Le Congo après Sassou 2/6 Le PCT est-il capable de respecter ‘’l’ordre constitutionnel’’, qu’il a lui-même instauré? Ce parti peut-il utiliser Sassou pour préparer l’après-Sassou?

Peut-on parler de l’après-Sassou sans évoquer l’alternance au sommet de l’Etat ? Et peut-on parler d’alternance à la tête du Congo sans penser à la violence inouïe qui accompagne généralement et inévitablement ce processus ?

J’ai, à plusieurs occasions, souligné la violence qui nous caractérise comme peuple, dans notre action sociopolitique. La preuve est condensée dans le sombre tableau ci-dessous :

  • Fulbert Youlou: premier président du Congo, 1960-1963. Destitué en août 1963. Mort en exil à Madrid en 1972.
  • Alphonse Massambat-Débat, 1963-1968, déposé en juillet 1968, exilé dans son fief de Boko.
  • Assassiné en mars 1977 dans la foulée de l’assassinat de Marien Ngouabi.
  • Marien Ngouabi, 1968-1977. Assassiné en plein exercice du pouvoir en mars 1977.
  • Joachim Yhombi Opango, 1977-1979, déposé par le mouvement du 5 février 1979 (un putsch à l’intérieur du PCT), emprisonné pendant 11 ans. Mort en exil en 2020.
  • Denis Sassou Nguesso, 1979-1992, battu aux élections libres et démocratiques initiées par la Conférence Nationale Souveraine de 1991. Il quitte pacifiquement le pouvoir à l’occasion de l’unique alternance pacifique au Congo à ce jour, et au cours de laquelle aucun Congolais ne meurt.
  • Pascal Lissouba, 1992-1997, a quitté le pouvoir en octobre 1997 suite à un putsch sanglant déclenché le 5 juin 1997 et ayant coûté la vie à des milliers des Congolais. Mort en exil à Perpignan en août 2020.
  • Denis Sassou Nguesso, 1997 à ce jour. Quand et comment quittera-t-il le pouvoir cette fois-ci ? La question est ouverte mais ne tardera pas à trouver un dénouement.

Les mots-clés de ce tableau sont : déposé, assassiné, emprisonné, putsch, mort en exil. Quelle fin sera réservée à Sassou Nguesso ? Déposé, assassiné, mort en exil ou mort chez lui dans son propre lit ?

Il est triste de constater qu’aucun président du Congo, en exercice ou après, n’est mort de sa propre mort dans son propre pays. Ils sont tous, sans exception, soit morts en exil soit assassinés. Quelle conclusion peut-on tirer de ce qui précède ?

Les Constitutions sont à l’image des peuples qui les conçoivent

Donnez la pire des Constitutions à un peuple civilisé, il en fera un bijou, un monument séculaire et en tirera le meilleur. Donnez la meilleure des Constitutions à un peuple barbare, il en fera du papier hygiénique pour diarrhéiques politiques. Leurs politiciens en changeront autant qu’ils courront aux toilettes. Les USA ont la même constitution depuis 1776. Les Congolais sont à leur 15ème (?) acte fondamental en 61 ans, soit en moyenne un tous les 4 ans. Comment générer une stabilité politique dans ces conditions dantesques ?

Le respect du pseudo ordre constitutionnel par le PCT

Nous venons de voir que l’instabilité constitutionnelle est une caractéristique de la classe politique congolaise. Le règne de Sassou tirant à sa fin, les Congolais seront-ils capables d’un consensus sur la question de l’alternance pacifique ou seront-ils au contraire fidèles à leur nature impulsive et meurtrière en la matière ?

 La constitution actuelle est parmi les pires qu’ait connues le Congo. C’est un costume taillé sur mesure pour couvrir très maladroitement les inquiétudes de Sassou. Plus grave encore, elle ouvre un vaste champ d’incertitude car, au sein même du PCT, elle est loin de garantir un transfert pacifique du pouvoir.

Je l’ai souligné plus haut, donnez la pire des Constitutions à un peuple civilisé, il en tirera le meilleur. Les Congolais sont-ils capables d’apprendre à respecter leur propre engagement ? La question se pose en priorité aux membres du PCT, parti au pouvoir. En l’état actuel des choses, ils savent bien qu’ils ne peuvent pas gagner une élection libre et démocratique. Sont-ils au moins capables de respecter le pseudo ordre constitutionnel rédigé par eux-mêmes et qu’ils imposent aux autres ? Cela reviendrait à dire qu’en cas de vacance du pouvoir, le président du Sénat, Pierre Ngolo assurera l’intérim pendant 3 mois, durant lesquels il organisera les présidentielles auxquelles il ne pourra participer, selon les dispositions constitutionnelles actuelles.

La balle sera alors dans le camp du PCT qui désignera logiquement son secrétaire général, Pierre Moussa, comme candidat naturel à la candidature et donc à la présidence, puisque le PCT sera obligé de tricher. L’autre hypothèse est l’organisation des primaires ouvertes et à bulletins secrets. Mais les statuts et le règlement intérieur du parti prévoient-ils cette éventualité ? Si oui, quelles sont les chances qu’elles se passent sans violence interne et surtout sans achat de conscience à outrance ?

Pierre Moussa président ?

Comme dans la réflexion précédente, je voudrais rassurer mes détracteurs que je ne suis pas sympathisant et encore moins membre du PCT, parti dont je n’ai jamais partagé les valeurs cardinales, aux antipodes des miennes. C’est le rôle prépondérant que joue ce parti depuis 50 qui me pousse à initier ce genre de réflexion dans l’intérêt commun.

En cas de vacance de pouvoir, le respect du pseudo ordre constitutionnel aboutirait logiquement à l’élection de Pierre Moussa comme président. Mon souhait serait donc que ce dernier accède pacifiquement à la magistrature suprême, entame une refondation du PCT et assure un mandat unique de 5 ans sous le signe de la réconciliation, du retour à la démocratie par une transition consensuelle et de la relance économique par l’inclusion. Au bout de cette transition, de véritables élections, libres, démocratiques et transparentes pourraient être organisées comme en 1992, avec au préalable, l’élaboration d’un ‘’Pacte national de stabilité politique et de bonne gouvernance économique’’.

Utiliser Sassou pour préparer l’après-Sassou

Le PCT est souvent associé (à tort ou à raison) à un parti de tueurs qui n’hésitent pas à sacrifier leurs propres membres dans la conquête et surtout la conservation du pouvoir. En évoquant la possible candidature de Pierre Moussa, je ne donne à aucun apparatchik du PCT la licence de l’éliminer. Bien au contraire, je souhaite que la succession de Sassou soit une occasion inespérée de se débarrasser de cette image macabre d’un parti qui, comme Cronos de la mythologie grecque, mange ses propres enfants. Une occasion de faire entrer enfin notre pays dans la modernité et le concert des nations civilisées.

Le PCT serait donc bien inspiré d’associer Sassou à cette mutation cardinale qui l’attend. Ce serait aussi une façon de surprendre positivement un peuple abusé pendant 5 décennies. Une façon noble de sortir de l’impasse actuelle.

Que ces quelques extraits de la célèbre fable de Jean de La Fontaine servent aux membres du PCT, et surtout à Sassou, de source d’inspiration pour faire de leur parti une terre fertile au service, non pas d’une famille ou d’un clan, mais de toute une nation. Un parti, source de prospérité qui, comme dans la fable, est basée sur le travail de tous et non sur le vol de quelques-uns.

“Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine,

Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.

Gardez-vous, leur dit-il de vendre l’héritage

Que nous ont laissé nos parents.

Un trésor est caché dedans…

………………………………

Le père mort, les fils vous retournent le champ

Deçà, delà, partout ; si bien qu’au bout de l’an

il en rapporta davantage.

D’argent, point de caché. Mais le père fut sage

De leur montrer avant sa mort

Que le travail est un trésor.”

Jean de La Fontaine

Le Congo est un patrimoine commun. Chaque fille, et chaque fils du pays a le droit et le devoir de dire son mot sur le destin de la nation en construction sans être menacé dans son intégrité physique et morale.

Pascal MALANDA

LE CONGO ÉTERNEL

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Le Congo après Sassou : Le PCT survivra-t-il à Sassou? (1/6)

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23 réponses à Le Congo après Sassou 2/6 Le PCT est-il capable de respecter ‘’l’ordre constitutionnel’’, qu’il a lui-même instauré? Ce parti peut-il utiliser Sassou pour préparer l’après-Sassou?

