Les accords « gagnant-gagnant » des amis pétroliers de Sassou Nguesso laissent le Congo sans-le-sou ! Par Rigobert OSSEBI

eni-sassou-nguessoPatrick Pouyanné, le successeur de Christophe de Margerie à la tête de TOTAL, n’est pas très médiatisé comme l’était ce dernier. Dommage, il gagne à être lu et entendu…

Déjà le 21 janvier 2016, au Forum des leaders économiques de Davos (Suisse), le patron du géant pétrolier français estimait qu’un rebond des prix du pétrole pourrait s’amorcer au deuxième semestre 2016 quand les marchés prendront en compte l’impact sur la production de la chute des cours.. « On va commencer à le voir…., notamment (avec) la production américaine. Je pense qu’à ce moment là les marchés vont réagir », avait-il déclaré sur la radio BFM Business.

Trois semaines plus tard, le jeudi 11 février, de Londres, le même PDG affirmait lors d’une conférence organisée dans le cadre de l’International Petroleum (IP) Week que « l’industrie pétrolière, en réduisant ses investissements dans de nouveaux projets en raison de la faiblesse actuelle des cours, prépare le futur rebond des prix. Nous sommes clairement confrontés aujourd’hui à une crise de surabondance d’offre, un excès de capacité qui s’explique aussi parce que la demande a été plus faible qu’attendu. » Estimant que la volatilité des prix était inhérente au secteur des matières premières, le patron de Total s’est toutefois voulu plutôt optimiste sur les perspectives du marché à court et moyen termes, prévoyant même un déficit de l’offre d’ici 2020, expliqué par le déclin naturel de la production mondiale, des champs de pétrole existants, de quelque 5% par an.

Il concluait ainsi son intervention : « Cela signifie que 25 millions de barils par jour de nouvelles capacités doivent être lancées entre aujourd’hui et 2020 dans un contexte où les investissements sont quasiment à l’arrêt, estimant que le déficit d’offre d’ici 2020 devrait atteindre entre 5 et 10 millions de barils par jour ! »

 

Le même 21 janvier 2016, partait du siège d’ENI-Congo, à Pointe Noire, une lettre (voir intégralité ci-dessous) destinée au ministre des Hydrocarbures, Monsieur Jean-Marc « fils-de » Thystère Tchicaya. Elle avait pour objet l’« évolution du partenariat sur les permis opérés par ENI Congo dans la conjoncture actuelle du marché pétrolier »

Le signataire était Lorenzo Fiorillo, le Directeur Général, mais Claudio Descalzi, actuel Président du groupe ENI, ne pouvait qu’en être l’initiateur ; le Congo Brazzaville qui est à l’origine de son irrésistible ascension restant sa chasse gardée personnelle, doublée d’une grande complicité avec son président. Et démarche totalement cousue de fil blanc, tout le monde sachant que ce dernier n’est autre que le véritable ministre des hydrocarbures.

Dès le début, le ton larmoyant est donné : « Comme vous le savez, la conjoncture très difficile que traverse le secteur pétrolier, caractérisée par la baisse drastique et continue du prix du baril, contraint tous les acteurs à prendre des mesures de survie.

Et de poursuivre : …..mais le Congo figure parmi les pays lesquels eni compte maintenir les projets de développement en cours…..des coûts techniques qui ont été réduits de presque 30% en 2015. Mais ces actions s’avèrent insuffisantes……..pour tenter d’assurer la poursuite des opérations pétrolières…… l’économicité de nos champs communs est désormais mise à dure épreuve et que la tendance des prix demeure baissière à moyen terme. »

Tiens donc, « une réduction des coûts techniques de presque 30% en 2015 ! » Une petite pause s’impose. ENI (Descalzi) établit une prévision différente de celle de TOTAL (Pouyanné). ENI, décidé à noircir le tableau, affirme une « tendance des prix baissière à moyen terme. » TOTAL, par la voix de son maître, était bien plus positif en affirmant qu’un rebond des prix du pétrole pourrait s’amorcer au deuxième semestre 2016. Tout le reste est attendrissant « mesures exceptionnelles…. permettant d’assurer la poursuite de ses activités.. »

Mais reprenons : « Par conséquent,……….certaines mesures dans l’intérêt commun de toutes les parties concernées par les permis opérés par eni Congo.

