C’est en Juillet 2015, au cours de sa visite à Paris en France, que le Président Denis Sassou Nguesso avait acté le départ d’Henri Lopès de l’ambassade du Congo en France. Le célèbre écrivain-ambassadeur congolais a pris sa retraite et depuis presque huit (8) mois, le Congo Brazzaville n’a plus d’ambassadeur en France. En tous cas, son successeur n’a pas encore présenté ses lettres de créances au Président français. De quoi étonner plus d’un observateur au regard de l’importance de la place de Paris dans la diplomatie congolaise et internationale.
La France, c’est 181 missions diplomatiques étrangères et 23 organisations internationales dont les sièges sont à Paris ; la France, c’est aussi économiquement et militairement une puissance européenne et mondiale de premier plan, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies avec droit de véto ; La France, c’est encore l’ancienne puissance coloniale avec des relations privilégiées avec le Continent africain, en particulier avec les pays francophones, anciennes colonies comme le Congo Brazzaville ; la France, c’est enfin le premier partenaire économique et financier du Congo. Et Brazzaville était jadis sous l’occupation nazie, capitale de la France libre. La France est sans conteste un poids lourd de la communauté internationale avec qui il faut compter et Paris une place importante de la diplomatie mondiale.
Alors, le Congo peut-il se permettre aussi longtemps, et ce n’est pas fini, de ne pas avoir d’ambassadeur accrédité en France ? Le Congo manquerait-il de cadres ou de candidats d’envergure au point qu’Henri Lopès, l’auteur, entre autres, des « Tribaliques », et « Une enfant de Poto-poto » qui était resté 18 ans à ce poste et avait alors l’honneur d’être le doyen du corps diplomatique en France, soit devenu irremplaçable ? Des rumeurs avaient circulé sur la nomination à ce poste d’Alain Akouala Atipault, ancien ministre des Zones économiques spéciales, ancien ministre de la communication, mais le pressenti aurait été rattrapé par ses dérives verbales à l’égard de la France qui refuserait son accréditation. Info ou intox, peu importe puisque la situation n’en est pas affectée.
Force est de constater que l’écrivain-ambassadeur Henri Lopès n’est pas remplacé à cette ambassade, pourtant si stratégique pour le Congo. Sur quel type de diplomatie le Congo compte-t-il pour sa politique extérieure ? La diplomatie occulte et celles des réseaux parallèles a-t-elle supplanté celle qui est officielle ? On sait qu’elle a toujours eu une place essentielle dans les relations extérieures du Congo Brazzaville où les questions les plus importantes ou sensibles sont souvent traitées via les canaux diplomatiques parallèles. C’est l’empreinte personnelle du Président de la république, Denis Sassou N’guesso, qui y garde la très haute main depuis qu’il assume les plus hautes fonctions de l’Etat dans notre pays. Mais ce type de diplomatie a forcément ses limites et on ne pourrait s’en contenter longtemps. Que se passerait-il donc entre le Congo et la France pour que le Président Denis Sassou N’guesso ne puisse pas nommer et faire accréditer un ambassadeur du Congo en France ? La chaise vide ? Mais y a-t-on intérêt ?
La représentation diplomatique congolaise en France est certainement la plus sollicitée de toutes, celle confrontée à des enjeux et des défis de politique extérieure et intérieure congolaise les plus impactant sur le Congo. En effet, c’est en France que les Congolais nantis et les hautes autorités viennent recevoir les soins médicaux, impossibles au Congo qui, malgré ses fabuleuses ressources financières issues de l’exploitation pétrolière, n’a toujours pas construit un seul hôpital de bon niveau qui leur inspirerait confiance. Même si le Maroc se substitue progressivement à la France en matière de tourisme médical en raison des restrictions des visas d’entrée en France. C’est encore en France que cette classe de Congolais nantis choisit de venir passer leurs vacances. Sur un autre registre, c’est aussi et surtout en France que la diaspora congolaise est la plus importante et la plus expressive. C’est de la diaspora congolaise de France que, depuis l’indépendance du Congo, les critiques les plus acerbes et les plus dures et les attaques les plus virulentes sont ourdis contre les autorités du Congo, et ce quel que soit le régime. De Fulbert Youlou à Denis Sassou N’guesso, ils en ont tous fait les frais. Du procès « des disparus du beach » au saccage de la chancellerie congolaise à Paris, en passant par les désormais récurrentes violences sur les personnalités politiques du pouvoir en séjour en France, la procédure en cours des biens mal acquis qui vise la famille présidentielle congolaise, mais aussi celle du Gabon et de la Guinée Equatoriale, la diaspora congolaise de France s’illustre comme politiquement la plus active, la plus turbulente, la plus menaçante, la plus intransigeante, la plus radicale vis-à-vis des autorités actuelles comme elle l’a toujours été avec les autres aussi. Ce sont les enfants terribles de la diaspora.
