SENENEWS- Rencontre avec l’ancien Garde des Sceaux. Dans la perspective d’une table-ronde internationale le 12 mars à Bordeaux « Congo : jeux et enjeux », organisée par Senenews en partenariat avec d’autres organisations dont l’Institut Mandela, la communauté congolaise de Bordeaux et Mémoires & Partages.
SENENEWS- Vous avez été, au Congo, garde des sceaux, ministre de la justice, sous le gouvernement de Pascal Lissouba et vous êtes en Europe le représentant de l’opposition congolaise réunie au sein de la plateforme FROCAD. Comment analysez-vous la situation politique dans votre pays?
Mr Oubari Mariotti : Le Congo traverse une période très sensible en raison de toutes les peurs et autres affolements que suscite dans les consciences des populations congolaises la perspective de l’élection présidentielle anticipée du 20 mars 2016 qui serait pleine d’incertitude et de danger pour les enjeux politiques qu’elle comporte.
Les populations congolaises ont toujours en tête les drames et les misères que leur infligent les conflits politiques, redoutant les violences que pourrait générer un mauvais déroulement du vote d’autant que toutes les composantes concernées n’ont pas été associées à son organisation. Bien plus, en rupture avec les pratiques électorales des lendemains de la conférence nationale de 1991, les élections, avec le président Sassou Nguesso, sont devenues des opérations frauduleuses au seul bénéfice des candidats des partis politiques qui le soutiennent.
Ce climat de psychose est aggravé par la posture inconvenante du régime qui n’offre plus d’autre alternative en dehors de la conservation du pouvoir. D’où l’obsession de Mr Sassou NGuesso à vouloir demeurer à tout prix président de la république, illuminé par l’enrichissement illicite que lui procure la rente pétrolière, illusionné par le mythe d’un pouvoir absolu et aliéné par l’immensité des armes qu’il accumule et retourne à l’occasion contre son peuple. Et pourtant, la constitution du 20 janvier 2002 qu’il a lui-même dictée, au lendemain de son retour aux affaires par les armes en 1997, le lui empêche. Une constitution qui limite à deux mandats de sept ans l’exercice présidentiel et fixe à 70 ans le seuil de l’âge pour prétendre être candidat à l’élection présidentielle.
En 2016, le président Sassou Nguesso a exécuté ses deux mandats et a dépassé l’âge requis pour être rééligible. Sans compter qu’il a occupé cette fonction présidentielle 32 ans durant, n’y ayant accédé, selon les circonstances, que de manière violente ou obscure, jamais par les voies démocratiques.
Tout est fragile aujourd’hui au Congo. Les lendemains sont incertains. La crise de confiance est perceptible entre les populations et leurs dirigeants, la pratique gouvernementale de Mr Sassou Nguesso ayant fait rompre le lien organique et politique entre le pouvoir et la société congolaise.
Le régime tient grâce à un puissant appareil de répression et de contrôle social qui enraye la large diffusion de toute expression contraire à la sienne. Ce qui n’empêche pas que la paupérisation croissante des populations érode les bases de ce régime. Les dernières épurations au sein du parti présidentiel semblent avoir fait le lit de la contestation interne et de la remise en cause par les victimes du rôle rassembleur de Mr Sassou Nguesso.
Au plan général, la flamme lumineuse de la conférence nationale souveraine est en berne. Cette conférence que les congolais acceptent comme repère pour le développement du pays en ce qu’elle l’a placé sur le chemin du progrès, du partage et du consensus. Ses nobles idéaux qui reposent sur les principes d’unité nationale, de paix véritable, de liberté, de justice, d’humanité, de répartition équitable des richesses nationales, de modernisation du pays et de dialogue constructif ne sont pas atteints.
