AIME EMMANUEL YOKA : Schizophrénie d’un tribaliste primaire…les congolais ne sont plus dupes !

Dans un bulletin publié par le Cripol (Cercle républicain pour l’innovation politique) et consacré au département du Pool, à l’occasion de la célébration du 52ème anniversaire de l’indépendance du Congo, le 15 août 2012, Aimé Emmanuel Yoka, député élu de Vindza, ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des droits humains, coordonateur du pôle de la souveraineté, a publié une lettre citoyenne à ses compatriotes, pour les interpeller sur la question nationale, après l’expérience de sa candidature à Vindza Voici l’intégralité de sa lettre citoyenne datée de «Brazzaville, le 7 août 2012».

Mesdames, Messieurs; Chers concitoyens !

Dans le cadre du calendrier électoral de cette année 2012, j’ai posé ma candidature au Pool, dans la circonscription unique du district de Vindza. Et, comme vous l’avez, certainement, constaté, ma candidature a été, sans doute, la plus controversée de l’histoire des législatives dans notre pays, simplement, du fait que je ne suis pas originaire de ce département. On aura tout entendu: railleries et sarcasmes, outrages et menaces. Mais, le camp de ceux qui ont cru à mon défi, qui refusent l’affaiblissement de l’Etat et l’effondrement de la Nation, a été le plus grand, le plus fort. En prenant la décision de me lancer dans cette bataille, de manière tout à fait normale et légale du reste, car la loi électorale ne s’y oppose aucunement- j’étais loin, très loin de m’imaginer que mon acte citoyen, pourtant si ordinaire, pouvait autant déranger, autant inquiéter certains compatriotes.

Dans les allées du pouvoir, dans les états-majors des partis politiques, à défaut de désigner autrement ces enclos où on élève plus d’intrigants que de militants, où on forme plus d’acrobates que de responsables politiques, parmi les hauts cadres aussi, hélas, ma candidature a, en effet, beaucoup agacé les esprits encore mus par des ressorts partisans et sectaires, grégaires et égoïstes. C’est ainsi que j’ai été traité d’étranger dans mon propre pays. Dans ces conditions, comment seraient désignés alors toutes ces femmes et tous ces hommes, venus d’autres cieux, pour s’établir dans notre pays? Des martiens, probablement !

Fort heureusement, en toute souveraineté, les populations de Vindza ont choisi de m’accorder leurs suffrages. J’ai ainsi été élu député au deuxième tour, dans la circonscription unique du district de Vindza, le 5 août 2012. Une date, désormais, historique, je le pense bien. Une date, dorénavant, inscrite en lettres d’unité dans les annales des législatives au Congo. En effet, Vindza vient d’interpeller l’élite congolaise dans son ensemble, pour lui dispenser une belle leçon de démocratie, par l’exemple.

Longtemps maintenues, comme celles de tous les départements du Congo, dans une sorte d’ostracisme politique, les populations de Vindza se sont ravisées et ont décidé, cette fois-ci, de vaincre les peurs, de s’affranchir des tabous, de braver des interdits supposés spirituels, afin de construire leur destin autrement. Elles se sont défaites des considérations ethnicistes et ont jeté leur dévolu, non plus sur un fils du coin, un enfant du terroir ethnique, mais plutôt, sur un fils du territoire national qui s’engage à leur apporter, actes à l’appui, un véritable changement tangible dans leur cadre de vie.

Une preuve que l’exercice ethnique, où qu’il se pratique, n’a jamais été que le fait d’une instrumentalisation des populations par l’élite. Une élite qui, pendant très longtemps, n’a servi aux populations que des plats d’illusions, tandis qu’à Brazzaville où ailleurs, ce type d’élite étouffe sous le poids d’un excès de bien-être.

Mesdames, Messieurs, chers concitoyens !

Croyez-moi, aucune unité nationale, et partant, aucun progrès dans le pays ne sera possible, tant que chacun de nous n’aura pour référent politique que son village natal, son terroir, et pour doctrine politique, le nombrilisme. Or, la mission du politique consiste, justement, à sortir du terroir ethnique, sans le renier, en y abandonnant tous les préjugés négatifs, pour se déployer sur le territoire national, afin d’y semer, partout, les valeurs de la République que sont l’Unité, le Travail et le Progrès pour tous.

