/toutes celles qui ont plongé dans la fange les valeurs essentielles de notre société.
Il ne faut pas s’attendre à ce qu’un jour, Sassou et sa bande décident de céder les commandes de l’Etat au plus méritant parce que conscient de leur échec. Il y a une bataille (pas forcément violente, mais pourquoi pas si l’on est poussé à bout) à mener pour chasser ces incompétents qui de ce simple fait, n’envisage pas une vie hors du pouvoir.
Cher ami, il n’est pas trop tard pour échafauder les meilleurs stratégies qui vaillent pour changer le cours de cette tragédie qui devient simplement insupportable.
Au demeurant, bravo monsieur Kivouvou pour cette publication pertinente, de bon sens.
Il va de soi qu’il est saugrenu et irresponsable de prévoir absolument l’organisation des élections après le 14 Août 2016 , date à laquelle le pouvoir en place aura cessé d’exister.
Compte tenu de la crise de conscience qui sévit au pays depuis les assassinats de Ngouabi, Débat et plusieurs autres compatriotes, il faut entreprendre une période d’état des lieux, de mise en commun de nos fraternités explosées, avant de proposer des élections saines et libres comme en 1992.
Assainir d’abord le pays est l’une des tâches qui donnera confiance au peuple souverain. Cela prendra 1 ou 2 ans, mais nous devrions instaurer méthodiquement le retour triomphant d’une Nation unie.
Comment consolider les fondations sur lesquelles seront élevées de nouvelles institutions modernes et démocratiques si nous étouffons dans l’iniquité, tous ces meurtres qui minent toujours l’unité des Congolais!.
Aussi, l’idée d’un dialogue national,( DINA) et non d’une » réconciliation », est indispensable au développement du Congo.
» un peuple mur et prospère sait où il va et qui l y conduit »
ce fut comme une prémonition de l ancien président Alphonse MASSAMBA DÉBAT qui passait avant le journal de la radio diffusion congolaise .
Fort de cette expérience politique après des années idéologique du livre rouge de Mao Tse Toung et non content d avoir vécu des guerres fratricides , le peuple congolais se doit d engager un dialogue autour des valeurs de notre pays, pour définir en toute logique , les destinées de notre nation pendant une période transitoire, avant d organiser des élections présidentielles libres .
Appeler à tout prix le peuple aux urnes, tout de suite après le 16 août 2016 , équivaut à envisager
une guerre fratricide pire que celles qui ont déjà eu lieu dans un passé récent , très néfastes pour
l unité d une nation .
Il va sans dire que les peuples du nord qui ont goutte au pouvoir de l argent ne verrait pas d un bon œil , le retour d une alternance républicaine qui serait propice au peuple du sud , puisque
c est de cela qu il s agit exactement .
Ceci explique la nécessité d observer un temps mort sous le signe de la paix , avant d organiser des élections présidentielles sur la base des conditions établies et acceptées par tous les partis qui présenteraient des candidats .
Mais …est ce vraiment possible chez nous , THAT’ S THÉ QUESTION ….