La paix sociale, la démocratie et les libertés fondamentales, bien en panne jusqu’ici, ont davantage reculé avec cette affaire de changement de la constitution inutilement déclenchée par le président Sassou Nguesso. Comment peut-on, par ailleurs donner une forme d’apaisement au climat politique dans un pays où le fils du président de la république, humiliant la nation, s’est constituée mécène des structures socio-éducatives publiques en raison de l’impuissance de l’ Etat, pourtant riche, à remplir ses obligations d’équipement. Des hommes politiques et autres membres de la société civile, tels Paulin Makaya et Modeste Boukadia, sont arbitrairement incarcérés dans des geôles du pouvoir. L’Union Européenne, la FIDH et des institutions locales de défense des droits de l’homme sont préoccupées par le sort de ces citoyens arrêtés ou en attente de jugement.
A cette atmosphère déjà lourde est venue se greffer une histoire invraisemblable de l’exhumation d’un support audio-visuel, daté de 2002, mettant en cause, pour atteinte à la sûreté de l’Etat, le Général Jean Marie Michel Mokoko. Le support, diffusé le 13 février 2016, jour de l’annonce de la candidature du Général à la présidence de la république, laisse perplexe l’opinion congolaise sur les intentions du pouvoir à l’endroit de l’interéssé. L’on redoute qu’il soit exploité à des fins pseudo-judiciaires dans le seul but d’inculper le Général en vue d’invalider son dossier de candidature et l’éliminer de la course à la présidentielle.
Senenews- Vous avez battu campagne contre le référendum mais le peuple s’est prononcé en faveur des changements voulus par le pouvoir en place. Pensez-vous que le président sortant Denis Sassou Nguesso est légitime à se représenter à l’élection présidentielle du 20 mars 2016?
Mr Oubari Mariotti: Nous avons battu campagne contre le référendum parce qu’il venait, en toute illégalité et contre la volonté populaire, parachever le coup d’état constitutionnel de Mr Sassou Nguesso devant prolonger son interminable et improductif mandat et briser le rêve congolais de l’alternance démocratique.
La nouvelle constitution, issue du référendum du 25 octobre 2015, justifiée comme une réforme des institutions, n’a consisté qu’à faire sauter les deux verrous juridiques de la limite des mandats présidentiels et de l’âge qui empêchaient l’éligibilité de Mr Sassou Nguesso dans la constitution du 20 janvier 2002.
La consultation a été un vrai fiasco grâce à l’unité d’action dynamique des forces républicaines. Le taux réel de participation au référendum n’a pas dépassé les 10%. Les observateurs des media étrangers et d’institutions internationales en poste au Congo s’en sont bien rendus compte. Des démocraties comme la France se sont bien gardées d’en apprécier les résultats en raison de la manière dont le vote s’est déroulé.
En bon autocrate, le président Sassou Sassou a transformé ce rejet en triomphe, mettant le peuple congolais devant le fait accompli d’une nouvelle constitution déclarée adoptée puis promulguée le 6 novembre 2015. Par toutes sortes de manipulations électorales frauduleuses, le pouvoir a parlé en lieu et place des électeurs, pour légitimer le coup d’état constitutionnel en créditant le référendum d’un taux d’adoption de 92,96% avec une participation de 72,44%.
Les forces démocratiques et républicaines, aussi bien de l’intérieur du pays que de la diaspora, rejettent en bloc cette nouvelle constitution imposée à la nation congolaise pour donner un semblant d’assise légale aux visées monarchiques de Mr Sassou Nguesso. Celles ci refusent objectivement la pérennisation d’un régime qui, d’une part, retarde le pays sur tous les plans en dépit de ses nombreuses ressources et, d’autre part, crée les conditions politiques d’une cassure de la nation pour cause d’injustice et de confiscation des richesses nationales par la minorité au pouvoir.
Des manifestations de grande envergure ont été organisées par l’opposition congolaise dans les deux principales villes du pays pour exprimer ce rejet. Surpris par l’ampleur des meetings, le pouvoir a réprimé en représailles de pacifiques militants de l’opposition. Plusieurs victimes ont été enregistrées.
Dès l’instant où le référendum et la nouvelle constitution, tous deux, maillons de la chaîne du coup d’état constitutionnel, sont illégaux, le président Sassou Nguesso, à l’origine du changement constitutionnel illégal, verse lui même dans l’illégalité. Par cet acte de forfaiture, il ne peut prétendre à une quelconque légitimité pour se présenter à une élection présidentielle même au nom de la nouvelle constitution d’autant que l’ancienne demeure en vigueur. Nous vivons là, l’ambiguité d’une situation juridique inédite d’un pays assis sur deux constitutions en dépit de l’existence d’une vague disposition de la nouvelle constitution qui tolère la doublure.