Il importe, ici, de préciser que le sentiment d’attachement à un terroir est de l’ordre du naturel, il est même génétique; en aucune manière, on ne saurait le condamner. Mais, ce contre quoi je m’insurge, c’est cette sorte d’appropriation du terroir par l’élite, cet apprivoisement de la communauté ethnique qui s’apparente à l’esclavagisme, ce fétichisme politique pratiqué par l’homme au pouvoir à des fins strictement personnelles.

Le territoire national est un bien sacré. Un bien commun de tous les Congolais. Ainsi, en tant que parcelle de cette entité nationale, aucun terroir ethnique ne peut être la propriété privée d’un individu quelconque ou d’un groupe d’individus, quels que soient leurs statuts.

Je remercie les populations du Pool, particulièrement mes électeurs du district de Vindza, ma terre d’adoption, d’avoir compris mon message. J’ai tout juste voulu, en posant ma candidature à Vindza, apporter ma petite pierre à l’oeuvre de consolidation, de raffermissement de l’unité nationale, bien mise à mal dans notre pays. Nous l’avons tous vécu au fil des événements politiques de ces dernières années. Nous continuons, d’ailleurs, à le vivre au quotidien, d’une certaine manière, du fait d’un environnement politique et social chargé de violences symboliques. Je n’oublie pas et je remercie, également, les populations du département de la Cuvette, ma terre natale, qui ont respecté ma démarche, avec beaucoup de hauteur et de dignité, avec beaucoup d’espérance aussi, en me laissant aller à la rencontre de leurs frères et soeurs de Vindza. En un mot, c’est surtout au peuple congolais, pour ne pas dire à lui tout seul, que revient cette victoire électorale de Vindza, dans le Pool, qui apparaît ainsi comme un champ d’expérimentation d’une démocratie réellement participative, le point de départ d’une autre conception de la République plus fraternelle, la source origine d’une nouvelle vision politique plus fédératrice des populations.

Le Président de la République a écrit, dans son ouvrage, «Le manguier, le fleuve et la souris»: «Une Nation est composée d’éléments disparates, souvent marqués par une longue histoire d’hostilités. La mission d’un Etat et de son chef est de proposer un projet commun suffisamment élevé pour dépasser ces contradictions et les intérêts particuliers, ethniques ou religieux». Fort de cet enseignement, je lance un appel à tous mes concitoyens, afin qu’ensemble, nous puissions engager, de manière soutenue, une réflexion hardie sur la question nationale dans notre pays. Afin qu’ensemble, nous instituions une croisade permanente contre le tribalisme et l’intolérance, ces fléaux retardateurs des évolutions de notre société. OEuvrons tous de concert à ce que notre pays, la République du Congo, ait profondément, un goût d’unité nationale véritable, un parfum de bien-être collectif, pour que vive la démocratie, dans sa dimension la plus noble, dans son expression la plus civilisée. Je vous remercie».

DROIT DE REPONSE D’UN FILS DU POOL AU DEPUTE AIME EMMANUEL YOKA , par Daniel NKOUTA

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3 réponses à AIME EMMANUEL YOKA : Schizophrénie d’un tribaliste primaire…les congolais ne sont plus dupes !

  1. G MASCAD dit :

    Je n’ai pas pour habitude d’intervenir dans cet espace.

    Cependant, vu la tournure que prend cette affaire du DROIT DE REPONSE D’UN FILS DU POOL-KOONGO A MONSIEUR AIME EMMANUEL YOKA DEPUTE MBOSHI, écrit par M. Daniel NKOUTA, je suis moi aussi dans l’obligation d’en dire quelque chose.

    1) – D’abord, nombreux sont ceux des lecteurs ici qui ne comprennent pas de quoi s’agit-il. Parce qu’ils n’ont pas pris connaissance de la fameuse « LETTRE CITOYENNE » de M. YOKA contre laquelle a réagi M. Daniel NKOUTA. Je vous la donne ici sous format PDF en fichier joint, accompagné de celle de M. NKOUTA sous format Word.

    2) – Quand je lis la « LETTRE » dite « CITOYENNE » de M. YOKA, j’ai l’impression que l’homme se trouvait devant un miroir. Il est en train de dire, de répéter exactement ce qu’aurait dit un opposant qui se serait présenté dans la Cuvette où avait été chassé NTUMI qui, malgré tout, est allé le soutenir à Vindza.