  1. Monsieur Pascal Malanda,
    Je lis bien souvent avec intérêts vos contributions sur cet espace que nous offre Congo-Liberty. Certes, je participe rarement aux echanges, mais je demeure un lecteur assidu, ce qui m’a donne l’occasion de vous lire et d’observer votre attachement a notre bien commun, le Congo.
    Par contre, j’aimerai vous dire que vous êtes un patriote. Un vrai. Vos analyses de la situation politique, économique et sociale le témoignent.
    Seulement voila, monsieur Malanda: le Parti Congolais du Travail-PCT- n’est plus depuis longtemps une formation politique au sens noble du terme. A la vérité le PCT a rate sa mutation a la fin des années 80 et au début des années 90. Je trouve que vous donnez trop d’importance au PCT. Le nom est reste le même, mais croyez-moi le fonctionnement interne et les objectifs non dits sont ceux d’un cartel ou d’une secte religieuse, ou mieux encore d’une loge mystique. Avoir l’effectivité du pouvoir ne fait d’un groupement d’individus un parti politique.
    Le PCT de Ngouabi, Noumaz, Ndalla, Lekoudzou, Thsister, etc celebrerait-il le vole des deniers publics? Les affaires eclatent partout dans les nations de la terre entiere, mais aucun dirigeant de ce parti n’est interpelle par la justice…
    Voyez vous, après la Conférence nationale de 1991, la période de Transition de 1992 et les cinq années du terme du Président elu, le Prof. Pascal Lissouba, le PCT n’arrivait pas a tenir son congres. Alors que les autres formations politiques plus jeunes tenaient leurs congres. Il a fallu attendre le retour par les armes au pouvoir de l’actuel président fait, pour voir ce parti organise enfin son congres. Sans perdiems les membres de ce groupement politique ne peuvent pas exister… LOL! Ce parti n’existe dans sa forme actuelle que par le fait que l’un de ses co-fondateurs tient d’une main de fer les manettes du pouvoir économique et politique, sinon il n’existerait plus depuis longtemps. Tous ceux qui se réclament du PCT ne seraient plus la. Que le pays tienne des élections authentiquement libres et justes, on verra combien de sièges il obtiendra. Tout Congolais honnête et objectif le sait: le PCT s’impose par la ruse, l’intimidation et/ou le bout du canon. Voila cher compatriote ce que je voulais partager avec vous. Merci et bon week-end a vous!

  2. Val de Nantes dit :

    @ MALANDA ,je doute que SASSOU partage ton rêve LUTHERIEN ( Martin King ) au travers de ta dernière phrase .
    Cependant , ton scénario post SASSOU , élogiant MOUSSA , comme le préparateur du CONGO à une nouvelle civilisation démocratique , tient plus du mépris envers le pays que d’une analyse politique soumise au tribunal de la raison ….
    Ce souhait que tu exprimes est une insulte de plus à notre CONGO , comme si notre pays n’en avait pas assez de ces criminels regroupés au sein de machin diabolique …
    Aussi ,je t’inviterai à méditer sur cette maxime de WILLIAM JAMES : »Le vrai consiste simplement dans ce qui est avantageux pour notre pensée « .
    C’est à dire qu’il faut préférer l’utilité de la vérité à la réalité de la vérité . Mon cher @MALANDA , au vu de votre argumentaire , vous avez opté pour la réalité de la vérité partisane .
    Par contre , l’utilité de la vérité ,c’est faire un « tabula rasa  » de toute cette racaille politique dont le CONGO ne sait que faire
    DESCARTES parlait : » de l’évidence , comme le premier critère de vérité « . Je ne pense pas que la solution MOUSSA paraisse une évidence aux yeux larmoyants des congolais .
    Pour les congolais pensants que nous sommes MOUSSA est un objet fabriqué par
    « l’homo faber » SASSOU , et de ce point de vue ,il est hors de question d’en faire le successeur ..

  3. Pascal Malanda dit :

    Chers tous,

    Voici quelques réponses aux questions posées dans l’échange passé. Je n’ai pas pu les postes dans les réactions.
    Merci d’avance

    Michel Koongu dit :

    ‘’Ceux qui seront reconnus devant un tribunal coupables de crimes de sang et de pillage des deniers publics devront être condamnés lourdement. Pas d’impunité. Pas de lavement de mains.’’
    Bonne chance, cher Koongu
    Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :
    FRANCAFRIQUE: COMPRENDRE LES ENJEUX DU DÉCLASSEMENT DE LA FRANCE EN AFRIQUE PAR LE BLOC ANGLO-SAXON
    Cher Isidore, j’apprécie énormément votre travail de conscientisation. Seul bémol, je trouve que vous accordez une importance disproportionnée à la Françafrique. Cette dernière n’exploite que nos tares. Tant qu’elle trouvera un Congolais prêt à sacrifier ses compatriotes pour recevoir le titre de gardiens des intérêts français, notre riche pays ne sera que l’ombre de lui-même.
    Samba dia Moupata dit :
    ‘’Sassou Dénis paie des rigolos comme Modeste B, Massengo M pour lancer des folles rumeurs , dans le but de les détournés les kongo de choses qui comptés pour leurs bien-être.”
    Cher Samba dia Moupata, croyez-vous sincèrement que ce genre de déclarations contribuent à la consolidation de votre idéal Sud-Kongo?
    “Alors que l’impératif c’est la scission entre kongo et Ngala.’
    Je vous souhaite plein succès dans cette entreprise hasardeuse. Commencez au moins par organiser une réelle réconciliation entre Tcheks du Pool et Niboleks. Ils n’ont pas eu besoin de Sassou pour s’entredéchirer. Il paraît que des Bembés ont pilé (j’ai mes doutes) des bébés laris à Diata-Moutabala. Si c’est vrai, l’ont-ils fait sur instruction de Sassou? Et s’ils l’ont fait sur instruction de Sassou, ne les trouvez-vous pas trop bêtes?
    ‘’La réponse est que les kongo ont choisis la civilisation à la barbarie Mbochi !’’
    S’il y a une chose que de nombreux Congolais ont en partage (au Nord comme au Sud), c’est la facilité avec laquelle ils cèdent à la barbarie. Sous Massamba-Débat (déjà!!!), il y avait des camps de tortures dans Brazza-Sud (Makala) et les grands tortionnaires n’étaient pas forcément des nordistes. lls avaient comme noms Mabouaka, Bindika, Ngayo etc.
    Mon enfance a été traumatisée par ces récits atroces d’étudiants congolais en France qui disparaissaient à leur arrivée à Maya-Maya parce qu’ils avaient osé dénoncer les crimes de la JMNR entre 1963 et 1968. Leurs corps étaient dit-on mis dans des sacs et jetés dans le Djoué. Et pour entretenir l’illusion qu’ils étaient en vie, une cellule politique se chargeait d’entretenir la correspondance entre les victimes longtemps disparues et leur famille maintenue dans ce mensonge. Plus tard,. Mamba-cocoyes-zoulous et Ninjas n’ont-ils pas commis des actes barbares entre 1993 et 1995? Les Mbochis, par cobras interposés, sont certes passés à l’échelle supérieure de la barbarie au Congo, mais ils sont loin d’avoir le monopole de l’horreur.
    Nous portons presque tous en nous les prémices d’une violence inouïe qui n’attend que l’espace et les conditions pour s’exprimer. Il nous faut un vrai exorcisme national pour surmonter nos haines ataviques. La création du Sud-Kongo n’est qu’une manifestation de notre incapacité à surmonter nos démons tribaux.

    le fils du pays dit :
    “Tenez.Mr Malanda est de retour et fidel a lui meme.”
    Cher fils du pays, vous auriez souhaité le contraire? Je vous surprends par ma constance et ma cohérence. Avant Sassou, sous Sassou et après Sassou, mon idée d’un Congo inclusif reste inébranlable. Je ne lutte pas contre la division, je prône le dépassement de soi par l’union. Je comprends que de plus en plus de Congolais cèdent à la tentation du Sud-Kongo, cela ne m’empêche aucunement de promouvoir le CONGO ÉTERNEL qui nous a précédé et qui nous survivra.

