Les assassins du Cardinal « Papabile » Par Hervé ZEBROWSKI

Cardinal Emile BiayendaJean Paul Pigasse a une mémoire courte et sélective. Il en fait preuve encore une fois dans son éditorial du 8 mars 2013 publié dans « les Torchons de Brazzaville ». Il y fait la promotion d’un « Papabile » africain en « oubliant » que le Cardinal Emile Biayenda aurait eu toutes les chances de l’être s’il n’avait été enterré vivant par les propres employeurs actuels du journaliste français.

Hervé Zebrowski auteur du livre « Les assassins du Cardinal », comme toujours courageusement en nous délivrant la vérité, réagit à cet article : 

Après l’assassinat par Denis Sassou Nguesso lui-même du Cardinal Emile Biayenda en mars 1977 (il fut enterré vivant dans un cimetière de Brazzaville), plus aucun Cardinal ne fut nommé au Congo Brazzaville. Rappelons que le Congo Brazzaville avait instauré des relations diplomatiques avec le Vatican en janvier 1977, c’est-à-dire trois mois avant l’assassinat du Cardinal Emile Biayenda.

Le dernier Cardinal qui a été créé dans la région du Congo le fut par Benoît XVI le 20 novembre 2010. Il s’agit de Monseigneur Laurent MONSENGWO PASINYA, archevêque métropolitain de Kinshasa.

Ainsi donc, dans ce pays dirigé par ce fils du Diable qu’est Sassou Nguesso, tueur de prêtres et d’évêques, avec son sinistre allié le Pasteur Ntumi, Rome a préféré Kinshasa à Brazzaville et le pouvoir romain aujourd’hui, dans cette région du Congo, se trouve donc à Kinshasa. C’est la raison pour laquelle Pigasse – directeur des Dépêches de Brazzaville – fait la promotion d’un lointain Cardinal africain ; le Cardinal Sarah de Conakry. Mais pourquoi les congolais n’assurent-ils pas la promotion de Monseigneur MONSENGWO PASINYA ?

Monseigneur Ernest Kombo et Monseigneur Firmin Singha pouvaient être nommés Cardinaux par Rome. Mais ils furent exécutés avant que le Vatican ne prenne cette décision. En effet, un Cardinal à Brazzaville, cela aurait mis trop de lumière sur les basses œuvres de Denis Sassou Nguesso et de Pigasse, ce conseiller journaliste français, ancien Directeur de la Commission Défense et Sécurité de l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale) et ami de Charles Millon, Ministre de la Défense Nationale en France en 1997. C’est ce ministre français qui avait conduit la guerre de 1997. Après la guerre, Jacques Chirac lui-même avait demandé à Ernest Kombo s’il accepterait de prendre la présidence de l’Assemblée Nationale pour ainsi permettre à Sassou Nguesso de faire un gouvernement d’union nationale. Ernest Kombo, conscient de l’âme diabolique de Sassou Nguesso – qui avait enterré vivant le Cardinal Biayenda et empoisonné Firmin Singha alors Evêque de Pointe Noire – refusa cette offre. Par ce refus, il savait qu’il se condamnait à mort car il serait lâché par la France et donc par le Vatican qui, en matière africaine, est toujours conseillé par le Clergé français.

La première station du chemin de Croix d’Ernest Kombo est marquée par sa déclaration lors de la messe des obsèques de Monseigneur Batantu, Archevêque émérite de Brazzaville, le 4 mai 2004. C’est alors que Monseigneur Mario Roberto Cassari – Nonce Apostolique à Brazzaville en ce temps là – déposséda Ernest Kombo de son passeport du Vatican. Ce passeport du Vatican protégeait la vie d’Ernest Kombo. Sans Pigasse et Charles Millon, Ernest Kombo – sans aucun doute – aurait été créé Cardinal par Jean Paul II. Il serait aujourd’hui vivant et les choses seraient bien différentes à Brazzaville. Les hommes que Dieu a créés libres n’ont pas voulu que cela soit. A Brazzaville, aujourd’hui, c’est Satan qui a gagné la partie. Le Christ est vaincu dans ce pays. 

Hervé ZEBROWSKI

Dernier Secrétaire de Monseigneur Ernest KOMBO

La vérité sur les assassins du Cardinal Congolais BIAYENDA EMILE

 

NB Il nous faut compléter la réaction de Monsieur Hervé Zebrowski:

Sassou NGuesso et ses sbires ont tout intérêt à appuyer la candidature du Cardinal Sarah de Guinée Conakry. Ce pays est devenu une colonie du clan Sassou NGuesso. Alpha Condé lui doit son élection et les meilleurs permis miniers de Guinée sont en passe de revenir à l’enfant d’Oyo. Une bonne raison de conforter par tous moyens ses investissements passés et à venir en participant, comme il le pourra, à l’élection de ce Pape africain !  

