L’audit d’ECAir avait été décidé après le voyage de Denis Sassou Nguesso à Pékin, au début du mois de Juillet 2016.
Appelée pompeusement « visite d’Etat », cette réception ne cachait en réalité qu’une histoire de gros sous. C’était, disait-on : « une mise au point » sur les « réserves » que le Congo des Nguesso avait, pensait-il, judicieusement planquées en Chine ; à l’abri de ses débiteurs, France Télécom, Odzali, Berrebi et autres vermines. Prudent, Pékin avait refusé de les rendre à Brazzavole, pour s’en servir comme gage du bon remboursement des crédits qui lui avaient été octroyés.
Après la fin de non-recevoir administrée quelques semaines auparavant à Denis Christel, l’héritier du trône, ce fut donc au tour du vieux monarque d’être éconduit ; avec tous les égards et fastes protocolaires dus à un client facile à qui l’on a retourné les poches. En 2014, ces réserves de recettes fiscales représentaient 34% du PIB (14,5 milliards de dollars) déposées en partie à la BEAC et en Chine, équivalentes à 5 milliards de dollars ; toutes évaporées ou confisquées !
Mais, pour que la pilule soit moins amère, l’homologue chinois avait présenté une feuille au format A4 sur laquelle moins d’une dizaine de noms, sur autant de lignes, étaient inscrits. Face à chacun d’entre eux figurait un montant. Le total affiché dépassait les 5 milliards de dollars, soit 2665 milliards de FCFA, l’équivalent d’une année de Budget ou presque. « Voici ce que quelques Congolais détiennent sur leurs comptes personnels à Pékin, Shanghai, Hong Kong et Macao. Si vous avez besoin d’argent, vous pouvez vous arranger avec eux… » traduisit l’interprète… !
La ligne la plus consistante revenait à Jean-Jacques Bouya, avec environ presque 40% du montant total, soit près de 2 milliards de dollars, environ 1100 milliards de FCFA à lui tout seul ! Edgar Nguesso, également présidentiable, le Directeur du domaine présidentiel à qui revenaient les cargaisons clandestines de souveraineté (part de production pétrolière non comptabilisée), pesait dans les banques chinoises non loin de la moitié du parent responsable des Grands Travaux. Gilbert Ondongo, célébrissime au Portugal et à Venise, y figurait également.
Si Julienne Johnson et Ninelle Ngouélondélé étaient de la fête, côté Macao, Denis Christel notre prochain Sultan, n’avait pas mis ses œufs dans ce même panier de crabes. En bon pétrolier qui a été à la bonne école de BNP Paribas (Suisse), les paradis fiscaux qu’il fréquente sont autrement plus sûrs que ceux que peuvent offrir une République Populaire, même d’une Chine amie.
Ces montants n’étonnent personne dans le petit cercle des initiés. Cela faisait longtemps que J.J. Bouya, le plus sérieusement du monde, affirmait que « sa fortune était inestimable ! » et que son parent Edgard « ne pouvait plus compter » ses milliards tant il en avait. Tous deux avaient fait le choix judicieux d’investir massivement, également, dans des tours et des villas aux Emirats.
Kiki, à tout saigneur tout honneur depuis longtemps roi du pétrole, est bien plus riche que tout ce beau monde réuni. Mais, dans ces révélations chinoises fort opportunes, il avait l’instrument de marquer définitivement son ascendant sur le clan des neveux, qu’il hait tant et réciproquement… Tout cela entraîna, naturellement, le fameux audit qui fut ordonné par Denis Christel Sassou Nguesso, véritable Chef du Gouvernement congolais et bientôt Président, autoproclamé ou pas, de la République des Nguesso.
L’audit démarra réellement après qu’ECAir ait cessé tous ses vols, en octobre 2016. La compagnie aérienne, qui devait porter très haut les couleurs du Congo, était complètement naufragée. Les avions, très chèrement payés, avaient déserté le tarmac brazzavillois de Maya-Maya ou, pour le Dreamliner flambant neuf, stocké dans les sables du désert du Nevada. Les premiers avaient trouvé refuge en Belgique où ils ont été sûrement pris en otage, par un quelconque créancier-fournisseur, dans l’attente d’un règlement. Il y a quelques jours, la présence d’un Jean-Jacques Bouya, encore Président du Conseil d’administration de la société moribonde était signalé au plat pays.