Dans ce contexte, nous relevons qu’il devient pratiquement insoutenable de poursuivre les développements convenus lors du renouvellement des CPP Offsohore en 2013 (notamment les permis LoangoII, Zatchi II, Kitina II, Djambala II, Fouanda II, Mwafi II et Ikalouà). Par conséquent, nous souhaitons une évolution par des solutions « gagnant-gagnant » pouvant permettre la poursuite des activités déjà lancées conformément aux accords conclus en 2013. »

Et voilà ! La formule magique chère à notre dictateur-kleptocrate est lancée « gagnant-gagnant » ! Grâce à elle, les Nguesso se sont enrichis et ont enrichi tous leurs proches. Les enfants, neveux et gendres y compris José Veiga n’ont plus voyagé qu’en jet-privé, bien pratique pour transporter et planquer l’argent au bout du monde. « Gagnant-gagnant » employé bien à propos dans cette correspondance est une formule pour le moins prometteuse et appétissante…

Si les Nguesso sont maintenant à l’abri du besoin pour les cinquante prochaines générations qu’a donc reçu le Congo, la République du Congo, de son exploitation pétrolière ce mois de Février 2016 ?

Dans un récent article, publié le 2 janvier dernier, nous avions affirmé : «  Aujourd’hui du fait de ces mêmes contrats de partage production, des coûts de production artificiellement gonflés du fait de la corruption et des prestations de services de l’incontournable gang des Nguesso, il n’y a plus qu’un seul bateau par mois, voire un et demi (2 en décembre 2015, 1 en Janvier 2016, 1 ou peut-être deux en Février 2016 ) ».

La dernière prévision de Février était trop optimiste ! Le Congo n’a reçu pour le mois en cours qu’un demi-bateau soit 500.000 minuscules barils à 31 ou 32$ !

Alors, lorsque le DG d’ENI Congo, Monsieur Lorenzo Fiorillo, demande des solutions pour pouvoir « poursuivre les développements convenus » s’agira-t-il de renoncer à toute recette pétrolière pour le Congo, et si cela n’est pas suffisant faudra-t-il aller saigner (par une taxe quelconque) la population déjà affamée pour qu’elle assure les développements en question.

Etonnant qu’une grande compagnie comme ENI cherche à revenir sur des engagements contractuels !

Mardi 19 janvier dernier, Monsieur Pouyanné avait déclaré : « Nous avons les meilleurs résultats parmi les majors pétrolières les plus résistantes. Les résultats de Total se sont repliés de plus de 20% en 2015 ».

Pour le Congo, l’addition est autrement salée. Il percevait 7 à 8 bateaux lorsque le baril tournait autour de 100 dollars. Avec un demi-bateau à 30$ le baril, les revenus ont été divisés par 50 ! (Une quantité 14 à 16 fois moindre pour un prix 3,5 fois inférieur !)

Qui a reçu les 6 1/2 ou 7 1/2 cargaisons restantes ? Les opérateurs pétroliers qui n’ont eu qu’une baisse de 20% de leurs résultats !

D’un côté, le Congo ne saurait être « gagnant » avec des accords discutés, trop souvent, par des cadres ignorants, ou insuffisamment formés ou préparés et/ou corrompus ; ou encore après des discussions à Oyo, arrosées par un très vieux whisky et menées par un dictateur d’un même âge qui n’a jamais eu que le souci de son intérêt personnel ou celui de sa famille…!

D’un autre côté, à trop vouloir gagner et en profiter, l’on se retrouve dans une dangereuse position d’abus de situation dominante. Nous saurons bientôt lequel de ces deux partenaires pétroliers du Congo aura eu raison dans ses prédictions. Et l’on ne pourrait qu’être tenté de parier qu’ils n’auront plus besoin bientôt d’aller à Oyo négocier, au travers de contrats léonins, de nouveaux arrangements « gagnant-gagnant » dont le Congo se passera fort bien !

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Rigobert OSSEBI

Diffusé le 26 février 2016, par www.congo-liberty.org

CONGO BRAZZAVILLE : L’ẺNIGME DU MAL. Par Dina Mahoungou

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19 réponses à Les accords « gagnant-gagnant » des amis pétroliers de Sassou Nguesso laissent le Congo sans-le-sou ! Par Rigobert OSSEBI

  1. le fils du pays dit :

