Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales Paris, le 17 décembre 2015
et Politiques en Afrique, Paris.
https://electionsafrique.wordpress.com
- Ban Ki-Moon,
United Nations Headquarter
405 East 42nd Street, 32nd Floor
New York, NY 10017, USA
Mme Federica Mogherini
UE – Service Européen Action Extérieure
242 rue de la Loi,
1049 Bruxelles, Belgique
- François Hollande
Palais de l’Elysée
55 Rue du Faubourg Saint-Honoré,
75008 Paris
Lettre ouverte à l’attention de :
- Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations unies
- Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, vice-présidente
- François Hollande, Président de la République française
Objet : Bilan du coup d’Etat constitutionnel d’octobre 2015 en République du Congo et demande d’une mission d’enquête internationale.
Monsieur le Secrétaire général des Nations unies,
Madame la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité,
Monsieur le Président de la République française
Depuis 2009, le Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique, à Paris, se consacre au soutien des démocrates africains. Depuis 2014, il s’est mobilisé sur la limitation du nombre de mandats présidentiels[1], souvent évoquée par la diplomatie américaine, abordée par le président français au Sommet de la Francophonie de Dakar le 30 novembre 2014, puis par le secrétaire général des Nations-Unis au sommet de l’Union africaine le 30 janvier 2015[2].
Promue par la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de l’Union africaine[3], le respect des limitations du nombre de mandats présidentiels inscrites dans les constitutions pourrait accélérer la démocratisation dans les Grands lacs et en Afrique centrale, et donc en Afrique, puisque l’Afrique centrale est l’une des régions d’Afrique où la démocratisation a, depuis 1990, encore très peu avancé.
Après 31 ans de pouvoir, par une violation de la constitution, couronnée par un référendum anticonstitutionnel le 25 octobre 2015 boycotté massivement par la population, Denis Sassou Nguesso vient de bloquer le processus de démocratisation et de construction d’un Etat de droit en République du Congo. Il s’apprête à imposer un processus électoral accéléré et bâclé en dehors des normes démocratiques internationales. Alors qu’il ne dispose que d’un électorat très réduit, en réalisant son coup d’Etat constitutionnel, Denis Sassou Nguesso montre que le processus électoral sera déterminé par la répression de l’opposition et de la population plus que par la réalité d’une vie démocratique.
Suite à la répression des manifestations avant le référendum, en particulier le 20 octobre, Denis Sassou Nguesso a mobilisé tous les moyens dont il disposait au niveau communication pour empêcher que ne soit dressé un bilan des massacres commis par les forces de l’ordre. Son gouvernement a publié un bilan officiel irréaliste de 4 morts[4] qui a été repris largement par des media internationaux, dont on peut douter de l’indépendance, les media nationaux étant, eux, très peu développés faute de liberté de la presse. Il a exercé une répression qui a rapidement désorganisé les partis politiques et la société civile. Il a coupé internet et SMS pendant au minimum 13 jours, entre le 19 et le 31 octobre, internet maintenu depuis partiellement coupé, et exercé une surveillance des communications téléphoniques pour effrayer ceux qui tenteraient de résister à la censure.
Ainsi, le président congolais a maintenu une désinformation efficace sur le bilan des victimes alors que les informations s’accumulaient dans le même temps sur les nombreuses violences au Burundi, entrainant une prise en compte diplomatique. L’actualité internationale à Paris, en Syrie, en Libye puis la COP21, ont par ailleurs entrainé un détournement des regards hors du Congo Brazzaville quelques jours après le référendum.
Les informations sur les victimes de la répression d’octobre n’ont pu arriver que difficilement. Le 6 novembre, les partis politiques d’opposition Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (FROCAD) et Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) ont publié un premier bilan provisoire partiel listant 16 personnes décédées et de nombreux blessés[5]. Le Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique dispose d’un nouveau bilan des victimes plus complet mais toujours partiel (voir annexe) :
- 46 personnes décédées dont 43 identifiées,
- 69 personnes blessées identifiées,
- 4 personnes disparues identifiées.