«Le présent rapport vise uniquement à satisfaire vos besoins d’information et ne doit pas être utilisé à d’autres fins… » avaient pris le soin de préciser les Auditeurs ; et de déclarer (p.14 du rapport) : « Sur ces bases, la Compagnie ECAir est en situation de cessation de paiement et dans l’impossibilité d’assurer sa continuité d’exploitation ». Il est évident que découvrir pareil gouffre – plus de 500 millions de dollars – creusé par des incompétents notoires qui ont géré une compagnie aérienne comme une épicerie familiale, donne le vertige ; surtout si ces Auditeurs ne sont pas loin du système et qu’ils ont compris l’impact néfaste, pour ce dernier, de le publier… !
Détenu à 99,99% par l’Etat congolais, le projet ECAir n’avait pu prendre de l’ampleur qu’en faisant voler ses avions sous les pavillons de Privatair (Suisse) et de Jet Airfly (Belgique). En plus de cela, un contrat d’assistance technique a été signé avec CoEM, une S.A. suisse qui détenait « tous les postes de direction d’ECAir à l’exception de la Directrice Générale. » Un agent de CoEM, Johan Maertens, facturé à ce titre à Privatair (1500€/jour), sur proposition de la Directrice Générale, Fatima Beyina-Moussa, a été nommé Directeur Général Adjoint par le Conseil d’Administration. Le Président de ce dernier, Jean Jacques Bouya, avait décidé qu’il serait également, donc doublement, rémunéré avec « remboursement de ses frais de représentation et des déplacements effectués… » Tous les Congolais qui ne perçoivent ni salaire, ni bourse, ni retraite, apprécieront ! En 2015, les facturations de CoEM s’élevaient à 5 milliards de FCFA. Certaines étaient réglées, hors Suisse, sur des comptes dans les Emirats.
Les pouvoirs du Président du Conseil d’administration et de la Direction Générale ne connaissaient pas de limite apparente. Cette dernière, avec la signature de son Adjoint, pouvaient autoriser toutes sortes de « décaissements sans limite de pouvoirs. »
Les coûts globaux de fuel, les facturations d’assistance de CoEM et Privatair ont dépassé le chiffre d’affaires de la société ECAir. (Tableau)
La revue des relevés bancaires a permis d’identifier plusieurs paiements d’un montant global de 19.925.626.022 FCFA, presque 20 milliards, qui n’ont pas été retrouvés dans les comptes de la société…
De fortes présomptions de connivence pèsent sur les relations entretenues par Jean-Jacques Bouya avec Marco Villa, dont la société COEM a été créée en même temps que les premiers vols d’ECAir, et également avec Privatair qui a assuré la montée en puissance de la compagnie congolaise jusqu’à sa chute récente.
ECAir avait été utilisée pour des transports stratégiques, principalement d’évasion monétaire en devises papier, vers Beyrouth (Liban), Genève (Suisse) par cargo et Dubaï.
Les 500 millions de dollars investis dans cette aventure n’ont pas été perdus pour tout le monde. Cet audit est remarquable et cette procédure devra vite être mise en place à l’égard, très prioritairement, de la SNPC, du Port Autonome de Pointe Noire, du Trésor Public, de la SNE etc…
Le 9 mars dernier, à Oyo, Denis Sassou Nguesso avait réuni une conférence interministérielle sur la création d’un Fonds bleu pour le Bassin du Congo. Le champion toutes catégories des projets non-aboutis s’est lancé dans cette idée de gérer les eaux du Bassin du Congo. Pourtant, il n’a pas su gérer son pays, les 50 ou 60.000 milliards de FCFA de son pétrole, ses matières premières, ses forêts, la santé de ses concitoyens, l’avenir de sa jeunesse et, comme nous venons de le voir, la compagnie Ecair.
Peu importe, il n’a rien à craindre du ridicule, qui ne tue pas au Congo, tant qu’il aura dans ses poches de quoi assurer la rétribution de ses gourmands flatteurs. Quant au peuple congolais, à regarder chaque jour le tyran s’enfoncer toujours plus dans le déraisonnable, ses espoirs sont de plus en plus grands de voir son règne néfaste se terminer très bientôt !
Rigobert OSSEBI
Diffusé le 10 mars 2017, par www.congo-liberty.org
AUDIT D’ECAIR : Jean-Jacques BOUYA dans le collimateur de Kiki Sassou-NGuesso (Partie 1). Par Rigobert Ossebi
David Bikouma contre Madame Valls : compte-rendu de l’audience du 7 mars 2017 du Tribunal de Rouen
C’est le pays à eux , comme l’avait bien prédit l’autre ……
http://www.rfi.fr/afrique/20170310-rapport-americain-droits-homme-congo-brazzaville-pool
Moungala, Mabiala et oko ngakala ont du pain sur la planche
LE FESTIN DES NGUESSO ARRIVE A SA FIN, LE PEUPLE ATTENT AU TOURNANT
Aucune bonne nouvelle ne vient ce pays.