    Ca fait plaisir de vous lire Mr Ossebi.Avec toutes les informations que vous mettez a la disposition des Congolais de façon générale et de façon particulière aux soient disant intellos Congolais civils comme militaires sortis droit des fameuses écoles coloniales et impériales sorbonne,cambridge,oxford harward etc..Que pensent-ils réellement dans cette situation catastrophique qui menace meme la survie du peuple Congolais.Une situation ou l’empire français a impose au peuple Congolais son agent orange(Mr Sassou) qui ruine et destruit le Congo.Les Congolais ne doivent pas continuer dans cette passivité qui s’apparente maintenant a un syndrome devant la destruction du patrimoine commun de tout le peuple.Je crois et je pense que je suis parmi ceux qui préconise l’unique solution,l’unique issu qui a la portée des Congolais,le desserrage de l’etau c’est a dire la méthode Algérienne pour sortir le Congo des griffes des prédateurs(la france ..) qui le tiennent la tete sous l’eau.Seuls par le feu des canons que nous parviendront a acquérir notre liberté et notre indépendante comme l’ont fait d’autres tels que les Algeriens,les vietnamiens,les Cubains pour citer que ceux la.Ce n’est que par les memes méthodes(férocité) employees france que les Congolais s’affranchiront de la servitude de la france.Algerienne sur le Continent nous montre bien la voie.En tout cas je ne vois pas d’autres options raison pour laquelle je reste très constant dans ma prise de position.D’abord d’ou,les Congolais ont-ils vu les peuples caresser les empires et leurs valets,c’est nulle part sur cette terre ni dans l’histoire.

  2. Anonyme dit :

    MOUKOUTAMPIA.
    Pauvre Congo!!. Que le peuple congolais cesse de perdre trop de temps pour mettre hors d’état de nuire ces voyous avec des comportements d’autres temps.
    mais qu’est ce qu’ils ont à la place du cerveau?. Dommage!.Nous sommes fatigués de parler des mêmes bêtises.Qu’ls s’en aillent pour préserver un peu de leur dgnité.

  3. VAL DE NANTES dit :

    Si J’ai bien compris , ce funèbre texte ,il y a lieu de se demander , si d’ici 2 ans ,les majors du pétrole ne plieront pas leurs bagages .
    J’avais annoncé , il y a quelques , que le CONGO ,devait revoir à la baisse tous les avantages contenus dans ces divers contrats signés avec ses partenaires .
    Donc, du GAGNANT GAGNANT c’est à dire les contrats synallagmatiques ,se muent en contrats GAGNANT PERDANT .
    Nous n’avons pas la technologie , pour revendiquer une égalité dans les partages des bénéfices .C’est la manifestation de la relation entre le maitre et l’esclave .Ce texte est illustratif une fois de plus , de notre impuissance intellectuelle , les algériens s’en sont longtemps affranchis .Le Congo est resté à l’étape primitive , attendant tout de son maitre .Myope sur les capacités extractives de ce produit stratégiques par ces majors , aux discours appétissants , le Congo vendra bientôt son pétrole à la criée .

  4. le fils du pays dit :

    Oui,mes chers frères c’est ce meme Denis Sassou (agent orange de l’empire français) qui a tue dans l’oeuf le projet pétrolier de Mr Ngouabi qu’il élaborait en cooperation avec l’Algérie en l’assassinant.Projet qu’il voulait meme en valeur le talents de nos Ingénieurs.Les Algeriens se sont affranchis de l’empire français.Calculer une structure métallique telle qu’une plate forme c’est un jeu d’enfant pour les ingénieux civils option structures.Ces cadres le Congo en dispose en quatite industrielle a l’extérieur comme a l’intérieur du Congo.Je dois crier haut et fort vive l’Algérie libre et vive APN(Armee populaire nationale d’Algérie qui a fait le bon boulot en chassant par les canons l’empire français et qui a permis aux Ingénieurs Algeriens d’exprimer leur savoir faire,leur créativité et leur talent).Vive l’inspiration des Congolais de l’exemple Algerien.Dehors l’employeur(france ,total eni,bollore etc.) et leur valet-pantin(Mr Sassou)

  5. val de nantes dit :

    Les majors du pétrole nous mettent le couteau sous la gorge .La fête est finie , on nous demande , de ramasser les assiettes et de balayer la salle .Car les invités après avoir mangé , ne pensent qu’à rentrer chez eux .
    Le Congo victime du syndrome des lendemains de fête .La tristesse revient au galop , et s’en suivent souvent des souvenirs des bons moments , passés entre les nguessouins et les amis blancs.

  6. vidal dit :