    “Il ecrit un article ou il accorde l’importance a ce machin(le pct),un vrai nid de criminels.Dans d’autres cieux,on serait entrain de penser comme chasser tous ces mercenaires et leur chef de file du Congo.Cette bande des imbeciles qui a brule toutes les chances du Congo d’emerger en siphonnant pres de cent milles milliards de la manne petroliere.’’
    Je vous prête un terme, la dépécétisation que j’emprunte à la dénazification comme en Allemagne à la mort d’Hitler. J’espère que vous aurez la même force que les Américains et les Juifs dans la traque des nazis. Je crains toutefois que vous sous-estimez la tâche. Un parti qui a régné pendant plus de 50 ans ne peut pas disparaitre du jour au lendemain. Surtout pas avec la complaisance du peuple congolais et l’incompétence de l’opposition politique.
    Bonne chance tout de même
    Brioche dit :,

    ‘’Personne n’ignore le verset biblique qui dit : »Qui tuera par l’épée, périra par l’épée ». Cher compatriote Malanda, penseriez-vous vraiment que le PCT fera acception à cette loi? Sassou et son PCT ont mit en éclats tous les autres partis et je crois que c’est maintenant leur tour de subir le traitement qu’ils ont administré aux autres.’’
    La même Bible dit dans un des dix commandements: ‘’Tu ne tueras point.’’ Je ne parle même pas du Nouveau Testament qui va plus loin dans l’amour christique jusqu’à déclarer: Si on te frappe sur la joue droite, présente également la joue gauche.
    Je suis contre la violence en soi. Tuer ou frapper est une expression de faiblesse. Ne peut tuer que celui qui n’ose affronter la différence dans un débat civilisé. Frapper autrui, surtout quand on est en position de force est une lâcheté spirituelle. Je ne cautionne nullement les dérives criardes du PCT. J’en appelle à ses membres encore lucides à réformer ce parti pour éviter aux Congolais des souffrances inutiles.
    “…mais nous savons tous qu’après Sassou ce sera le chaos surtout pour le groupuscule PCT et certains Mbochis d’Oyo.”
    Je suppose que vous avez une boule de cristal et avez vu le sombre avenir du Congo. J’espère que le chaos que vous avez aperçu n’est pas similaire à celui de l’Irak après Sadame ou de la Libye après Kadhafi. Et c’est pour éviter au Congo ce destin tragique que j’invite nos compatriotes évoluant au sein de PCT à un dépassement de soi en faveur de l’intérêt commun.
    Val de Nantes . dit :
    ‘’.Je ne puis imaginer un amour des congolais pour ce parti dont l’irruption sur la scène politique au CONGO est une conjugaison des idéologies contradictoires associant des anti valeurs et des crimes sur personnes innocentes .Le tout couronné par une décadence nationale en termes économiques et humains.’’
    Frangin de Potal, ce n’est pas parce que ton imagination est incapable d’accepter la réalité que cette réalité disparaît d’un coup de bâton magique. La triste réalité est que le PCT règne au Congo depuis plus de 50 ans et à l’allure où vont les choses, il sera encore là en train de pourrir la vie des pauvres citoyens longtemps après Sassou. Qu’ils y soient par opportunisme ou par conviction, les membres du PCT sont une réalité dont il faudra tenir compte dans l’après-Sassou. Nous gagnerons tous à voir ce parti se réformer et se sublimer. Mais comme je l’ai dit, je ne me fais pas trop d’illusion.

    ‘’Le bon sens voudrait que ce parti se saborde tout seul pour que ces dirigeants répondent ,devant la justice , des extravagances criminelles dont ils sont l’incarnation.’’
    Je ne sais pas si tu crois toi-même à ce rêve.

  4. Val de Nantes dit :

    @MALANDA ,En listant tous ces présidents ratés , troublés et assassinés ,vous auriez dû vous résoudre à la disparition de cette fonction présidentielle dont l ‘existence se justifie par les tueries des congolais et le pillage des richesses nationales …
    Quelle a été son utilité dans le processus démocratique et économique de notre pays ,depuis la mort de MARIEN ?.
    HUSSERL parlait de « la réduction phénoménologique « c’est à dire une « mise en parenthèses  » ou époché , chez les grecs antiques ,ou suspension de jugement chez les sceptiques .Autrement on va à l’aphasie .
    Vous auriez dû emprunter l’esprit des sceptiques au sujet de cette fonction qui a fait couler beaucoup des larmes congolaises .
    C’est vrai , qu’il n’est pas PYRRHON qui veut ,vous en êtes la preuve ….
    Je vous sais érudit et je compte sur vous ….

  5. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    @ Pascal Malanda
    NO COMMENT ET MERCI… LA LUTTE CONTINUE CAR VOUS FAITES PARTI DE SES 1500 CONGOLAIS IDENTIFIES DE LA DIASPORA  » INTERET GENERAL  » DE L’APRES SASSOU IMMEDIAT… ET INEVITABLE…

  6. Pascal Malanda dit :

    Baliele M. Bakima dit :
    08/10/2021 à 16:48
    “le Parti Congolais du Travail-PCT- n’est plus depuis longtemps une formation politique au sens noble du terme. A la vérité le PCT a rate sa mutation a la fin des années 80 et au début des années 90. Je trouve que vous donnez trop d’importance au PCT. Le nom est reste le même, mais croyez-moi le fonctionnement interne et les objectifs non dits sont ceux d’un cartel ou d’une secte religieuse, ou mieux encore d’une loge mystique. Avoir l’effectivité du pouvoir ne fait d’un groupement d’individus un parti politique.”
    Cher Baliele M. Bakima,
    Je comprends entièrement votre argumentation. Vous avez en plus raison de noter que ce parti a raté sa mutation. J’espère qu’au sein de ce parti, il y a des compatriotes soucieux du bien commun qui constatent et déplorent la dérive actuelle. Leur marge de manœuvre est quasi inexistante sous Sassou, mais je parle bien ici de l’après-Sassou.
    En tant qu’enseignant, j’aime donner une deuxième ou troisième chance, à ceux que mes collègues appellent injustement et avec dédain, cancres. Le PCT a raté sa mutation en 1991-1992, est-ce une raison de ne pas lui accorder une possibilité de rattrapage? Je n’en garantis pas les résultats, mais je suis convaincu que le jeu en vaut la chandelle et la piste est exploitable.
    Je suis naturellement partisan d’un changement en profondeur de la vie politique de notre pays. Le pragmatisme m’impose en revanche une grande prudence. Pour sortir de l’impasse actuelle, nous aurons besoin de tous les Congolais. Croire qu’il suffit d’en zigouiller une dizaine ou une centaine pour que tout reparte sur les rails est une grande utopie. Rien dans la nature ne se fait avec succès de façon brutale. Au cœur de l’été, les plantes préparent déjà l’automne et l’hiver. Et c’est au cœur de l’hiver que les bourgeons qui explosent au printemps se gonflent secrètement de sève.
    J’espère qu’au cœur du PCT et des autres partis ethniques d’aujourd’hui, il y a des patriotes qui préparent en silence un après-Sassou consensuel. C’est de la convergence de ces patriotes démocrates, républicains, d’une part et de la frange progressiste de notre société civile que renaîtra notre pays. Et pour cela, il faut un dépassement de soi.
    Vous dites ensuite:
    “Que le pays tienne des élections authentiquement libres et justes, on verra combien de sièges il obtiendra. Tout Congolais honnête et objectif le sait: le PCT s’impose par la ruse, l’intimidation et/ou le bout du canon. Voila cher compatriote ce que je voulais partager avec vous. Merci et bon week-end a vous!”
    Je suis entièrement d’accord avec vous et je n’ai pas manqué de le souligner dans ma réflexion. Toutefois, notre histoire récente m’a appris une chose: Une élection libre, transparente et donc démocratique est une condition nécessaire, mais insuffisante à l’émergence d’une nation démocratique. Si c’était le cas, l’élection de Lissouba nous aurait propulsés au paradis démocratique. Mais vous savez mieux que moi ce qu’il en a résulté: une vraie descente aux enfers. A l’arrogance des nouveaux vainqueurs de 1992 autour de Lissouba, nos politiciens de tous horizons ont associé l’amertume des partisans de Kolélas et la rancœur des nostalgiques du PCT autour de Sassou. Un cocktail qui a fait exploser notre démocratie naissante. On ne construit rien sur l’arrogance, la rancœur et la haine comme fondation.
    Allons-nous commettre les mêmes erreurs dans l’après-Sassou? C’est la question que je me pose? Rien de plus
    Val de Nantes dit :