Le clan au pouvoir à Brazzaville aura beau inventer toutes sortes d’arguties juridiques pour justifier la légitimité de la candidature de Mr Sassou Nguesso, les congolais n’y voient que des manoeuvres éhontées pour son maintien au pouvoir et satisfaire ses désirs d’hégémonie.
Senenews: L’adoption d’une nouvelle commission électorale est-elle de nature à garantir un scrutin démocratique au Congo?
Mr Ouabari Mariotti: Dans le dessein de se maintenir au pouvoir en 2016, le président Sassou Nguesso s’est crée les conditions de se construire un fichier électoral frauduleux. Or, la nation congolaise, lassée de la conservation autoritaire du pouvoir par son système, attend beaucoup des présidentielles du 20 mars qu’elle voudrait les plus propres et les plus apaisées possibles pour choisir librement ce citoyen qui conduira les destinées du pays.
Aussi s’impose-t-il une normalisation de la vie démocratique conditionnée par des élections fiables dont le recensement administratif spécial 2013, tronqué et entaché de graves irrégularités, n’a pas permis d’atteindre l’objectif principal qui devait consister à établir des listes électorales sûres et crédibles.
L’Union Européenne a décidé de ne pas envisager la présence d’une mission d’observation électorale lors de ce scrutin présidentiel. Dans une déclaration de son porte-parole sur la situation politique au Congo, rendue publique le 19 février 2016 à Bruxelles, elle rejoint les appréhensions de l’opposition congolaise sur le processus électoral congolais.
Le communiqué conjoint du dialogue politique avec l’Union Européenne du 20 novembre 2015 indique que le gouvernement congolais avait pris des engagements importants pour l’amélioration de la gouvernance électorale et le respect des libertés fondamentales. L’Union européenne estime que, malgré ces engagements, les réformes apportées par la loi électorale du 23 janvier 2016 apparaissent limitées. Elles ne prennent pas en compte les recommandations de la mission d’observation électorale de l’Union Européenne de 2002.
Par ailleurs, pour l’Union Européenne, les modifications apportées manquent de transparence et peuvent de ce fait induire une insécurité juridique. Elles ne semblent donc pas, de son avis, tout comme de celle de l’opposition congolaise, de nature à rassurer le caractère démocratique, inclusif et transparent de l’élection présidentielle. A cela s’ajoute que l’anticipation du scrutin de trois mois ne permet pas une amélioration substantielle du fichier électoral dont la qualité insuffisante affectera à coup sûr la crédibilité des résultats du vote.
Les élections sont un exercice complexe. Leur réussite dépend de la nature à la fois républicaine, démocratique et consensuelle des textes qui les organisent, du respect scrupuleux du cadre légal qui en constituent le fondement des activités y relatives et de la qualité des acteurs censés les organiser.
La nouvelle commission électorale mise en place par les autorités congolaises ne répond pas à ces exigences. Elle n’est que la reprise, dans le fond et la forme, de l’ancienne commission nationale des élections – CONEL – totalement acquise au pouvoir, à la différence qu’elle a changé d’appellation pour devenir, par son décret de création, une commission nationale électorale indépendante.
La composition des membres de cette nouvelle commission électorale ne respecte pas le principe de la parité des parties prenantes alors que la pleine participation de l’opposition et de la société civile en son sein sont des facteurs importants de contrôle et d’impartialité. Le président de la commission, sans état d’âme et faisant fi du conflit d’intérêt, cumule ses fonctions avec celles du vice président de la cour suprême. Position qu’il occupait avec l’ancienne CONEL.
Pour conduire la nation, il faut un Etat juste et fort. Ce sont des élections libres, démocratiques et transparentes débouchant sur le choix d’un bon candidat qui construisent un tel Etat. Elles rétablissent la république dans ses valeurs, mettent en ordre les affaires du pays et lui ouvrent le chemin du progrès. Le système électoral en vigueur au Congo est encore loin d’atteindre ce noble objectif.