    3) – M. YOKA se plaint d’avoir été persécuté parce qu’il n’est pas originaire du coin, c’est-à-dire de Vindza. C’est là que l’homme se trompe. Il oublie que lui et son neveu, Sassou, avec tout leur clan, incarnent le mal dans tout le pays. Non, MM. YOKA et GNOKA (alias Cobra ?), un autre que lui serait reçu à bras ouvert et sa candidature n’aurait posé aucun problème. Le Pool, c’est la région qui apprend aux autres, à tous, ce que c’est que la DEMOCRATIE. Le peuple du Pool est le seul qui a viré ses leaders. Le Pool, quand ça n’allait plus, a boudé Fulbert Youlou, même s’il s’est fait manipuler dans l’ombre par des gens comme Noumazalayi qui tirait les ficelles dans l’ombre et qui y ont trouvé des moutons, des individus comme MATSIKA, NDALLA GRAILLE, KOMBO-MATSIONA, etc. Le Pool est cette région qui a accepté aussi que MASSAMBA-DEBAT soit viré du pouvoir, même s’il ne comprenait pas que derrière cette manipulation, au nom de la DEMOCRATIE, se cachaient les mêmes des années 1963 contre YOULOU. Et ces gens, ce sont ceux-là même qui se trouvent aujourd’hui à la tête du pays depuis 1968.

    M. YOKA ne pourra pas nier que c’est dans ses maisons (leur clan mboshi d’Oyo-Edou) qu’on a monté le scénario de créer une guerre entre les Sudistes : la guerre de 1993-1994 entre le Pool et le Nibolek. Et les gens, les traîtres à la solde de Sassou, comme Mberi Martin et Munari née Mabonzo Claudine y ont aidé. Comment expliquer que Mberi Martin soit ministre de Sassou après le coup d’Etat sanglant de 1997 ? Comment expliquer que MUNARI (née MABONZO) soit aujourd’hui encore ministre ? N’est-ce pas le prix ou la rançon de la trahison de l’homme dont elle était la maîtresse et directrice de Cabinet, le président LISSOUBA, en même temps qu’elle était aussi celle de NOUMAZALAYI ?

    Non, M. YOKA, le SUD-CONGO en général et le POOL en particulier sont restés ouvert à tous. Si non, comment cela se fait-il, par exemple, que nos compatriotes de la région du Kouilou se considèrent-ils comme s’ils étaient étrangers chez eux dans leur propre région ? Prenons le cas de la ville de Brazzaville qui est en pleine région du Pool, qui vous en a chassé ? PERSONNE ! Malgré votre barbarie, vous êtes là. Et malgré des décennies, vous n’avez jamais appris comment vivre ensemble. La HANTISE DE PERDRE LE POUVOIR qui a fait de vous des GOINFRES et des PIRANHAS (comme l’écrit l’autre) fait que vous êtes obligés de pratiquer au plan national les règles ethno-tribales traditionnelles d’un autre temps, c’est-à-dire les US ET COUTUMES TRADITIONNELLES MBOSHIS. Ils sont maintenant les lois de la République. En clair cela veut simplement dire : « TU TOUCHES A MON BEEFSTEAK, JE TE TUE ». C’est-à-dire : LA BARBARIE !

    Parce que chez les mboshis, selon leurs us et coutumes traditionnelles, lorsque les Sudistes se battent avec les poings, ils les traitent de femmes ; chez eux se sont les femmes qui se battent avec les poings, tandis que les hommes se battent avec les couteaux, les sagaies, les machettes, les fusils, et la bataille (la guerre) ne prend fin que lorsqu’ils ont assassiné le dernier survivant de l’ennemi ou de l’adversaire. C’est « sauve qui peut » (FUA NI FUA, SALA NI SALA). Selon leurs US ET COUTUMES TRADITIONNELLES, la bagarre peut prendre fin (momentanément), la trêve peut durer des mois voire des années, mais la rancœur sera toujours là, tenace, tant qu’on n’a pas lavé l’affront, réglé le contentieux par le sang jusqu’à l’extermination du dernier survivant du camp ennemi. Il faut savoir cela pour comprendre SASSOU NGUESSO et son clan. Donc, il ne faut pas se faire des illusions lorsque YOKA se fait NOMMER Député de Vindza. Cette démarche relève d’un plan diabolique, machiavélique, mûrement réfléchi, calculé. Il ne restera pas longtemps, on verra la suite… ON NE TRANSFORME JAMAIS UN VAUTOUR EN COLOMBE.
    Autre chose à savoir. Par exemple, M. YOKA ne trouvera rien à dire si son fils aîné couche avec sa seconde épouse, sa belle-mère, ou que son neveu Sassou Nguesso sorte (couche) avec la femme de son oncle, M. YOKA. Voyez-vous, on pourra aussi dire que nous n’avons pas tous les mêmes valeurs. Ce que M. YOKA trouvera normal, ailleurs ce ne sera pas le cas.