    “Cependant , ton scénario post SASSOU , élogiant MOUSSA , comme le préparateur du CONGO à une nouvelle civilisation démocratique , tient plus du mépris envers le pays que d’une analyse politique soumise au tribunal de la raison ….”
    Loin de moi l’intention de faire des éloges de Moussa. J’avance une hypothèse discutable, certes, mais qui a le mérite, à mon avis, d’oser ouvrir un champ de réflexion. Si tu as une thèse plus convaincante, je m’alignerai sans état d’âme. Malheureusement, j’ai observé notre pays et suis arrivé à la conclusion que nous avons d’énormes difficultés à nous accepter, même au sein d’une région. Crois-tu que les Mbochis, Makouas, Kouyous dans la Cuvette s’entendent parfaitement? Que les Yombés de la forêt, Vilis de la côte, etc filent le grand amour dans le Kouilou? Que les Lari de Kinkala, les Kongo de Boko, les Hangala et Sundi de Mindouli s’entendent à merveille dans le Pool ? Que les Bembés d’une part et les Sukado (sundi, kamba, dondo) d’autre part s’entendent comme larrons en foire dans la Bouenza? Je peux citer toutes les autres régions du pays.
    Comme je le répète à satiété, j’ai vécu dans trois fédérations fonctionnantes, la Russie, l’Allemagne et la Belgique. Je ne vois pas les Congolais en l’état actuel gérer un Etat fédéral et ses exigences complexes sans sortir des chars, kalachnikovs à la moindre contradiction. Nos frères et voisins de la RDC, ont très rapidement abandonné l’utopie fédérale qui conduisait à des sécessions katangaises, kivutiennes et autres à l’est et au nord-est de ce pays-continent. Sais-tu que le Kongo-Central, avec ses ports de Matadi et Banana, ses barrages hydroélectriques ne reçoit pas encore les 40% des revenus générés dans la région et qui lui reviennent de droit selon la répartition officielle actuelle? Un système de péréquation et de subsidiarité ne se gère pas sur la base des émotions.
    Je ne crois pas insulter l’intelligence congolaise en posant les jalons d’une communauté de destin pour nos ethnies qui ont appris à se haïr. Une communauté de destin n’est pas le fruit du hasard, elle commence par un dépassement de l’identité tribale pour aller vers l’acceptation de l’autre avec ses qualités et ses défauts. C’est ensuite qu’on peut envisager le mode de fonctionnement de la communauté désirée: union ou fédéralisme. Nous n’en sommes pas encore là. Et étiqueter tous les membres du PCT, sans exclusion, comme voleurs, criminels et tueurs diaboliques n’est pas le meilleur moyen de construire une nation apaisée. Si c’est cela insulter l’intelligence congolaise, alors je l’assume courageusement.

  7. Bonjour M. Malanda.
    Je vous remercie pour votre seconde livraison. Elle porte en elle un double souhait: celui de voir le PCT en finir avec la violence permanente et celui de voir s’opérer sa mutation positive, démocratique, sous la houlette de Pierre MOUSSA. Je peux comprendre avec vous que le PCT et notre pays ne soient en mesure de proposer une alternative et une alternance politiques dépassionnées et débarrassées de tout appel au crime, au meurtre, à l’assassinat, au putsch, au dépôt, à la mort « miraculeuse », à toutes ces anormalités qui ont lieu au petit matin, etc.
    Je comprends et je partage votre lassitude de voir que le PCT n’ait d’autre programme politique à nous offrir que celui du privilège des mensonges, de la mort sur la naissance et sur la vie, comme s’il ne servait plus à rien de naître et d’avoir et de mériter d’avoir une descendance. A quoi bon d’avoir des enfants si c’est pour les voir passer à trépas?
    Je comprends et je partage votre lassitude de voir que le PCT n’a pas témoigné et ne témoigne toujours pas d’amour débordant, passionné, pour ce pays, pour ses cinq (5) millions d’habitants, pour chacun d’entre eux, à commencer au moins par chacun(e) de ses militant(e)s, à qui on offre volontiers ou un tee-shirt ou quelque dîme pour le recueil de quelques effets de masses: les applaudissements. Au point de ne plus nous interroger sur le bien-fondé de son existence en tant qu' »intellectuel collectif » (Gramsci Antonio) et « conscience » de notre bien-être collectif.
    Sauf que, M. Malanda, les évènements passés et actuels nous obligent à la raison, par essence critique, le doute permanent, sur la capacité du PCT à s’engager effectivement dans une sorte de lutte pour un hymne à la joie congolaise.
    Ils sont tout d’abord, de près ou de loin tenus, de façon patrimoniale et culturelle, par un pacte lié non pas entre « gens du nord », mais entre les féodalités et leur descendance qui ont la main mise sur le parti, au niveau du bureau politique. Vos mots clefs témoignent de comportements, sinon d’attitudes, porteurs de sens politiques, à savoir la prise et surtout la conservation du pouvoir, mieux, des conditions optimales d’enrichissement ou d’embourgeoisement.
    Ceux du Comité Militaire du Parti- un organe a-institutionnel que le PCT a laissé se fabriquer-, dont Florent Tsiba et Louis Sylvain N’Goma, savent où, quand et comment Marien N’Gouabi, Alphonse Massamba-Débat, le Cardinal Emile Biayenda, les Seigneurs Ernest N’Kombo et Singha ont été assassinés. Ce pacte du « sang versé », celui des innocents, doublé d’un silence assourdissant, les oblige à l’intransigeance et au rituel à renouveler de ce pacte. Leur descendance y est partie prenante. Que devient le fils M’Vouba dont le père-lari- parle M’bochi et voudrait être enterré à Oyo? Un des effets du pacte.
    Ce pacte a de la consistance parce qu’il est chaque fois renouvelé, ritualisé, non pas par le dépôt de fleurs sur la tombe de N’Gouabi-la farce de mauvais goût-mais par tous ces meurtres physiques et symboliques « non-dits et connus de chacun et de tous », vis-à-vis desquels le PCT n’a jamais eu d’autre opinion que celle du consentement par le silence.
    Que nous dit le PCT aujourd’hui sur les prisonniers politiques, dont André Okombi-Salissa et le Général Jean-Marie Michel Mokoko restent les figures emblématiques? Que dit le PCT sur les petits et grands arrangements coupables avec le vote-pour ceux qui votent-des congolais. Que nous dit le PCT sur l’exercice de la démocratie dans les médias nationaux? Qui c’est qui a la part belle? L’intérêt de dernière minute pour la « préséance » télévisuelle est négligeable. L’essentiel est ailleurs. Dans la démocratie comme pédagogie et comme exigence d’intérêt général.
    Il y a ensuite, ce qui s’apparente à un gâchis. C’est l’été 2006, où « réformateurs » et « conservateurs » se sont semble-t-il écharper autour d’un nouveau « cours nouveau » (Trotsky L.) à donner à ce parti. Celà a fait pschitt, comme aurait dit l’autre, que je n’ose plus nommer. On est reparti avec les mêmes fondamentaux du logiciel que nous connaissons.
    Enfin, l’espoir que mettez dans la possibilité pour Pierre Moussa de devenir l’alter ego de l’actuel président de l’Angola pourrait s’entendre s’il en avait la force de caractère, la capacité à contrôler et à neutraliser les féodalités installées autour de lui au bureau politique et le charisme wébérien.
    Mais, il reste un « artefact ». Installé là comme par défaut. En attendant que les choses sérieuses se déroulent. Je crains que ce déroulement ne se fît sans lui, sinon contre lui.
    Au total, je pense que nous avons, en partage, au moins un point commun, mis en exergue par Hannah Arendt dans sa critique et dans sa lutte contre le totalitarisme, c’est l’objectif de détruire les faits et « la légende de la grandeur du Mal, de sa force démoniaque, de retirer aux gens (« les gens de peu », Sansonnet P., surtout) l’admiration qu’ils ont pour les grands malfaiteurs……. » (Hannah Arendt). Je repense aussi au contenu de l’interview de Marcel N’Tsourou. Car, en effet, disait-il, il y a eu et il y a encore trop- beaucoup trop- de meurtres, d’assassinats, de……etc. Drôles de mots-clefs.
    Et si on pouvait y mettre un terme, pour mieux respirer l’air chaleureux et pluvieux de chez nous.