J’aime la réticence du Cameroun et de la Guinée Equatoriale (pays d’Afrique centrale où la pagaille de la gestion made in Congo est bien connue) qui ont refusé de tomber dans le traquenard du « Fonds bleu ».
Nous ne parlons de RFI ici pour que cette Radio coloniale parle de nous, mais plutôt de sensibiliser la diaspora qui est l’unique moyen de sauver notre pays sur l’implication de de la France dans notre malheur.
Ne faite pas l’erreur d’interprétation le mal du Congo c’est l’état français et même cette fameuse RfI est une radio d’état français elle n’est pas privée.
Le terroriste sassou est une création a 100% de la France
Le terroriste sassou bénéficie de la protection de l’état fiançais, ou est le procès des disparus du Beach par exemple?
Ceci veut dire que les génocides a répétition depuis 1997 jusque aujourd’hui (dans le Pool) est une planification française car sassou est sous les ordres de l’état français.
QUELQU’UN PEUT ME CITER UN PAYS QUI FUT SUR DOMINATION FRANÇAISE, ET QUI EST FUSSE QU’ENVOIE DÉVELOPPEMENT.
LE GUINÉEN EST PARTI SOUS LE PRESSION DE L’ANGLETERRE. les français ont trouvé une chanson c’est aux congolais de se libérer alors entre temps c’est cette même France qui bloque la résolution pour mettre la lumière sur le braconnage humain dans le POOL.
Pour l’image du pays à l’international, ce serait dommage que ECair atterrisse de si tôt.
Oser prendre une revanche sociale sur le pays , parce qu’on aura mené une vie de misère ESTUDIANTINNE ET inaboutie à LILLE fait pitié .
Supposons que tous les anciens étudiants misèreux , ayant réussi à s’approcher des entrailles du trésor public congolais adoptent le même comportement que BOUYA que serait devenu le pays ????.
Que BOUYA se rassure du caractère inoubliable des actes qu’il commet à l’encontre du pays .La mémoire congolaise est éléphantiasique , et elle saura interroger ceux de ces fils criminels qui ne cessent de l’offenser jusqu’au fond de son âme .
Les exemples sont légion en la matière , à l’instar des vieux despotes africains disparus , qui se croyaient immortels mais dont les biens acquis indûment , sont tombés comme des châteaux de cartes ……GBADOLITE en est un ;;;;;.
La richesse issue des crimes humains , a ceci de particulier , qu’elle vous torture à vie et vous expose de facto à une mort violente ….
BOUYA , dont la misère , qui se résumait à des rapines alimentaires volées dans les divers magasins , de LILLE avec ces compères auxquels il a carrément le dos , a opté pour la voie des riches , pour se comparer à EBINA ET à TSIETSIE , sinon plus ….
Les rêves d’enfance réalisés grâce à l’approbation des meurtres des congolais orchestrés par son mentor SASSOU ;;;;.
Mais le temps , fera indéniablement son œuvre de restitution de tous ces biens au peuple congolais …
En systématisant le vol des deniers publics , lequel impacte la vie sociale de nos compatriotes , BOUYA vous avez signé l’acte futur de votre décès , car je ne pense pas que les congolais vous en pardonneraient ;;;;;
LIRE ;;; il a carrément tourné le dos ;;
« de LILLE avec ces compères auxquels il a carrément tourné le dos… »
C’est la marque de Bouya. il avait envoyé sa garde contre un de ses anciens amis, devenu prêtre. La scène se déroula à Maya Maya. Pourtant, ils étaient inséparables à Nganga Edouard de la 6ème à la 3ème.
C’est bien cela, avec ces politico mafiosi nouveaux riches (PMNR) !
Pour ce pouvoir usurpé et barbare, à la moindre altercation ou simple désaccord d’opinion, ça y est:
_ »veux-tu jouer avec moi – sais-tu qui je suis? »
_ »mais je vais te ‘touwer’ (tuer) moi, tu vas voir! »
Le doigt vite sur la gachette contre les ‘compatriotes’; mineurs, adultes ou vieux, écoliers, collégiens ou universitaires, sans distinction. Avec impunité légalisée, s’il vous plait !
Et penser qu’ils sont allés étudier en occident. Aïe !
Donnez le pouvoir à un macaque, et constatez les dégats monstres.
~ Singe c’est singe, il n’y a plus d’espoir… ~
La médiocrité semble être génétique chez ces individus. Dans les années 70-80, leurs pères avaient mis par terre toute l’infrastructure mise en place par Youlou et Massambat Debat: Sopreco, Impreco, Sotexco, Ofnacom, Hydro Congo, Sne, Snde, Oniveg, Chacona, Ucb, Bcc, Bndc, Lina Congo, Atc, Cfco,nsans compter le siphonnage du trésor public, des douanes et des impôts.