D’autres décès n’ont pas été déclarés et ont été dissimulés par les familles par peur des représailles. L’efficacité de la politique de désinformation n’a pas permis de connaître le bilan réel. En l’attente de confirmation sur certains faits, une estimation supplémentaire serait de 46 à 65 personnes décédées, 69 à 100 blessées, 4 à 20 disparues. A mi-décembre, les arrestations continuent et se multiplient, visant les partis politiques et la population.
La majorité des victimes ont été tuées ou blessées par les forces de l’ordre les 20 et 21 octobre – les premiers blessés datent du 17 à Pointe Noire –, par balle, par étouffements dans les commissariats, sur la voie publique et dans les domiciles privés. Une grande partie des victimes ont été tuées ou blessées à Brazzaville ou à Pointe Noire mais aussi dans les villes de la partie méridionale du pays dont Dolisie, Kinkala, Madingou, Mossendjo, Mouyondzi, NKayi, Sibiti.
Cela intervient dans une région où le risque de déstabilisation est déjà important. Comme l’a rappelé le 8 octobre 2015, à propos du Burundi, l’envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs, Tom Perriello, en invitant les chefs d’Etats de « République du Congo, de République démocratique du Congo et au Rwanda » à une « passation de pouvoir pacifique » pour « aider la région à tourner la page après des décennies d’instabilité »[6], la question est régionale et implique une intervention de la communauté internationale cohérente sur les 4 pays concernés.
La République du Congo est entrée dans une période de crise et d’instabilité dont l’issue est incertaine. Dans les deux Congos, les populations refusent de se voir imposer des pouvoirs illégitimes. En République démocratique du Congo, Joseph Kabila est confronté à une opposition organisée contre toutes hypothèses de prolongation de son pouvoir au-delà de 2016. En République du Congo, la poursuite du plan engagé par Sassou Nguesso pour se maintenir au pouvoir à vie risque de provoquer de nouvelles violences et victimes.
Ayant pris connaissance de ce nouveau bilan provisoire et toujours partiel des victimes de la contestation de la modification de la constitution, le Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique demande aux Nations-Unies de « déployer en urgence et aussi vite que possible une mission pour mener une enquête rapide et complète sur les violations des droits humains » en République du Congo, à l’instar de ce qui a été envisagé pour le Burundi le 14 décembre 2015[7].
Le Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique demande à l’Union européenne et à la diplomatie française de soutenir cette demande d’enquête internationale et appelle les Nations-Unies, l’Union européenne et à la diplomatie française à condamner la répression dont sont victimes les populations en fonction de l’historique réel des événements depuis octobre 2015 en République du Congo, comme cela a été fait en République Démocratique du Congo après les massacres de janvier 2015[8].
Collectif de Solidarité avec les Luttes Sociales et Politiques en Afrique,
Paris, 17 décembre 2015
12 signataires : Fédération des Congolais de la Diaspora (FCD, Congo-Brazzaville), Balai Citoyen France (Burkina Faso), Réagir (Gabon), Amicale Panafricaine, Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise (CODE, Bruxelles), Union des Populations du Cameroun, Union pour le salut national (USN, Djibouti), Alliance Nationale pour le Changement Ile-de-France (ANC-IDF, Togo), Mouvement pour la Restauration Démocratique en Guinée Equatoriale (MRD), Parti de Gauche, Parti Communiste Français, Europe Ecologie les Verts.