  8. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    @ Paul Jean-Ernest Ottouba-Kassangoye

    Merci pour ton analyse – ci-jointe !!!
    L’affaire Lucien Ebata comme celle des Pandora Papers ou encore celle des Panama Papers devrait attirer notre attention sur la place et la rôle de la BEAC et du Trésor Public Français (Banque de France) dans la gestion de la quantité de monnaie en circulation dans la zone Euro-FCFA. Qui contrôle quoi? Et comment?
    Si la monnaie est un instrument de souveraineté, elle reste somme toute une marchandise comme une autre, avec son coût de production, d’achat et de vente par les banques commerciales et son prix de convertibilité au regard des devises que sont le dollar américain, l’euro ou la livre sterling.
    J’imagine que la BEAC fait produire en France, à Chamalières (en Auvergne, France)
    un nombre déterminé de billets, numérotés, pour les besoins de chaque pays de la CEMAC. Le tout, sous le contrôle de la BEAC et de la Banque de France. Le retrait de la circulation d’un seul billet par la banque émettrice relève de sa responsabilité et de la nature du billet: usure, billet déchiré et inutilisable, etc. En vertu de quoi, il sera remplacé par un autre billet.
    Les billets de banque planqués dans certaines villas dans le triangle de nos malheurs ou ceux qui ont été brûlés semble-t-il parce que inutilisables ( conditions de conservation inadaptées) et la présence entre autres, en France, de Lucien Ebata, avec une telle somme d’argent, c’est-à-dire avec autant de billets, soustraits du marché monétaire, nous oblige à remettre en cause le rôle de la BEAC et de la Banque de France dans cette évasion monétaire, et dans le pillage de nos économies. Que cette évasion soit libellée en FCFA, ou en Euro ou encore en dollars ne change rien à la portée de mon observation, de ma critique.
    A notre souffrance collective, il y a lieu de dénoncer le racisme et le fonctionnarisme du PCT, mais il y a lieu de ne pas oublier de dénoncer celui des bureaucrates des institutions monétaires du FMI, de France et de l’Afrique centrale.
    Il serait utile d’avoir ici l’avis de nos amis économistes de la monnaie, banque et finances. Car, comment la BEAC peut-elle raisonnablement être en capacité de piloter les économies des pays de l’Afrique centrale, avec autant d’évaporation monétaire?

    Avec Pascal Malanda… et 1498 autres, Paul Jean-Ernest Ottouba-Kassangoye bienvenue dans le club de  » l’intérêt général »

  9. Pascal Malanda dit :

    Paul Jean-Ernest Ottouba-Kassangoye dit :

    “En l’état actuel des rapports de forces, le PCT semble encore avoir un avenir certain devant lui, tant son logiciel lui a permis de se libérer des « oukazes » de Marien N’Gouabi et des Conférenciers de 1991.”

    Cher Paul Jean-Ernest,
    Je vous dois cette réponse par rapport au premier débat. Je n’ai pu poster ma réaction à votre intervention.
    Heureux donc de lire quelqu’un qui comprend les enjeux: le rapport de force. Le PCT a transformé l’opposition en vaste champ de ruine politique. Sauf miracle de rassemblement autour d’un leader faisant un grand consensus comme Mokoko ou un officier (ou sous-officier) sorti de l’ombre, le PCT jouera encore un rôle important au lendemain de la disparition de Sassou.

    vous dites;
    “1- « Le pouvoir au bout du fusil ». Véritable manifeste disciplinaire de contrôle social et de régulation démographique mis en oeuvre, sans état d’âme et de façon effective avec l’assassinat des Présidents Alphonse Massamba-Débat et Marien N’Gouabi, et du Cardinal Emile Biayenda…”

    Le drame est que c’est bien Marien qui est a introduit cette thèse au Congo, thèse qui a fini par se retourner contre lui.

    vou dites:
    ‘’En somme, la préférence est donnée à la mort contre la naissance, contre le vivant, contre la vie. Alors, « qu’est ce que vivre ? », s’interrogeait Nietzsche en son temps si contemporain.’’

    Cette préférence est enracinée dans notre sociologie où on préfère enterrer en grande pompe quelqu’un qu’on a pas pu ou voulu soigner d’une maladie bénigne.

    “L’ethno-tribalo-centrisme qui vaut racisme. Véritable manifeste en faveur de la nature (la loi et principe du sang, de l’appartenance) contre la culture (le respect de la loi relative à l’interdiction de l’inceste, par ex), contre l’historicité.”

    Ce que vous appelez ethno-tribalo-centrisme n’est qu’une conséquence logique des malformations identitaires. Les identités sont meurtrières (Amin Maalouf). Elles ne se construisent que par opposition à l’autre. D’où la nécessité de mécanismes culturels, juridiques, politiques pour essayer d’aller vers des identités plus larges: nationales, continentales, terrestre, cosmique, etc

    « Le Parti dirige l’Etat »

    Totale hérésie. Et quand le parti est pourri, l’Etat meurt.

    vous dites:
    ‘’La dépendance à l’égard du capital étranger, de la Banque mondiale et du FMI.’’

    Une dépendance voulue, car elle permet de détourner le bien commun tout en endettant exagérément le pays. La complexité de la Banque Mondiale, du FMI etc est patente. Ils ont cautionné le gangstérisme économique qui consiste à endetter un pays en surliquidité, pendant que ces liquidités filaient vers tous les paradis fiscaux du monde.

    « Tout pour le peuple, rien que pour le peuple ».
    On a longtemps compris qu’il s’agissait plutôt de ‘’Tout pour le PCT, rien pour le peuple’’ Un peuple complice de ses propres malheurs par l’attachement tribal.

    Le panafricaniste dit :
    ‘’On se soucie déjà de l’avenir du pct, comme l’ont fait certains sur celui des mbochis?’’
    Cher panafricaniste, non, détrompez-vous, je me moque de l’avenir du PCT comme de ma première chemise. En revanche et grande nuance, l’impact de ce parti sur l’avenir du pays m’inquiète un peu (juste dans la mesure de la réflexion intellectuelle) car de demain, nul n’est certain comme le disait Mika Waltari. D’où mon souhait de voir ce parti faire sa mue. Il l’avait déjà commencée sous la direction de Noumazalay. A l’époque, il s’agissait de refonder le parti en l’ouvrant plus largement aux autres ethnies. Le diagnostic avait donc déjà établi en interne le caractère ethnocentré de ce parti. Un PCT refondé nous épargnerait probablement des turpitudes inutiles dans un après-Sassou potentiellement tumultueux.
    Ma vie ne dépend pas du PCT, je me soucie donc de son avenir comme d’une guigne.
    Quant à l’avenir des Mbochis, j’en laisse le privilège aux Mbochis eux-mêmes. Je me limiterai tout juste à leur donner un conseil: Qu’ils apprennent à faire profile bas, à se réconcilier le reste de la nation en gestation par un vrai mea-culpa accompagné d’une restitution d’une partie (au moins) de ce qu’ils ont volé au peuple congolais.

    ‘’ En quoi cela est important d’y penser après le départ de sassou x?”

    Pour la simple et bonne raison selon laquelle, un PCT inchangé, incompétent, tribaliste et violent (dans la conquête et la conservation du pouvoir) sera toujours nuisible aux retraités, étudiants, diplômés etc, même longtemps après la disparition de Sassou.

    “Du reste, c’est aux sympathisants du pct de réfléchir comment restituer les avoirs volés et cachés dans les paradis fiscaux, …’

    C’est un des objectifs de cette réflexion. Je n’entends pas me substituer aux membres de ce parti, je lance tout juste une interpellation citoyenne. Libre à eux d’en faire ce qu’ils veulent.

    “…puisqu’ils seront traqués de partout, rien ne se cache maintenant, andréa gombet et sassoufit font déjà un excellent travail en ce sens.’’
    Traqués? l’avenir nous le dira.

  10. Samba dia Moupata dit :

    Cher Pascal Malanda , ayant le courage d’aller à l’idéal et comprendre le réel. Dixit Jean Jaurès ! Le Congo Brazza est un faux pays , entre Ngalas et kongo , nous avons rien en commun ! Même Pierre Mabiala qui est au gouvernement Mbochi là dit ,il a été sèchement virer de son poste de ministre de la justice pour avoir remercier deux Mbochi médiocres et retour son ministère des affaires inutiles ,Collinet Makosso est un faire valoir donc un pot de fleur , c’est Christel Sassou Nguesso qui le chef du gouvernement Mbochi et du Pct Mbochi . Pourquoi n’est pas appeler à l’officialisation de la scission ? Le PCT est un parti purement Mbochi .