Senenews: Les atermoiements et hésitations de l’opposition congolaise qui risque de partir divisée à l’assaut d’un pouvoir uni ne sont-elles pas de nature à renforcer les arguments des tenants du pouvoir?
Mr Ouabari Mariotti: L’opposition congolaise est une opposition responsable et constructive. Consciente des enjeux qu’elle affronte, elle mûrit les questions avant toute décision, travaille à s’éloigner de l’accessoire et de l’hésitation. Rassemblée autour de deux plateformes politiques, l’IDC et le FROCAD, auxquelles se sont jointes des forces démocratiques de la société civile, elle veille à sa cohésion.
Les meetings monstres des 3 mai 2015 à Pointe Noire et 27 septembre 2015 à Brazzaville pour dénoncer les prétentions monarchiques du président Sassou Nguesso et exiger du peuple encore plus de résistance à ce type de règne d’un autre temps, ont donné la preuve de son unité d’action. Le dialogue alternatif des forces patriotiques de Diata en août 2015, parallèle au monologue orienté du pouvoir de Sibiti, a confirmé cette unité. La convention FROCAD – IDC de Brazzaville fin 2015 l’a renforcée.
La formule des candidatures multiples du FROCAD et de l’IDC à l’élection présidentielle est une décision politique bien pensée. Autant elle semble comporter des allures d’une opposition allant divisée à l’assaut d’un pouvoir uni, autant elle a l’avantage, dans la perspective du premier tour, d’une bonne couverture de conquête de l’électorat sur l’ensemble du territoire national par différents candidats d’une même équipe avec la même ambition de gagner. L’objectif central est de rentabiliser la dynamique de la mobilisation populaire et de changement politique.
La présence remarquée des dirigeants de l’opposition aux cérémonies d’investiture de chacun des candidats à l’élection présidentielle et le soutien affichée de ces leaders au Général Jean Marie Michel Mokoko dans son bras de fer injuste contre le pouvoir symbolisent ce combat de tous, unis comme un seul candidat contre un régime clanique, partial et arbitraire que rejettent les congolais.
Les candidats de l’opposition voudraient construire une alternance politique régénératrice, légitime et nécessaire. L’alternance ainsi voulue n’est pas l’expression d’une logique partisane et conflictuelle. C’est un nouveau départ réparateur qui se fonde sur un commun à partager ensemble, ne portant ni sur une détestation d’une partie de la collectivité nationale, ni sur une discrimination d’une région quelconque.
Ainsi l’alternance va-t-elle s’organiser hors de la tentation hégémonique, hors de l’esprit de revanche et hors de la vanité clanique voire régionaliste, ce que le pouvoir en place, empêtré dans des intérêts égoistes, n’a jamais pu réaliser.
Les vrais motifs de l’obstination de Mr Sassou Nguesso à prolonger ses mandats présidentiels sont connus. D’essence judiciaire, ils visent sa protection pour lui permettre d’échapper aux procédures dont il est l’objet devant les tribunaux étrangers, dans de multiples affaires, tels les disparus du beach, le dossier des milliers de victimes du 4 mars 2012, l’affaire des biens mal acquis et des assassinats politiques.
Avec de tels motifs graves , les tenants du régime n’ont pas d’arguments crédibles pour s’en détourner et justifier leurs capacités à demeurer au pouvoir. Leur système, en faillite, est un échec cuisant dans tous les domaines de la vie nationale. Les opérations «tape-à-l’oeil», construites par le gouvernement, surfacturées, ne comportent pas d’intérêt réel pour les populations qui vivent en situation de vulnérabilité sociale et sanitaire chroniques, sans perspectives d’emploi, de resocialisation, poussées à la malnutrition. Elles sont destinées à les éblouir pour mieux les infantiliser. Le semblant de stabilité et de développement dont se prévaut le pouvoir n’est qu’une illusion dont les congolais récoltent la souffrance.