Aujourd’hui, les enfants coulent les entreprises dès leur stade de lancement, et ce avec la bénédiction de leurs pères qui ont tout détruit en 70/80.
Ce n’est point étonnant de voir Belinda Mboussa couler Ecair vu les valeurs transmises par son père, l’un des fossoyeurs du Congo. Ne dit-on pas que l’idée des enfants né de l’idéalisation de leurs parents? Le père à ete un médiocre, la fille ne pouvait que marcher sur les traces de son géniteur. Il en va de même pour les autres qui siphonnent les deniers publics.
Bref, nous sommes en face de la reproduction à l’identique de la société. Pour preuve l’état désastreux dans lequel se retrouve le Congo aujourd’hui est à l’identique de l’état dans lequel il se trouvait sous Sassou des années 80. La crise actuelle et celle d’aujourd’hui ont les mêmes causes: l’amateurisme, l’infantilisation au sommet de l’etat et l’improvisation dans la gestion de la chose publique. Rien n’a changé. Les vieilles recettes d’hier sont recyclées aujourd’hui dans la gestion de l’état: ebonga ebonga tété, toujours meilleur.
On s’est tapé les pères pendant 40 ans, si nous ne changeons pas, puisqu’ils ne changeront jamais, le Congo et ses habitants vont devenir une curiosité de l’histoire tant nous allons régresser au temps de la pierre taillée avec la chasse, la pêche et la cueillette comme activités principales. Tout ceci doublé d’un obscurantisme total des esprits vu qu’ils sont contre l’école qu’ils détruisent à la moindre occasion.
oú peux-t-on voir ce rapport? qui va dénoncer ces pourris auprès des justices suisses, francaises, belges?
@BAKALA . J ‘apprécie ta science génétique appliquée à la mégestion des ressources financières de notre pays .Il est plus que temps que , cette connaissance d’ADN véhiculant des gênes , et qui habitent chez certaines personnes censées représenter l’ETAT , soit vite détectée , afin d’épargner au pays des dérives financières lignagères ;;;;;
@BAKALA
Un cours sur cette maladie génétique sur les finances publiques congolaises , aura de l’allure à COLOGNE …..ON VOUS Y ATTEND …..CAR VOTRE intervention y a fait merveille .
Quand c’est bon , il faut apprécier ;;;;;;;
COMPATRIOTIQUEMENT ………
@Val de Nantes,
nous ne pouvons qu’évoquer la génétique pour expliquer l’incapacité de ces individus à construire un état moderne. Autrement comment se fait-il que les enfants commettent les mêmes erreurs que leurs parents, voir les dépassent dans le mal?
Je mets au défi toute personne qui peut me citer un exemple de réussite de ces enfants et de leurs parents. Il n’y en a pas! C’est comme s’ils étaient maudits et condamnés à la médiocrité. Prenons Ondongo Gilbert. Ce monsieur disait à qui voulait l’entendre: laissez nous ce pays encore pendant dix ans et vous n’allez plus le reconnaître. C’est un vrai devin qui ferait une belle carrière en tant que médium vu que sa prophéthie s’est réalisée comme nous l’atteste le rapport de mission du FMI qui décrit le Congo comme un pays en faillite due à leur mauvaise gestion.
Le comble dans tout ça est qu’ils n’hésitent pas à taxer les critiques de tribalistes quand on leur pointe leur incompétence et leur médiocrité. C’était le cas d’Itoua Négoce d’Ecair qui croyait à tort que ceux qu’il qualifiait de Laris critiquaient leur compagnie rien que par jalousie et tribalisme. L’histoire a donné raison à qui aujourd’hui avec la faillite de leur compagnie? Ebonga ebonga té toujours meilleur. Le ridicule ne tue pas.
Bel article
Un vrai professionnel de l information
« À partir de mi-2015, la situation économique du pays devenue encore plus difficile, a davantage accentué le sous-financement, paralysant le développement de la compagnie qui se trouve désormais non plus en mode de croissance mais en mode de survie et en cessation de paiement de ses fournisseurs. Objet de poursuites judiciaires par certains créanciers, la compagnie, tant bien que mal, a réussi pendant de nombreux mois à maintenir la voilure, la taille et le niveau de services tel que demandé par son actionnaire, au prix toutefois de dettes d’investissement et de fonctionnement croissantes. Cette situation a finalement mené à la suspension des activités en octobre 2016. »
Fatoumata Mboussa VIENT D’AVOUER QU’ELLE A MIS ÉCAIR EN FAILLITE!
Itoua Négoce, où es-tu? Où en sommes-nous?