  11. VAL DE Nantes dit :

    Notre frère @MALANDA nous donne l’impression d’avoir été un membre « du soviet bureau « .
    Mais quel est ce déterminisme politique auquel tu voudrais ,mon frangin @ malanda, soumettre le CONGO par l’intermédiaire d’un homme dont la date de péremption politique est dépassée ?
    Et puis si vous vous contentez de nous citer des échecs fédéralistes de certains pays africains ,nous n’aurions plus d’alternative institutionnelle à proposer au pays .
    La piste fédérale vaut son pesant d’or ; elle en est une parmi tant d’autres .
    Venons -en à l’exemple belge dont vous avez évoqué quelques dissonances entre les flamands et les wallons .
    C’est un dossier sur lequel j’ai travaillé en 93 ,étudiant en économie européenne .J’en avais fait mon mémoire de fin d’années ,après un séjour d’études aux institutions européennes sises au LUXEMBOURG .
    Le titre du mémoire : économie belge .
    De cette étude , il ressortait que ,certes l’économie flamande disposait de plus de 300 entreprises que le coté wallon .Ce différentiel s’expliquait en partie par l’agriculture , l’élevage et les valeurs ajoutées qui en découlaient .
    La surface arable flamande est 4 fois supérieure à celle des wallons ,d’où cet avantage comparatif au sens de RICARDO de l’économie flamande .
    Les flamands sont des physiocrates au sens de Quesnay (gouvernance de la nature ) c’est l’étymologie de physiocrates ( pyhsis = nature , cratos = pouvoir ).
    Mais ,mon cher @MALANDA , il y a un hic sur la nature cette économie flamande ,c’est la pollution environnementale .
    Cette politique agricole pose problème vis à vis de l’écologie ,car elle est trop dépendante en eaux et en énergie pour en avoir discuté avec le maire de NAMUR L’ANCIEN PREMIER , l’élégant ELIO DI RUPO .
    Les exigences internationales sur la réduction des effets de gaz de serre affaiblissent cette économie basée sur l’exploitation excessive de la terre .
    Les impacts environnementaux se sont manifestés lors des derniers inondations qu’a connues ce pays .
    Cependant ,l’économie wallonne est basée sur les services ,la capitale BRUXELLES , terre flamande , est en un exemple ….
    De nos jours , cet écart tend à s’amenuiser du fait de la haute technicité introduite dans les nouvelles économies notamment numériques .
    Cette nouvelle approche économique a produit des start up ,des petites industries
    ,porteuses des valeurs ajoutées à haut coefficient technique .
    BREF , Le fédéralisme est une idéologie purement économique et non une doctrine manichéenne opposant des entités géographiques d’un même pays …
    La RDC s’y essaie ,sans réellement y mettre du sien . La structure du pouvoir n’en favorise pas l’essor ,car le fédéralisme ,c’est la libre gouvernance des régions au moyen des institutions bien pensées …
    On n’y vient pas en aventure ,il faut y mettre tous les moyens légaux et institutionnels .
    La région wallonne n’en est pas malheureuse pour autant .
    Je pourrais aussi te parler des landers où les prospérités sont inégales ,mais les richesses régionales suffisent à rendre le bonheur à tous .
    Ce serait une illusion de croire en une disparition totale des poches de misère dans le système fédéral mais ,il n’en demeure pas moins que , la démocratie économique fonctionne selon les règles de l’art et les iniquités sociales sont moindres …
    Pour en revenir à la comparaison des économies belges dont j’ai fait mon mémoire , la situation économique du coté wallon produit 40% du PIB fédéral grâce aux économies numériques et services ….
    L’essence du fédéralisme ,c’est l’effort ,la persévérance de tout instant ou le conatus SPINOZISTE …
    Les ports belges sont 90 % FLAMANDS et la fiscalité qui en dégage constitue un socle financier important flamand …
    Je ne pense pas qu’en mettant MOUSSA au sommet de l’olympe du CONGO ,les congolais en auront fini avec la misère séculaire .
    C’est une contre-vérité ou illusion congolaise ….

  12. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    DIGNITAIRES DU POUVOIR AU CONGO B, NE VOUS RÉJOUISSEZ PAS TROP À L’IDÉE D’AVOIR ASSURÉ VOS ARRIÈRES. TOUS LES AVOIR QUE VOUS AVEZ PLACÉS DANS DES COMPTES BANCAIRES À L’EXTÉRIEUR DU CONGO NE VOUS APPARTIENNENT PAS. NOUS ALLONS VOUS LE PROUVER.

    Selon, Cash Investigation : Orion Oil l’entreprise opaque de Lucien Ebata est une société écran de Denis Sassou-Nguesso qui sert à corrompre des acteurs internationaux. Le pouvoir de Brazzaville est une pompe à fric, c’est une machine des rétro-commissions, c’est d’ailleurs la principale raison de sa longévité.

    POURQUOI L’UN DES GROS DEALERS DU PETROLE CONGOLAIS LUCIEN EBATA ECHAPPE T-IL A LA PRISON EN FRANCE? https://www.youtube.com/watch?v=UszlmAgGOFI

  13. @M. AYA TONGA
    Je te remercie pour l’accueil favorable et chaleureux que tu viens de réserver à ma modeste contribution à l’observation et à la compréhension de ressorts intellectuels et politico-bureaucratiques de nos malheurs. Tout se passe, en effet, comme si l’égocratie congolaise avait réussi à corrompre les bureaucraties financières internationales. Les exemples de Yaya Moussa et de Dominique Strauss-Khan en disent long sur ces complicités indignes de personnes qui s’affichent dans le socialisme ou dans la social-démocratie.
    Un pays crée les conditions essentielles de sa croissance économique et du bien-être de ses populations au moyen, entre autres, de la maîtrise de sa politique monétaire. Celle-ci étant commune à l’ensemble des Etats de l’Afrique centrale, le rôle de la BEAC et de ses fonctionnaires consiste à veiller à ce qu’il n’y ait aucun comportement nuisible à l’efficacité de cette politique: la maîtrise de l’inflation et la lutte contre le blanchiment d’argent. Il revient aussi à la France de faire la preuve de cette vigilance. J’ai de sérieux doutes à ce sujets. Seul l’intéresse, le niveau du compte des réserves. D’autant qu’on avait déjà observé un manque de billets d’euros dans les banques commerciales au Congo. Dans cette hypothèse-là, j’accuse la BEAC et le Trésor français, à travers tous leurs fonctionnaires de culpabilité d’allégeance, de connivence et de meurtre à petit feu du peuple congolais et de ceux de l’Afrique centrale.
    Que des personnes s’autorisent à retirer du circuit monétaire autant d’argent, de billets de banque, somme toute de la richesse des Etats de l’Afrique centrale, dans le silence feutré de ces administrations financières, n’est rien ni moins qu’un crime financier, à travers une complicité évidente de personnes indignes de la cause commune, du bien être commun. Crime mené par des personnes nées avant la honte.
    Pour ce qui est de ton idée de « l’intérêt général », j’en suis très méfiant. Elle me fait pense au fabuliste Jean de La Fontaine, évocateur de  » La Besace ». Que regarde-t-on dans cette idée de l’intérêt général?. Même les bonapartistes comme ceux de notre égocratie, ont leur idée de l’intérêt général. Demandons, par curiosité, aux membres du PCT ce qu’il en est de leur point vue. On ne va pas rigoler de leur « centrisme »(Karl Marx, Le 18 Brumaire, ).
    Merci pour tout ce que tu fais pour le parti pris en faveur de la pensée et de la raison.