    Dans la Constitution que Sassou dut accepter en mars 1992, le Président était élu pour cinq ans et rééligible une fois. Et Sassou ne fut pas élu. Sassou a-t-il d’ailleurs jamais été élu… Les taux de participation aux scrutins congolais sont devenus dans les chancelleries et les rédactions un inépuisable sujet de conjectures puis de plaisanteries.
    Douceur pour opposant congolais morose : se figurer le Black Milosevic devant les télévisés débats de la Conférence nationale souveraine où on gâtait joyeusement son nom. Dans ces moments-là, dit-on, sa fureur était telle qu’il menaçait, insultait, maudissait et annonçait d’assurément moins marrants lendemains à ces ingrats Congolais…
    De 1992 jusqu’à son retour au pouvoir en 1997, via la meurtière guerre civile opposant ses milices Cobra aux Ninjas de Kolélas et à ce qu’il restait de l’armée légale du président Lissouba, Sassou a su trouver aides, conseils et soutiens, auprès de la France, de l’Angola et de quelques multinationales soucieuses de ne point insulter l’avenir.
    Et même, plus tard, assez d’avocats et de défenseurs, une fois réinstallé, pour passer entre les gouttes de sang des massacres du Beach.
    Les récurrentes et improductives campagnes médiatiques relativement aux Biens dits mal acquis par plusieurs présidents afros et leurs familles, dont Sassou, bien sûr, ne l’ont, bien sûr aussi, pas empêché de se refaire un visage éligible en liftant la constitution autant de fois que nécessaire, bien sûr toujours, à coups de référendums… Le dernier en date, à l’automne 2015, lui ayant permis de s’affranchir des limites d’âge et de celles du nombre de mandats.
    L’important dans une élection, c’est d’être au pouvoir avant. Moins délicat que Poutine, Sassou ne prend même pas la peine de Medvedeever un de ses sbires pour donner le change.
    Qui aurait la naïveté d’imaginer qu’au pouvoir « légalement » depuis 19 ans – ce qui ne fait, si on y ajoute les 13 premières années, que 32 en tout – le Son of the Beach n’a pas institutionnellement, médiatiquement, politiquement et militairement tout verrouillé afin de ne plus jamais avoir à redouter de son vivant la moindre élection.
    Pas en renonçant au principe démocratique : en le subvertissant. Et en l’accompagnant d’un solide et oldschool recrutement de mercenaires plus ou moins médiatiques, plus ou moins militaires. Anciens de la Séléka (à qui Sassou aurait prêté quelques milliards de CFA vers 2013), Libériens (y’en a toujours en quête d’emplois funestes), Tchadiens, Rwandais, Burundais…
    Parmi ses habituels soutiens, si l’on en croit un ancien diplomate, seul Dos Santos ferait cette fois défaut. De l’avis du même ancien diplomate, la défection angolaise n’atténuerait pas les inévitables violences si le Congo rechignait à se laisser sassouter.
    Sassou est un féodal. Il a stratégiquement marié et/ou placé les siens chez tous ses voisins et confrères – ne fut-il pas le beau-père du défunt Omar Bongo ! Combinant ses influences et réseaux – familiaux mais pas seulement, dira-t-on poliment -, il pèse encore un peu dans cette anachronique Françafrique qui n’en finit pas de finir. Un peu moins qu’avant faiseur de rois, Sassou sait encore nuire, comme disent les Belges. Vice-médiateur (si, si) dans la crise centrafricaine, il y a quelques mois il chambrait méchamment la transitoire présidente Catherine Samba-Panza – ne pipant mot, Paris semblait consentir… Soupçonné d’avoir tour à tour financé Bozizé et la Séléka, pour Sassou, la RCA n’est qu’une annexe du Congo. Et la Samba-Panza, qui eût du à lui se soumettre, avait le mauvais goût de le courroucer : son poulain, Karim Meckassoua, à qui il avait promis le poste de Premier ministre en juillet 2014, à la suite des accords de Brazzaville, en sera privé au dernier moment et au profit d’un proche de la présidente, Mahamat Kamoun.
    A peine avait-il rallié (rire) les suffrages des Congolais lors de son dernier référendum à la crème d’octobre 2015 que Sassou décida d’accélérer, non pas les réformes structurelles ou le développement de l’Instruction publique, mais le calendrier électoral. Faisant avancer la présidentielle au mois de mars 2016 ! Pour tourner la page. Instaurer sa nouvelle république. Prendre tout le monde de vitesse. Le fait du roi absolu : le choix dans la date. Et les règles du jeu pipées : un article de la loi électorale fait, par exemple, passer la caution des candidats de 5 à 25 millions de FCFA…
    Les opposants, archéos ou néos, tentent de suivre et de présenter des candidatures viables. Prêts aux coups bas et de bâtons – l’impayable mais très achetable Jeune Afrique exhumant, tout à fait par hasard, une compromettante vidéo pour l’un d’eux, le général Mokoko. Etc, etc. Sachant tous pertinemment quoi penser des fichiers électoraux, du secret du vote et de la protection des urnes sous Sassou. Sans parler d’une commission électorale qui n’a, comme d’habitude, d’indépendante que le nom. Mais que la comm’ officielle présente comme une concession à l’opposition.
    « Fini le boycott généralisé. Cette fois, l’opposition congolaise veut jouer sa partition dans le paysage électoral. Pour la première fois depuis longtemps, ses principaux leaders ont incité leurs partisans à s’inscrire sur les listes électorales. Et accepté d’envoyer une liste de candidats pour la composition de la future Céni. Cela n’empêche pas les critiques, sur le degré d’indépendance de cette commission, ni sur les conditions d’organisation du scrutin. Mais l’IDC-Frocad dit avoir tiré des leçons du référendum d’octobre dernier. « Si on boycotte, le pouvoir avance sans nous », résume le porte-parole de la coalition d’opposition. » (RFI)
    Au pire, ils acceptent un scrutin cousu de fil blanc et fragmenteront l’électorat mécontent, permettant à Sassou de gagner dès le premier tour. Par K.-O.
    Au mieux… s’ils tirent parti de leur nombre et élaborent une stratégie de déstabilisation par la contestation des résultats frauduleux et le refus de valider le scrutin, ils déclencheront une crise postélectorale. Et, peuvent-ils espérer, de possibles soulèvements populaires, auxquels Sassou ne saurait répondre que par la force. Idéalement, la communauté internationale se verrait forcée d’intervenir en proposant une transition. Etc.
    Le schéma a déjà fonctionné ailleurs. Il a parfois aussi servi à renforcer le pouvoir en place, s’imposant comme contestable mais préférable remède au désordre : la victoire par chaos agité. Sassou n’aura pas peur d’être un sanglant mauvais perdant.