    4) – M. YOKA parle des états-majors des partis politiques, des enclos où on élève plus d’intrigants que de militants, où on forme plus d’acrobates que de responsables politiques, etc. Je crois rêver. Le miroir parle bien et renvoie bien son image à son propriétaire. Ici, M. YOKA est en train de parler de ce que le PCT de Sassou a toujours fait des décennies durant. Comment peut-il expliquer que le Congo ne connaît des coups d’Etat et des guerres que lorsque son neveu SASSOU n’est pas au pouvoir ? Comment peut-il expliquer l’assassinat du Président Marien NGOUABI si ce n’est sur la base des intrigues de son neveu Sassou ? Qui a enlevé et supplicié le Cardinal Emile BIAYENDA, ce saint homme, cet homme d’Eglise irréprochable ? N’a-t-il pas été assassiné par des « esprits encore mus par des ressorts partisans et sectaires » ? Quel autre parti politique au Congo dispose d’une école de formation de ses cadres (Ecole du Parti), c’est-à-dire la formation des intrigants et des spécialistes en désinformation ? Laquelle Ecole est subventionnée par l’Etat et son personnel des fonctionnaires titularisés dans la Fonction Publique Nationale. N’est-ce pas un non-sens ?

    Nous pensons que les PSYCHIATRES congolais ont ici un très bon sujet de psychanalyse. Il faut soumettre le document de M. YOKA à une psychanalyse très approfondie.

    5) M. YOKA, je viens de lire, ici même, un article de Nicolas MOLEKA-NZELA qui vous demande d’initier et voter une loi vous interdisant.toute évacuation sanitaire pour aller vous faire soigner à l’étranger, et donc aussi pour vous éviter d’aller mourir à l’étranger au frais de l’Etat congolais, et donc des contribuables congolais. Vous pouvez lire l’article consacré à ce sujet dans le site de mwinda.org.

    6) – Monsieur YOKA parle de SOUVERAINETE. Le plus drôle, c’est que ces gens-là ne parlent de certaines notions que lorsque ça les arrange. Les populations de Vindza ont voté pour lui en toute souveraineté, dit-il. Mais il ne dit mot sur ce Sous-Préfet qui a menacé les populations de Vindza en ces termes : « SI VOUS NE VOTEZ PAS POUR M. YOKA, L’ONCLE DU PRESIDENT SASSOU-NGUESSO, VOUS RETOURNEREZ DANS LA FORET ». Vous voyez une population déjà traumatisée pendant sept (7) ans par une guerre interminable dont les souvenirs ne se sont jamais estompés et les séquelles psychologiques et psychiques n’ont jamais été prises en charge par personne ! Et on va encore remuer le couteau dans la plaie ? Croyez-vous que cette population a oublié le mal qu’on lui a fait ? Cette population a-t-elle été indemnisée ? A-t-on fait le recensement de celles et ceux qui ont tout perdu ? Ce n’est pas parce que M. YOKA a transporté quelques notables de Vindza à Oyo avec, au retour, moyennant une enveloppe de billets de banque de près de 400 000 francs CFA, que la MEMOIRE COLLECTIVE de cette population sera effacée. M. YOKA ne leur rendra pas les parents, les enfants et autres membres de famille massacrés par lui, son neveu et son clan, au nom de la barbarie qui les habite. Aujourd’hui, disons-le tout haut et fort, le MBOSHI est synonyme de BARBARIE, de CRIMINEL, à cause de Sassou Nguesso et son clan. Ce n’est donc pas aux populations du Pool qu’il faut le reprocher. M. YOKA, c’est vous-mêmes, par votre façon de pratiquer la politique, qui avez donné cette image nauséabonde à votre clan et au peuple Mboshi. A ce sujet, M. YOKA, n’en déplaise à l’autre, PATRICK GNOKA, nous pouvons écrire des centaines et des centaines de pages. Le malheur est que vous ne dénoncez la barbarie que lorsqu’elle est dirigée contre vous, et vous vous taisez et vous trouvez cela même bien et bon lorsque c’est vous qui la pratiquez sur les autres. Il ne faut jamais faire à autrui ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse. Alors, ne vous indignez pas M. YOKA. Vous avez récolté ce que vous avez semé. « Qui sème le vent récolte la tempête », dit l’adage.