  14. VAL DE NANTES : dit :

    LIRE ; la fiscalité qui en émane . et dernières inondations .
    Une fois de plus ,je ne partage pas ton pessimisme quand à l’avenir démocratique bien pensé pour notre pays . Il suffit d’y mettre du sien et de la bonne volonté pour nous voir nous étirer sur les balcons ….
    Jouer les cassandres apeurent les esprits mal éclairés , en ce qu’ils contemplent le mal en le muant en une accoutumance …
    Je refuse de faire de la fatalité l’essence de ma pensée ,car comme le disait si bien SOCRATE : « une vie sans examen de pensées ne mérite pas d’être vécue « .
    Ce système politique avilissant nous rappelle la fameuse maxime de CAMUS : »les hommes aussi secrètent de l’inhumain « .
    Ces pctistes en sont des exemples parfaits .
    Le nom de MOUSSA comme putatif successeur de SASSOU me met hors de moi ,et j’ai eu le sentiment de vivre un cauchemar illimité .
    Je ne sais pas si vous avez mesuré le poids de votre suggestion au regard des milliers de morts que cet inique pouvoir détient par devers lui ?.
    Il est des noms dont tout le malheur advient ; celui de MOUSSA ,c’en est un .
    Depuis mon enfance à POTAL DANS LA RUE MBAKA , TOUT PRÈS DE CHEZ LES MKOUMOU au bord de madoukou .Ce nom est connu de mes oreilles à l’image de celui souffre des acouphènes . Je devrais être au lycée quand j’en entendis le nom ,pour la première fois .
    Auriez vous la prétention de nous certifier que ces anciens politiciens disposeraient du certificat de propriété de la nation congolaise ,pour que nous n’en changions pas des têtes ?
    Mais enfin ,accordez nous un minimum de respiration politique pour prendre à bras le corps ,les problèmes économiques qui sont la raison d’être d’un pays …
    Et ce MOUSSA ,après avoir goûté aux délices du fruit tel Adam , AURA -T ‘IL LA SAGESSE de céder le tiroir à caisses à un autre que PCTISTE ?
    SASSOU est la cause efficiente de MOUSSA , lequel sera la cause d’un autre dictateur , etc ,ce sera une série des causes ,donc la cause des causes des causes .
    c’est à dire les effets produits par la cause en soi deviennent aussi des causes …Voilà , où votre analyse suggestive va mener le CONGO …
    N’avez -vous pas ,par malice , illuminé ,au travers de votre texte , les esprits des PCTISTES sur la question du remplacement de SASSOU au pouvoir ?.
    Pour MALEBRANCHE , vous seriez ce dieu créateur de l’homme politique congolais post SASSOU ,tant sa doctrine y ressemble .
    MON FRAGIN @MALANDA ,prends ton temps ,tranquille et produis -nous un texte à la hauteur de ton érudition .
    La néotique sur la situation du CONGO est diverse et variée ,ce qui fait sa magie intellectuelle .Ce texte a beau en être un ,il porte en lui des accents anxiogènes et masochistes .Même SADE en aurait réfuté le contenu , c’est vous dire !!.

  15. VAL DE NANTES : dit :

    lire ,, jouer les cassandres apeure .

  16. le fils du pays dit :

    Je pense qu’un certain moment les Congolais surtout ceux qui se disent intellectuels doivent se poser les bonnes questions sur l’avenir du Congo et son peuple.
    Disserter sur un nid de criminels cinquantenaire qui est le pct n’apporte rien.
    Cette bande des imbéciles qui tire le Congo vers le bas chaque jour que le bon dieu a fait depuis plus de cinquante ans trouve quand meme les gens qui l’accorde de l’importance.
    Accorder de l’importance à une poignée des voleurs indecrottables qui ont siphonné près de cent milles milliards de la manne pétrolière brûlant complètement toutes les chances du pays d’emerger montre le côté léger de certains Congolais.Un groupe de gens qui a transformé le trésor public en moulin à foufou qu’il vidange systématiquement.

  17. Pascal Malanda dit :

    Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    “Avec Pascal Malanda… et 1498 autres, Paul Jean-Ernest Ottouba-Kassangoye bienvenue dans le club de » l’intérêt général »

    Cher Isidore,

    Merci de m’accueillir dans ce club de l’intérêt général :-))).
    Je voudrais tout juste signaler que je suis dans l’intérêt général depuis ma naissance comme des millions d’autres Congolais (je l’espère). Notre difficulté est que nous sommes comme les millions d’arbres qui poussent silencieusement dans la forêt de l’intérêt commun, tandis que les quelques arbres pourris qui tombent font beaucoup plus de bruit. En plus, ces arbres pourris et secs peuvent provoquer des feux de forêt catastrophiques. Apprenons à gérer les arbres morts de notre forêt nationale.

    J’espère que ce club ne se limite pas à 1500 personnes et surtout qu’il n’est pas exclusif. J’ai d’énormes difficultés à accepter l’exclusion, même de mon adversaire car je sais que le Divin en lui est exactement le même qui est en moi. Que mon adversaire s’égare n’est pas un problème pour moi. Il suit sa nature. S’il est un scorpion, il piquera. De mon côté, je dois suivre ma nature de bâtisseur de ponts et de passerelles.

    Samba dia Moupata dit :

    “Le Congo Brazza est un faux pays , entre Ngalas et kongo , nous avons rien en commun !”

    Dieu pour les uns, la nature pour les autres, nous ont donné un beau pays très riche en partage. Par notre haine mutuelle, nous avons transformé le paradis qu’on nous a confié en enfer pour tous. Les bourreaux dorment mal sur leurs biens mal acquis, terrifiés qu’ils sont de se réveiller un jour dépouillés de tout et traqués comme des chiens. Les victimes crèvent comme des rats en ruminant leur vengeance. Nous avons tout pour être prospères, nous vivons un calvaire commun. Tout cela, parce qu’on nous a fait croire que les Ngalas et les Kongos n’ont rien en commun.
    Nous avons vécu pendant des décennies à Poto-Poto dans un vrai melting-pot. Nous ne regardions pas nos origines, mais plutôt notre avenir. Et puis, des Congolais mal intentionnés sont venus tout détruire avec notre complaisante complicité. Maintenant, vous nous affirmez que Ngalas et Kongos n’ont rien en commun. L’étape suivante est de faire avaler aux esprits faibles des slogans du genre ‘’Boma mokongo, tika nioka’’ ou ‘’Kufua mungala, bika nioka’’
    Quelle tristesse !

    Val de Nantes dit :

    “Notre frère @MALANDA nous donne l’impression d’avoir été un membre « du soviet bureau”

    Rassure-toi, frérot, j’ai étudié à fond mes classiques du marxisme-léninisme et je n’en ai jamais eu honte. Bien au contraire, puisque j’ai compris à ma façon le génie socio politique de Marx, Engels et Lénine tout en découvrant la profondeur de leur erreur: le fétichisme révolutionnaire et le culte de la personnalité. L’être humain est évolutionnaire et non révolutionnaire. C’est pourquoi je regarde avec tristesse toutes les thèses de ‘’tabula-rasa’’ étalées par notre ignorance collective. Dans l’histoire russe, 1917-1991 est une parenthèse douloureuse, un vrai gâchis. Dans l’histoire du Congo, 1960-2021 ressemble à un cauchemar, 6 décennies perdues. Comme les Russes se reconstruisent depuis 1991, j’espère que les Congolais commenceront un jour leur reconstruction mentale, sociale, politique et économique.

    Tu dis:
    “Mais quel est ce déterminisme politique auquel tu voudrais ,mon frangin @ malanda, soumettre le CONGO par l’intermédiaire d’un homme dont la date de péremption politique est dépassée ?”

    Pierre Moussa bénéficie à mes yeux de plusieurs avantages. Il n’est pas le produit de Sassou, puisqu’il a côtoyé Marien avant que Sassou ne devienne président. Il est Kouyou (je crois) et non Mbochi, son accession à la tête du pays arrêtera la privatisation du pays par un clan et aujourd’hui une famille. Moussa ne pourra pas réussir ce que Sassou a réalisé, il n’aura pas le temps matériel de le faire. Il est membre du parti au pouvoir, donc il n’organisera pas de chasse aux sorcières contre ses  »coreligionnaires » du PCT, nous évitant par la même occasion des meurtres inutiles. Il est assez âgé, et ne pourra raisonnablement pas faire deux mandats; ce qui nous installe dans une alternance incontournable. Il y a encore beaucoup d’autres avantages que je vous épargne. Je vous laisse en revanche le loisir d’aligner ses désavantages.
    Je ne suis pas le porte-parole d’une non-compagne de Pierre Moussa. J’avance tout simplement un cas d’étude: le respect du pseudo ordre constitutionnel, un apprentissage civique. Je ne m’oppose nullement à un sursaut national qui conduirait à un renouveau politique.

    Tu dis;
    ‘’Et puis si vous vous contentez de nous citer des échecs fédéralistes de certains pays africains ,nous n’aurions plus d’alternative institutionnelle à proposer au pays.’’

    Frangin, je connais à fond et apprécie à sa juste valeur le fédéralisme. Ma seule réserve se situe au niveau de la faisabilité, compte tenu de notre incapacité à débattre sereinement sans injurier et encore moins trancher des gorges.

    Je vis le fédéralisme au quotidien dans un pays où une frange de plus en plus importante de la population trouve le fédéralisme insuffisant et exigent d’évoluer vers le confédéralisme à l’horizon 2024. Ils le font sans tirer une seule balle dans l’air. Les débats qui se passent au parlement fédéral belge et au parlement régional auraient abouti au bout de deux jours à mille guerres civiles au Congo. Allez-y organiser un séminaire sur l’État fédéral au Congo, je peux parier que finirez dans une prison ou empoisonné. En Belgique, la maturité des populations et des politiciens est telle que le débat est certes houleux, mais il reste courtois et encadré.
    La Flandre verse chaque année 6 milliards d’euros à la Wallonie dans le cadre des péréquations. Les nationalistes flamands ont marre de supporter ce poids. Les Wallons en revanche reprochent aux Flamands, leur arrogance de nouveaux riches qui ont largement bénéficié dans le passé de la solidarité nationale quand ça les arrangeait, et ne veulent plus de solidarité maintenant qu’ils doivent supporter les autres. Voilà pour l’essentiel.