    Texte – Justine Okimi

  7. Mighty Beaver dit :

    Cher Rigobert,

    Merci une fois de plus d’avoir divulgué cette lettre nauséabande de ENI. En tant que professionnel de cette industrie et citoyen c’est simplement révoltant. Toujours les memes à vouloir se plaindre, quand ça n’est pas Total, c’est ENI alors qu’au Congo ils bénéficient des meilleurs termes fiscaux comparé au reste de l’Afrique. Il veulent en tout temps renégocier les termes de partage de production pour succer le Congo jusqu’à l’os, alors que en l’état le Congo se tire avec moins de 40% sur les termes CPP actuels. S’ils s’étonnent que le baril ai pu dégringolé à moins de $30/bbl, ils sont donc des pietres gestionnaires parceque meme avec un baril à $100/bbl, le gestionnaire prudent travail avec au moins 3 modèles économiques mini-medium et maximum, nous sommes en ce moment dans le cas mini ou  »worst case ». Les fonds accumulés pendant la période des vaches grasses quand le baril se tenait à $100 permettent d’amortir la chutte brutale des periodes de vaches maigres, n’avaient-ils rien prévu!!
    Pire encore, les CPP (Contrat de Partage de Production) Congolais ont des clauses de prix haut et prix bas (en dessous de $50/bbl) qui permettent aux projets de continuer à tourner quand les prix descendent en deça de $50/bbl et les parts du gouvernement diminuent, nous sommes bien dans ce cas d’espèce alors qu’est ce qu’il faut renégocier! Vont-ils vouloir renégocier les termes en faveur du gouvernement quand les prix vont remonter dans 2-3 ans (Total qui avait bénéficié d’une revision des termes en 2002 sur Nkossa/Haute Mer n’a jamais demandé au gouvernement de revoir les termes en sa faveur quand le baril a atteint des sommets au dela de $100/bbl entre 2006 et 2014).
    ENI ne devrait pas avoir à faire des efforts pour réduire ses Opex sur les gisements, avec la baisse du baril, les sous-traitants et les contracteurs ont baissé les couts des services tout à fait normal donc que les couts baissent. Les gisements dont il est question ici, notamment Loango, Zatchi, etc. ne sont plus sujet à des Capex qui sont soit nuls ou minimes, ils sont en exploitation depuis plus de 30 ans donc tous les couts liés aux infrastructures (Platformes, pipelines, puits) ont deja été récupérés. Les seuls Capex minimes seront les couts des nouveaux puits de développement. S’ils veulent réduire davantage leurs couts qu’ils arretent avec les expats qui augmentent les Opex de manière drastique et forment les Congolais pour occuper tous les postes y compris les postes de direction n’ont-ils jamais entendu parler du Local Content (Contenu Local) appliqué au Nigeria et ailleurs!
    Ils peuvent toujours passer par AOGC avec qui ils ont conclu des ententes gagnant-gagnant via des cessions opaques dans ces memes gisements pour continuer à piller le Congo. Moi président je reverrais tous ces accords mafieux et suspendrais les développement en cours sur Nene Marine, Banga, Litchendjili et Minsala Marine. Avant d’aller à Milan, que le Ministre leur demande s’ils ont transmis une lettre similaire à ses homologues du Nigeria, de l’Angola et de l’Algérie ou ENI a des opérations similaires et si’ils vont se rassoir autours de la table quand le baril remontera dans 2 ans. Bande d’escros!!!