Aujourd’hui, le combat politique au Congo est le combat pour l’alternance démocratique. Il oppose, d’un côté, le camp des conservateurs au pouvoir qui n’ont cessé de profiter des richesses nationales et bénéficient des rentes de protection et, de l’autre, les républicains qui militent pour l’égalité des droits, le développement équilibré du pays et le partage démocratique du pouvoir.
Le peuple congolais, conscient de son destin, connait ses dirigeants pour les avoir longtemps vu les gouverner en les appauvrissant pendant qu’ils s’approprient impunément les richesses du pays. Il saura, le 20 mars 2016, sanctionner leur candidat Mr Sassou Nguesso.
Senenews: L’indifférence de la communauté internationale et la relative apathie des populations congolaises ne remettent-elles pas en cause la crédibilité de la stratégie d’opposition systématique?
Mr Ouabari Mariotti: Dans leur combat pour l’alternance démocratique, l’IDC, le FROCAD et les autres courants républicains ne sont pas mus par une stratégie d’opposition systématique. Toutes ces forces d’opposition revendiquent les mêmes droits, les mêmes libertés, la même démocratie et la même commission électorale indépendante que Mr Sassou Nguesso, leader de l’opposition en1996, sous le président Pascal Lissouba, a exigés des pouvoirs publics.
Non seulement cette revendication légitime de l’opposition congolaise ne laisse pas indifférente la communauté internationale parce qu’elle défend des valeurs universelles et est porteuse de progrès, bien plus elle suscite un large rassemblement autour de la nouvelle majorité républicaine constituée par l’IDC, le FROCAD et les autres forces patriotiques.
Vous avez la preuve de la décision de l’Union Européenne de ne pas envisager l’envoi d’une mission d’observateurs électoraux aux présidentielles en raison de leur manque de transparence et de crédibilité. Nous espérons que la France, partie prenante de cette déclaration, saura trouver les mots justes pour réaffirmer le bien-fondé de cette déclaration aux autorités congolaises.
Dans cet esprit, n’est pas négligeable l’apport des parlementaires européens qui n’ont cessé d’attirer l’attention de la France sur ce dossier congolais. Les USA ne sont pas insensibles. Leur département chargé des affaires africaines exprime, depuis plusieurs mois, des inquiétudes sur le processus électoral en cours au Congo. Les USA se disent, par ailleurs, profondément consternés par les nombreux harcèlements et arrestations des opposants politiques et leurs militants. Le cas de Jean Marie Michel Mokoko est relevé.
Des organisations non gouvernementales en charge des droits de l’homme, des libertés fondamentales, des questions liées aux élections, aux crimes contre l’humanité, au pillage des ressources naturelles et aux biens mal acquis n’ont cessé de se préoccuper du dossier désastreux congolais sur ces sujets. Elles soutiennent diverses associations congolaises, de l’intérieur du pays et de la diaspora, dans leur quête pour le changement au Congo et pour d’éventuelles réparations aux victimes.
Parler d’apathie des populations congolaises à un moment où leur nation court des risques d’explosion en raison de la hantise de Mr Sassou Nguesso pour le pouvoir, c’est mal les connaitre. Pour leur pays, les congolais sont aujourd’hui capables d’un sursaut patriotique extraordinaire d’autant que les paramètres de la situation générale du Congo en 2016 ont des similitudes avec l’état du pays en 1991, veille de la conférence nationale souveraine qui a mis fin à plusieurs années de monopartisme et instauré l’ère démocratique et les valeurs de progrès que le pouvoir de Mr Sassou Nguesso piétine avec mépris.
Propos recueillis par Karfa Sira Diallo, Paris, 26 février 2016
Le terroriste sassou est le plus grand criminel congolais te tous les temps, mais malheureusement la France continue a soutenir ce terroriste.
Les congolais doivent le savoir que maintenant ou jamais. Sassou a légalisé les crimes financiers et humains, les tortures les voles du bien publique. Le Congo a cessé d’existé entant état depuis 1997. Le Congo est une prison a ciel ouvert.
SASSOU A RÉUSSIT DE DIVISER LE PAYS ET TOUTE SA POLITIQUE SUR CETTE DIVISION