Ceci expliquerait-il cela ? Pas sûr. L’absence d’un ambassadeur du Congo en France arrangerait-elle les affaires des autorités congolaises actuelles ? Arrangerait-elle celles de la France officielle d’aujourd’hui ? La question n’est pas sans importance dans le contexte actuel de forte agitation politique où les congolais qui s’opposent regardent et scrutent comme d’habitude l’attitude de la France qui a montré plus d’une fois en 2015 son incohérence et son embarras au plus fort du débat congolais sur l’évolution des institutions nationales.
Qu’à cela ne tienne, l’ambassade du Congo Brazzaville en France ne peut et ne doit pas rester aussi longtemps sans être pourvue. La singularité de cette représentation, de par les enjeux et les défis particuliers qui découlent de sa position, requiert une action désormais urgente du Président de la république afin qu’une femme ou un homme de calibre adéquat y soit affecté.
Tsengué-Tsengué
Diffusé le 04 mars 2016, par www.congo-liberty.org
Quand on gère un pays comme une épicérie familliale, y a t-il lieu de donner une importance à la diplomatie normative?
Avec sassou, tout est ramèné au niveau du village car autour de lui, tous se comportent comme des villageois.
Mais où est -il passé mon cher grand frère Martin Adouki, conseiller diplomatique de satan. Il est devenu aussi médiocre comme les autres au point de ne plus faire son boulot de conseiller ou bien il est là pour faire le nombre et s’en mettre plein les poches parce que tout est décidé par le clan.
Mon cher TSENGUE TSENGUE , cela prouve à quel point , la diaspora congolaise est un mal pour un bien congolais .
C’est peut-être une façon de montrer que la france n’occupe plus la place qui fut la sienne, il n’y a pas si longtemps. Il n’y a qu’à voir l’importance des pays comme la Chine dans les relations économiques partout en Afrique. Quoiqu’il en soit, il nous faudra une représentation diplomatique dans ce pays qu’est la France. Mais il faudra la renforcer dans les pays qui vont compter demain et qui sont en train de modifier l’ordre mondial issue de l’esclavage et la colonisation.
Les BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud.
Le mouvement dit des « conbattants » a ses débuts était sûrement tenu par les RG, surtout les officines gauchistes du PS qui est passer maître dans l’art de manipuler les « bougnoules » et les « bamboulas » des banlieux. C’était à une époque récente où la Gauche caviar et et autres croyaient que la france est une super puissance mondiale. Bref, ces « ckombattants » présentent tous le profile type de indic de police. Ils ont d’ailleurs finis par se dénoncer les uns les autres, sous la simple menace de la suppression du RSA. « Métro Boulot Dodo… », chantait le grand artiste. L’intrusion à l’ambassade ne s’est pas faite par hasard dans cette zone de Paris parmi les mieux sécurisée. On peut penser que Brazzaville proteste contre cette complaisance évidente qui ne peut être tolérée. Quant à la supposée terreur des « combattants » de la diaspora, elle est illusoire. Malgré tout ils n’ont jamais véritablement franchit la ligne rouge, ça reste un épi phénomène. Ce sont juste des africains qui se cherchent à l’étranger, mais avec le dialogue et la paix tout se règle.
Brazzaville est très mal placée pour donner des leçons à qui que soit. La recherche du dialogue et la paix aurait voulu que la constitution soit respectée, et que les congolais qui ont manifestés à Brazzaville et Pointe Noire n’ait pas été victimes de la police politique du pouvoir en place.
A quoi ça sert , d’envoyer un ambassadeur congolais ,à PARIS ,qui ne prend jamais langue , avec ses compatriotes de PARIS .
LOPEZ a été fantomatique ,et tribalisé à souhait ,cette institution .Notre ambassade ne joue pas la fonction qui est la sienne .
Le venin tribaliste a travesti le climat professionnel qui y règne , tout le monde se suspecte , au point de se canarder, jusqu’à transmettre leurs hiatus politiques à BRAZZAVILLE .
L’ancien consul , a été sacrifié sur l’autel du tribalisme .
Leur séjour professionnel se joue au gré des changements, du ministre des affaires étrangères .
En résumé , cette institution est le lieu d’excellence du tribalisme , il s’y passe des fêtes , dont seuls les initiés sont au courant .A se demander , si cette institution appartient à tous les congolais résidant en FRANCE .
LE CONGO N’A PAS BESOIN D’UNE REPRÉSENTATION A PARIS, LE PRÉSIDENT FRANÇAIS EST LE REPRÉSENTANT DU CONGO A PARIS ET L’AMBASSADEUR FRANÇAIS AU CONGO EST LE REPRÉSENTANT DU MAITRE (LES CONGOLAIS ÉTANT DES ESCLAVES), SASSOU EST L’ESCLAVE AFFRANCHI AU SERVICE DU MAITRE.
