EXCLUSIF : Complexe chinois de Tchissanga : l’écocide halieutique des Nguesso au Congo ! Par Rigobert OSSEBI


Complexe industriel de Tchissanga après la Pointe Indienne

Il y a quelques semaines un « pétrolier » basé à Pointe Noire avait diné chez un ami commun, à Paris qui m’a rapporté un élément de leur échange : « c’est terrible ce qui se passe avec la pêche industrielle au Congo. Les Chinois raclent tous les fonds marins. Il n’y a plus de poisson sur les marchés. Les espèces nobles ont disparu, exportées congelées et tout le reste se retrouve en farine, expédiée en Chine pour l’aquaculture.» Depuis deux bonnes années, j’avais commencé à me pencher sur le sujet, il me fallait terminer l’enquête. Je relançai tous mes contacts.  Hier me parvenait enfin l’information de Tchissanga (-4.5727764, 11.8062130)

En France, la Convention citoyenne pour le climat a déposé, le dimanche 21 juin 2020, ses conclusions. En tête des propositions recommandées, celle de la reconnaissance dans la Constitution française de la notion d’écocide. Selon le rapport rendu par cette Convention, « l’écocide définit toute action ayant causé un dommage écologique grave en participant au dépassement manifeste et non négligeable des limites planétaires ».

Ce qui se passe au large des côtes maritimes congolaises, empiétant sur celles du Cabinda et du Sud-Gabon dans le domaine de la pêche systématique et de sa surexploitation, pourrait bien relever de l’écocide et de cette définition.

Vendre tout vendre à tout prix !

La triste histoire du Congo Brazzaville avait commencé par les assassinats de 1977 ; sanglante mascarade qui n’avait rien de politique. C’était un coup de force de la Kakitoscratie locale, des militaires soutenus par la Francafrique d’alors.  Quarante trois ans plus tard, ses effets sont toujours apparents et ses commanditaires, françafricains et le gang des Nguesso, règnent encore en maîtres juste devant le rouleau compresseur chinois qui ouvre le passage à la razzia turque…

 Des dizaines de milliards de dollars ont été détournées durant ces quatre décennies. Tout ce qui a pu être vendu l’a été. Tout y est passé, pères, mères, enfants ; humains et animaux ; faune et flore soumis à tous les trafics. Sur terre et en mer ! On shore et Offshore ! Le minéral, le végétal !  La faune et  la flore !

Les Nguesso, avaient besoin de cash, alors ils ont tout vendu ! Sans jamais se faire taper sur les doigts, sans la moindre contravention ou amende ! Mieux, ils étaient récompensés. Le FMI, la Banque Mondiale, le Club de Paris, l’AFD (l’Agence Française de Développement) comme nous le découvrirons plus bas, les ont encouragés avec des milliards de dollars d’argent public qu’ils ne méritaient évidemment pas !

Au départ de la parenthèse Lissouba, de 1992 à 1997, la production de bois et de grumes n’était que de 500.000 m3 par an. Depuis, tombée quasiment entre les seules mains de la famille Nguesso et de leurs sous-traitants asiatiques, cette production a été multipliée par 5 officiellement, avec les éloges d’une communauté internationale volontairement myope sur une déforestation avancée. Une grande partie de la production clandestine de la partie Nord s’évacue discrètement par la Centrafrique et le Cameroun, échappant ainsi à tout contrôle.

Mais c’est dans le domaine maritime que le crime est le plus manifeste dans le dépassement déraisonné et déraisonnable d’une surexploitation des ressources halieutiques. Sans le moindre contrôle, d’un pouvoir complice qui ne s’en est pas donné les moyens, une entreprise chinoise a déployé une flotte conséquente d’au moins dix chalutiers , avec le concours d’un partenariat avec des dizaines d’autres (plus bas dans le texte avec l’AFD), et construit à l’abri de tout regard une immense unité de production de farines de poissons, destinées à la Chine ; une usine sur une dizaine d’hectares de bâtiments et entrepôts à Tchissanga, en contrebas de la route de Bas-Kouilou, la nationale 5, après la Pointe Indienne.

A l’abri des regards, en toute discrétion

Jamais la moindre communication locale ou nationale, n’a apporté la moindre information sur les contrats de pêche du Congo Brazzaville avec la République sœur-sangsue de Chine ; et encore moins sur le complexe industriel clandestin de Tchissanga. Les Dépêches de Brazzaville, du complice Pigasse, n’y dédiaient la moindre ligne. Pourtant, les signes de raréfaction, sur les marchés de Pointe Noire, de la production de poisson pêché localement ne trompaient pas. Les espèces nobles disparaissaient des étals et chez les pêcheurs artisanaux. Les bars, les soles, les langoustes, et surtout la sardinelle (Makouala), devenaient rares, très rares et chères.