* * *
Lettre ouverte à M. Ban Ki-Moon, Mme Federica Mogherini, M. François Hollande, copies courriel à:
- Mme Fatou Bensouda,Procureur de la Cour pénale internationale
- Abdoulaye Bathily, Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale
- Jan Eliasson, vice-Secrétaire général des Nations-Unies
- Neven Nimica, commissaire au Développement de l’Union européenne
- Nicholas James Westcott, directeur général pour l’Afrique du SEAE de l’UE
- Hans-Peter Schadek, directeur Afrique Centrale et de l’Ouest du SEAE de l’UE
- Silvio Gonzato, directeur Droits humains et démocratie du SEAE de l’UE
- Elmar Brok, président de la commission des Affaires étrangères du Parlement Européen
- Mme Linda Mac Avan, présidente de la commission Développement du Parlement Européen
- Mme Elena Valenciano, présidente de la commission Droits humains du Parlement Européen
- Mme Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie
- Christophe Guilhou, Directeur paix, démocratie et droits de l’homme de la Francophonie
- Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères du gouvernement français
- Mme Hélène le Gall, M. Thomas Mélonio, conseillers Afrique de la présidence française
- James Duddridge, ministre de l’Afrique du gouvernement du Royaume Uni
- Günter Nooke, délégué pour l’Afrique auprès de la chancelière allemande
- Mme Saskia De Lang, ambassadrice de l’Union européenne en République du Congo
- Jean-Pierre Vidon, ambassadeur de France en République du Congo
- Stéphanie S. Sullivan, ambassadrice des USA en République du Congo
- Tom Perriello, envoyé spécial des USA pour la région des Grands Lacs
- Mme Linda Thomas Greenfield, Secrétaire d’Etat adjointe des USA chargée des Affaires africaines
[1] Campagne des ONG Tournons la page http://tournonslapage.com/, Régis Marzin 15.10.14, ‘En 2015 et 2016, la limitation du nombre de mandats des présidents africains, un levier pour accélérer la démocratisation?’ https://regardexcentrique.wordpress.com/2014/10/16/en-2015-et-2016-la-limitation-du-nombre-de-mandats-des-presidents-africains-un-levier-pour-accelerer-la-democratisation/
[2] « Je partage les craintes émises vis-à-vis des dirigeants qui refusent de quitter leurs fonctions à la fin de leur mandat. Les changements de Constitution non démocratiques et les vides juridiques ne devraient pas être utilisés pour s’accrocher au pouvoir », 30.1.15 Ban Ki-Moon traduction AFP : http://www.romandie.com/news/Ban-Kimoon-appelle-les-dirigeants-africains-a-ne-pas-saccrocher-au-pouvoir/560686.rom, discours officiel : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=34173
[3] le Congo Brazzaville est signataire de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de l’Union africaine : http://www.achpr.org/fr/instruments/au-constitutive-act/ratification/
[4] http://www.rfi.fr/afrique/20151021-congo-brazzaville-situation-toujours-potentiellement-explosive-sassou-referendum
[5] Idc-Frocad Pointe-noire: Bilan des évènements des 20 et 21 octobre 2015, http://www.zenga-mambu.com/fiche.php?id=5695
[6] http://www.jeuneafrique.com/270555/politique/de-la-necessite-de-respecter-la-limitation-des-mandats-presidentiels/
[7] http://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=16878&LangID=F, http://www.africa1.com/spip.php?article61618
[8] http://www.ladepeche.fr/article/2015/01/22/2034245-rdc-12-morts-trois-jours-kinshasa-fidh-accusee-etre-manipulee.html
Les congolais ont-ils vécu l’enfer sur terre imposé en 2015 par le dictateur sassou Nguesso et ses forces centrifuges affairistes et lobbyistes francafrique? https://www.youtube.com/watch?v=6bh_gF1Ugds
Tout ça c’est bien, mais je ne vois pas du positif sur ce que la France, L’ONU, L’UE peut faire pour nous, pauvres congolais. Ce qui compte pour eux, ce sont juste leur intérêt. Nous, les congolais devront prendre notre destin, sortir pour contester, faire une grève sans fin, prendre en procession toutes les institutions, mettre le feux partout.
ne compter sur la France, François hollande a déçu le peuple congolais tout en privilégiant l’intérêt de la France le PETROLE donc rien ne se fera si le peuple congolais ne prend pas ses propres initiatives afin de mettre la voix démocratique en route
Toutes ces actions sont positives. Rester les bras croisés est la pire des solutions. Mobiliser, sensibiliser, informer, communiquer, pointer du doigt voilà ce que nous devrons faire. Tous ne sont pas sourds ni aveugles. Tôt ou tard ces appels seront entendus. Nous avons une obligation morale pour toutes le victimes , tous ces jeunes qui ont été massacrés. Quel mérite avons nous pour avoir survécu à cette tuerie? Pour la mémoire de nos morts, je soutiens cette lettre ouverte.