  8. Bulukutu dit :

    Lu pour vous.
    Alors que la prospérité était au rendez-vous avec l’Occident, celle-ci ne t’a pas donné ton rêve. Et pour ceux/celles qui s’y sont distingués/es par leurs talents voir compétences exceptionnels dans divers domaines, elle est toujours restée timide et très réservée lorsqu’il faut leur reconnaitre leurs mérites. A présent que les crises successives y ont fait le lit pour la galère, qu’elle sort te réserve-t-elle? Penses-y!
    Lorsque tu étais encore en Afrique (si tu y étais né/e), ton statut et celui de ta terre auprès de l’Occident était matière première. Lorsque, par la force des choses, bonnes ou mauvaises, tu t’es retrouvé en Occident, ton statut et celui de ta terre est encore matière première. Mais ce statut peut changer si tu prends le courage de faire ton combat.

    Pour la majorité des membres de la Diaspora, c’est la misère et l’avenir incertain créés et entretenus par des groupes d’intérêts nationaux et leurs maitres étrangers, qui les ont forcés à quitter l’Afrique. Ce qui révèle l’exécution d’un plan stratégique mis en application dans le but de continuer à faire main basse sur les ressources Africaines: naturelles et humaines. C’est comme taper dans le tas pour semer la panique et arracher la proie. Et en plus, se mettre un peu plus loin pour miroiter des situations de confort et de refuge. En d’autres termes, c’est une stratégie génialement conçue (démoniaque dans le cas-ci) dont la mission est de déstabiliser systématiquement des nations au sous-sol les plus riches de l’Afrique et leurs organisations sociales.
    Une fois en Occident, tu te rends compte que tu es une ressource humaine de grande valeur, pour la plupart du temps. Mais à qui l’on ne retourne jamais sa valeur. Au contraire tout est fait exprès pour garder la pression sur toi afin que tu n’aies pas le temps de réfléchir au-delà de ton quotidien, même si des jardins et librairies publiques ne font point défaut. Pendant ce temps, des politiques décidées aux hauts niveaux sont mises en application pour s’assurer de décourager le départ de l’Occident des plus éclairés et des plus dotés de compétences diverses dont l’Occident bénéficie. Rappelles-toi le statut qu’elle t’a donné.

    Ainsi, de loin, par le mythe de déception démocratique, l’on encourage, soutient, et finance l’émergence et le maintien de leadership apatride dont la gestion des affaires du peuple ne sont que la catastrophe. L’objectif étant, entre autres, de décourager tout élan de retour en Afrique des plus équipées/es et vaillants/es, mais dont les projets de retours ne reposent seulement que sur des analyses objectives et non stratégiques. Pendant ce temps, la roue du temps continue de tourner et ne tourne qu’au profit des pilleurs des nations.

    Voila le système savamment conçu pour te « lier » et te « dévaliser ». Un système dont les gardiens y dévouent tous les moyens. En exemple, la France de N. Sarkozy, en 2011, bien que financièrement handicapée pour faire une vraie guerre, a obtenue l’assistance de OTAN et l’ONU pour faire la guerre de déconstruction Africaine à la Lybie de Kadhafy et à la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo dans la même année. Ceci pour empêcher la mise en circulation de la nouvelle monnaie Africaine sous le leadership de Kadhafy et celle Ivoirienne par Gbagbo. Deux monnaies vraies qui crucifieraient pour toujours le Franc CFA, papier à valeur de papier ordinaire de toilette que la France imprime à volonté et donne pour prendre gratuitement les ressources Africaines, en plus d’encaisser les coût de change sur les transactions Africaines de la zone CFA avec les autres monnaies. Raison pour laquelle les investisseurs avertis non-Africains et Africains refusent de faire des investissements quantitatifs et qualitatifs dotés de réelles capacités d’amélioration radicale dans de la vie des peuples de la Zone CFA. Car faire de tels investissements, c’est travailler avec ses propres ressources pour enrichir la France au détriment de ses peuples. Aussi, à l’exception de quelques investisseurs Français, bras droit du gouvernement Français, même les investisseurs Européens n’y trouvent pas toujours leurs comptes. Ceci explique bien les raisons pour lesquelles la zone CFA ne reçoit pas et ne peut recevoir d’investissements directs étrangers importants.

    Depuis l’époque des indépendances Africaines (1950), chaque année, le trésor Français ne cesse d’encaisser de force 500 milliards de dollars auprès des pays de la zone CFA pour remboursement mandataire de dette coloniale. Ainsi elle dépouille l’Afrique de toutes parts avec le soutien de ses pays alliés et ses agents Africains apatrides.