Depuis 2015, avec les baisses des prix du pétrole et l’augmentation des vols et détournements par le gang mafieux à la tête de l’Etat, le pouvoir d’achat des Congolais avait considérablement diminué et le phénomène de la raréfaction de l’offre était passé relativement inaperçu. Il a fallu attendre le début 2018 pour avoir un élément précis du phénomène grâce à une longue enquête publiée par France 24 en partenariat (masqué) avec des lanceurs d’alertes locaux. La première partie, Débarquements de requins à Pointe-Noire : une pêche dangereuse à long terme ? , interpelle sur la surpêche des requins, notamment sur la plage de Songolo qui sert de port artisanal pour les pirogues des pêcheurs, principalement, Ouest-africains.

Débarquement de requins. Plage de Songolo Avril 2018 (photo France 24)

La seconde partie, À Pointe-Noire, les pêcheurs artisanaux dépouillés par les navires étrangers., nous démontre que le triste sort subit par les requins n’est que la conséquence de la surpêche pratiquée par les navires étrangers ; sans toutefois citer de nationalité. « Pendant ce temps, on sait que beaucoup de bateaux étrangers sont présents dans les eaux et que le Congo ne peut pas tout gérer ! » La bonne excuse de la fausse pauvreté ! Le Congo ne manquait pas d’argent lorsque le baril était à plus de 100 dollars et qu’il prêtait même de l’argent à d’autres pays africains ; sans compter les 14.000 milliards de FCFA (2 milliards d’euros) qui étaient réservés dans un Fonds pour les générations futures… ; et sans oublier tout l’argent détourné par les enfants, neveux et nièces  maintenant poursuivis pour leurs acquisitions immobilières partout dans le monde !

L’AFD met encore de l’argent au secours de Sassou Nguesso

L’an dernier, à pareille époque, une communication de l’AFD révélait l’étendue des menaces qui pesaient sur les réserves halieutiques, en apportant une centaine de millions d’euros de crédit au Port Autonome de Pointe Noire pour sauver la pêche industrielle (congolaise ?), en construisant un « nouveau port de pêche industrielle et d’un ouvrage de protection de la zone de débarquement de la pêche artisanale » (sic). Il était difficile de comprendre la portée de ces mesures alors que les réserves halieutiques diminuaient dramatiquement, et qu’il aurait mieux valu aider le Congo à limiter le nombre de chalutiers autorisés à fréquenter ses eaux jadis poissonneuses. Mêmes les espèces protégées comme les Orques et les Baleines auraient été prises pour cibles au large de Pointe Noire…

Ne prenons pas l’AFD, ni l’UE, pour des imbéciles : elles savaient parfaitement que si « En décembre 2017, 110 navires opérant sur une zone de pêche relativement limitée étaient recensés, contre 60 en 2015. » cela s’était produit avec l’accord du Tyran.

Les millions des projets ne seront jamais remboursés. La dette sera effacée. Les réserves de poissons n’augmenteront jamais ainsi et les pauvres Congolais mourront tout autant de faim sauf ceux qui se seront un peu/beaucoup sucrés dans la réalisation desdits projets… ! «Courageusement » tout de même une petite vérité était énoncée : « L’augmentation des captures  par la filière industrielle, leur congélation et leur conditionnement à des fins d’export, principalement vers la Chine, font donc peser un véritable risque sur la sécurité alimentaire des habitants du pays. »sans risque d’une rupture diplomatique avec le géant chinois !

Révélation du Covid au Congo

Malgré le trafic colossal représenté par le quasi doublement des captures du fait des 50 chalutiers supplémentaires opérant dans les eaux congolaises, aucune communication ne permettait d’identifier le ou les partenaires impliqués dans le pillage des réserves halieutiques. Dans la traque quotidienne des informations liées à la dictature congolaise, la révélation d’un cas de Covid 19 allait enfin nous éclairer :

« Le 30 mai, heure locale, selon le rapport oral de la New Crown Outbreak Detection Agency au Congo (Brazzaville), un employé de la Rongchang Fisheries Company à Pointe-Noire City avait un test d’acide nucléique positif pour une nouvelle pneumonie. À l’heure actuelle, l’employé ne présente aucun symptôme et peut être classé comme personne infectée asymptomatique après avoir consulté le groupe d’experts médicaux d’Aidang. Rongchang Fisheries a maintenant pris des mesures d’isolement.. ».