    7) – M. YOKA parle d’ostracisme politique. Dans cette diatribe, qui vise-t-il ? Dans le pays il n’y a pas de parti politique qui soit aussi puissant avec des moyens de pression, d’intimidation, de menaces et même du droit de mort que le PCT et le Clan MBOCHI au pouvoir. Tous les mots, toutes les expressions qu’utilise M. YOKA, c’est exactement ce qu’il pratique, lui avec son clan, à l’égard des autres. Il récite la leçon apprise dans leurs réunions politiques. La règle : Il faut inverser les rôles. Il faut incriminer, culpabiliser la victime. C’est une vieille méthode. C’est dans les régimes de dictature qu’on trouve ces méthodes.
    Oui, M. YOKA, au moins vous nous dites au grand jour, ce que vous fabriquez en secret. C’est une confession. Et vous vous décrivez si bien. Merci !

    Oui, Monsieur YOKA, vous avez raison de dire : « (…) l’exercice ethnique, où qu’il se pratique, n’a jamais été que le fait d’une instrumentalisation des populations par l’élite. Une élite qui, pendant très longtemps, n’a servi aux populations que des plats d’illusions, tandis qu’à Brazzaville ou ailleurs, ce type d’élite sous le poids d’un excès de bien-être ». En tout cas, M. YOKA se décrit très bien, lui et les siens de la goinfrerie. Ce n’est pas le cadre du Pool qui emmène toute sa famille en vacances à Marbella (Espagne) au frais de l’Etat congolais. Ce n’est pas le cadre du Pool qui amasse les biens immobilier en Europe, etc. Une liste non exhaustive de vos biens à l’étranger, notamment en France, circule sur Net (Web). Non, M. YOKA, « le pouvoir est de commandement et non de jouissance », avait dit Lanza del Vasto.

    8) – Quant à l’unité nationale, parlons-en ! Ce n’est pas en suppliciant plus de 500 jeunes Congolais au Beach de Brazzaville pour avoir commis le seul crime d’être originaires du Pool et dont on ne retrouvera jamais les corps, qu’on parlera d’UNITE NATIONALE. M. YOKA sait-il ce que c’est que l’UNITE NATIONALE ? Je pense qu’il a bien lu et relu la réponse de M. NKOUTA. Qu’il regarde dans tous les corps de métiers, toute l’administration nationale, l’armée (les forces armées claniques ou des Cobras), la police, la diplomatie, etc. Et qu’il vienne nous dire s’il n’y a que des mboshis dans ce pays. Vingt-cinq (25) officiers Généraux Mbochis pour la seule région de la Cuvette, n’est-ce pas un scandale ? Comment appelle-t-on cela ? N’est-ce pas le tribalisme, le clanisme, la discrimination et la ségrégation ethno-tribalo-claniques ?

    En tout cas, les propos qu’il tient à ce sujet, au sujet de l’UNITE NATIONALE, c’est avant tout et d’abord à eux-mêmes qu’ils devraient se les appliquer. A ce propos, je lui recommande de se souvenir ou de relire l’ « APPEL A TOUS LES CONGOLAIS » du Général Emmanuel Ngouelondele-Mongo. Un fascicule publié en 2009. Que M. Yoka s’imprègne des propos tenus dans ce document par un homme qui a longtemps été patron des Services de Renseignements du Congo et qui les connaît très bien, tous.