    Donc, le Franc CFA est une réelle gangrène que la France a fortement implantée dans les pieds de l’Afrique et entretient avec le soutien de ses alliés qui y trouvent aussi leurs intérêts stratégiques. L’objectif étant de faire progresser cette gangrène pour infecter tout le corps, donc toute l’Afrique sans exclusion: francophone, anglophone, luxophone, etc. Aucun membre, ni aucune cellule de ce corps ne devrait y échapper, selon le plan.

    En effet depuis quelques années, le Nigéria, récemment déclarée première puissance économique Africaine, est déjà sous attaque de déstabilisation systématique programmée. Notons que le « Rapport Lionel Zinsou/Hubert Védrine, Déc. 2013 », un document stratégique du gouvernement Français de reconquête Africaine, préconise la nécessité d’étendre le Franc CFA aux pays comme le Nigeria et le Ghana. Quant à la deuxième puissance économique Africaine, l’Afrique du Sud, elle est prise à parti pour son appartenance à L’organisation BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Sud Afrique). Observons que pendant ce temps, la pression de déstabilisation et d’anti auto-détermination est aussi mise sur le « nouvel enfant technologique de l’Afrique », le Kényan.

    On comprend donc que toute l’Afrique est dangereusement menacée de péril. Briser et mettre fin à l’existence du Franc CFA et empêcher son remplacement par les mêmes auteurs devient le combat généralisé de tout Africain et toute Africaine. Riches et pauvres intègres, leaders politiques et militaires intègres, leaders de la société civil intègres sont appelés à prendre le devant de ce combat à eux légué par la génération qui a combattu pour les indépendances et l’auto-détermination Africaines. Les récents propos de l’ancien président Français Nicolas Sarkozy ne viennent qu’apporter de l’eau au moulin de ce combat. En effet, dans un interview du 04 Janvier 2016 sur BFM/TV, il s’exprimait ainsi, « La France ne peut pas permettre que ses anciennes colonies créent leur propre monnaie pour avoir le contrôle total sur leur Banque centrale. Si cela se produit, ce sera une catastrophe pour le Trésor public qui pourra entraîner la France au rang de 20ème puissance économique mondiale. Pas question de laisser les colonies françaises d’Afrique avoir leur propre monnaie »

    Refuse de continuer d’être victime! Commence à redresser la tête. Engages-toi dans les actions visant à l’émergence d’un type nouveau, un type patriote de leaders et peuples en Afrique. « Commence à construire ton pont ». Investis-toi maintenant pour y garantir tes investissements actuels et futurs. Ton engagement est plus qu’urgent. Va faire ton combat! Plus il y en aura qui s’engageront vite, plus grand sera l’impact.

    Par contre, si tu refuses, et continue de fuir et de te cacher, alors ne te plains pas lorsque tu verras la désolation passer de pays en pays en Afrique, brisant efforts et espoir. Ne te plains pas de voir tes compatriotes, soient-ils/elles présidents/es, ministres, parlementaires, ou chefs de partis politiques agents locaux des groupes d’intérêts et gouvernements étrangers aux élans coloniaux et prédateurs, se passer les mains à la tête des pays Africains et ses institutions. Ne te plains pas de voir des flots de refugiés et d’immigrants dans ta ville de résidence que tu auras du mal à pouvoir assister dignement. Ceci à cause de ta situation de matière première de la quelle tu refuserais de te sortir de force et par tous les moyens.

  9. VAL DE NANTES dit :

    OK ; je valide

  10. DAVID dit :

    Depuis que le baril a ateint $30.00 il ne baisse plus. Toutes ces lettres ne consernent pas le congolais qui ne sait me pas la couleur du petrole extrait de ses terres.
    Le petrole du congo est l’affaire du CLUB TOTAL-ENI-NGUESSO. Que son prix chute jusqu’a $1.00 (ce qu’il faut meme souhaiter et mettre dans nos prieres ), il ne nous arange pas de toutes facons.
    Aumoins a $1.00 le baril, Mr SASSOU, dans son programme de deracher le NOBEL DE LA CORRUPTION PLANETAIRE ET EXTRA PLANETAIRE finira par se demander: que me reste t-il apres avoir tout partager?

    Les salaires a TOTAL (chez ENI, Je n’ai jamais verifie) varie selon que vous etes originaire du nord ou du sud. Ceci etablit a la demande de SASSOU lui-meme afin de maintenir les sudistes dans la pauvrete.
    Aussi, Total a liquide pour SASSOU, beaucoup de cadres du sud en les contaminant au HIV. Cette pratique existait deja depuis SASSOU 1.

  11. DAVID dit :

    Dans toute cette thematique GAGNANT/PERDANT.au sujet de petrole, il y a au Congo, trois parties dans la danse du prodit. Deux d’entre eux s’en tirent, une en sort toujours les mains vides.