Aussitôt, tout devenait clair grâce à un article de SeafoodSource du 19 juillet 2016 :   La République du Congo est un nouveau centre d’intérêt pour la flotte de pêche hauturière chinoise.

Qingdao Rongchang Yuan Yang Yu Ye Co (également connue sous le nom de Rong Chang Long Distance Fishing Co) a célébré l’entrée de ses 10 navires au Congo avec une cérémonie à Xiangshan, près du port de Ningbo, qui est également un important centre de mise en conserve de fruits de mer. La société a décrit ses opérations au Congo comme «une avancée majeure dans les ambitions internationales de pêche de la Chine».

Créée en 2014, Rong Chang Long Distance Fishing a commencé avec un capital social de 30 millions CNY (4,48 millions USD, 4,07 millions EUR), mais a dépensé 178 millions CNY (26,70 millions USD, 24,1 millions EUR) sur ses navires pour le Congo. , avec chaque navire 4 670 tonnes et 49,9 mètres de longueur.

Rong Chang dispose désormais d’une importante capacité de réfrigération et de logistique et dispose de tous les permis du gouvernement congolais. Ses principaux navires, Lu Huang Yuan 185 et Lu Huang Yuan Yu 195, opèrent actuellement dans la zone économique exclusive du Congo dans le golfe de Guinée.

Dans un communiqué, la société a fait l’éloge des «ressources halieutiques abondantes» dans les eaux, qui, selon elle, restent relativement inexploitées en raison de la technologie et de l’équipement de pêche locaux «arriérés». Elle a ajouté qu’elle prévoyait «d’excellentes perspectives» pour ses opérations au Congo.

Chalutiers de Rong Chang face au Port de Pointe Noire Juillet 2019

La construction des dix bateaux de Rong Chang était terminée en 2016, et il ne restait plus qu’à localiser les installations utilisées pour traiter la production des dix chalutiers de Rong Chang ainsi que le reste de la flotte (sûrement chinoise) d’une quarantaine de navires.

Rong Chang  opérateur du complexe industriel secret de Tchissanga

Il a fallu attendre un bon mois pour qu’un informateur livre, du bout des lèvres, l’emplacement des installations que l’on voulait secrètes : “Sur la route de Bas-Kouilou après la Pointe Indienne, à Tchissanga”.

Google Maps a fait le reste ! Toute la ville de Pointe Noire le savait ! Des installations immenses sur la surface de deux bons terrains de football, avec un quai de débarquement avancé dans l’océan. Les Ponténégrins fortunés de la Pointe Indienne pouvaient apercevoir ces bâtiments industriels. Les pétroliers lors de leurs opérations en mer, ou par leurs survols en hélicoptère  devaient également les voir…

Beaucoup sont au Congo pour leurs propres affaires, pas forcément propres lorsque l’on touche au pétrole et autres industries extractives. Tous ont l’obligation d’être mouillés jusqu’au cou avec les Nguesso et préfèrent « ne rien voir » et  se taire. La présence d’équipements aussi vastes, à Tchissanga, ne peut s’expliquer que par l’accord du tyran suprême qui a autorisé, par un coup de stylo magique, la multiplication par 2 des chalutiers autorisés à piller les eaux congolaises.  Les poissons, toutes espèces confondues, sont débarqués par le quai. Dans l’usine, des centaines de travailleurs chinois sont logés sur place. Pas un Congolais. Des prisonniers ou des esclaves Ouighours selon certains de nos consultants ; qui d’autres pourraient accepter de travailler dans les conditions extrêmes de chaleur équatoriale, de congélation rapide et de haute température pour la production de farine..?

Les produits finis, cartons congelés ou sacs de farine, repartent par le même quai pour être transbordés pour la Chine ou par la route pour rejoindre le Port de Pointe Noire. La production de 50 chalutiers dont le peuple congolais n’aura pas une seule bouchée !

Tchissanga : siège d’un écocide avéré ?

La communication “zéro” sur Tchissanga est la preuve d’une complicité au sommet de l’Etat congolais avec la Chine dans l’exploitation extrême des ressources halieutiques congolaises et peut-être d’hommes et de femmes dans un travail “forcé”. 

La sécurité de l’approvisionnement alimentaire des populations congolaises, sur l’ensemble du territoire est menacée du fait de l’augmentation des captures par le quasi-doublement des chalutiers autorisés dans les eaux de la République du Congo. Sassou Nguesso s’amuse ainsi à affamer sa propre population.