    « Le territoire national est un bien sacré. Un bien commun de tous les Congolais… » Que c’est beau d’entendre de tels propos de la bouche d’un homme politique. Sauf que l’homme qui les tient est d’une arrogance mortelle, d’un dédain des autres cancérigène. Dieu merci qu’il s’en souvienne ! Sauf que c’est ce qu’ils refusent aux autres. En fait, M. YOKA parle pour lui-même, pour la défense des siens et de leurs biens qu’ils pillent. Jamais le Congo n’a été une propriété privée que sous le règne des Mbochis d’Oyo-Edou, sous Sassou Nguesso et tout son clan.

    8) – Enfin, après avoir transporté les urnes à Brazzaville pour le dépouillement et le tripatouillage des résultats, M. YOKA peut remercier les populations de VINDZA d’avoir « voté » pour lui, ou d’avoir simulé de voter, car les résultats étaient connus d’avance.

    Mais, ce qui est encore plus écoeurant, c’est de le voir citer un passage du livre de son neveu, Sassou, qui ne connaît pas le sens de l’honneur ni de la parole donnée. Voilà un homme qui ne sait même pas respecter sa propre signature ni même sa propre constitution qu’il foule aux pied, croyez-vous qu’on peut avoir foi en ce qu’il dit ou écrit ? N’est-ce pas lui, Sassou Nguesso, qui avait dit à la Conférence Nationale Souveraine, dans son discours de clôture : « (…) Faut-il enjamber d’autres corps pour arriver à la démocratie ? Ma réponse est non… !

    Mais l’homme qui s’était écrié ainsi, en 1991, pour berner le peuple congolais et l’opinion internationale, est un récidiviste. Six ans plus tard, en 1997, puis de 1998 à 2004, avec la bénédiction de la France du président Chirac (Elysée, Elf et autres lobbies politico-mafieux français, des forces armées angolaises, tchadiennes, marocaines, etc.), il remettait ça, non pour arriver à la démocratie, mais pour mieux l’enterrer de la même manière qu’il extermine des centaines de milliers de Congolais, à la grande satisfaction de ses souteneurs et proxénètes politiques français et autres qui ne disent mot, sinon pour aller le féliciter de l’œuvre macabre accomplie (Cf. : Discours du président Jacques Chirac à Luanda, le 30 juin 1998, en Angola).

    Voyez-vous, M. YOKA, l’appel que vous lancez pour une réflexion hardie sur la question nationale doit d’abord s’adresser à vous-même et votre clan qui vivez de barbarie, car vous n’avez pas encore compris ce que c’est qu’une NATION ni le sens de l’UNITE NATIONALE. Vous utilisez ces expressions quand vous êtes le dos au mur et quand elles servent vos intérêts. Dans le fond, vous n’y croyez même pas et ce n’est pas votre tasse de thé. A vous écouter, vous ressembler à ce perroquet à qui on a appris à dire « BONJOUR », sans comprendre ce qu’on lui a appris à répéter. Alors arrêtez de divertir les Congolais. Ils ne sont pas vos gamins. Car le discours que vous avez tenu, c’est à vous-mêmes qu’il s’adresse et qu’il doit s’appliquer. Vous avez dénoncé ce que vous faites vous-mêmes aux autres durant des décennies. Et merci pour votre propre psychanalyse !

    G. MASCAD

  2. Le Lion de Makanda dit :

    Au Congo, nous analysons tous les jours la stratégie du régime du clan Sassou qui joue désormais à la conservation éternelle du pouvoir par le nord vis-à-vis du sud : il faut affaiblir le sud intellectuellement, démographiquement, économiquement en ne lui donnant pas les moyens d’un développement, en lui privant d’énergie en ne formant que les cadres du nord qui sont ensuite favorisés, en drainant dans leurs poches la quasi totalité des richesses du pays pour que le sud n’ait pas le moyen de mettre en place une organisation politique : pas d’argent, pas de force politique. Les quelques riches sudistes sont tenus par des organisations occultes comme la franc-maçonnerie et complètement soumis au pouvoir du nord.

    Le Lion de Makanda

  3. KONGO DIA MOUKOUBA dit :

    Franchement SASSOUet son oncle YOKA ont besoin d’une psychiatrie lourde ! comment peut -on croire , sassou àpres tant des désastres même jusqu’au génocide , que son oncle gagne une élection claire et transparente à vindza la terre de mes âncètres , non peuples du pool tout cela relève d’une escroquerie , comme SASSOU en connait le sècret!!!

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