    Pour le reste, il y a beaucoup d’inexactitude dans les éléments de ta thèse. Ou pour mieux présenter les choses, je dirai que les choses ont beaucoup évolué. Elio Di Rupo, fils d’immigré italien n’est pas maire de Namur, mais de Mons (sa baronnie socialiste), capitale du Hainaut, région wallonne au passé industriel glorieux, mais aujourd’hui économiquement sinistrée et ravagée par le chômage qui touche parfois trois générations entières: père, fils et petit-fils. Il y a certes un réel rattrapage en cours grâce en partie aux transferts financiers venant de Flandre, mais le redressement est timide. Plus grave, les nationalistes flamands reprochent aux socialistes wallons, Di Rupo en tête, de gaspiller l’argent du contribuable flamand en l’investissant non pas dans la relance économique, mais plutôt en le distribuant à des baronnies improductives, juste pour s’assurer la domination politique.
    Au Congo, cette situation aurait conduit à la coupure des ‘’vivres’’ suivie d’une révolte armée. Ici, le débat se passe au parlement, de façon civilisée.

    Pour ton information, cher frangin, la Belgique (30.000 km²) est deux fois plus petite que la région de Likouala (66.000 km²). Quant à la Flandre, avec ses 13.000 km 2, elle est 5 fois plus petite que la Likouala. Nous rions souvent ici en constatant qu’il y a plus de cochons (8 millions) que d’habitants (6 millions) en Flandre. Une région densément peuplée (487 hab/km²) et qui produit 85% des exportations belges. Oui, l’écologie est un problème dans cette région parmi les plus riches et dynamiques d’Europe. Avec la Bavière et la Catalogne, la Flandre est dans le top 3 des poumons industriels européens, mais la qualité de l’air est supérieure à celle de Bangkok ou Djakarta. J’ai été dans ces deux villes et je sais ce que signifie pollution de l’air.
    L’écologie est un problème réel en Flandre et aux Pays-Bas, mais Flamands et Néerlandais sont de vrais gestionnaires de l’espace avec un pragmatisme étonnant. Comme il n’ont pas assez d’espace, ils sont obligés de grappiller petit à petit comme des termites ou des fourmis des hectares sur la mer depuis des siècles. J’habite une commune située à 20 km de la mer alors qu’il y a trois siècles, la commune était au bord de la mer. L’homme a donc conquis plus de 20 km sur la mer sur une largeur de 60 km. Je suis dans une vraie école de la vie ici. En appliquant 10% de ce que j’apprends ici, et avec les ressources dont la nature nous a pourvus, nous pouvons faire du Congo beaucoup plus qu’une petite Suisse. Le problème du Congo, c’est le niveau très faible de conscience de sa population qui passe son temps à se détester: ‘’Ngalas et Kongos n’ont rien en commun””, tout un slogan de vie. Alors de quel fédéralisme peut-on parler dans ce contexte de haine atavique?

    Quand je dis à mes nouveaux compatriotes flamands, que la Likouala est 5 fois plus grande que la Flandre et est peuplée de moins de 250.000 habitants (selon le recensement du PCT, c’est 400.000 habitants, donc la région la plus peuplée du Congo :-))), et qu’on peut y récolter trois fois du maïs par année en ajoutant l’irrigation entre deux saisons de pluies, ils n’en reviennent pas et me demandent ce que je fous ici. Ma réponse est claire: J’ai fui la bêtise humaine. Oui, je suis mieux accepté en Flandre que dans la Likouala. Avec 500 hectares de terre dans la Likouala ou n’importe quelle autre région du Congo, je peux devenir milliardaire en trois ans au Congo et cela est un crime au pays de la médiocratie. Des millions d’hectares sont à l’abandon tandis que les Congolais sur étrangers dans leur propre pays ou sur les routes périlleuses de l’exil.

    Frangin, fédéralisme? Oui, mais commençons par nous accepter et mettre de l’ordre dans nos têtes. Le reste ne sera qu’une formalité.

  18. le fils du pays dit :

    Chers compatriotes.
    Pour ceux qui ne mesurent pas ce qui signifie la somme de près de cent milles milliards.
    C’est une somme colossale,c’est beaucoup d’argent qui entre les mains d’un bon gestionnaire comme le président Massamba Débat ou le premier ministre Milongo André,le Congo aurait pu régler tous ses problèmes et émerger.
    Je pense sincèrement il faut arrêter de faire de la propagande à tous ces criminels,incompétents et vauriens que Mr Ngouabi a ouvert et balisé le chemin par cécité voulue.

  19. Samba dia Moupata dit :

    Cher Malanda , il faut sortir du romantisme ! Visiblement vous êtes plus jeune que moi , vous saviez l’ors ce que le président Massamba fait arrêter le très turbulant jeune officier Marien Ngouabi , c’est une colonne formé par l’officier Kimbouala Nkaya qui le libère et Ange Diawara qui demande à la défense civile de déposer les armes qui a permis le coup d’état qui a ramener Marien Ngouabi aux affaires .En revanche Ces kongos ont étés des ministres éphémère, ce dernier préfère des très médiocres comme Sassou Dénis, pour former l’état Mbochi. Et Sassou Dénis l’élève de Ngouabi qui a fini par assassiné sauvagement Diawara et Kimbouala témoignage du grand frère Ekondi Akala qui a vu le corp sans vie du commandant kimbouala en bas de l’immeuble où était Sassou Dénis en Mars 1977 .

  20. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    Ebata a balancé des noms des autres porteurs de mallettes et valises francafriques, au cœur de la nébuleuse. Lucien Ebata, passeports confisqués, interdiction formelle de quitter le territoire Français. Ce n’est que le début.
    Allo, le procureur général de l’injustice, Oko Ngakala, existe t-il un lien entre la mise en examen de Lucien Ebata à Paris et le financement occulte des Présidentielles françaises de 2022? Le procul Oko Ngakala ouvrera t-il une enquête à Brazzaville contre Lucien Ebata ou contre Denis Sassou Nguesso?

    ALLO, OKO NGAKALA/ MIS EN EXAMEN DE LUCIEN EBATA ET FINANCEMENT OCCULTE DES PRÉSIDENTIELLES 2022? https://www.youtube.com/watch?v=nVk4CJwibtU

  21. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    QUE S’EST-IL PASSÉ? POURQUOI SASSOU DENIS A-T-IL CHANGÉ SA DESTINATION POUR ABOU DABI AU LIEU DE PARIS?
    Sassou Denis qui devait arriver à Paris aujourd’hui a tout simplement changé sa destination pour Abou Dabi, capitale des Emirats Arabes Unis. Que s’est-il passé? Y va t-il pour aller y cacher ce qui nous reste d’argent ou bien y va t-il pour y fermer ses comptes bancaires avant qu’on puisse les découvrir?
    *Rappelons que les Emirats Arabes Unis ont été cités dans « Cash Investigation » comme étant un pays où on peut y garder des sommes colossales sans être inquiété.
    Sassou Mathurin, nous t’avons à l’oeil.
    SNPC & Orion Oil, au cœur de la nébuleuse. Raoul Ominga l’autre frère siamois de Lucien Ebata, plus que jamais dans le viseur des enquêteurs en France.
    Des informations en notre possession font état de transactions frauduleuses au profit d’un seul homme. Le tyran. Informations portées à la connaissance des flics lors de la garde à vue du très spécial conseiller de Mr Sassou.

    QUE S’EST-IL PASSÉ? POURQUOI SASSOU DENIS A-T-IL CHANGÉ SA DESTINATION POUR ABOU DABI AU LIEU DE PARIS? https://www.youtube.com/watch?v=HBqn7wyV0y4

  22. Samuel Noko dit :

    Le Congo après Denis Sassou Nguesso n est pas une inquiétude pour nous.
    Nous avons déjà préparé plusieurs concepts sur comment mieux developper toute la nation Congolaise pour le bien de chacun.

  23. Val de Nantes . dit :

    Exact une erreur sur la mairie de NAMUR .C’est bien de la mairie de MONS dont il s’agit , car je m’y rends souvent .

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