Certaines espèces dans ces eaux risquent également de disparaître du fait de cette surpêche intensive avec des chaluts de fond. Les eaux jadis poissonneuses du Congo ne le seront plus et cela pourrait avoir, aussi, une incidence négative sur les captures dans les pays voisins.

Les décisions qui ont été prises au sommet de l’Etat congolais, par l’autocrate Denis Sassou Nguesso toujours guidé par sa soif d’enrichissement personnel, causent un dommage écologique grave en participant  « au dépassement manifeste et non négligeable des limites planétaires », dans la disparation sévère des ressources halieutiques de son pays, voire également des Etats voisins.

Denis Sassou Nguesso n’est plus seulement l’ennemi de sa population qu’il affame ! Denis Sassou Nguesso est un écocideur avéré !

Rigobert OSSEBI Diffusé le 26 juillet 2020, par www.congo-liberty.org

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9 réponses à EXCLUSIF : Complexe chinois de Tchissanga : l’écocide halieutique des Nguesso au Congo ! Par Rigobert OSSEBI

  1. Samba dia Moupata dit :

    C’est dommage que certains congolais continus à considérer Sassou Dénis comme étant un humain , alors ce type qui coupe la carotide de son mentor Ngouabi et enceinte sa femme Céline Ngouabi qui donne naissance à la petite Dominique Sassou nguesso est un inhumain . Le fou d’oyo est déterminé à brader toutes les richesses du pays pour soutenir le coup financier de sa barbarie tant qu’il vivra . C’est pourquoi seule la révolte pourra chassé un fou .

  2. Makouala dit :

    On savait que Sassou avait bradé le pays
    Avec cette usine de farines de poissons pour les chinois nous sommes condamnés à manger du croupion de dinde jusqu’à la fin des temps pendant que les Nguesso profiteront de Neuilly et de Miami

  3. Doukou daka na mwamba dit :

    Cher Makouala,

    Tu as tout a fait raison, nous mangerons jusqu’à la fin de temps des croupions de dindes et les epembe ya doula (poules surgelés) importés, et du Mosseka, dont les Congolais ne connaissent , ni la traçabilité véritable, et encore moins, si ces produits sont sains, faute de véritables sociétés nationales d’agrément et de certification . Ces dernières comme Veritas appartiennent occidentaux qui ne se feront pas Hara-Kiri !
    L’époque de gloire de la SICAP et COTONEC que Justin Lekoudzou du PCT a contribué a coulé sous Marien NGouabi, est bien lointaine…
    Les NGuesso n’encourageront jamais la production locale, puisqu’ils sont actionnaires de tous les produits importés au Congo-Brazzaville…
    Sans révolte comme le dit Samba dia moupata, nous sommes damnés pour l’éternité !

  4. Val de Nantes dit :

    C’est une de ces facettes horribles de cette gouvernance inique et sans la moindre once humaine …
    Sassou est un apatride ,et sur ce , il ne peut avoir pour ce pays aucun amour patriotique pouvant le ramener à des meilleurs sentiments .Sa gouvernance revancharde s’explique par son apatridie dont on mesure les effets collatéraux sur le pays …
    Difficile de soigner une telle pathologie mêlée de haine et de cupidité contre sa nation nourrissiére qu’est le Congo …
    Dire qu’il est des nôtre est un euphémisme ,car les actes qu’il pose , les en eloignent ….Sa propension à détruire le Congo sur l’autel de l’enrichissement personnel et familial s’apparente à une invite à un suicide collectif des congolais .
    Que restera t- il du Congo ,après Sassou ?
    Ne serait il pas temps d’en écourter les souffrances ,afin d’en préserver l’essentiel au prix de quelques sacrifices ?