    ENI-TOTAL: Ici, la celebre formule du chimiste: » Rien ne se perd, Rien ne se cree, Tout se transforme » est modifiee en: »Rien ne se perd, Rien ne se cree, Tout se compense ». Je ne vais pas rentrer dans les details sur le comment ces monstres jouent leur funestre jeu, il faut simplement que le CONGOLAIS le comprenne aujourd’hui que dans le tour du jeu PETROLE, ENI-TOTAL est GAGNANT-GAGNANT.
    Ils fixent les buts de rentabilite, ils « communique » sur les conjonctures, pourtant le sol congolais leur rapporte tout et meme plus.

    SASSOU-FAMILLE: Ceux ci joue le bon jeu qui, grace a la patience du maitre et a sa fausse naivete parvient a s’enrichir. Ils se fixent les buts. Ils ecoutent tout le monde. Comme le serpent, des qu’un son etrange se fait entendre ils retirent un peu la tete en arriere. Ils savent juste une chose: « nous avons le pouvoir, nous pouvons vider le tresor ». Ceux-ci sont des GAGNANT PERDANT.

    L’ETAT CONGOLAIS: Tout est en sa defaveur. Non seulement qu’il ne controle pas ce qui sort reellement de son sous-sol, meme les miettes qui lui sont transferees au treaor public lui sont arrachees. Le Congo est le PERDANT-PERDANT de ce triangle, avec toutes les consequences que nous connaissons.

    Comme dans d’autres specialites, les cadres congolais excellent dans l’erudition academique. Le pas vers l’entreprenariat est lourd. Encore tytanesque est notre tache a penser innover.
    Attendez! Le Benin regorge du petrole ( meme s’il n’est pas dans les proportions du congo. Savez-vous que les beninois exploitent eux meme leur petrole et le vendent? Il avaient ce qu’ils appelaient: PROJET PETROLIER DE SEME. De la prospection a la commercialisation, qu’importe les etapes, vous n’y trouverez que des beninois acquis a la cause nationale. Avec a leur disposition leur propre plateforme (AMAZONE: en memoire des femmes dahomeennes faites esclaves dans les ameriques pour avoir tenu a suivre leurs maris…..)

    Un apres SASSOU s’impose. Une nouvelle congolité s’impose a nous tous, qu’importe nos diverses specialités. Pour leur, la bataille est egalement ouverte entre les australiens qui sont supposes exploiter les mines de fer de mayoko et SASSOU qui exige a ce que ceux-ci lui donnent tout le pognon correspondant a 200ans d’exploitation.
    SASSOU, l’ange de l’enfer.

    Merci Mr Ossebi

  12. OYESSI dit :

    Gagnant/ Gagnant pour sassou, son clan et ses amis.
    Gagnant pour les amis de sassou, son clan et perdant pour le Congo.

  13. sitou Mpaka dit :

    L’heure est grave, sassou continu d’engager le pays encore hier ce dernier vient de signer un permis pétrolier de 25 ans , pour la société perrico , après tout le pétrole au congo c’est l’affaire des Nguesso ! cet abrouti doit rendre des comptes aux congolais pour crime économique !!!

  14. . dit :

    URGENT URGENT URGENT
    LA RAISON L’EMPORTE SUR LA VORACITE DU POUVOIR; SASSOU NGUESSO VIENT DE CEDRE SOUS LA PRESSION INTERNATIONALE ET REPORTE L’ELECTION PREIDENTIELLE DU 20 MARS A UNE DATE ULTERIEURE. IL PENSE METTRE EN PLACE UN GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE JUSQU’EN DECEMBRE, LE TEMPS DE REVOIR LA GOUVERNANCE ELECTORALE COMME L’EXIGE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE.
    SASSOU NGUESSO N’EN PEUT PLUS, IL CHERCHE UNE PORTE DE SORTIE HONORABLE.
    IL RENCONTRERA SON SUCCESSEUR AVANT CE VENDREDI.
    MAIS JDO ET J.F. NDENGUET VEULENT ASSASSINER SASSOU POUR CETTE DECISION.

  15. lecongo2016 dit :

    Le terroriste sassou est le plus grand criminel congolais te tous les temps, mais malheureusement la France continue a soutenir ce terroriste.
    Les congolais doivent le savoir que maintenant ou jamais. Sassou a légalisé les crimes financiers et humains, les tortures les voles du bien publique. Le Congo a cessé d’existé entant état depuis 1997. Le Congo est une prison a ciel ouvert.
    SASSOU A RÉUSSIT DE DIVISER LE PAYS ET TOUTE SA POLITIQUE SUR CETTE DIVISION

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