Editorial de jean Paul Pigasse

-Religion
Vendredi 8 Mars 2013 à 04:15:00
db55248
(Vatican)
Papabile
Ce mot de la langue italienne désigne, on le sait, les cardinaux dont le nom
circule, au Vatican et à travers le monde, pour prendre la succession du Pape
Benoît XVI qui a renoncé au trône de Saint Pierre. Et comme, chaque fois que se
pose le problème de l’élection d’un Souverain Pontife, des noms fusent de partout,
alimentant toutes les rumeurs, toutes les spéculations, tous les espoirs aussi car,
cette fois, tout semble effectivement possible.
Connaissant mal les arcanes de la Cité du Vatican qui est sans aucun doute l’un
des lieux de pouvoirs les plus secrets, les plus hermétiques de la planète, nous
n’émettrons aucun pronostic et nous attendrons sereinement que la célèbre
flamme blanche s’échappe de la pièce où se réunit le Conclave. Mais cela ne nous
empêchera nullement d’écrire que le Pape qui succèdera à Benoît XVI se trouvera
confronté à la plus difficile des équations. Une équation historique que l’on peut
ainsi résumer : si elle ne s’adapte pas très vite aux réalités du vingtième-etunième siècle, l’Église catholique verra son influence diminuer, peut-être même
s’effondrer, et rien ne pourra enrayer cette décadence.
S’adapter, oui mais comment, dira-t-on ? Tout simplement en collant mieux à la
réalité humaine qu’elle ne le fait présentement puisque les institutions qui la
dirigent sont pour la plupart décalées par rapport au réel. Alors, en effet, que le
centre de gravité de l’Église se déplace rapidement vers le Sud, le Vatican
demeure dominé par l’Europe et, de façon plus étroite encore, par le clergé italien
qui invoque les deux mille ans d’Histoire de la Chrétienté pour bloquer toute
évolution significative de ses structures.
Un tel immobilisme est d’autant plus irréaliste que l’expérience montre à quel
point est efficace la prise de responsabilités, dans les dicastères et les institutions
pontificales, par des hommes venus d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie qui
donnent à l’Église une vision différente, plus réelle et plus dynamique, du monde.
Quiconque a eu le privilège de s’entretenir avec un homme comme le Cardinal
Sarah, président de Cor Unum, le Conseil pontifical qui gère au Vatican les crises
humanitaires, ne peut qu’être frappé par le regard nouveau que ce cardinal, issu
de la Guinée profonde, porte sur le monde.
Nous l’avons écrit ici même à plusieurs reprises, la renonciation de Benoît XVI
rend possible un changement profond de l’Église, un « aggiornamento » pour user
du vocabulaire italien. Et c’est probablement ce mouvement-là que le Pape voulait
provoquer lorsqu’il a décidé de se retirer.
Les Dépêches de Brazzaville

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4 réponses à Les assassins du Cardinal « Papabile » Par Hervé ZEBROWSKI

  1. G. Mascad dit :

    Jean-Paul PIGASSE est un mercenaire qui se cache derrière la carte de presse de journaliste. Si vous regardez les documents relatifs à toutes les opérations d’extermination humaine (génocides et crimes contre l’humanité) de Sassou Nguesso dans tout le sud-Congo, vous remarquerez que son nom y figure, à savoir : Opération « Colombe I et II », « Hadès », « Hérode », « Mouebara », etc. Lenom de JEAN-PAUL PIGASSE est à tous les niveaux.
    C’est un homme que tous les Congolais ne doivent, jamais, perdre de vue. Suivons-le à la trace, où qu’il aille et quoi qu’il fasse… Sa place est à LA HAYE !
    M. AXEL PONIATOWSKY vient de nous en donner la preuve dans sa déclaration sur FRANCE INTER. Ce n’est pas un Congolais qui l’a dit. Et OKIEMY, le clairon de service, dit que Sassou Nguesso n’a jamais tué personne. Il aura le temps de s’expliquer lui aussi, le moment venu…

  2. aivraljuvel dit :

    ils ne seront jamais éternels dans ce monde tous suivrons la mème voie
    et le dernier jour Dieu leur montrera sa vraie face.
    prions tous les jours pour la cause du cardinal les évèques tués et emposonnés par le regime sassou

  3. Conan de Bruxelles dit :

    C’est MAMMON qui domine et dominera jusqu’à la fin des temps …

  4. 16041981 dit :

    HABIB D’OYO*
    on l’ a tué parcequ’il avait commandité l’assassinat du president MARIEN NGOUABI.

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