  5. Val de Nantes dit :

    À près de 40 ans de sassoufolie ,nous avons d’un côté : l’apologie de la frugalité ,de l’ascétisme pour la population de l’autre l’éloge de la folie symbolisé par l’enrichissement ,la domestication du PIB congolais ,et tout orné des agapes de tout genre ….
    Les fédéralistes diasporiques proposent un plan marchall en direction des régions fédérées pour amener celles -ci à créer des richesses locales ,facteurs de paix sociale ….
    Le jacobisme ,mode Sassou ,est une escroquerie étatique et donc une impasse pour notre pays .Le modèle économique dont il s’inspire est un entonnoir des finances publiques au bénéfice des politiciens en mal de reconnaissance économique et sociale ..
    Après 60 ans d’indépendance ,le Congo a plus que retropedalé ,bien qu’il eût disposé des occasions de s’offrir des petrocfa ,le bilan est moyenâgeux et exige un virage institutionnel moderne qui réponde aux attentes d’un peuple éreinté par la médiocrité du personnel politique .ayant dirigé ce pays ..
    Nul besoin des grosses loupes pour faire la différence de gouvernance économique entre les régions françaises jacobines et les régions allemandes féderées ..
    Le fédéralisme ,c’est la responsabilisation du facteur humain dans la gestion optimale des ressources locales ou territoriales …
    La répartition ou l’allocation des ressources fédérales est l’unique moyen de parvenir à résoudre de façon durable et irréversible la pauvreté congolaise …
    On investit ,on récolte le rendement …
    La mobilisation de toutes les potentialités régionales est la condition de réussite économique ,politique et sociale dont peuvent profiter ces régions longtemps négligées pour des raisons purement politiques ….
    L’accaparement du pouvoir exclut le partage du pouvoir minimaliste ,jugé comme antinomique au contrôle exclusif de la richesse nationale ….
    Le jacobisme congolais trouve sa justification existentialiste dans la satisfaction des plaisirs immoderés de ceux qui prétendent gérer le pays depuis Brazzaville …
    Les fédéralistes remettent en cause toute la trame institutionnelle héritée et pensée par les colons ,car elle est source des problématiques tribales ,d’ailleurs notre carte géographique en témoigne .
    La philosophie fédéraliste redessine un Congo géographiquement économique dont le seul objectif est de créer des dynamiques économiques par régions regroupées (fédérées )….
    Pour nous le Congo est un cadavre en transit vers la morgue ,seul le remède fédéraliste pourrait l’en sauver …
    L’Etat fédéral ,l’Etat abrite , alloue de l’argent fédéral aux régions féderées pour la création autonome des richesses locales …
    Voilà de manière lapidaire l’explication qu’il convenait d’apporter aux esprits de ceux qui ,par un excès de tribalisme de repli , en viennent exprimer des doutes sur l’efficacité éprouvée de cette nouvelle pensée politique congolaise …
    Difficile de rester assis sur un modèle économique qui a échoué depuis l’indépendance ..
    Le principe de précaution exclut la supposée bonne moralité de certains politiciens congolais d’autant que le pouvoir corrmpt l’homme .
    Un pays ne peut être suspendu au bon vouloir de certains d’entre nous ..L’assurance ou la garantie de respect des lois bien pensées reste la règle . Nous préférons la divinisation des institutions desruptives à la Zeusification d’un politicien congolais dont on attendrait le respect des règles institutionnelles …
    L’aléa politique est insoluble dans le precautionnisme politique .

  6. Revelino dit :

    Sassou est un sociopathe. Je n’arrive pas à comprendre que les gens le laissent détruire le pays. Je ne comprends pas une telle habitude.

    La révolte d’un peuple n’a de sens lorsqu’il a le sentiment d’être soutenu par l’armée. Mais, le Congo est un cas d’école. Ces gens de l’armée méritent d’être psychanalysés. L’amour de la patrie est absente de leur conscience. Les gens se réclament avant tout mbochi, nzabi, bomitaba ou autre avant de se dire congolais. Et ça, c’est un problème.

    Vendre le pays aux étrangers pour un mets, quel sacrilège. Je n’ai jamais eu autant honte d’être congolais qu’aujourd’hui.

  7. Anonyme dit :

    Vendez le Congo aux étrangers mais ne vous attendez pas à être soutenus par ces derniers le jour où vous deviendrez apatride.

    Tout crime contre son peuple se paye toujours au prix fort. Aucun crime ne reste impuni.

    Vous qui vendez le Congo avec la complicité des étrangers, nous n’oublierons jamais. Les Duvalier l’ont fait, on sait comment ça s’est terminé. Sassou et consorts ne feront pas exception.

    Soyez donc complice des crimes de Sassou et sa famille, vous le paierez au prix fort. Le crime est imprescriptible.

  8. Romeo dit :

    C vraiment triste. Ce monsieur est un malade mental. Il n’a ni le respect ni l’Amour du peuple Congolais. On doit seuleument nous revoltés sinon nous vivrons plusque le mot pire

  9. Anonyme dit :

    cela m etonne que c est seulement maintenant que mes compatriotes s emeuvent de la situation des chinois qui on fais main basse sur les eaux poissonneuses de notre cher beau pays.Cela fais un bon bout de temps que les chinois sont present dans cette filiere a pointe noire et dans ces environs ,nous autres avions alertés les uns et les autres sans que cela n est porté echo.
    C est veritablement un crime de plus des NGUESSO CONTRE LA POPULATION CONGOLAISE ET SANS QUE PERSONNE NE BRONCHE.TIA DI MINGUI BA PANGUI YA MOUNOU.

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