S’il y a un pays avec lequel le Congo doit rompre sur la terre, c’ezt avec la france. Pas d’ambassadeur, c’est le seul bon pas de Sassou. Il faut poursuivre aumoins dans cette direction jusqu’ a sortir rfi et l’ambassadeur de france au congo de notre territoire.
Il doit avoir de choses a profiter des demons, et c’ezt la vie.
Il faudra également penser à sortir de la francophonie qui est devenu un instrument du néocolonialisme. Pour cela, je vous renvois au rapport Attali, qui propose une reconquête de l’espace francophone africain en se servant de la francophonie. L’objectif affiché, c’est la recolonisation. Nous sommes un peuple en sursis depuis 500 ans. Faisant très attention. À chaque fois l’Europe est en crise, c’est en Afrique qu’elle vient s’approvisionner. L’europe est dans une phase de crise sans précédent depuis, la seconde guerre mondiale, et elle a besoin de relais de croissance qu’elle ne peut trouver qu’en Afrique. L’arrivée sur le marché, des pays comme la Chine, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud et la Russie, modifie considérablement l’ordre mondial en vigueur depuis 500ans. L’Afrique n’est plus dans une face à face qui l’oblige à tout accepter de l’Europe sans contrepartie. Les cartes sont donc rebattues. L’Europe n’est plus l’épicentre vers lequel tout le monde converge. Nous sommes dans un monde en transition vers la multipolarité. Cette transition vers un ailleurs inconnu, provoque des réflexes neocoloniaux chez certains pays en panne d’idées pour relever leur économie sans sacrifier les africains.
Le frère Tsengue Tsengue , mais Henri LOPES reste l’ambassadeur de la république d’oyo sur PARIS avec effet financier , il continu à occupé la villa d’ambassadeur de Vaucresson , même à 79 ans , puisque pendant les deux dernières visites du sanguinaire sassou il a été vu ses côtés , entre temps Mr MANIMA un Mbochi D’ollombo S’autoproclame Ambassadeur sur paris ! Comme vous le saviez la médiocrité c’est un vertu chez les Mbochis !
C’est pour mieux preparer le passage en force du 20 Mars 2016; ainsi, l’Ambassadeur en place ne sera pas convoque a l’Elysee pour repondre aux evenemnets qui en decouleront. En fait c’est une facon aussi sage de nous prevenir de la conduite a tenir ce jour-la. Des l’instant ou aucune Institution Internationale ne veut nous suivre dans la demarche fole du Pouvoir actuel, Mr. SASSOU NGUESSO se sent tout permis. Mais quand la riposte adverse commencera a marquer ses point forts, c’est Lui qui demandera l’aide de la France pour l’exfiltrer. Esperons pour Lui que ce ne soit pas trop tard. Feu le President KHADAFFI avait subit le meme sors en refusant la main tendue de son ami BERLUSCONI.
le plus important serait d avoir des deputes pour representer nos interets au parlement les congolais de france ne votant pas cela m est egal qu il y ait un ambassadeur domage de voir que des pays plus pauvre que le congo arrivent a faire voter leurs ressortissants et que le congo fait fi de cela.
Comme Pierre Ngolo n’est le secrétaire général du PCT, qui l’a t’il remplacée, l’ambassadeur de France a Brazzaville? Pourquoi RFI ou France 24 ou TV5 ne parlent par de la dislocation du PCT ou la mouvance présidentielle?
Bientôt 8 mois sans ambassadeur! Ce n’est pas un cas isolé. Le Congo siège au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, mais sa Commission nationale des droits de l’homme est quasiment éteinte depuis plus de deux ans. Quant aux autres institutions de façade, elles ne sont là que pour présenter une organisation cosmétique d’Etat. Vivement le changement!!!!!
Au delà, du débat sur le départ de l’actuelle locataire du palais des plateaux, il est urgent d’élargir le spectre de réflexion sur l’état du Congo et de l’Afrique. Nous devons comprendre que le sort du Congo est liée à un contexte global anti africains qui perdure depuis des années. Les congolais doivent prendre la mesure du danger qui nous guette en tant qu’africains. Les événements des ces cinq dernières années sont les prémisses de ce qui se préparent. Voici un lien à voir absolument, je vous en conjure. Merci à tous. http://youtu.be/dz5sOeD53Rc
http://youtu.be/dz5sOeD53Rc
Le Congo ne met pas d’ambassadeur à Paris pour faire un coupe-circuit. Le Congo n’ayant pas d’ambassadeur (une connivence avec Paris), il n’y a plus personne avec qui dialoguer diplomatiquement. On ne peut convoquer pour demander des explications surtout en cette période bien sombre de la politique congolaise.
Rassurez-vous, dès que Sassou sera réélu, il y aura un ambassadeur