Kuna
Tout a fait d’accord avec Kuna.
Voila au moins un homme raisonnable KUNA. T’as raison Kuna, c’est une action positive qui montre au sanguinaire Sassou qu’il n’est pas encore sortie de l’auberge, qu’il a tort de crier victoire. Déjà la mobilisation reprend demain à Paris. Sassou est un terroriste qui sera térrorisé
Tout ce ci n’arrive t-il pas trop tard? Le pays est désormais divisé. Le Nord le royaume des Sassou et le Sud, l’Etat des kongo et téké!
Le peuple congolais ,surtout celui du Sud ne veut plus d’union ! Le Nord est putschiste et fraudeur! Assassin et préférant le mensonge et le despotisme à la démocratie.
Il est vraiment trop tard, trop tard! Le Nord aime et apprécie le despotisme. Le Sud le combat en permanence! Une vie commune est explosive, incohérente. Ces deux contrées sont trop antagonistes.
C’est aussi ces réalités qu’il fallait exposer dans ce courrier!
Non je ne suis pas daccord ! Il n’est pas trop tard. Nous devons suivre la voie de l’unité ! TOUS Congolais ! Soyons actif, debout ! Nous vaincrons ensemble !
Vive le CONGO !
Marie laure tu as raison on peut plus vivre avec ces gens des sauvages des assassins nous au sud nous sommes civilisés on est pas criminels vive le sud congo
Toutes les initiatives qui vont dans le sens de condamner les crimes incessants de ce régime autoproclamé et sanguinaire sont bonnes à prendre à condition de ne pas oublier que la liberté ne peut s’acquerir que dans la lutte, dans la manifestation, dans la désobéissance civile quotidienne jusqu’à à la victoire finale. Le peuple congolais dans son immensité ne doit pas l’oublier, il doit imposer le départ de ce système et tous ces acteurs à cette même communauté internationale à qui cette lettre ouverte a été adressée.
Seule la lutte liberte et j’ai envie d’ajouter : la liberté est au bout de la manifestation.
Mes chers frères congolais et africains en général, méditons cette belle phrase d’un géant africain répondant au nom de Thomas Noël Sankara :
La patrie ou la mort, nous vaincrons.
Malheureusement les lobbyistes nous imposent ce criminel de sassou ! Donc le combat est aussi diplomatique , car nous devons remuer ciel et terre pour montrer la monstruosité de cet assassin qui tue les congolais depuis 45 ans , pour rappelle sassou signe son premier crime avec l’assassinat du lieutenant kinganga en 1970 !
J’en appelle aux Sud Congolais à Voter oui à l’indépendance du Sud Congo et la création de l’Etat du Sud Congo. Le Pré Référendum est ouvert. C’est la seule et unique voie qui atteste aux yeux du Monde notre exaspération et notre volonté à dessiner un autre destin.
Sitou Mpaka
Vous avez ecrit : » Sassou signe son premier crime avec l’assassinat du Lieutenant Kinganga ».Cela est faux .C’est plutot Yhombi qui etait le chef d’Etat Major a cette epoque .Sassou n’avait pas une grande influence dans la prise des decisions.En plus, Kinganga avait bien le temps et la facilitie de s’enfuir.C’est plutot lui-meme qui avait decide de mourir sur place parce que son coup avait echoue.Apres la conference nationale ,au cour d’une emission speciale sur le coup d’etat de Kinganga,l’invite Bakoua qui fasait partie du commamdo avait bien confirme que Kinganga avait le temps de s’enfuir .Tous les autres membres du commando s’etait enfuit .Il n’y avait qu’un seul mort (kinganga).
SEPARONS NOUS, C’est la seule solution qui convienne , c’est comme dans un couple ,ce tantinet musical , le signe de faiblesse des opprimés est désespérant , soyons constants dans notre décision historique de division . Votre danse de ventre à l’égard des sauvageons mbochis ,
nous infantilise , nous devons tenir une posture implacable ,sur l’inexistence d’amour entre le sud et le nord qui, de facto ,débouche sur un consensus divisionniste .
