Au grand étonnement de l’occident, l’Afrique arrive au point de rupture avec lui. Elle bascule dans une zone de grandes turbulences.
L’occident, par ses pouvoirs institutionnels et ses divers stratèges, à voulu fixer pour ce siècle un nouveau rôle à l’Afrique. Ce nouveau rôle consiste en deux volets essentiels :
. Développer le marché économique africain par des investissements plus conséquents
. Raffermir le rôle africain de fournisseur de matières premières, notamment dans le domaine des métaux et terres rares.
Pour l’occident, il s’agit de préserver sa place dominante dans le concert des nations face à la montée de la Chine d’abord et de l’Inde ensuite.
Ce rôle de l’Afrique n’est pas réellement nouveau. Il poursuit inexorablement la politique de domination occidentale sur l’Afrique (esclavage, colonisation, néocolonisation, indépendance fictive). Le nouveau rôle se dissimule sous un concept trompeur : partenariat gagnant-gagnant.
Dans le même temps et sur le terrain en Afrique, le fossé continue à se creuser entre les peuples croupissant dans la misère et leurs gouvernants publics thuriféraires du nouveau concept de partenariat gagnant-gagnant. Les sociétés civiles africaines portées par l’occident n’ont ni la légitimité, ni le pouvoir et l’efficacité réelle sur le terrain.
Le fossé entre les deux blocs étant béant, de nouveaux acteurs en treillis ont surgi au milieu. La force des baïonnettes chasse les jeunes et vieux dictateurs africains, ceux-ci étant de véritables gouverneurs de territoire affectés par l’occident aux moyens de jeux électoraux truqués.
Nos braves « sauveurs » en treillis manifestent leur volonté de sortir leur pays de la forêt d’autrui, forêt occidentale avec ses valeurs contestées par les peuples africains. L’étonnement de l’occident se transforme très vite en énervement et en menaces.
Nous conseillons vivement à l’occident (chrétien par son histoire) un aggiornamento de sa politique africaine. En effet, la faute de l’occident remonte à la destruction voulue et orchestrée de la civilisation africaine depuis quatre siècles au seul profit occidental. Sur cette destruction se sont bâtis sa renaissance et son développement. L’occident doit désormais consentir et aider au renouveau de la gouvernance traditionnelle africaine. C’est le prix à payer ou alors il subira inéluctablement le contrecoup de sa faute.
À nos nouveaux acteurs en treillis, nous rappelons leur rôle dans la société traditionnelle millénaire africaine. Le Chef africain ne peut et ne doit pas être un soldat. Le soldat joue son noble rôle, celui d’assurer la sécurité. Le Chef africain est préparé et initié à la charge de gouvernance. Il est ainsi soumis à une culture de gouvernance.
En outre, si votre ferme volonté de sortir de la forêt occidentale suscite admiration, il n’en demeure pas moins que votre action souffre d’une grave faiblesse : l’absence d’un projet élaboré de renouveau de l’Afrique. La solution facile, et déjà perçue, risque d’être de quitter la forêt occidentale pour rentrer dans une autre forêt d’autrui. La désillusion sera alors grande et le mal fait sera trop grand.
À ce point de rupture avec « l’occident de la table de Berlin », l’Afrique se doit de déterminer par ses élites intellectuelles un projet véritable du Renouveau de la Katiopia (Afrique), à décliner dans chacun des pays africains en tenant compte des spécificités. Dans ce domaine, le Projet de gouvernance Cames est déjà avancé. Aux élites africaines de chaque pays de s’en approprier, de le traduire selon les besoins nationaux propres et de travailler à sa mise en œuvre.
Mfumu Amaya Andely Beeve Diffusé le 01 février 2022, par www.congo-liberty.org
l’Afrique n’est malheureusement pas encore entrée dans la civilisation humaine .Ce tâtonnement est le résultat empirique de notre insuffisance intellectuelle …
Il nous faut notre siècle des lumières pour enfin sortir de l’âge de la minorité où celui de la délégation de notre pensée ..
Sait -on pourquoi on est pauvre ?.
La pauvreté congolaise est un étonnement ,au regard de nos richesses nationales…
S’interroger sur cet étonnement , c’est le début de notre prise de conscience collective …..
Aristote parlait ‘; De Dieu ,la pensée de la pensée où acte pur .
l’Afrique doit se conformer aux exigences de la raison au détriment des passions tristes caractèrisees par une conception holiste du pouvoir…
Tout gouverner , à partir du sommet du pays ,pour se permettre des libéralités économiques et politiques ,qui réduisent à néant tout progrès économique et social…
Le seul remède qui vaille , c,’est adopter un modèle économique qui garantisse un développement harmonieux et inclusif …
L’Etat central n’a pas à se substituer aux régions pour la gestion des ressources naturelles ….
D’où l’Afrique se doit de penser des institutions productrices des richesses nationales et non de l’opuim qui ne soulagerait que les souffrances .. récurrentes .
Vous avez d’un côté ,une mentalité peu encline au progrès et de l’autre des exigences scientifiques , économiques . ,techniques et technologiques ,il faut trouver une bonne cordination …
Malgré les siècles de souffrances,les noirs sont toujours incapables de tirer les leçons afin de penser par eux mêmes et fouiller dans le fond ancestral pour se doter de structures politiques et administratives solides qui vont permettre de travailler pour l’intérêt général.Comment un peuple peut-il être à la merci des autres et facilement à casser.