Nous avons joué toutes les notes de musique , au point de nous transformer en des petits Mozart ,le nord et SASSOU n ‘en ont rien à cirer .
Il va falloir s’auto mutiler , se faire mal , pour créer cet ETAT DU SUD .
SASSOU , symbolise la honte des mbochis et a mis à nu le penchant criminel et sanguinaire de cette tribu .
Cher NGAMPOKO, sassou doit son ascension à YHOMBI et Ngouabi , car il est officier sans le bac pire encore il dirige le bataillon para sans le brevet de para ! NGOUABI et YHOMBI décident de n’est pas tué Kinganga ! sassou est sur le terrain pour arrêter kinganga il décide de le tué sans avis de ses deux chefs militaire , après s’en foui à pointe -noire pour rejoindre Ngouabi . SAssou et Yhombi deux vieux complices il ont tué NGOUABI , saviez vous que c’est Yhombi qui élève la fille de sassou EDITH ? ils sont d’accords sur tout et encore pour la constitution du 25 novembre YHOMBI bat compagne à OWANDO et Makoua , donc du pareil au même , d’ailleurs ils devront répondre devant les tribunaux pour des crimes de sang !!! Cher NGAMPOKO enfin voilà la vrai histoire du congo pas celle écrite par sassou par ce que ce type est très dangereux !!!
Effectivement ,YOMBI n’a jamais aimé les sudistes ceci date , de la période de son début dans l’armée congolaise , il s’est confronté des cadres militaires du sud sortis pour la plupart de SAINT CYR d’où leur haine viscérale , avec son idiot complice sassou contre les cadres du sud .ILS
NOURRISSENT UN COMPLEXE MALADIF à l’égard des sudistes .
Vous aurez compris pourquoi , nous sommes des milliers étudiants et stagiaires du sud trainant en EUROPE .On étudie pour son pays , et non pour des pays des autres , surtout le notre qui se veut émergent c’est curieux .
Qu’est ce qui s’est passé pour que nous puissions nous retrouver aussi nombreux en FRANCE ,,?
Pour l’amour de la France ,j’en doute .
PODEMOS! PODEMOS!
Il est regrettable de faire l’apologie de la scission d’un pays.
Pourtant, face aux injustices, aux violences, aux vols des deniers publics, coups d’Etat sans scrupule, fraudes comme mode de vie, mensonges comme programme politique et face à la légèreté des dirigeants choisis pour appartenance au clan, seul le Sud Congo se révolte avec force. Mr Propre est du Sud.
Le Nord Congo se complaît dans ce marécage d’un autre temps. Il soutient publiquement un putschiste jusqu’à porter la mort parmi les Sudistes.
Les Sudistes sont incompris comme le furent Massamba Débat, Lissouba et bien d’autres Sudistes.
A quoi bon se fatiguer à vouloir transformer une charogne en bûche de Noël? Sassou est un récidiviste putschiste,un chef de clan expert dans l’assassinat des Sudistes.
Le voilà piteusement qui se dégonfle pour échapper à la vraie justice du pays qui veut sa peau.
Respectons le choix séparatiste des Nordistes que Sassou affiche à nos yeux, et cultivons méthodiquement, notre Jardin Sud.
A 242pursang,
Tu peux aller sur zenga-mambu, car là bas, est le terrain de prédilection des « un et indivisible ».
Tu n’as toujours pas compris que sur congo-liberty, vous avez perdu.
Alors je sais bien que la sœur ABIA a dit que les nordistes étaient des …(et toi tu es nordiste), mais bon essaye tout de même de faire fonctionner ton cerveau. ça te permettra de ne plus perdre ton temps ici, mais d’aller plutôt sur zenga-mambu où tu seras accueilli chaleureusement entre « unionistes ».
Et pour ta gouverne, l’E.S.C va prendre corps très bientôt sur le terrain, tout au moins avant la fin du premier semestre 2016 de source sûre.
Mais il ne faut pas que tu pleures, car si tu acceptes le mode de vie « KIMUNTU » tu pourras être pris dans l’E.S.C
Merci de ta compréhension ex-compatriote!